Vivre à moins de 25 ans avec une incapacité à travailler ?

[Salem.]

une question me chiffonne.

Une personne de moins de 25 ans n'ayant jamais travaillée et étant sans emploi (donc n'ayant jamais cotisé et ne pouvant justifier d'une durée de salariat) n'a donc pas droit à l'invalidité. Comment fait-elle pour vivre si elle est dans l'incapacité de travailler ?

Ma question est peut être un peu con, j'ai jamais rien compris à tous ces truc administratif. ^^

[lodiz]

Pour les handicapés belges, ils ont droit à une indemnité d'handicap dès leur 18 ans (après demande au près du SPF santé publique (ministère). Si ils obtienennt un autre revenu (travail), l'indemnité est réduite en conséquence tant que ce revenu existe.

De plus, chacun habitant même non handicapé (légalement sur le territoire bien sûr et acceptant des formations, ne possédant pas de biens immobiliers, cherchant activement un emploi si il en est capable,...) a droit à un revenu d'intégration (à vie pas de duére maximum) :
Le montant du revenu d'intégration est déterminé en fonction de la situation familiale. Ce montant est fixé comme suit, au 1er septembre 2010:
Catégorie 1, les cohabitants : 493,54 euros (par cohabitant)
Catégorie 2, les personnes isolées : 740,32 euros
Catégorie 3, les personnes vivant avec une famille à leur charge : 987,09 euros
Ces sommes peuvent toutefois être récupérée par l'Etat auprès des ascendants et descendants de l'attributairesi ils en ont les moyens (obligation alimentaire familiale).

Ok c'est peu pour vivre avec çà (moins que le seuil de pauvreté), mais c'est mieux que les USA

la France doit avoir des sytèmes assez proche je suppose.

[Salem.]

Merci, je pense que oui on doit avoir ça ici aussi, mais je n'ai rien trouvé sur internet.

[Cardinal]

il y a le RSA jeune , mais il y a des conditions je crois bien.

Sinon il y a l'allocation adulte handicapé, mais il faut être handicapé

[Salem.]

Je m'intéressais surtout à l'invalidité psychologique.
il me semble que la phobie sociale, même si très handicapante n'est pas prise en compte, seules les maladies (dépression, bipolarité, schizophrénie...) le sont.
C'est compréhensible sinon il y aurait beaucoup trop de gens qui demanderaient une allocation, mais je pense que certains cas devraient être étudiés. Ce n'est pas mon cas, je pense être capable de travailler et d'étudier (enfin, j'vous dit ça alors que pour l'instant je suis déscolarisée et sans emploi...), mais j'appréhende, je me dis que si j'ai des attaques de panique avec spasmo à chaque cours ou en plein taff, si je suis obliger de fuir les clients parce qu'ils me font peur ou si je m'effondre en larme à la moindre remarque, si je ne suis même pas capable de prendre la bus... ça risque d'être difficile de m'insérer scolairement/professionnellement parlant (à moins de trouver un moyen d'aménager mes cours/mon travail). Alors le temps de suivre correctement une thérapie, comment ferais-je pour continuer à vivre sans aucun revenus ? ça m'inquiète.
J'ose espérer que pour moi les choses s'amélioreront, mais je ne peux m'empêcher d'avoir des craintes.

[lodiz]

Avec un traitement qui marche grosso-modo et un travail qui convient, 99% des gens doivent être capable de travailler au moins par intermitence et sans être mal au boulot. Evidement on est loin du travailleur rêvé par les employeurs: pas cher, très qualifié et jamais malade,....

On finirait par oublier que le but premier du travail est L'ARGENT à force de parler des contacts sociaux, de l'épanouissement,....

En étant riche pour me payer tous les psys, les loisirs et les relaxations possibles je suis sûr que je vivrais très bien sans travailler. Mais quand on a le temps, on a pas l'argent à vie en général et quand on a l'argent grace au boulot, le temps se fait rare pour se la jouer "détente, psy, massage et musique zen"... j'étais mieux chez moi en arrêt de travail la semaine passée au niveau physique, mais cette crainte de ne pouvoir retourner au boulot et de devoir dire "L'AFFREUSE VERITE: je suis un malade mental et je rechute" aux collègues et à la famille m'a poussé à y retourner au plus vite: marche ou crève......

Je trouverais bien une société ou quand on va mal on arrête le temps nécessaire, mais quand on se sent mieux on retourne au boulot sans regard de travers ni chichi (bla bla, il est dépressif ou blabla avec son cancer même en rémission on peut pas prendre le risque de lui donner trop de responsabilité ou blabla toujours soi-disant malade, on peut pas compter sur lui). Enfin quand entretemps on ne t'a pas viré c'est déjà çà, je ne peux pas me plaindre personnellement, le système m'a pas mal aidé. Et puis, il y aura toujours des jalousies.

[Diana]

Il y a la RQTH, mais tout dépend de comment ton médecin présente ton problème. La phobie sociale est un symptôme, pas une maladie. C'est sur la maladie qu'il y a derrière que le médecin doit insister. Et là, du coup, on peut avoir une chance.