A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

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dorine
Messages : 374
Enregistré le : jeudi 07 septembre 2006 5:27
Localisation : Bordeaux

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par dorine »

Voilà.
J'aimerais avoir vos avis.
Si on écoute les médias, si on entends les toubibs, la moindre goutte d'alcool vous plongerait dans l'alcoolisme...
Alors, je trouverais interressant d'avoir vos points de vue!
A partir de quelle quantité vous jugez une personne comme alcoolique?
A partir de quelle moment vous pensez que c'est de l'alcoolisme chronique?
Peux-t-on voir une personne qui ne se saoule jamais comme alcoolique?
Peux-t-on imaginer une personne qui ne boit qu'en soirée comme telle?
Je pense que cela mérite débat...
Qu'en pensez-vous???
BillB1348
Messages : 1
Enregistré le : lundi 27 août 2012 10:33

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par BillB1348 »

Voilà.
J'aimerais avoir vos avis.
Si on écoute les médias, si on entends les toubibs, la moindre goutte d'alcool vous plongerait dans l'alcoolisme...
Vous trouvez ? Je crois que vous généralisez un peu trop, non ?
Alors, je trouverais interressant d'avoir vos points de vue!
A partir de quelle quantité vous jugez une personne comme alcoolique?
Il y a des tests validés d'un point de vue scientifique. Entre autres les tests DETA et AUDIT
A partir de quelle moment vous pensez que c'est de l'alcoolisme chronique?
Peux-t-on voir une personne qui ne se saoule jamais comme alcoolique?
Peux-t-on imaginer une personne qui ne boit qu'en soirée comme telle?
Je pense que cela mérite débat...
Qu'en pensez-vous???
Les tests mentionnés ci-dessus vous fourniront des indications pour répondre à vos questions.
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dorine
Messages : 374
Enregistré le : jeudi 07 septembre 2006 5:27
Localisation : Bordeaux

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par dorine »

Cher "BillB1348".
Je me permet de vous répondre.
Car je ne pense pas que vous ayez compris le sens de ma question.
Peut-être me suis-je mal exprimée, et dans ce cas, j'en suis désolée.
Tout d'abord, sur mes premiers propos, vous m'accusez de généraliser. Mais je vous ferez remarquer que vous êtes le premier à généraliser, en me répliquant une réponse bateau.
Je ne demandais en aucun cas un de ces questionnaires proposés par des scientifiques ou non.
J'attendais en effet des points de vue personnels, des idées, des ressentis par rapport à cela.
Il va de soit qu'un questionnaire, aussi scientifique soit-il, reste on ne peut plus impersonnel.
Et je réaffirme que ce sont les pensées personnels, les avis de chacun qui m'interressent.
Je trouve cela dégradant de juger quelqu'un sur 4 questions sortis d'un fichier pour le juger ou non alcoolique.
Bien sûr, on peut assez facilement dire qu'une personne ivre quotidiennement dés le matin, soit considérée alcoolique. Mais les gens ont ce besoin de cataloguer, c'est tout ou rien.
Alors quoi? Un jeune qui s'enivre deux fois par mois lors de sorties est alcoolique? Une personne qui boit un verre de vin par jour lors de ses repas le serait-il aussi? Quelqu'un qui ne s'est jamais saoulé mais qui boit un ou deux apéros quotidiennement l'est-il?
Déjà que le terme "alcoolique" est utilisé à tout va, englobant indifféremment toutes personnes touchant à l'alcool un peu trop souvent sans plus de précision! C'est comme comparer le petit jeune qui va fumer un pétard lors des soirées avec une personne dépendante à l'héroïne, tout deux toxico???
Non, cher BillB1348, je n'adhère pas aux questions bateaux trouvées sur internet pour cataloguer les gens. Ceci est une généralisation du problème! Et c'est pour cette raison que je voudrais de vrais points de vue PERSONNELS!
Voilà ce qui m'interresse.
Je ne cherche pas à savoir si je suis alcoolique ou non, je cherche simplement à avoir l'avis de chacun sur ce sujet délicat.
Alors je réitère ma question: A quel moment, PERSONNELLEMENT, vous vous dîtes qu'une personne est alcoolique? Pensez-vous que le problème mériterait d'être moins global, plus au cas par cas? Ou non, pas de discussion là-dessus, toute personne qui boit de l'alcool plus ou moins souvent devrait se retrouver chez les alcooliques-anonymes? Les regards divergent souvent, les opinions aussi... Mais la question reste souvent tabou. J'aimerais entendre les vôtres.
Merci.
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mightycoati
Messages : 35
Enregistré le : vendredi 17 août 2012 16:59

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par mightycoati »

Imagine toi passer 2 semaines dans un endroit où ne se trouverait absolument aucun alcool.
Si cette pensée t'angoisse, alors c'est que tu as un problème avec l'alcool...
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dorine
Messages : 374
Enregistré le : jeudi 07 septembre 2006 5:27
Localisation : Bordeaux

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par dorine »

Bonjour.
Je trouve ta réponse assez bien vue Mightycoati.
L'épreuve de rester sobre durant deux semaines, peut parfois paraître difficile pour quelqu'un. Je pense que cela est faisable, mais le fait que cela entraine un stress, une angoisse quotidienne, peut être assez significative.
Malgré tout, si cet acte est possible, doit-on toujours considérer cette personne dépendante? Le fait d'être angoissé par des changements d'habitude n'est-il pas lui même en cause?
Ok, si cette personne se jette sur la première bouteille venue à la fin de ce séjour, cela pourrait aider à faire penser que celle-ci est pour le moins dépendante... Mais noter qu'elle est parvenue à s'en passer, avec ou sans stress, la situe-t-elle toujours alcoolique dépendante?
...


Je voulais malgré tout m'excuser pour ma réaction assez vive à l'encontre de BillB1348. Mais sa réponse et la manière de le faire m'a quelque peu dérangée...voir énervée.

Je présente donc mes excuses sur la manière. Malgré tout, je maintiens tout de même ma désapprobation, même si j'aurai pu effectivement dire les choses avec plus de délicatesse.

Merci à vous.
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lilith
Messages : 3046
Enregistré le : jeudi 13 décembre 2007 16:30

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par lilith »

L'alcoolisme c quand on devient dépendant de la substance alcool...

Ca c'est de la généralité hein ! :wink2:

mais la vraie question c'est qu'est-ce que la dépendance ?

quelqu'un qui boit tous les jours, quelques soit la quantité (oui la dedans je mets le verre de vin au repas ou la petite bière) mais que ca soit TOUS les jours, qui ne concoit pas de ne pas l'avoir, qui trouverait anormal de pas boire une journée, meme s'il ne ressent aucun effet de cette privation, cette personne est dépendante. Pas physiquement mais psychologiquement. c'est son comportement qui est celui d'un addict.
Là peut etre que si ca reste vraiment juste un verre, meme quotidien, ca peut ne jamais etre dangeureux pour sa santé. mais l'habitude, le fait de considérer la consommation régulière comme indispensable c de la dépendance.

Dans une idée similaire, la personne qui se prend des cuites presque tous les we, qui ne concoit pas de faire la fete, une soirée sans s'alcooliser, généralement beaucoup... c'est aussi un alcoolique ! Là on dit des "alcooliques mondains"... comme si ca avait quelque chose de mondains d'etre beuré...

les phrases qui me font tiquer en général : "moi si j'ai pas ma bière ou mon apéro en sortant du boulot pour décompresser...." ou toutes les pseudo fausse excuses du genre "un verre de vin c bon pour la santé", "une bière ca désaltère"....
le fait de croire qu'on a BESOIN d'alcool, de l'effet de l'alcool pour etre bien, c'est déjà etre dépendant...
le fait de se chercher des excuses ou des raisons de consommer (truc à feter....) c'est aussi des forme de dépendance ...

Je suis peut etre devenue intégriste avec ca. mais par contre je pense que ces "habitudes"/ dépendance ne sont pas toutes fortes et généralement, les gens les cassent en changeant de style de vie naturellement ! les jeunes ne se mettent plus des cuites tous les we en devenant adultes de façon naturelle par exemple.
mais la frontière est mince et on bascule facilement de l'autre coté.

A quel moment je suis devenue alcoolique ?
Quand j'ai commencer à essayer d'arreter et que j'ai ressenti le manque ? que j'ai constater que j'avais du mal à tenir plus de 2/3 semaines ???
quand je passais mes soirées beurée à cuver sur mon canap ?
quand j'ai commencé à me resservir en douce ?
ou peut etre quand j'ai pris l'habitude de me servir un apéro meme seule ?
ou quand je pensais que al fete c t forcément alcolisée le plus possible et que les soirées étaient très fréquentes ?
ou quand je prenais ma bière le midi avec les copains tous les jours ????

Quand est-ce que je suis passée de la conso normale à la conso "alcoolique" ?

Tout ca sont des indices, comme le fait qu'un jour on s'intérroge ou notre entourage s'interroge ...

Pour moi l'alcolisme c'est quand on commence à penser qu'on a BESOIN de ce produit pour ses effets.



Edit >> pour la réponse de billmachin ... 1 seul post ! Donc pas de présentation nulle part... premiere intervention et tenant un tel discours ???? TROLL !!! :wink2:
Les vrais gens ne se comportent pas comme ca quand ils arrivent ici...
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Petite Souris
Messages : 14
Enregistré le : jeudi 23 août 2012 12:41

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par Petite Souris »

Alors, je sais qu'il n'y a rien de prouver mais je pense que le facteur génétique joue également un rôle. Mes parents étaient alcooliques, je ne bois pas ou si je bois c'est un tout petit dé à coudre de Beyley's ou de la liqueur de vanille (pas de vin vraiment rien d'autres). Il faut que je mange en parallèle sinon je me mets à rire et je dors... la honte. On pourrait penser que c'est parce que mon organisme n'est pas habitué à avoir de l'alcool, mais à cela j'ajouterai un autre sentiment : l'envie de boire. Je rappelle que je n'ai jamais bu et pourtant quand ça ne va pas... l'envie est là. Et sérieux ça me fait suffisamment peur pour ne pas boire plus que mon petit dé à coudre tous les 15jours le dimanche.

Je pense que l'on a des prédispositions génétiques. Mes soeurs et mon frère... au bout de 2 verres ça y est ils sont partis, et pourtant ils continuent... je ne dis pas qu'ils sont forcément alcooliques notoires. Mais à chaque fois qu'il y a du vin à un repas, ils sont pompettes. Bon, pas jusqu'à se rouler sous la table mais ils sont super gais. Les voir me confirme dans ce point de vue.

Certaines personnes inversement encaissent mieux l'alcool. Je ne pense donc pas que ce soit en fonction du nombre de verres que l'on devient forcément alcoolique. Mais il est certain, attention je le rajoute, que boire même en petite quantité enlève des réflexes et la conduite ensuite peu en être affectée.

Pour moi, on est alcoolique si :

- on est capable de boire "la villégeoise". C'est de la piquette.
- on se sent frustrer de boire de l'eau à table. A la rigueur, c'est un verre ou deux pas plus en semaine.
- le soir on prend tout le temps son petit un apéro alcoolisé.

Et bien sûr : si on se met à boire dès le réveil du vin ou du Porto pour le petit déj comme le faisait mes parents.

Je catégorise les bières également dans la catégorie "attention", ceux qui en consomme de manière très régulière plusieurs tous les jours peuvent tomber aussi rapidement dans l'alcoolisme. Les bières sont souvent consommés en journée, et il suffit qu'au cours de cette même journée on consomme en plus du vin régulièrement... ça peu vite mal finir.

Je pense que le danger avec l'alcoolisme c'est que l'on n'a pas forcément besoin d'être dépressif pour tomber dedans. Les dépressifs y sont plus sensibles pour "se sentir mieux".

Maintenant, je ne supporte pas les alcooliques ou de voir des personnes qui ont visiblement trop bu. Cela me rappelle de très mauvais souvenirs. J'ai honte pour eux, mais je sais que les personnes n'ont pas honte parce que souvent tous ceux qui les entoure sont dans le même état et trouve ça drôle. Sauf moi qui ne boit pas, comme je ne suis pas dans l'ambiance "beuverie", je suis en total décalage et je trouve souvent leur blague, leur attitude nulle. Je suis donc la seule à ne pas rire ou prendre du bon temps. J'aimerai sincèrement être capable de boire pour aux mariages, baptême ou autre, être comme tout le monde... mais je ne préfère pas essayer, cela me fait trop peur.

Voilà, c'est mon avis. Il n'engage que moi, et j'espère n'avoir blessé personne.
tilly

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par tilly »

Petite Souris a écrit :
Maintenant, je ne supporte pas les alcooliques
Petite Souris a écrit :
J'ai honte pour eux
:vue0: :down:

Pour moi, mais c'est un avis personnel, je pense qu'on est dépendant lorsqu'on ressent de l'angoisse de savoir que l'on ne pourra pas boire pendant un laps de temps (prise d'antibiotiques...): non pas se dire "c'est barbant, je ne pourrai pas boire avec les autres lors des soirées!" mais ressentir véritablement de la panique...
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Arlequin
Messages : 107
Enregistré le : dimanche 18 mai 2008 19:38

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par Arlequin »

@lilith
+1, trop dur pour moi de cogiter en ce moment sur ce qu'est l'alcoolisme. Pour quand même re-rentrer dans le débat, je pense que ça reste un concept, et que tout alcoolique, qui se reconnaît ou non, avéré ou non, et que la clé c'est la maîtrise de soi en toute circonstance. Mais c'est illusoire, bien entendu. Personne ne pourra jamais se maîtriser totalement... On passe tous par des phases de bonheur/malheur, le tout est d'avoir l'honnêteté de le reconnaître.
poilagratter

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par poilagratter »

si on entends les toubibs, la moindre goutte d'alcool vous plongerait dans l'alcoolisme...
Qu'en pensez-vous???
Ca c'est certain, ce sont les premiers à trouver des pretextes pour refiler des médicaments.
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mars2013
Messages : 175
Enregistré le : lundi 18 mars 2013 15:36

A quel moment vous considérer qq'un comme alcoolique?

Message par mars2013 »

BONJOUR

je pense qu'il y a différentes sortent d'alcoolisme
celui qui se cache pour boire parce qu'il sait que ce n'est pas bien
celui qui boit tous ce qui lui passe sous la main
ca se sont les cas extreme
mais
-boire a chaque repas son ou ses aperos et son énième verre de vin....
-boire des qu'on angoisse pour soit disant calmer le mal-etre....
- touver dans l'alcool un refuge
pour moi c'est de l'alcoolisme aussi

moi je ne bois pas une goutte d'alcool, je n'aime pas ni le gout, ni l'effet que ca peut me faire
et meme lors de soirée , ca ne m’empêche pas de prendre plaisir a être avec les gens
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