Sondage : avez vous déjà fait une tentative de suicide ?

[Colombine]

J'ai des soucis avec le travail là et je me sens un peu prise au piège surtout de la façon dont cela a été fait (sorte de chantage). j'adore mon métier, mais là je n'ai plus la force et surtout dans ces conditions...... Je ne sais quoi faire. J'appréhende beaucoup mardi, j'ai une envie folle de me jeter par la fenêtre pour ne pas subir toutes ces contraintes (peu combative).

Que se passe-t-il mardi qui puisse te faire aussi peur ? Est-ce que c'est si important que ça pourrait ruiner ta vie entière ? Tu sais la plupart du temps, les problèmes qui nous paraissent les plus insurmontables sont au final pas si dure que ça ! Il suffit de prendre toute la force qu'il y a en toi pour passer ce cap ! Et avant que tu t'en rendes compte, mardi sera déjà passer et là tu pourras trouver des solutions . Ce qui est bien avec le temps, c'est que les mauvais moment ne durent pas toujours ! Si c'est mardi qui te fait peur, alors fais comme si mardi ne viendrait jamais ! Pas la peine de te torturer en pensant à mardi, imagine qu'il n'y a pas de mardi et que tu passes directement à mercredi, au moins pour te détendre en attendant et éviter de trop te monter la tête en essayant d'imaginer ce qu'il pourrait se passer et tout ça . Pcq tu auras beau l'imaginer des centaines de fois, ça ne se passera jamais exactement de la même façon en vrai et donc tu ne peux pas tout prévoir ! Tu verras bien sur le moment, tu seras forcément confronter à ça (mardi) mais en attendant ça ne sert à rien d'angoisser pour ça ! Avoir une approche sereine de la chose t'aidera à mieux gérer la situation quelle qu'elle soit . Si tu stress trop pour mardi, une fois mardi tu vas paniquer et c'est la meilleure façon pour que tout partent en cacahuètes ! Alors pas de pression, et ne penses qu'à mercredi quand ça sera derrière toi ! Après je ne sais pas ce qu'il se passe exactement mardi donc je ne sais pas si mes conseils sont bien adaptés à ta situation, mais dans tous les cas ne te mets pas la pression c'est la meilleure solution !
Tout ce que je pourrais te conseiller de plus, c'est d'essayer la méditation ou des techniques de relaxations (ça doit bien se trouver sur internet) ! Réserve toi des moments à toi, prend un bain (si t'as une baignoire) ou écoute de la musique tranquille ! Aujourd'hui c'est dimanche, c'est parfait pour te relaxer ! Juste quelques heures ça te détendra déjà ! C'est bien de s'occuper de soi de temps en temps, prendre un moment ou tu es seule avec toi même et ou tu peux libérer ton esprit de tout le stress du quotidien ! Et puis prendre soin de toi, ça t'apprend aussi à t'aimer un peu plus . Avoir des gestes doux envers toi même de temps en temps, apprendre à se faire plaisir ! Je suis sûre que ça te ferai un bien fou plutôt que de toujours t'enfoncer encore plus que tu ne l'es .

Ce qui me retiens réellement ? Ma future femme tout simplement. Je crois que c'est bien elle ma "bouée de sauvetage".

C'est déjà un bon début ! Il faut savoir s'appuyer sur certaines personnes, mais il ne faut pas non plus trop s'appuyer sur elles (d'abord pour ne pas les couler, et aussi pour éviter que toi même tu ne coules si par malheur ces personnes s'éloignaient de toi !) . Donc il ne faut pas que ça soit ta seule raison, même si ça fait du bien de ne pas être totalement seule, d'avoir quelqu'un qui t'aime auprès de toi, il ne faut pas que cette personne cause ta perte ! Car que se passerait-il si elle venait à te quitter ? J'imagine le pire ! (Comme je l'imagine aussi si mon namoureux venait à me quitter !!) . C'est pour cela que tu dois apprendre aussi à vivre pour toi même ! Pour ton propre bonheur personnel . Vie avant tout pour toi et ensuite pour les autres . Ne te condamne pas toi même à être malheureuse, car je suis sûre que tu le fais autant que moi je le fais ! Accorde toi le droit d'essayer d'être heureuse, du mieux que tu peux

Dois-je lui dire à quel point cela ne va pas, au pont d'avoir des envies et idées suicidaires ? Dois-je appeler ma psy pour lui en faire part ? Que dois-je faire.... Je suis complètement perdue, à la ramasse..... On me dit H24 de prendre un traitement, mais je n'y arrive pas, je ne veux pas, c'est plus fort que moi.....

Tu peux parler à ta compagne de ce que tu ressens, mais souviens toi qu'elle ne peut rien faire de plus que te consoler un peu ! Si tu ressens réellement le besoin de lui faire part de ça, ne t'en empêche pas car elle a le droit de savoir ce qu'il se passe dans ta tête, l'honnêteté et le partage c'est important dans un couple ! Mais ne lui en demande pas trop, c'est dure pour nos proches de savoir que nous sommes mal sans pouvoir ne rien faire . Donc n'attends rien en retour d'elle qu'une oreille attentive ! Mais par contre pour avoir une aide beaucoup plus "utile"" je dirais, tu peux effectivement en parler avec ta psy ! Elle, elle est là pour ça ! Elle est là pour t'écouter, sans te juger et apporter la meilleure aide possible en tant que professionnelle dans la matière en plus ! C'est son métier, alors tu peux lui parler de tout ce qui te passe par la tête ! Je suis sûre qu'elle saura t'apporter l'aide qu'il te faut pour affronter ce genre de situation au quotidien ! Elle a sans doute déjà eu affaire à des cas similaires, et puis si ça marche pas avec ta psy tu peux toujours en changer ! Je ne connais pas ta psy donc je ne peux pas dire si elle est bien ou non, mais dans tous les cas il faut que tu arrives à établir une relation de confiance avec elle, et ce n'est qu'en te confiant que tu peux y arriver ! Donne lui une chance de pouvoir t'aider et si ça marche alors c'est tout bénéf !

Concernant les traitements, je partage aussi ton avis . Moi non plus je refuse de prendre des traitements, je n'aime pas l'idée de devoir prendre des médicaments pour être "normale" ou me sentir mieux ! Je devrais pouvoir y arriver moi même ! Mais je commence tout juste à comprendre que la dépression et ce qui se passe dans notre tête, c'est aussi une histoire d'hormones sécrétées etc (je ne suis pas très renseignée sur le sujet mais on me l'a dit à plusieurs reprises) . Donc il est vrai que prendre des médicaments pourraient changer notre vision de voir les choses ! Mais ça ne me donne toujours pas envie d'en prendre . Donc réfractaire, tout comme toi ! (Encore un point commun ) Mais si c'est conseillé par ton psychiatre, ça vaudrait peut-être le coup d'essayer ? Là dessus donc, je dirais que le choix te revient totalement .

En tout cas prend soin de toi, ne panique pas pour mardi je suis sûre que tout se passera mieux que tu ne le crois ! En tout cas je croise les doigts pour toi et toujours là si tu veux parler !

[Aléas]

Je suis désolée gentille Colombine pour ma petite absence....

Tout va très bien se passer désormais.... Courage à toi, gardes la tête haute.
Merci pour tout......

PRENDS SOIN DE TOI

[Colombine]

Désolée pour mon absence également !

Tout va très bien se passer désormais....

Le nombre de points de suspensions ne peut que m'alarmer sur cette phrase => est-ce que tout va réellement bien ? C'est assez difficile de cerner l'ironie ou les sous-entendus par écris, donc je ne sais pas comment je dois réagir ? Pourquoi dis-tu que tout va très bien se passer désormais ? Il y a eu un évènement qui te fais croire à un avenir meilleur ? Ou bien est-ce une façon de nous dire que tu veux mettre fin à tes jours (si ce n'est pas déjà fait ! Oh mon Dieu, je m'en voudrais tellement de ne pas avoir pris la peine de te répondre plus tôt ! Voilà, maintenant je m'inquiète pour toi sans même te connaître !) Ton message paraît comme un message d'adieu ..

S'il te plait, donne moi vite de tes nouvelles, au moins pour que je sache que tu vas bien ! Je suis là si tu as besoin de parler de tout ou de rien . Ne perds pas espoir en ce que la vie peut t'offrir ! Il existe des bonheurs partout dans ce monde, donne toi la chance de les connaître ! Il ne faut pas baisser les bras, la vie est un combat mais à la fin de ce combat tu peux être grandement récompensé ! Ne voudrais-tu pas à la fin de ta vie, regarder une dernière fois derrière toi et y voir quelque chose de beau ? Plutôt que de partir en ne voyant que le mal . Dans tout les cas, ton heure arrivera un jour ou l'autre, alors ne presse pas le temps et essaye de rendre ta vie meilleure en attendant ! Il n'y a que toi qui puisse le faire seulement si tu en as réellement envie . Mais l'envie, il faut la puiser tout au fond de toi même et la faire ressortir ! On doit tous se battre contre la dépression pour faire ressortir la toute petite partie en nous qui veut encore connaître le bonheur .

J'espère avoir une réponse

[Diomédéide]

Y a deux semaines j'ai passé plusieurs semaines où j'avais envie de mourir, j'avais arrêté de manger et de boire totalement pendant deux jours, et j'ai appelé à l'aide mon compagnon qui refuse de me voir depuis que je vais mal, je pensais que lui seul pouvait m'aider, mais il n'a pas levé le petit doigts, ne s'est pas inquiété une seconde ... finalement j'ai contacté un autre ami, qui lui s'est inquiété et m'a rendu visite, au bout de deux jours où je n'avais rien mangé ni bu, et que je commençais à avoir des vertiges en me levant et mal aux reins.
Après ça j'ai essayé de me nourrir et de boire de nouveau, mais j'ai continué à avoir envie de mourir, dégouttée de moi-même, sans comprendre le sens de ma vie, et pensant que je libérerai mon compagnon en n'étant plus là, que je ne lui ferai plus de mal. Parfois malgré tout je pensais à ma mère, à mon meilleur ami, qui vivent les deux loin de moi, et je me disais que je ne voulais pas leur faire ça à eux, mais j'avais envie quelque part de prouver à mon compagnon que je vais vraiment mal. Je lui ai dit que je voulais mourir. Et ayant lui-même perdu son meilleur ami par un suicide et ayant été suicidaire lui-même, il a très mal pris que je lui dise ça, et dans un moment de colère il m'a dit que je n'avais qu'à le faire plutôt que d'en parler.
En fait je crois qu'il n'a pas imaginé une seule seconde que j'étais sérieuse, que je me sentais aussi mal, et comme il aime dire que je suis une lâche, il pense que c'est le genre de chose dont je ne suis pas capable.
Là je vais momentanément un peu mieux grâce à la visite d'une amie chez moi pendant deux semaines, mais elle vient de partir et je sais que d'ici quelques jours ça va revenir cette espèce de tsunami qui me terrasse et me donne juste envie de mettre fin à tout ça, et je sais pas comment je vais réussir à gérer tout ça, parce que ce coup-ci il m'a bien fait comprendre que j'étais seule et que mes appels à l'aide sont inutiles. Je me dis que si je meurs il ne s'en rendra peut-être même pas compte, ou bien dans un mois, lorsqu'il aura décidé de me reparler, en pensant que pendant tout ce temps j'attendais sagement et tranquillement après lui, seule chez moi, au bord du gouffre.

[Colombine]

Diomédeide, je te comprend tellement !

j'ai continué à avoir envie de mourir, dégouttée de moi-même, sans comprendre le sens de ma vie, et pensant que je libérerai mon compagnon en n'étant plus là, que je ne lui ferai plus de mal.

Oui, je penses exactement la même chose . Que si je n'étais plus là, le monde tournerait sans doute de la même façon et mes proches souffriraient moins de me voir souffrir . Mais là, c'est la dépression qui parle . Car dans la réalité, un décès ne peut apporter aucune joie ni soulagement à qui que ce soit (encore moins à tes proches) ! Tu penses que tu les soulèvera d'un poids, mais penses-y, essaye d'échanger les rôles, si ton compagnon souffrait de dépression et qu'il décidait de mettre fin à ses jours, est-ce que ça pourrait te soulager ? Je ne penses pas . Et si vraiment il ne peut plus te supporter, il a toujours l'option de te quitter avant de te pousser à te suicider . Je t'assure qu'avoir une mort sur la conscience, ça n'a rien de soulageant . Et apprendre que quelqu'un que tu aimes ou même que tu as aimé est mort, ça n'a rien de soulageant non plus (bien au contraire !)

j'avais envie quelque part de prouver à mon compagnon que je vais vraiment mal

En essayant de mourir ? Ce n'est pas la bonne solution . Tu penses sans doute (tout comme moi) que la seule douleur qu'il peut comprendre c'est la douleur physique et que du coup tu traduis ta peine en te faisant souffrir physiquement (je fais exactement la même chose), mais au final ça ne mène à rien . Car à mon avis, si tu lui a fais part de ce que tu ressentais, il sait déjà que tu souffre (surtout s'il a déjà été dépressif lui même, il devrait d'autant plus comprendre ta situation) . Moi aussi je reprochais à mon petit-ami de ne pas assez me soutenir, mais au final j'ai finis par comprendre qu'il ne pouvait pas faire grand chose pour moi . C'est vrai, il ne peut pas d'un claquement de doigts me rendre heureuse . Donc lui rappeler que je vais mal, je penses que ça doit seulement le faire se sentir encore plus mal . J'imagine que ça doit être la même chose pour ton compagnon .

dans un moment de colère il m'a dit que je n'avais qu'à le faire plutôt que d'en parler.

Oui, mon petit-ami m'a déjà dit ça plusieurs fois aussi .

En fait je crois qu'il n'a pas imaginé une seule seconde que j'étais sérieuse, que je me sentais aussi mal, et comme il aime dire que je suis une lâche, il pense que c'est le genre de chose dont je ne suis pas capable.

Personnellement, je ne penses pas qu'il t'ai dit ça dans l'espoir que tu le fasse (ou bien ton compagnon est un psychopathe et tu devrais en changer !)
S'il est comme le mien, je penses plutôt qu'il doit être agacé de te voir te laisser dépérir, à mon avis il te dit ça pour te pousser à te battre d'avantage (une sorte de psychologie inversé mais très mal utilisé) . Je penses que vivre avec quelqu'un de dépressif, ça doit être très compliqué, car si toi tu en a marre d'être dépressif il y a de fortes chances pour que lui aussi supporte difficilement ta dépression . Je ne dis pas que c'est de ta faute ou bien qu'il souffre plus que toi ou moins que toi (rien de ça car pour moi la souffrance ce n'est pas quelque chose que l'on peut comparer) . Je dis juste qu'avec quelqu'un de dépressif, après avoir tout essayer, il faut aussi se montrer autoritaire et essayer de pousser la personne à faire des choses . Mais ce n'est pas un travail donné à tout le monde, d'ailleurs ce n'est pas son rôle réellement, mais plutôt celui d'un psy de t'aider à sortir de ta tourmente . Car malheureusement, ton compagnon n'est pas ton psy et donc même si tu peux tout de même te confier à lui, il ne faut pas non plus que tu espère en le faisant qu'il pourra résoudre tous tes problèmes (d'ailleurs même les psy ne font pas de miracles) .

ce coup-ci il m'a bien fait comprendre que j'étais seule et que mes appels à l'aide sont inutiles

Ce qui confirme ce que je pensais . À mon avis, il veut te pousser à essayer de t'en sortir par toi même et de ne pas trop te reposer sur les autres . Car dans la vie, on est toujours un peu seule . C'est donc à toi de t'en sortir par tes propres moyens, car les autres ne seront pas toujours là pour toi . Mais il y a quand même des gens qui peuvent t'aider, peut-être pas tes amis ni même ton compagnon mais des personnes qui sont là pour ça ! Comme les psy ou même les gens qui sont ici sur ce forum ! Mais on ne pourra jamais faire le travail à ta place, c'est à toi de te donner les moyens . Ton compagnon, il devrait être là pour te soutenir mais si tu n'arrive pas à te détacher de lui pour t'en sortir alors il a peut-être raison de te donner un petit coup de pied pour que tu te force à faire tout ce qu'il faut pour pouvoir le retrouver . Car si ton propre bonheur ne te préoccupe pas assez pour essayer de te battre pour l'avoir, alors peut-être que tu te battras pour retrouver celui que tu aimes ? Si tu parviens à faire un travail sur toi même, alors peut-être que ton compagnon sera apte à t'aider à nouveau . Mais laisse le souffler aussi de son côté, car comme je t'ai dis, vivre avec quelqu'un de dépressif, c'est pas marrant tous les jours et il faut beaucoup de force pour ne pas se laisser envahir par la dépression, surtout dans un couple . Généralement les personnes dépressives sont assez centrée sur elle même . On ne s'en rends pas forcément compte, mais c'est la dépression qui nous fait être comme cela (enfin sauf exception) . C'est pour ça que ça doit être dur pour l'entourage d'une certaine façon, car avec une personne dépressive, il n'y a de places que pour ses problèmes . Et donc c'est difficile pour les autres de vouloir parler de ses propres maux quand on a le sentiment qu'ils sont moins importants que d'autres . Est-ce que tu t'es demandé comment se sentais ton compagnon de tout ça ? Comment vit-il ta dépression ? Ou même, comment se sent-il dans sa propre vie ? Car s'il a été dépressif, c'est tout à fait possible que cela refasse surface .
Enfin bref, la meilleure solution pour ne pas passer à côté de votre relation c'est d'essayer d'en parler le plus simplement possible, en pensant à ce que vous pouvez faire ensemble pour affronter cela et ce que vous pourriez faire chacun de votre côté aussi . Car s'il te demande de faire des efforts il est normal que tu puisse lui demander d'en faire aussi . Je ne sais pas du tout quelle genre de relation vous partagez, mais la communication dans un couple c'est toujours très important ! Mais s'il a besoin de prendre un peu de distance, il ne faut pas l'étouffer car ça ne fera que le faire fuir davantage .

Je me dis que si je meurs il ne s'en rendra peut-être même pas compte, ou bien dans un mois, lorsqu'il aura décidé de me reparler, en pensant que pendant tout ce temps j'attendais sagement et tranquillement après lui, seule chez moi, au bord du gouffre.

Si réellement il tient à toi, je suis sûre que si tu venais à mourir il serait dévastée et il pensera sans doute à toutes les erreurs qu'il a fait . Mais si tu es morte, il n'aura aucune chance de réparer les choses et ça lui restera toute sa vie, alors que si tu vis et que tu arrives à lui faire comprendre qu'il ne s'est pas pris de la bonne façon au moins il aura droit à une seconde chance ! Parfois il n'y a que quand on perds les choses qu'on se rend compte à quel point on y tenais, maintenant le tout c'est d'essayer de s'en rendre compte AVANT que ce soit déjà perdu . Mais s'il refuse de le voir, alors ça ne sert à rien de persister, il le réalisera de par lui même bien assez tôt . Et comme je l'ai déjà dis, pour ça pas besoin que tu perde la vie, une séparation suffit ! Ne remets pas toute ta vie dans les mains de ton compagnon, il existe pleins d'autres choses en dehors de lui . Même si tu venais à le perdre, tu pourras toujours rencontrer d'autres personnes . Mais si tu meurs, tu meurs, c'est définitif, il n'y a pas de retour en arrière possible . Alors es-tu prête à perdre ta vie à cause d'une personne ? Penses à toutes les possibilités de vie sur lesquels tu ferai une croix . Nul ne sait ce que le destin nous réserve, qui sait, tu arriveras peut-être un jour à sortir de cette maudite dépression et à accomplir ce que tu veux accomplir ! Mais tu dois t'en laisser la chance . Vivre, c'est un choix personnel, tu dois vivre avant tout pour toi et pas pour les autres . Si tu n'as pas déjà passer le pas, c'est qu'il y a encore des choses que tu n'es pas prête à abandonner, il faut que tu t'y raccroche par dessus tout . Fais ce que tu as à faire pour te rendre heureuse . Réfléchis, tu préfère mourir et laisser le souvenir d'une personne qui était malheureuse et qui n'a pas vécu sa vie jusqu'au bout ou bien vivre et te donner la chance de reprendre ta vie en main ? On a qu'une seule vie je te rappelle (sauf pour ceux qui croient à la réincarnation ) alors décide toi bien car tu n'as pas le droit à l'erreur ! Un indice : le bon choix c'est de choisir de vivre, car c'est le seul espoir d'une fin heureuse .

j'espère que ça t'aura aidé un petit peu

[Diomédéide]

merci pour tes conseils.
En fait mon ex compagnon est bipolaire, donc il a des phases de dépression aiguës, et je l'ai soutenu dans ces moments là, et je lui ai toujours dit que j'étais là s'il en avait besoin.
Mais c'est son attitude due à sa bipolarité, dans ses phases maniaques, qui m'a rendue dépressive. Je l'ai été avant, mais jamais à ce point. Petit à petit il a insidieusement détruit tout amour-propre, auto-estime, confiance en moi. Il a fait en sorte que je ne m'aime plus, que je perde le goût de tout. Et actuellement il me fait passer pour une folle, une hystérique, une harceleuse, et lui serait la grande victime de mes agissements. Je n'ai personne près de moi sur qui compter, et il le sait, et c'est pour ça qu'il en profite, et les gens que nous fréquentons tous les deux n'ont pas conscience de son attitude et croient ce qu'il raconte. Et je suis en recherche d'emploi, alors je passe des journées entières enfermée chez moi, à me morfondre, à regarder le temps passer, à me demander quand est-ce que je vais aller mieux, sans voir d'améliorations.
Ça fait des années que je fais des dépressions, et chaque fois mon seul moyen de m'en sortir c'est d'aller vivre ailleurs, et cette année en m'installant là où je suis et en commençant mon histoire avec mon ex compagnon j'ai vraiment cru que j'allais enfin avoir de la stabilité et aller mieux. Et du coup ce nouvel échec c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, la preuve que je n'y arriverai jamais. C'est toutes mes dépressions mises bout à bout, auxquelles s'ajoute une déception amoureuse, donc l'équivalent de mes dépressions passées multiplié par cent, et ce coup-ci je n'ai même plus l'envie de voyager, de déménager ailleurs. J'ai juste envie de prendre les ciseaux des mains d'Atropos et de couper ce fil moi-même, parce que je suis lasse, de ne pas être capable d'être aimée, de ne rien réussir, de ne pas comprendre les gens, et de m'ennuyer en permanence.

[GAMINOU]

Non, je n'ai jamais fait de tentatives de suicide.

[lautre73]

Oui j'en ai fait deux.
La première était plus un appel au secours.
J'allais écrire comment je m'y étais pris mais je me ravise en me disant que cela pourrait être un mode d'emploi.
La seconde, était catastrophique.
Je me suis raté dans mon intention initiale.
De me foutre en l'air en voiture.
Mais alcool et médoc m'ont évité de me fracasser dans un ravin.
J'ai loupé mn virage.
Mais le cocktail m'a quand même conduit aux porte de la mort.
Lorsque je me suis réveillée, j'étais en réanimation perfusée de partout, intubée.
Et six mois d'hospitalisation derrière.
Plus les médecins qui refusaient de me laisser sortir après car me déclarant que j'avais vraiment failli réussir.
Alors la prochaine...
5 ans après, j'ai retrouvé goût à la vie.
Aux choses simples.
A accepter qui je suis.
C'est paradoxale mais j'ai réussi à faire ce que me demandé un infirmier psy : lacher prise!!!
Aujourd'hui, je lâcher prise!
Mais j'ai peur quand même.
Peur de replonger.
Et des fois envie même!!!
Une sorte de frénésie a défier la mort, la société, faire un pied de nez à tout ce qui m'entoure!!!
Pourtant j'aime trop la vie!
Les bonheurs simples.
Et puis parfois je vois des scènes terribles.
Moi me collant le canon d'une arme sur la mâchoire et imaginant faire feu!
Les cris de mes enfants, leur peine, leur vie après...
Sans père.
Alors je me dis que non, que je ne peux pas faire ça, que je ne peux plus en passer par ça et que je doit lutter contre cela.
Que c'est mon fardeau.
Que quelque part si il existe quelque chose après la mort, le paradis des chrétiens, des musulmans ou autres...
Et bien que mon enfer à moi est ici en ce bas monde...

[Emilie 85]

En décembre 2004, j'ai tenté de me suicider mais après plusieurs années de réflexions, j'ai compris que je voulais juste me faire du mal car je pensais que personne ne m'aimait et que je méritais de souffrir. J'ai avalé des cachets et après ça, j'étais très nauséeuse. Je n'arrêtais pas de pleurer. Ma mère s'en ai rendu compte donc j'ai vu son médecin traitant mais en fait, c'était une replaçante qui m'accueillait. Je lui parlais de mes problèmes et elle me prescrivait des antidépresseurs. Mais j'en ai pris que pendant six mois environ. Après, j'ai arrêté. Plus de dix années se sont écoulées et j'ai de nouveau des envies de suicide. Je n'ai cependant pas tenté de me suicider. Du coup, je ne fais aucun effort pour aller mieux, pour mieux vivre. Je pleure souvent dans mon coin. Quand je pleure, je me prive de manger car j'ai le dégoût de toute nourriture et toute boisson. Je ne peux pas en parler à ma famille car je ne veux pas les inquiéter et je sais qu'ils s'en foutent. J'ai aussi un petit ami qui prétend m'aimer mais qui me fait la gueule et m'ignore dès qu'il a un problème. Je lui ai déjà dit que je n'allais pas bien et lui ai demandé s'il se rendait compte que je pleurais souvent. Il m'a répondu qu'il n'avait pas le temps de se préoccuper de mes soucis alors qu'il en a beaucoup à gérer. Pourtant, il se préoccupe de moi quand il est de bonne humeur. Demain matin, j'appellerai mon médecin traitant pour qu'elle me conseille un bon psychologue qui soit remboursable par la sécurité sociale. Elle m'a déjà bien conseillée pour d'autres médecins. En plus de ça, ma fille de trois ans et demi a des troubles comportementaux et un retard grave de langage donc elle va tous les jours dans un centre spécialisé. Je dois me lever à 7h tous les jours car le taxi du centre vient la chercher à 7h30. C'est moi qui ai vu le psychologue et l'orthophoniste toutes les semaines ou presque alors que je bosse 35h par semaine. En plus de ça, mon conjoint se permet de me cacher des choses importantes telles que le non paiement d'un mois de loyer et des dettes qu'on lui réclame depuis des années et qu'il refuse de payer. Un huissier viendra un jour si ça continue comme ça. Je lui ai toujours versé ma part de loyer en plus donc je ne comprends pas pourquoi il ne peut pas payer. Il passe son temps à s'acheter des trucs hyper chers et au final, il ne peut plus payer sa part de loyer. Il veut sans arrêt partir seul en weekend alors qu'à la base, il ne fait pas grand chose vu qu'il ne bosse pas. C'est moi qui doit payer la taxe d'habitation tous les ans et cette année, j'ai une amende de 150 € à payer car il m'avait suggéré de dire au fisc que je n'avais pas de télévision mais un contrôle a eu lieu en mon absence donc je me retrouve à payer 823 € au lieu de 526 €. J'ai plus de 850 € de charges chaque mois alors que je suis au smic. Pour moi, la coupe est pleine. J'aurais bien envie de me supprimer pour échapper à cette vie de misère mais j'ai une fille donc je tiens pour elle.

[Floralie]

Oui.
La veille de mon divorce.
J'ai déballé sur la table de la cuisine toute mon armoire à pharmacie... avec l'envie d'en absorber un maximum...
Et puis je ne sais pas comment, j'ai eu la force et le réflexe d'appeler le 15.
Hôpital. les Urgences. Consultation psy.
Retour non pas chez moi mais chez un ami pour être "surveillée" enfin, ne pas rester seule...
Traitement, suivi psy par la suite... et méga dépression 1 an après...
C'était il y a 5 ans.
Je n'en suis toujours pas remise aujourd'hui, de ce divorce... comme si ma vie s'était arrêtée en 2009.

[Manicolor]

Oui, trois en l'espace d'un mois. J'ai essayé de me jeter d'un pont mais une dame s'est arrêtée pour m'en empecher. Je suis rentrée chez mes parents ensuite mais la dame à prévenu la gendarmerie alors j'ai été convoquée... Heureusement mes parents ne m'ont pas demandé pourquoi parce que j'étais déjà majeure. J'ai ensuite essayer d'avaler tous mes somniféres et calmants quelques jours plus tard. Bilan, trou de mémoire, j'ouvre les yeux et je me retrouve deux jours plus tard sans le moindre souvenir et j'apprends par mes parents que j'ai été aux urgences. Pour la troisiéme, les veines. Encore raté, me voilà abonnée aux manches longues.

[Alex45]

Plusieurs fois, mais plus pendant ma pèriode adolescence, grandir et vieillir un peu ma sans doute bien aidé sur ça, j'y pense parfois, mais le passage à l'acte est plus redouté en vrai.

[Ostinato]

C'était des appels au secours mais une fois je suis allé un peu plus loin que " d'habitude ", sans même m'en rendre compte, et ça a failli m'être fatal.

[Budspencer83]

Bonjour,

J'en ai jamais fait, mais j'y pense chaque jours, chaque instant (là j'y pense...) ... je suis fatigué moralement, je n'ai jamais cru en ce monde, en ma propre existence, en RIEN. Je ne sais regarder la beauté d'une chose sans m'écrouler en larmes...
Je sens quelque chose grandir en moi, et cette chose me fait fait peur en ce qu'elle grossit de jour en jour: je pense être irrécupérable; je suis comme cela depuis mon enfance. je me souviens que je me posais déjà à environs trois autre ans des questions qui ne m'ont jamais quitté... "pourquoi j'existe.." ça a tout gâché, je ne sais plus rien faire que lire, écouter d e la musique et joueur de mon instrument, des choses qui me rassurent... je me demande vraiment si la vie en vaut la peine...

J'en ai marre de vivre.

[Haurü]

J'ai fait des tas d'appels au secours qui se sont terminés aux urgences...et une vraie tentative...qui s'est aussi terminée aux urgences mais au déchocage... C'est comme si la vie au dernier moment me rappelait et me disait: mais tu ne peux pas attendre un peu? comme dans le film "l'arbre de Noel": ATTENDS? TU VERRAS . J'aime bcp ce smiley!
Qu'est ce que tu fais aujourd'hui Budspencer? Tu n'as pas mis de lien pour qu'on t'écrive. Bienvenu sur ce forum, à bientôt

[Keiji]

Ce qui me fait peur c'est me louper.

[Budspencer83]

Bonjour Haurü,
Je vis exactement la même chose! merci à toi, je me sens vraiment comme un spectre à deux doigts de la mort, je ne sais pas si un sens est possible à notre monde, je vis un peu au jour le jour, entre les pages de mes lectures et la musique.
Que fais-tu toi dans pareils cas? tu t'occupes? tu en parles ou alors tu le gardes pour toi?
Je ne connais pas ce film, je le regarderai! J'ai regardé un film qui lui par contre définirait assez bien ce que je suis "Feu follet". Vraiment , j'ai l'impression d'attendre que les choses passent, ça fait des années, je crois même depuis toujours...

à très vite!

--edit--

Ce qui me fait peur c'est me louper.

Oui, je comprends ça aussi, je t'avoue que j'ai peur aussi de cela, je ne sais pas à quoi pourrait ressembler la vie après un suicide manqué... j'ai un poison qui dort dans un placarde depuis... 20 ans. Je ne sais même pas si mourir est une idée valide en soi... disons que je me demande si je ne pourrais pas encore attendre un peu comme Haurü... voir, on ne sait jamais...

[Keiji]

C'est un peu ça. En attente d'un jour meilleur mais la carte suicide reste là.

[Taro]

Bonsoir, j'ai déjà fait de nombreuses tentatives qui ont toutes échouées, ça a commencer au collège ou je me prenais des insultes, des menaces (de mort également), et ce, durant toute la scolarité, la famille n'a rien arranger du tout (la moitié part en sucette),

ce qui m'énerve au plus haut point, ce sont les "bien pensants" qui disent que c'est pour attirer l'attention, c'est plutôt un appel d'aide que beaucoup (mise a part un proche), sont passés a côté, ils font la moral et au final, il n'ya aucun résultat,

c'est sur qu'on parle plus aisément du harcèlement scolaire, mais apprendre qu'il y a plus d'actions via internet, non juste.. non, si des actions ont été prises dans le réel ça aurait plus facile a régler que de souffrir inutilement, des parents d'autres victimes vont au collège/lycée, pour essayer de réparer les souffrances de leur enfants, ça me fait mal au coeur.. les victimes sont ignorées encore aujourd'hui.. intolérable.

[jmlana2209]

J'en ai fait quand j'étais jeune ado, et le temps a passé, la vie a coulé, là j'ai encore une attirance par les voies de chemin de fer, les véhicules en mouvement.... Quand je suis au plus bas, je suis capable de sortir et courir très vite près d'une voie ferrée et j'attends, je pleure, je crie, je rigole, je reste figée et j'attends que cette épisode passe !