Petites histoires/fables pour aider les gens déprimés

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Azurys
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Enregistré le : lundi 18 novembre 2013 12:10

Petites histoires/fables pour aider les gens déprimés

Message par Azurys »

J'essaie d'écrire et j'ai plusieurs projets à mon actif (même si je n'ai pas été publié jusqu'ici).
Voici une "fable en vers" faisant partie d'une histoire plus générales que j'ai écrit en espérant aider les gens déprimés. J'espère que ça vous aidera. (Parce que je veux avant tout écrire pour me faire entendre et pour aider les autres via mes histoires et mots)

Le sanctuaire

Dans les hautes montagnes enneigées d'un royaume
Où vraiment rien ne pousse se trouvait un homme.
Il aimait les plantes et le soleil chaleureux,
Ici un mythe, et il en était malheureux.
Mais plus encore, ce qui le rendait si triste,
C'était d'être la proie de ce mal égoïste,
Ce tourment qui éteignait ses lueurs d'espoir,
Ne lui offrant aucune paix, le laissant choir.
L'attente d'une guérison miraculeuse,
Ainsi que le néant de sa vie cafardeuse,
Tout cela l'épuisait, il décida d'agir,
L'homme devait cesser de se laisser détruire.
Alors il arpenta un des plus hauts sommets,
Décidé à progresser, changer à jamais.
La neige n'empêchait que les moins téméraires,
Alors il arriva devant le monastère.
La sagesse de tous ces moines salutaires
Devrait l'aider à trouver sa place sur Terre.
Devant les moines, il raconta alors ces mots,
Pour enfin pouvoir se libérer de ses maux :
« Je viens quémander votre célèbre savoir,
Afin de pouvoir enfin retrouver l'espoir.
Rien ne va, le vide de ma vie me tue,
Rien ne va, supporter cela, je ne peux plus,
Sans un mot, mes amis m'ont tous abandonné,
Sans loisirs, je ne sais plus à quoi m'adonner,
Tout est gris, tout est morne, tout est fatiguant,
Mon existence n'est qu'un rêve évanescent,
Mais après tout, qu'est-ce, vivre ? Qui vit vraiment ?
Des êtres croient que c'est de tout faire ardemment,
Mais pour moi ce n'est que du divertissement,
Je ne peux vraiment pas attendre patiemment,
Je voudrai trouver le sens de mon existence.
Depuis bien longtemps pour moi, plus rien n'est intense.
Bien que mes pas sont sur le chemin de la vie,
Je ne peux que me sentir morne et mort, vieilli.
Certains disent vivre en s'amusant mais fuient tout,
Je ne le peux, je veux progresser jusqu'au bout,
Aider l'humanité à trouver le bonheur,
Découvrir la sérénité, aimer l'honneur...
Mais j'ai l'impression que jamais je ne pourrai...
Aurais-je trouvé la vie lorsque je mourrai ?
Mon cœur s'enflammera t-il un jour, malgré l'âge ?
Quand est-ce que s'illuminera mon visage ?
Rien ni personne ne peut transporter mon âme,
Tout va continuer de me paraître infâme...
Comment guérir ce mal empoisonnant mon coeur,
Assombrissant mes pensées, empêchant mon heur ?
Il est un venin se répandant dans les veines,
Détruisant tout, faisant que chaque envie est vaine.
Il me paraît impossible de me sauver,
Je vous parais fou, je ne veux pas me leurrer,
Mais s'il existe un infime espoir de guérir,
Je ferai tout mon possible avant de périr. »
Les moines l'écoutèrent attentivement,
Ces sages sur un des toits du monde, veillant
Sur toute l'humanité, apportant bonté,
Répondirent alors avec sérénité :
« Si vraiment les hommes te fuient et te déplaisent,
Il faut apprendre à ne pas en faire un malaise,
C'est que tu n'as pas encore rencontré les bons,
Ceux qui te feront cesser d'être un vagabond
De la vie, apaiseront ton esprit meurtri,
Feront de ta vie une belle féérie.
Quant au mal qui te punit, cette pénitence,
Qui fane toutes les joies de ton existence,
Sache qu'il existe un endroit exceptionnel,
Qu'on trouve après moult voyages sensationnels,
Inutile de suivre toutes les pancartes,
Ce fameux lieu n'existe sur aucune carte,
Dans la mer trouble de la vie, il est un phare,
La plante pure d'un marais, ce nénuphar,
Un havre chaleureux pour tous ceux qui ont froid,
Berçant ton doux cœur, apaisant ton désarroi,
Inutile de chercher de nombreux chemins,
Tu sauras l'avoir trouvé une fois serein. »
Il les remercia alors du fond de son coeur,
Espérant un jour finir, de sa vie, vainqueur.
Une volonté nouvelle le réchauffait,
Voyant qu'il pourrait, un jour, être satisfait.
Il se laissa conduire par ses pas, au hasard,
Qu'importait la neige, qu'importait le blizzard,
L'homme verrait en les étoiles vues la nuit,
Des compagnons de voyages veillant sur lui.
Il se laisserait toujours porté par le vent,
Essayant d'agir, ne plus être comme avant.
Son esprit serait serein, son âme élevée,
Quand son coeur sera insufflé du Souffle ailé.
La neige arrivait à la moitié de son corps.
N'irait-il jamais, du territoire, au-dehors ?
Ne pourrait-il donc jamais voir des gens heureux,
Faire de ce monde un endroit bien moins véreux ?
Les aléas ne faisaient que plus l'enfoncer,
Tandis que ses pensées noires l'affaiblissaient.
C'était comme s'il était dans un labyrinthe,
Ne subirait-il donc que des viles contraintes ?
Ne trouverait-il donc jamais le bon chemin ?
Les routes menaient à de mornes lendemains.
Jamais aucune lumière pour le guider,
Jamais aucune ouverture pour s'évader,
Pourquoi donc la vie rimait-elle avec errance ?
Pourquoi rien n'était synonyme d'espérance ?
Il ne sentait vraiment plus aucun de ses membres,
C'était l'atroce neige d'un mois de décembre,
Même respirer devenait plus difficile,
Après tout, sa mort serait peut-être docile...
Alors que ses yeux se fermèrent lentement,
Réchauffa tout son corps un espoir flamboyant,
Il aperçut des silhouettes lumineuses,
Il ne pouvait les voir mais elles étaient joyeuses,
Dans cet halo où l'on voyait une prairie,
Un soleil radieux, un endroit de féérie.
L'une d'elle déclara alors d'une voix douce :
« Cette apparition peut créer une secousse,
N'ait pas peur, nous venons te sauver, cher ami.
Tu nous avais conté les malheurs de ta vie,
Avant que tout ne change, que tu nous rencontres,
Tu nous disais que tu n'avais pu lutter contre,
Mais la vision de ta vie future avec nous,
T'as fait garder vie ainsi qu'espoir jusqu'au bout.
Alors voici cette vision fait par magie,
N'aies crainte, tu n'écriras pas une élégie. »
Malgré la neige et le froid, il pouvait bouger,
Il ne put s'empêcher alors de demander :
« Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que tout cela veut dire ? »
« Nous sommes ceux qui te permettront de bondir,
Nous sommes ton havre de paix, ton sanctuaire.
Tu ne seras plus du tout le même qu'hier.
Courage, ta vie n'a pas perdu son attrait.
Ah, tu ne nous as pas encore rencontré,
Tu ne sais ce que ton futur te réserve,
Alors ne perds ni ta foi ni toute ta verve,
N'abandonne pas ici alors que t'attendent
Un proche futur heureux, une joie bien grande.
Ami, tu n'es vraiment pas au bout du sentier,
Tu n'es qu'au tournant, tu verras ta vie choyée,
Alors continue de te battre, compagnon,
Continue d'aller de l'avant, nous t'attendons ! »
La vision laissa place à la sérénité,
L'endroit rêvé, son coeur, apaisé par la paix,
Le guida à travers les chemins difficiles,
Afin que, jamais plus, il ne tombe du fil.
Dans les moments éprouvants, tenez bon,
Même si vraiment tout vous semble moribond,
Soyez rassuré, le plus beau reste à venir,
Vous serez bientôt récompensé de tenir.
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