Syndrome du je sais pas ce que j'ai

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Invité

Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Invité »

Bonjour Burnout :smile:

Je viens de lire ton vécu, et je ne te donnerai pas de conseils à proprement parler.
Mais j'ai envie de te poser une question : as-tu déjà pensé faire une psychanalyse ?
Pourquoi est-ce que je te pose cette question :
Le mal-être intérieur provient et du mental et du physique. Les deux sont liés. La dépression s'observe scientifiquement par une baisse totale de l'activité des neurotransmetteurs notamment.
Or, tu nous dis que tu arrives à tenir pour l'instant sans médicaments. Ce qui est très courageux. Et surtout, ce qui est positif pour effectuer un travail psychologique. Non pas que les médicaments empêchent une analyse, mais sans, c'est encore mieux. Ensuite, une psychanalyse est accessible aux personnes capables de verbaliser au minima. Et à te lire, il est clair que tu sais parfaitement exprimer tes pensées. Enfin, tu travailles. Or l'indépendance financière est indispensable en psychanalyse, car il faut payer, et l'on n'est pas remboursé.
Attention, loin de moi l'idée de faire l'apologie de la psychanalyse. D'abord, il faut trouver le ou la bonne psychanalyste, et ensuite, l'on peut se retrouver embringué dans une histoire qui ne nous convient pas du tout.
Je pose donc juste la question : as-tu déjà pensé faire une psychanalyse ?

:smile:
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Burnout
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Enregistré le : mardi 16 octobre 2012 18:48

Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Burnout »

Bonsoir et merci à tous les deux.

Merci d'avoir pris le temps de me lire.
En ce qui concerne, la psychanalyse je ne sais pas réellement ce que c'est.
Je vais voir un psychologue 1 fois par semaine afin de mettre les choses à plat et surtout pour me rassurer sur mes angoisses.
Ce n'est pas que ça me fait du bien... mais ça ne me fait pas de mal, après je ne sais pas ce qu'elle me fait si c'est une psychanalyse un psychothérapie, pendant la séance je parle, elle m'écoute et inversement...

Mon véritable problème c'est que depuis mon malaise je me pose des questions sur tout et rien (des questions surtout déstabilisantes...).
Curieusement aujourd'hui j'ai éprouvé du plaisir en étant seul, des choses que depuis 5 mois je n'avais plus ressentit alors que je n'étais pas au meilleur de ma forme en me levant ce matin, comme ce soir d'ailleurs...

Une chose m'interpelle dans ton post "Le mal-être intérieur provient et du mental et du physique".
On m'a diagnostiqué une hernie discale L5/S1 et j'ai une douleur depuis environ 2 ans ...
A l'annonce de cette hernie j'ai eu comme un electrochoc quelque chose qui m'a fait comprendre que j'étais "handicapé" par ce problème et ça m'a énormément touché dans ma fierté personnelle...

Je ne sais pas si cela peu avoir un rapport... j'ai déjà évoqué cet évènement à ma psy mais rien...

--edit--


@Die O'Gêne
Je ne suis donc peut être pas dépressif, mais je souffre certainement d'un état dépressif consécutif à mes angoisses...
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Moinou
Messages : 2214
Enregistré le : samedi 28 mai 2011 12:24
Localisation : Ile de France

Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Moinou »

Burnout a écrit :
Par contre j'ai un mal être diffus un truc de malade, un mal au ventre comme si j'avais de la peine tout le temps.
Cette semaine je suis en arrêt de travail pour me reposer car la lutte est dure !

J'ai plusieurs questions à vous poser :
Est-ce que vous avez un mal être important sans raison (envie de pleurer...) ?
Est-ce que vous vous demandez si vous êtes normaux, vous vous renfermez un peu sur vous même en étant finalement plus dans l'action un peu comme si vous vous analysiez sans cesse (comme si vous vous voyez faire l'action au lieu de la vivre ... ) ?
Est-ce que vous avez une perte d'intérêt et une grande lassitude pour la vie de tous les jours ?
Bonsoir :fleur:
Ce que tu décris là (enfin les questions que tu poses) ressemble fort aux symptômes de la dépression.
Dépression ou état anxio-dépressif, pour moi cela est pareil.
Ça se soigne à l'aide d'une psychothérapie (ce que tu fais) et pour t'aider davantage, vu que tu es quand-même en arrêt maladie, ce n'est pas rien, j'ajouterais qu'un antidépresseur, agissant (comme la plupart des antidépresseurs) à la fois sur les symptômes de la dépression et sur l'anxiété, pourrait t'aider à remonter la pente plus rapidement.
Avec un antidépresseur qui te conviendrait (il faut parfois en essayer plusieurs), tu verrais tes angoisses diminuer (voire disparaitre), ton enfermement dans les pensées également, ta perte d'intérêt aussi, ton sommeil pourrait s'améliorer ...
As-tu des difficultés de concentration ? L'impression que la vie est compliquée ? Des difficultés à accomplir des choses de la vie de tous les jours qui avant ne te posaient pas de problème ?

Bonne nuit ! :bisouss:
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Burnout
Messages : 15
Enregistré le : mardi 16 octobre 2012 18:48

Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Burnout »

Bonsoir,

En ce qui concerne les antidepresseurs, la psy affirme que j'en ai pas besoin que je suis capable de faire sans ...
Alors je suis ma thérapie ... Parfois je pense qu'il m'en faudrais, d'autre fois je me dit que je peux faire sans...

Pour tes questions :
Difficulté de concentration => J'ai connu mais je n'ai plus.
La vie est compliquée => Non, que le temps passe vite par contre oui
Des difficultés à accomplir des choses de la vie de tous les jours qui avant ne te posaient pas de problème => Oui par rapport à cette lassitude, comme si je n'avais plus envie de le faire mais j'arrive toujours a effectuer les tâches sans problèmes mais je suis blasé d'effectuer la tâche...
Invité

Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Invité »

Bonjour,

Je vais tenter de répondre en t'apportant les quelques connaissances que j'ai :

Concernant les médicaments : Les deux grandes familles de psychotropes utilisées en majorité (pour ne pas parler des neuroleptiques) sont les anxiolytiques et les antidépresseurs.
Les premiers servent à calmer les angoisses, les paniques ou plus simplement le stress.
Les seconds servent généralement à réactiver le système neuro-végétatif en agissant sur les neurotransmetteurs. Ils sont censés donner la "pêche". Mais certains d'entre eux (ceux empêchant la recapture de la sérotonine (ISRS)) sont connus et utilisés pour calmer les grandes angoisses et crises de panique.

Concernant la psychanalyse :
Il existe de nombreux types de thérapie : psychothérapie de soutien, psychothérapie cognitivo-comportementaliste, psychothérapie à consonance analytique, et, ce qui n'est pas obligatoirement considéré comme une thérapie : la psychanalyse.
La psychanalyse se fait dans un cadre strict, strict car les techniques sont plus pointues qu'on ne l'imagine.
L'analysant (car l'on ne parle plus de patient, mais d'analysant (du moins chez les analystes lacaniens)) s'allonge (généralement au bout de 2 ou 3 séances d'introduction) sur un divan, canapé...
L'analyste lui, est assis, la plupart du temps derrière l'analysant, afin de pouvoir écouter ce dernier, observer ses réactions, et ne pas l'influencer en montrant ses éventuelles réactions.
L'analyste ne dort pas contrairement à ce que l'on peut parfois penser (ce qui n'empêche pas le cas de certains mauvais psychothérapeutes s'endormant mais il ne faut pas confondre) : il se place en "écoute flottante". C'est un système assez complexe où les deux inconscients se mélangent presque, où les mots de l'analysant percutent l'inconscient de l'analyste et font sens.
L'analyste parle peu, mais ceci dépend en fait de ce dernier, car même si l'on retrouve quelques similitudes dans les différentes écoles (freudienne, lacanienne, kleinienne, etc...) il existe autant de psychanalyses que de psychanalystes.
Ensuite, beaucoup de choses arrivent : interprétation des rêves, interprétation des lapsus, des actes manqués, des paroles, acting-out parfois, et bien entendu le célèbre transfert, qui est indissociable de l'analyse, parce qu'il fait partie du travail analytique, et doit avoir lieu, qu'il s'agisse d'un transfert positif, mais aussi d'un transfert négatif (aimer son ou sa psychanalyste, l'apprécier, ou lui en vouloir, ne pas l'aimer, tout ceci est bénéfique et doit être raconté sur le divan, car cela a du sens, et ce sens, l'analysant doit le comprendre).
La psychanalyse n'est pas remboursée. Il faut payer de sa poche. Cela peut être vu comme un frein. Cela peut être un frein réel d'ailleurs.
En fait, l'analyste doit s'adapter aux rentrées d'argent de l'analysant, et lui proposer un tarif en rapport avec ses revenus.
Mais il est crucial de ne pas être remboursé. D'ailleurs les psychanalystes demandent aux enfants de leur amener un tout petit quelque-chose, un caillou, un bonbon.
J'ai pu personnellement voir que l'on ne s'implique pas de la même manière lorsque l'on paye, et lorsque l'on ne paye pas (remboursé). Dans ce deuxième cas, l'on aura la faiblesse de décommander un rendez-vous parce que l'on ne se sent pas bien. Alors que lorsque l'on paye, puisque toute séance ratée est due, et bien l'on s'implique à 120%. Et si l'on a un véritable empêchement, le psychanalyste, prévenu en temps et en heure ne posera aucun problème.
Maintenant, l'analyse est-elle bonne pour tout le monde ?
Je ne le pense pas.
Solutionne t-elle tout ?
Non.
Correspond-elle à tout le monde ?
Indéniablement non.

Je dirais qu'il faut essayer pour savoir.

Qu'est ce que l'analyse m'a apporté ?

Des centaines de fois je suis arrivé en me demandant ce que j'allais raconter. A peine allongé, et après quelques secondes de vide, les mots sortaient. Les mots et les maux. Des angoisses, des histoires, des souvenirs, des blocages. Et je ressortais en ayant décortiqué une pelote de laine qui m'étouffait, et je ressentais une légèreté qui m'apportait une certaine euphorie.

Mais ceci est mon expérience, et chacun doit vivre la sienne.

:smile:
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Burnout
Messages : 15
Enregistré le : mardi 16 octobre 2012 18:48

Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Burnout »

Bonsoir à tous,

Alors aujourd'hui c'est une journée vraiment pas tiptop ... J'ai déjà connu pire mais j'ai vraiment connu mieux !
Je me pose une question dans toute cette affaire...

Est-ce que la relation de couple peut en être la cause ?
Est-ce que quelqu'un a déjà eu des crises d'angoisses, un état dépressif a cause de son couple ?
C'est possible ? Qu'elles peuvent en être les raisons ?
Est-ce que cet état peut être généralisé à l'ensemble de la vie même si à la base c'est juste un problème de couple ?!

C'est une affaire de fou... je commence à me demander quand est-ce que ça va allez mieux ...?!
5 mois d'enfer ! :zinzin:

Pour l'histoire de mon couple je ne vais pas tout détailler mais ce que je ressent aujourd'hui c'est que lorsqu'on est ensemble je suis mal, je pense n'avoir plus de sentiment et lorsque je suis seul je suis malheureux et nostalgique du passé... Je suis donc très triste sur ce point en ce moment...

Merci pour votre aide et vos témoignages
Milini
Messages : 1
Enregistré le : mardi 26 avril 2016 20:35

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Message par Milini »

Salut, moi aussi il y a de cela 1 ans je suis devenue extrêmement anxieux. Normalement de ton coté, ce fait d'être anxieux à dut démarrer de quelque chose de très angoissant. Moi, le fait d'être anxieux à démarrer au divorce de mes parents et au brevet qui coïncidé. Ce problème à entraîné chez une "maladie" chiente chez moi. Je suis angoissé dans les lieu comme l'école à avoir envie de me pisser dessus. Je pense tellement à ça bah du coup j'ai réellement envie d'aller pisser toute les 30 minutes. Pour tout te dire c'était les effets du début de la maladie que j'ai mieux réussit à dompter et surtout à comprendre. J'ai tout fait pour me mettre dans des bonnes condition. Jean très confortable, nouveau slips... Depuis je vais mieux, j'arrive à peu prés à contenir la maladie. Ce n'es pas mon seul problème. Comme toi je me pose des questions existentielle, comme toi j'ai peur ( de la mort, de mon avenir professionnel ). J'ai aussi des maux de ventre et l'impression constante d'avoir une main sous mon cou. J'ai aussi développé une phobie de la drogue. Il suffit qu'on me parle un tout petit peu de celle ci, et hop malaise vagal. Je fait aussi des rêves très hardcore pas très plaisant. Et je n'ai aussi plus aucun gout à la vie (du moins avant mon traitement)... Voila ce qu'il m’arrive, maintenant je vais te donner des conseils pour aller mieux qui fonctionne assez bien sur moi.
1) 1) Comprendre la "maladie" ( je parle de tout tes symptômes )
Si tu t'es mit à aller aussi mal aussi subitement. C'est que il devait avoir beaucoup de chose qui n'allait pas. Cette maladie c'est ton corps qui réagit à tout tes problémes. Moi si je suis dans cette état c'est que pendant 2 ans mes parents sont rester ensemble sans s'aimer et sans se parler. Que je n'avais jamais connu ma famille hors mère, père, soeur. J'avais aussi une grande pression scolaire par ma mère. Mon père n'était jamais la à la maison.
2) Remettre la "maladie" à sa place
Ta maladie à besoin d'être recadrer. Sache que ce n'est pas une fatalité et qu'elle n'est qu'uniquement psychologique.
3) Reprendre goût à la vie
Bon pour reprendre gout à la vie il vas falloir que tu sorte un peu de la logique de notre système de surconsommation. Cette logique qui veut te faire croire qu'en possédant tu sera heureux. FAUX. Recommence à profiter des moments de bonheur simple : caresser le chat le matin, le match de foot avec les potes, rester glander dans le jardin... Des bonheurs simples quoi. Ah oui et surtout ne soit pas en quête continue du bonheur. Le bonheur ça te tombe dessus par hasard tu verra. Et c'est la que tu en profite. N'hésite pas à te lancer dans des projets artistique. C'est bien plus efficace que le sports. Moi perso je fais du Rap et je suis sur un album et en même temps je suis designer avec un pote pour un jeu vidéo. Explore le monde de l'artistique, tu en trouvera à ton gout.
4) Chose à ne pas faire
S'isoler socialement. S'enfermer ( ne pas sortir de chez soi ). Se couper de la famille. Ne te fais pas mal ( ne te coupe pas les veines, ne te suicide pas, SURTOUT PAS. N'abandonne pas le combat contre la maladie ).
5) Chose à faire
Se relaxer ( ASMR, YOGA... ). Pour ça, Youtube et ton amie. Parle de ta maladie à tes proches sur. Ne la garde pas pour toi, SURTOUT PAS ! Ne te sent pas seul face au combat que tu vas mener contre toi même. Ai une situation stable ( pour avoir des repères ). Fait le nécessaire pour bien te sentir dans ton corps (apparence ( ne te limite pas aux normes social, tu t'en fou du regard des gens )). Met toi à de l'art. Fait du sport. Trouve l'amour. Si l'endroit ou tu es te stress, tu peux déménager.
Voila j'oublie peut être deux trois conseils. N'hésite pas à donner des nouvelles ;).

--edit--

Ah oui et le plus important j'allais oublier. Sa à l'air tout con mais ne pense pas à ta maladie. Ne lui donne pas trop d'importance. Force toi à ne pas y penser et tout ira bien. C'est tout con mais c'est la clé. Tu contrôle ton cerveau, il doit t'obéir. En fait c'est un cercle vicieux. Plus tu pense à la maladie, plus tu vas la ressentir. N'y pense pas tu ne l'aura pas. Soit en mouvements tu verra ça aide à oublier. Ah oui au fait ne met pas de montre. La vue de l'heure te stress surement car ça te rappelle que tu vas mourir. Moi ça me stressais car ça me rappelais combien de temps j'avais à attendre avant de pouvoir aller aux WC. Surtout pendant les vacances en fait, coupe toute les choses qui peuvent te donner l'heure, vis à ton rythme, pas à un rythme caler sur une heure.
amaltata
Messages : 1
Enregistré le : vendredi 14 octobre 2022 13:36

Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par amaltata »

Bonjour @Burnout

Je viens de voir votre post et je suis à 4 mois avec la même histoire . Comment avez vous fait pour vous en sortir ?
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