Accepter d’être condamnée à rester un funambule funéraire

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artkalia23
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Accepter d’être condamnée à rester un funambule funéraire

Message par artkalia23 »

J’écoute “L’ Adagio d’Albinoni” .....

Une introduction à la vie, des sentiments qui grandissent, un mélange de peine, de mélancolie avec des petites notes de respiration, d’espoir.
Tout monte pour une acceptation vers ce qui est de soi, de ce que l’on est.
Et cela s'emplifie, des vas et viens plus puissants se font ressentir mais au final ces nuances d’espoir évapores.

Accepter. Mais comment accepter d’être condamnée à rester un funambule funéraire.
Il n’y a plus de tourbillons, juste un fil où des deux côtés se trouve la Vie, des sentiments, des sensations mais qui sont décuplés par cent à l' intérieur de soi, touchant l’enfant qui se trouve à l' intérieur de ce corps d’adulte.
Alors, il avance sur ce fil, tout seul, non il est face à soi même pour ne pas tomber. Quel contrôle, il doit avoir pour ne pas tomber, cela fait beaucoup.
Qu’est-ce qui est le plus transperçant : Vivre ou être face à soi même seul ?. Malheureusement actuellement aucun. Mais le combat existe entre ce contrôle et la chute d’un côté ou d’un autre.
Être seul face à soi même, ce n’est pas obligatoirement accepter, c’est regarder et commencé à ressentir c'est un plein remplie de vide

Affronter et fuir tel est mon dilemme, un déchirement qui m' écartèle en deux à l' intérieur psychiquement et physiquement.
Mais pour l’instant, je n’ai aucune solution. Je sais qu’il y en a mais cela demande une telle force surtout actuellement, je veux y croire et je me bats mais le trou s’approfondie.
J’avais cru touché de la pointe des pieds le sol, j’ai commencé à me poser mais ce n’était qu’un planché, le sol est encore plus bat.
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artkalia23
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J'ai l'image d'un typhon

Message par artkalia23 »

J'ai l'image d'un typhon dans ma tête. Le courant trés lentement t'entraîne vers le centre du toubillon. Tu le vois mais tout doucement, il se rapproche.
Alors, tu nages à contre courant mais celui-ci t'empeche de plus en plus de t'éloigner de lui. Tu redoubles d'éffort, tu y crois mais petit à petit, tu vois que tes efforts ne t'ont pas fait avancer d'un mètre.
La fatigue et la peur arrivent, alors tu te laisses entraîner et puis tu ré-essauyes. Tu veux y croire mais non seulement, tu as moins de force mais la Peur est là.
Tu t'accroches sans vraiment y croire à ta volonté mais tu sens que tu glisses, le tourbillon est de plus en plus prêt, de plus en plus en plus petit et de plus en plus puissant.
ça va aller trés vite, alors tu ne résistes plus pour garder tes dernières forces pour ne pas aller contre mais pour accepter de subir comme une libération, plus de combat.
C'est la mort. Tout est fini, tu es libre, quelle tranquilité.
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Prisoner
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Message par Prisoner »

Bienvenue dans ton salon ArtKalia.

Alors toi tu parles par métaphores allégories et énigmes ^^

J'aime l'Adagio d'Albinoni aussi, mais je ne le lis pas comme toi.

Tu te questionnes sur la résignation, que tu appelles à tort acceptation de soi. Acceptation de soi et résignation ne sont pas les mêmes choses.
Pour le funambule tu as parler de tomber d'un côté ou de l'autre du fil, ou rester seul face à soi-même dessus.
Bon je n'ai pas compris s'il y a une différence entre un côté du fil et de l'autre, mais il y a un dilemme entre rester sur le fil ou chuter. le fil représenterais l'évitement. J'évite de vivre, ce qui me demande beaucoup d'efforts, pour éviter d'être transpercé, empalé, dans la vie à laquelle je me sens trop sensible.
(C'est marrant que tu situe l'évitement au dessus de la vie dans ton allégorie. )
Et finalement, que fait un funambule qui évolue sur un fil dangereusement haut?
=> Il traverse son fil et descend par l’échelle.
Alors qu'est-ce qui tend le fil ArtKalia? il y a certainement deux poteaux, deux structures porteuses, et une echelle par laquelle ton funambule est probablement monté, et par laquelle il peut descendre. Il y a peut être une autre échelle de l'autre côté. Ton funambule a peut-être un filin de sécurité aussi?

Ce que j'aime dans les allégories, c'est qu'elles parlent sans qu'on le veuille. Mais un funambule travaille pour une seule et unique raison, le public. Son but est d'être vu par un public qui paye sa place pour le voir évoluer sur son fil, c'est son gagne pain. Il est donc fondamental.

Est-ce que tu es phobique ArtKalia? Je connais assez bien ces problèmes.

Pour le typhon je n'ai pas vraiment compris l'image. Si ce n'est que c'est une force qui t'entraîne inéluctablement vers la mort. Je pense que ce n'est plus une image de la vie, mais une image des tes idées mentales, pensées dont les conclusions mènent toujours et de plus en plus vers la mort.


N'aies pas peur de parler sans images aussi, car tu sais pour nous c'est plus facile d'avoir des mots plus directs, et cela t'aidera sûrement également. Prends ton temps bien sûr, car si tu habilles tes sentiments d'images, ce n'est sûrement pas pour rien.
:fleur:
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