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Psychothérapeute : sûrement pas, ils bossent sans diplômes, même moi, je peux devenir Psychothérapeute !
Psychologue : là, j'ai commencé vers les 6 - 7 ans ! Étant un enfant très jeune et pas du tout au courant que je vais aller le voir, qu'il veut que je lui parle, de quoi, je n'en sais rien, je ne sais pas ce qui a pris à mes parents de m'emmener voir un psychologue ! Je suis resté assis 30 min. Puis, il a dit que je n'étais pas bavard et la séance s'est arrêtée là !
Le second psychologue (dont je me souviens en tout cas), il était très... il me rendait mal à l'aise ! Il était silencieux, (c'était son tour de l'être), et j'ai pris la parole tout seul, je sortais 2 mots et sans aucune émotion dans sa voix, il me disait toujours "Pourquoi", sans point d'interrogation, car ce n'était pas une question !!!
Il y a les 2 cas d'écoles chez les Psychologues :
- ceux qui parlent, tu as, alors, une discutions plus facile et tu abordes de tout, même des trucs jamais dits à personne d'autre.
- et ceux qui ne disent rien, en espérant que ça te pousse à être génial et tout dévoiler !!! Là, pour moi, c'est NON !
À l'hôpital, j'en ai connu deux biens. Une, malheureusement, qui me disait qu'elle partait en retraite, il y avait un vrai échange, comme au ping-pong, on pouvait, elle ou moi, rebondir sur ce que disait l'autre, elle analysait vachement bien ce que je disais et comprenait très bien tous les schémas possibles qui m'amenèrent là, dans un hosto pour cinglés !
Et l'autre en 2021, un jeune, j'ai aussi abordé des sujets très lourds sur ma conscience, il fallait que je vide mon sac, j'en avais trop, je ne gérais plus et ne pas rester seul et ne pas laisser tout ça en soi, ça fait vachement du bien !
Alors tout ça pour dire, si je reste sur les deux meilleures impressions, OUI pour les psychologues, si JE tombe sur ceux qui parlent... peut-être que les silencieux, il y en a qui préfère ?
Du coup, ma psychiatre d'aujourd'hui, depuis 2003 ou 2004, j'ai du mal à avec les dates, c'est la même, elle parle et je parle avec elle comme si on était potes et qu'on se voyait chez elle ! Aucun stress, je peux tout aborder, on est au courant l'une et l'autre que l'autre sait et que ça ne pose pas de problème de parler même de suicide !
Contrairement à la famille et les amis qu'on finit par oublier parce qu'ils ne sont pas Psy et ont du mal, eux, avec tout ça.