Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
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- mrpignon
- Messages : 65
- Enregistré le : mardi 22 mai 2012 11:22
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Bonjour,
Ma dépression s'est révélé à l'occasion d'un sevrage de rivotril.Jusqu'ici, j'avais bien mené ma barque à 42 ans, un boulot de fonctionnaire, une solitude
assumée, de la joie de vivre et de l'optimisme et du volontarisme.Mais les problèmes de mon enfance m'ont rattrapé et je suis à cet effet une psychothérapie.Je sais que je souffre moins que la plupart d'entre-vous.
Je prends depuis 3,4 semaines du Deroxat : mes angoisses ont disparu, le moral peut aller mais je comptais beaucoup sur l'AD pour retrouver la joie de
de vivre, ma vitalité, mon volontarisme.Surtout ce qui me pertube, c'est que j'ai perdu les petits plaisirs de la vie quotidienne comme le plaisir de la grasse matinée, le plaisir d'être en week-end, le plaisir de lire le journal, le plaisir de me promener etc
Je voudrais savoir si l'antidepresseur vous a redonné votre élan vital, cette envie d'entreprendre, cette faculté d'apprécier les petits plaisirs insouciants du quotidien, joie de vivre et optimisme et si oui au bout de combien de temps?
Je sais que cette question pourra paraître futile surtout si vous êtes en grave dépression mais je ne m''attendais pas que cette maladie me tombe dessus.
Depuis, j'ai énormément lu de forums dont celui-ci et j'ai toujours envie d'en apprendre sur ce mal pour mettre en place ma stratégie de combat mais
pour ça j'ai besoin de ma vitalité.
merci de me lire et de vos témoignages
Ma dépression s'est révélé à l'occasion d'un sevrage de rivotril.Jusqu'ici, j'avais bien mené ma barque à 42 ans, un boulot de fonctionnaire, une solitude
assumée, de la joie de vivre et de l'optimisme et du volontarisme.Mais les problèmes de mon enfance m'ont rattrapé et je suis à cet effet une psychothérapie.Je sais que je souffre moins que la plupart d'entre-vous.
Je prends depuis 3,4 semaines du Deroxat : mes angoisses ont disparu, le moral peut aller mais je comptais beaucoup sur l'AD pour retrouver la joie de
de vivre, ma vitalité, mon volontarisme.Surtout ce qui me pertube, c'est que j'ai perdu les petits plaisirs de la vie quotidienne comme le plaisir de la grasse matinée, le plaisir d'être en week-end, le plaisir de lire le journal, le plaisir de me promener etc
Je voudrais savoir si l'antidepresseur vous a redonné votre élan vital, cette envie d'entreprendre, cette faculté d'apprécier les petits plaisirs insouciants du quotidien, joie de vivre et optimisme et si oui au bout de combien de temps?
Je sais que cette question pourra paraître futile surtout si vous êtes en grave dépression mais je ne m''attendais pas que cette maladie me tombe dessus.
Depuis, j'ai énormément lu de forums dont celui-ci et j'ai toujours envie d'en apprendre sur ce mal pour mettre en place ma stratégie de combat mais
pour ça j'ai besoin de ma vitalité.
merci de me lire et de vos témoignages
- mrpignon
- Messages : 65
- Enregistré le : mardi 22 mai 2012 11:22
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Je continue mon analyse...je suis au travail, je ne suis ni triste, ni joyeux.Pourtant, ma joie de vivre se nourrit de mon travail, de ma carrière professionnelle.Comment font les dépressifs qui continuent à travailler? Sont-ils heureux, satisfaits de travailler?
J'ai lu que les antidépresseurs permettaient de se lever, de se laver, d'avoir un travail, une conversation mais ne pas retrouver la joie de vivre
et la vitalité, l'envie d'entreprendre.Pourtant, c'est ce qui fait ma force.Est-ce que les AD atténuent vraiment les émotions, nous donnent cette neutralité,
cette absence de tristesse et de joie de vivre.
J'ai remarqué que je ne souris plus aux blagues de mon collègue de bureau (pourtant un ancien dépressif qui lui en a vraiment bavé pendant plusieurs années).
J'espère que le déroxat me redonnera un tantinet d'optimisme et de verve; j'en parlerai à mon psy demain.
merci de me lire et de vos témoignages
J'ai lu que les antidépresseurs permettaient de se lever, de se laver, d'avoir un travail, une conversation mais ne pas retrouver la joie de vivre
et la vitalité, l'envie d'entreprendre.Pourtant, c'est ce qui fait ma force.Est-ce que les AD atténuent vraiment les émotions, nous donnent cette neutralité,
cette absence de tristesse et de joie de vivre.
J'ai remarqué que je ne souris plus aux blagues de mon collègue de bureau (pourtant un ancien dépressif qui lui en a vraiment bavé pendant plusieurs années).
J'espère que le déroxat me redonnera un tantinet d'optimisme et de verve; j'en parlerai à mon psy demain.
merci de me lire et de vos témoignages
- clairette
- Membre d'honneur
- Messages : 1928
- Enregistré le : mercredi 14 décembre 2011 0:12
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Bonjour Didier (si je me souviens bien de ton mot dans l'entrée )
Les AD ne font pas effet immédiatement, mais généralement au bout de 3 à 6 semaines (je te donne la grande fourchette). A savoir également qu'un AD donné ne va pas fonctionner pareil sur chaque personne et que tu ne trouveras donc pas nécessairement la molécule qui te convient du premier coup.
C'est la dépression qui t'ôte ces petits plaisirs de la vie, et c'est l'AD qui normalement te permet de les savourer à nouveau. Ca marche avec moi en tout cas
Tiens-nous au courant pour ton RDV avec le psy !
Les AD ne font pas effet immédiatement, mais généralement au bout de 3 à 6 semaines (je te donne la grande fourchette). A savoir également qu'un AD donné ne va pas fonctionner pareil sur chaque personne et que tu ne trouveras donc pas nécessairement la molécule qui te convient du premier coup.
C'est la dépression qui t'ôte ces petits plaisirs de la vie, et c'est l'AD qui normalement te permet de les savourer à nouveau. Ca marche avec moi en tout cas
Tiens-nous au courant pour ton RDV avec le psy !
- myfriend
- Messages : 63
- Enregistré le : vendredi 27 avril 2012 10:49
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Difficile pour ma part de te répondre puisque je n'ai jamais pris d'AD.
Non pas que je sois contre, mais aucun des événements durs de ma vie n'a réclamé cette aide.
Par contre, je reste persuadé que ton caractère, ton charisme reprendra le dessus avec l'aide de cet AD.
Je veux bien qu'il puisse y avoir des "effets communs" d'une personne à l'autre mais tu as ta personnalité et elle retrouvera sa place très vite.
Ton combat vaut le coup, je peux te le dire, j'ai divorcé à cause d'un truc comme ça.
L'enfance battue de ma femme est remontée d'un seul coup à la surface et toute sa violence s'est exprimée sur moi. La seule solution était au bout de 2 ans le divorce.
Tu reste et restera toi, aucun doute là-dessus.
C''est ton histoire, ta vie.
Et ce p'tit cachet va t'aider mais pas te changer en un autre personnage.
Ne t'inquiètes pas.
Non pas que je sois contre, mais aucun des événements durs de ma vie n'a réclamé cette aide.
Par contre, je reste persuadé que ton caractère, ton charisme reprendra le dessus avec l'aide de cet AD.
Je veux bien qu'il puisse y avoir des "effets communs" d'une personne à l'autre mais tu as ta personnalité et elle retrouvera sa place très vite.
Ton combat vaut le coup, je peux te le dire, j'ai divorcé à cause d'un truc comme ça.
L'enfance battue de ma femme est remontée d'un seul coup à la surface et toute sa violence s'est exprimée sur moi. La seule solution était au bout de 2 ans le divorce.
Tu reste et restera toi, aucun doute là-dessus.
C''est ton histoire, ta vie.
Et ce p'tit cachet va t'aider mais pas te changer en un autre personnage.
Ne t'inquiètes pas.
- Broceliande
- Messages : 922
- Enregistré le : mardi 06 juillet 2010 20:54
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Bonjour,Didier
Je suis moi même sous deroxat ,cela fait 8 ou 9 ans que j'en prend avec en prime dut depamide (stabilisateur d'humeur) cela a fait sont effet,mais comme la écrit Clairette il faut dut temps pour que cela fasse effet!question boulot ,je ne travailles plus depuis 13 ans,mais j'aie connu les AD au boulot, galère! surtout que je travaillais en usine,qui dit usine dit rendement et la bonjour les dégâts,bon j'avais un autre traitement,et assez lourd!bon je ne veux pas te faire peur, maintenant cela dépend des personnes,tout le monde ne réagit pas de la même manière!voila pour moi,j'esperes que tu as compris mon super charabia!
Aller courage! j'oubliais cela ne m’empêches pas d'avoir une vie a peut prêt normal avec des hauts et des bas!
Je suis moi même sous deroxat ,cela fait 8 ou 9 ans que j'en prend avec en prime dut depamide (stabilisateur d'humeur) cela a fait sont effet,mais comme la écrit Clairette il faut dut temps pour que cela fasse effet!question boulot ,je ne travailles plus depuis 13 ans,mais j'aie connu les AD au boulot, galère! surtout que je travaillais en usine,qui dit usine dit rendement et la bonjour les dégâts,bon j'avais un autre traitement,et assez lourd!bon je ne veux pas te faire peur, maintenant cela dépend des personnes,tout le monde ne réagit pas de la même manière!voila pour moi,j'esperes que tu as compris mon super charabia!
Aller courage! j'oubliais cela ne m’empêches pas d'avoir une vie a peut prêt normal avec des hauts et des bas!
- lodiz
- Captain Kirk
- Messages : 8748
- Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
C'est une maladie longue avec des hauts et des bas. j'ai eu une période de plusieurs années sous deroxat où je me sentais être redevenu comme avant (période où j'ai eu des promotions, construit une maison,...). Maintenant ce n'est plus le cas, mais çà ne veut pas dire que çà ne reviendra pas un de ces jours prochains, toujours garder l'espoir.
- mrpignon
- Messages : 65
- Enregistré le : mardi 22 mai 2012 11:22
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
J'ai confirmé à mon psy que je n'étais pas redevenu comme avant donc je vais refaire le point avec mon généraliste.
- pericoloso
- Messages : 31
- Enregistré le : mardi 22 mai 2012 19:20
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Je veux juste apporter mon témoignage sur le deroxat, je l'ai commencé en 1997 quand ma vie s'est effondrée une première fois, rupture sentimentale particulièrement sordide. Il m'a bien aidé à reprendre pied dans la société et le travail, inhibiteur d'émotions, les mauvaises mais aussi les bonnes hélas.
Au bout de quelques années je me suis senti assez fort pour diminuer les doses par deux mais je n'imaginais pas possible de le stopper entièrement car je redoutais les effets secondaires du sevrage que je devinais pire encore que ceux de la phase d'adaptation qui si je me souviens a bien durée 3 semaine avant que le deroxat atteigne son "rythme de croisière".
Et puis un jour j'ai réalisé que j'en prenais depuis dix ans, un demi-comprimé tous les matins, alors j'ai décidé de tout stopper mais progressivement, le demi je le coupais en deux donc c'était un quart tous les matins, puis seulement un jour sur deux et enfin au bout d'un mois j'ai stoppé définitivement.
J'étais super fier d'avoir décroché tout seul mais malgré mes précautions j'ai subi pendant près d'un mois après le dernier quart de comprimé des troubles de tous styles, ça allait des fourmillements dans les membres à des pertes d'équilibre en passant par des palpitations, le tout très inquiétant mais je voulais absolument mettre ces troubles inconnus sur le compte du sevrage de deroxat et c'était le cas. J'ai bien mis un mois avant de redevenir optimal, j'étais content de moi car un des effets secondaires dans mon cas était la mauvaise régulation thermique, je supportait très mal la chaleur avec ce médicament.
Une fois le sevrage passé, je me sentais mieux pour supporter froid et chaleur, une récupération légère d'une meilleure vision aussi et enfin plus de maux de tête après un repas un peu trop arrosé. La libido n'avait pas été trop altérée pendant le traitement mais de coté là aussi je constatais une amélioration. C'était en juin 2008, si j'avais pu savoir ce qui allait m'arriver en aout de cette même année j'aurais jamais entamé ce sevrage.
Le 29 aout, accident du travail, perte à 80% de l'usage d'une jambe, on m'annonce après examens que mon genou est complètement mort, c'est dans un premier temps la canne et on va voir pour la prothèse mais dans quelques années car je suis trop jeune étant donné qu'une opération sur trois seulement peut être considérée comme réussie, une comme un ratage et enfin la dernière le résultat est parfois guère mieux qu'avant avec la canne.
Bref, ma mobilité perdue, plus de boulot possible, plus de moto, un poids mort, l'avenir foutu j'ai pas supporté et j'ai plongé dans le monde dont je croyais m'être échappé 2 mois avant celui des médocs et en toute urgence encore, j'avais pas entièrement coupé les ponts avec le psy connu en 97, ce coup-ci il m'a mis sous seroplex et je peux dire que le premier mois l'adaptation a été horrible, angoisses, délires, insomnies, hallucination auditives, bref on est encore plus mal que sans rien prendre et puis les choses rentrent dans l'ordre et sans aller bien on est moins mal et on peut être reconnaissant à l'industrie pharmaceutique d'avoir créé ces pastilles chimiques magiques.
Pris à temps les AD peuvent éviter bien des drames, faut pas éviter à "oser" mais surtout ne pas oublier que c'est un traitement de fond à long terme, on ne prend pas ça comme un sédatif de façon ponctuelle et on ne le stoppe pas du jour au lendemain, ça peut être très dangereux.
Au bout de quelques années je me suis senti assez fort pour diminuer les doses par deux mais je n'imaginais pas possible de le stopper entièrement car je redoutais les effets secondaires du sevrage que je devinais pire encore que ceux de la phase d'adaptation qui si je me souviens a bien durée 3 semaine avant que le deroxat atteigne son "rythme de croisière".
Et puis un jour j'ai réalisé que j'en prenais depuis dix ans, un demi-comprimé tous les matins, alors j'ai décidé de tout stopper mais progressivement, le demi je le coupais en deux donc c'était un quart tous les matins, puis seulement un jour sur deux et enfin au bout d'un mois j'ai stoppé définitivement.
J'étais super fier d'avoir décroché tout seul mais malgré mes précautions j'ai subi pendant près d'un mois après le dernier quart de comprimé des troubles de tous styles, ça allait des fourmillements dans les membres à des pertes d'équilibre en passant par des palpitations, le tout très inquiétant mais je voulais absolument mettre ces troubles inconnus sur le compte du sevrage de deroxat et c'était le cas. J'ai bien mis un mois avant de redevenir optimal, j'étais content de moi car un des effets secondaires dans mon cas était la mauvaise régulation thermique, je supportait très mal la chaleur avec ce médicament.
Une fois le sevrage passé, je me sentais mieux pour supporter froid et chaleur, une récupération légère d'une meilleure vision aussi et enfin plus de maux de tête après un repas un peu trop arrosé. La libido n'avait pas été trop altérée pendant le traitement mais de coté là aussi je constatais une amélioration. C'était en juin 2008, si j'avais pu savoir ce qui allait m'arriver en aout de cette même année j'aurais jamais entamé ce sevrage.
Le 29 aout, accident du travail, perte à 80% de l'usage d'une jambe, on m'annonce après examens que mon genou est complètement mort, c'est dans un premier temps la canne et on va voir pour la prothèse mais dans quelques années car je suis trop jeune étant donné qu'une opération sur trois seulement peut être considérée comme réussie, une comme un ratage et enfin la dernière le résultat est parfois guère mieux qu'avant avec la canne.
Bref, ma mobilité perdue, plus de boulot possible, plus de moto, un poids mort, l'avenir foutu j'ai pas supporté et j'ai plongé dans le monde dont je croyais m'être échappé 2 mois avant celui des médocs et en toute urgence encore, j'avais pas entièrement coupé les ponts avec le psy connu en 97, ce coup-ci il m'a mis sous seroplex et je peux dire que le premier mois l'adaptation a été horrible, angoisses, délires, insomnies, hallucination auditives, bref on est encore plus mal que sans rien prendre et puis les choses rentrent dans l'ordre et sans aller bien on est moins mal et on peut être reconnaissant à l'industrie pharmaceutique d'avoir créé ces pastilles chimiques magiques.
Pris à temps les AD peuvent éviter bien des drames, faut pas éviter à "oser" mais surtout ne pas oublier que c'est un traitement de fond à long terme, on ne prend pas ça comme un sédatif de façon ponctuelle et on ne le stoppe pas du jour au lendemain, ça peut être très dangereux.
- pericoloso
- Messages : 31
- Enregistré le : mardi 22 mai 2012 19:20
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Vu sur un site médical, quelques astuces pour lutter contre la dépression :
Parlez-en à votre médecin, à un spécialiste, à un de vos amis, à votre famille. Logique, moi c'est fait.
Rappelez-vous ce que vous appréciez en vous-même, vos atouts, vos succès, vos forces, et vos qualités. j'ai essayé, pas évident.
Evitez la passivité et l’isolement, sortez de chez vous pour aller vous promener ou vous distraire. Facile à dire, pas à faire pour moi.
Planifiez des activités agréables en investissant sagement un minimum d’énergie pour obtenir un maximum de plaisirs. 100% d'accord.
Développez vos relations sociales et affirmez-vous entre autres en apprenant à dire non et à exprimer des demandes de
changement. Mouais faut voir et surtout pouvoir.
Clarifiez vos priorités et planifiez un objectif qui vous en rapproche progressivement. Mouais.
Pour un deuil, permettez-vous de vivre votre deuil en pleurant afin de pouvoir par la suite poursuivre votre vie. Surement.
Parlez-en à votre médecin, à un spécialiste, à un de vos amis, à votre famille. Logique, moi c'est fait.
Rappelez-vous ce que vous appréciez en vous-même, vos atouts, vos succès, vos forces, et vos qualités. j'ai essayé, pas évident.
Evitez la passivité et l’isolement, sortez de chez vous pour aller vous promener ou vous distraire. Facile à dire, pas à faire pour moi.
Planifiez des activités agréables en investissant sagement un minimum d’énergie pour obtenir un maximum de plaisirs. 100% d'accord.
Développez vos relations sociales et affirmez-vous entre autres en apprenant à dire non et à exprimer des demandes de
changement. Mouais faut voir et surtout pouvoir.
Clarifiez vos priorités et planifiez un objectif qui vous en rapproche progressivement. Mouais.
Pour un deuil, permettez-vous de vivre votre deuil en pleurant afin de pouvoir par la suite poursuivre votre vie. Surement.
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17625
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
pas facile à faire tout ça quand on est au fond ...
- Rozenn
- Messages : 659
- Enregistré le : lundi 30 janvier 2012 11:11
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Coucou!mrpignon a écrit :Je voudrais savoir si l'antidepresseur vous a redonné votre élan vital, cette envie d'entreprendre, cette faculté d'apprécier les petits plaisirs insouciants du quotidien, joie de vivre et optimisme et si oui au bout de combien de temps?
Un aperçu de ma petite expérience pour éclairer la question: j'ai ressenti tout cela en effet à l'époque où je prenais une forte dose d'Effexor et après avoir arrêter le Xanax, on va dire à peu près après 1 an de d'Effexor.(+ thérapie par l'hypnose)
J'ai le souvenir d'avoir eu l'impression de vivre pleinement à ce moment là, et de manière stable...tout semblait plus facile.
Voilà!
Bonne soirée.
- mrpignon
- Messages : 65
- Enregistré le : mardi 22 mai 2012 11:22
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
voilà 5 semaines et demi que je prends du déroxat et je n'ai toujours pas retrouvé mon élan vita, mon envie d'entreprendre, l'envie, les petits plaisirs
qu'en pensez-vous?
qu'en pensez-vous?
- clairette
- Membre d'honneur
- Messages : 1928
- Enregistré le : mercredi 14 décembre 2011 0:12
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Certains médecins attendront jusqu'à 3 mois avant de valider l'inefficacité d'un AD sur la personne. Le mieux est d'en parler à ton médecin et de convenir ensemble s'il est réellement nécessaire de laisser du temps au Dexorat ou de passer tout de suite à une autre molécule. Tu as déjà planifié un RDV avec lui ?
- mrpignon
- Messages : 65
- Enregistré le : mardi 22 mai 2012 11:22
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Je l'ai vu la semaine dernière, j'ai compris que c'était trop tôt pour évaluer l'effet de l'AD mais je suis impatient j'ai l'impression que
cet état de vide est en train de perdurer
cet état de vide est en train de perdurer
- mrpignon
- Messages : 65
- Enregistré le : mardi 22 mai 2012 11:22
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
J'ai l'impression d'aller un poil mieux, j'ai pu faire cette nuit un sommeil plus long que d'habitude
à confirmer
à confirmer
- clairette
- Membre d'honneur
- Messages : 1928
- Enregistré le : mercredi 14 décembre 2011 0:12
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Le sommeil joue beaucoup sur l'humeur en effet !! J'espère que cette nuit sera aussi bonne que la précédente
- mrpignon
- Messages : 65
- Enregistré le : mardi 22 mai 2012 11:22
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
en fait, j'ai bien dormi mais toujours au minimum, la nuit précédente était un leurre.
Le moral est bon mais j'attends toujours de retrouver mon élan vital et mon envie d'entreprendre
Je suis bientôt en vacances, je verrai si cette période est décisive, ça fera 2 mois environ que
ma dépression s'est révélée
Le moral est bon mais j'attends toujours de retrouver mon élan vital et mon envie d'entreprendre
Je suis bientôt en vacances, je verrai si cette période est décisive, ça fera 2 mois environ que
ma dépression s'est révélée
- clairette
- Membre d'honneur
- Messages : 1928
- Enregistré le : mercredi 14 décembre 2011 0:12
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Tu as prévu des activités sympas pour tes vacances ? Cela peut-être à double tranchant, car se retrouver avec des journées entières à remplir n'est pas toujours facile quand l'énergie n'est pas au RDV...
Bonne journée !
Bonne journée !
- mrpignon
- Messages : 65
- Enregistré le : mardi 22 mai 2012 11:22
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
tu fais bien de poser la question, d'habitude bien que je pars seul, je ne m'ennuie jamais mais cette année, avec la dépression, j'ai un peu peur de
m'ennuyer et de trouver les journées longues j'avoue donc j'ai prévu de voir un peu plus que d'habitude ma famille.
m'ennuyer et de trouver les journées longues j'avoue donc j'ai prévu de voir un peu plus que d'habitude ma famille.
- clairette
- Membre d'honneur
- Messages : 1928
- Enregistré le : mercredi 14 décembre 2011 0:12
Dépression : Les antidépresseurs et l'élan vital , les petits plaisirs
Bonne idée
Tu pars dans quel coin si ce n'est pas indiscret ?
Tu pars dans quel coin si ce n'est pas indiscret ?
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