J'aime comme tu m'accueilles en tes intimités

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Viola

J'aime comme tu m'accueilles en tes intimités

Message par Viola »

Soirée improvisée

Je ne m'y suis pas préparée à l'avance
Pas le temps de réfléchir ni d'hésiter
Encore moins celui d'analyser
Quelle chance!

Le texto est tombé en fin de matinée
Concis, sans fioritures, une pure élégance
Nous avons tous dit oui bien sur, sans résister
C'était gagné d'avance!

Tu nous ouvres tes portes, c'est simple, on entre
J'aime sans détour, prendre ton escalier
Son bois chaud me rassure, éveille mon impatience
J'aime comme tu m'accueilles en tes intimités

Ta cuisine joyeuse résonne de vos sourires
Vous n'me connaissez pas pourtant vous me voyez
Prononcez mon prénom et cela me fait rire
Je me sens à ma place, curieusement apaisée

Ce soir dans ton jardin, se jouera une danse
La lune et le bon vin éveilleront nos sens
Une belle harmonie, 14 mains ensemble
Feront jaillir du feu toutes nos ressemblances

Et demain sur la route qu'il faudra bien reprendre
Je me retournerai pour regarder la trace
Le sillon lumineux de 7 étoiles filantes
Posées un soir d'été sur la même terrasse

De Viola.

--edit--

Le printemps est là!

Le temps des jonquilles s'annonce pour demain
Dans les prés humides, les frimas du matin
S'offrent à nos chevilles, les fraicheurs du printemps
Nous invitent à cueillir les promesses du vent

Courrons dans les sous-bois vers ces pales soleils
Égayons nos maisons de leur vif citron
Faisons entrer chez nous la sève qui s'éveille
Illuminons nos cœurs de tendres pâmoisons

Oublions derrière nous la longueur de l'hiver
Laissons là nos chagrins, nos peines et nos galères
Que nos sens endormis se fassent belles corolles
Et s'ouvrent à la vie en jaunes farandoles

Qu'importe le temps qui passe et jamais ne revient
Les rides sur nos visages, la pâleur de nos mains
Sachons sentir en nous l'éternel renouveau
Honorons la jeunesse, ce miracle si beau

Car en ce mois de mars où l'air se fait vibrant
Où l'herbe redevient verte et se pare de diamants
La nature nous rappelle que c'est sur les racines
De toutes nos douleurs qu'émerge le sublime

De Viola

--edit--

Le lien du cœur

Vers le sommet du monde, je m'élance et je vole
J'écarte grand mes ailes, j'inspire et je décolle
L'azur se fait plus dense pour porter mon ivresse
Il m'offre son aisance, me donne sa souplesse

Je monte lentement, mon esprit ascensionne
Ma pensée se détend, lâche prise, abandonne
Je regarde un instant mon ombre sur le sol
Je l'oublie sans regrets cette histoire qui m'immole

Je passe sans efforts la barrière de nuages
Je ne sais plus mon nom, mon pays ni mon age
J'arrive à la lumière qui me prend et m'embrase
Le feu de l'absolu m'absout et me soulage

Mais le fil d'argent résiste et me retient
Tout en bas je t'entends qui pleure ton chagrin
Toi que j'ai enfanté pour sauver mon espoir
Pour qui j'ai tant lutté, tant crié dans le noir

Vais-je encore renoncer, partir vers nulle part
Rejoindre un paradis sans but et au hasard
Abandonner ici ce que j'ai mis au monde
Poursuivre le gâchis engendré par la bombe

Dans mon ciel chimérique, ta flèche me retrouve
Se fiche dans mon cœur comme une plaie qui s'ouvre
Je sens pulser en moi le cordon de l'amour
J'enfante encore une fois et j'amorce mon retour

De Viola
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Nilae
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Enregistré le : dimanche 17 février 2013 8:42

Message par Nilae »

C est très harmonieux, j aime beaucoup.
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