Mon témoignage : Maigrir c’est une longue réflexion sur soi

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Doud49
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Enregistré le : lundi 06 janvier 2014 13:27

Mon témoignage : Maigrir c’est une longue réflexion sur soi

Message par Doud49 »

J’ai lu, un peu au hasard de mes pérégrinations sur le net, vos messages. Je voudrais apporter un petit témoignage perso. Je me suis reconnue dans ce que vous écrivez. L’horreur de croiser son propre reflet dans une vitrine de magasin, le souvenir d’un autre corps que celui que l’on a, l’impression que celle que l’on voit, ce n’est pas soi, que ça ne va pas durer… la honte de rentrer dans un magasin de fringues en se disant que de toute façon on n’achètera rien parce qu’on ne rentrera dans… rien. Et puis ça dure. Et ça finit par se compter en années. Et on est triste, mal dans sa peau est un bien faible mot. Les copines restent discrètes, les autres sans croire à mal demandent si on est enceinte…
J’ai eu deux enfants, j’ai 42 ans.
C’est pour ça que je témoigne. Je n’ai plus 20 ans.
On attend un déclic qui ne vient pas.
On essaie de maîtriser un appétit que rien ne calme.
Pire… on grignote. Et plus on grignote, plus on grossit. Plus on a faim. Et chaque jour on s’enfonce. On voit un médecin qui dit en souriant : « Oh ? Ba vous allez faire un petit effort et tout ira bien ? » Mais non, tout ne va pas bien, impossible de stopper le processus.
Ce ne sont pas les grossesses qui m’ont fait grossir. C’est le reste, la vie. De toutes ces choses qui arrivent dans une vie, un divorce, une vente de maison, des gamins qui n’aiment pas trop trop l’école… Je pense que je ne suis pas la seule sur ce coup-là.
Sauf qu’un jour… on a 20 kg de plus. En 5 ans. Et on ne se reconnaît plus.

Mon témoignage commence ici.
Ces 20 kg je les ai perdus. 19 plus exactement.
Et toute seule. Sans solution miracle, sans nutritionniste, sans médicament, sans sport ou quasi parce que je ne suis pas du tout sportive. Volontaire mais pas sportive du tout.
On n’a pas besoin de tout ça. Et je ne suis pas faite autrement qu’une autre.
Quand je regarde les pubs idiotes et racoleuses : « j’ai perdu 20 kg en 2 semaines ! » je souris pathétiquement.
Non, on ne perd pas 20 kg en deux semaines, ça se saurait.
Les miracles, ça n’existe pas. Et puis ce n’est pas souhaitable de perdre 20 kg en deux semaines, ce serait très mauvais pour la santé, vous ne croyez pas ?

Moi j’ai mis plus d’un an. J’y suis depuis novembre 2012. Une sciatique m’a paralysée presque trois semaines, morphine nuit et jour, impossible de bouger sans souffrir le martyr.
Alors quand on est au fond du trou… il faut bien remonter, non ?
Modestement. Comme tout.
Ce corps en souffrance, il faut l’aider.
D’abord on achète une balance et on monte dessus. (Si si… il faut le faire). Comme ça on voit, la balance, elle, ne ment pas. Elle n’a pas d’état d’âme. On regarde le chiffre, on prend une gifle. Et on se promet que demain, ce ne sera plus le même. On ferme les yeux sur son corps qu’on déteste, on le met entre parenthèses, et on part… sur le très long chemin de la reconstruction. Les premières 24 heures tout va bien, tout est facile. Le lendemain matin on remonte sur la balance et forcément le chiffre a changé. On est content.

Mais tout de suite ça se complique. On a faim.
Et on est au bord de craquer pour la centième fois en pareilles circonstances. Pas vous ?
Alors il n’y a pas 36 solutions.
Un an plus tard je dirais qu’il faut se faire confiance, et écouter son corps. Il sait ce dont il a besoin, ce qui est bon pour lui ou ce qui ne l’est pas.

Voilà comment j’ai fait moi, pour celles qui sont dans un cas similaire.
Pas de frustration culinaire, on ne tient pas sur la longueur. Il faut se faire plaisir et manger un truc qu’on aime sans se prendre la tête une fois par jour. Ma consolation au début, c’était le petit déjeuner. Tartines de pain complet (ça rassasie plus longtemps), confiture, céréales, café au lait. Je suis passée au lait écrémé, au début on trouve que ça ressemble à de la flotte, très rapidement on n’a pas du tout envie de revenir au lait demi écrémé que l’on trouve trop lourd.
Le goût et le sentiment de sassiété sont des représentations inculquées socialement, on peut très bien les déconstruire très vite, même quand on est gourmande. Et on s’aperçoit ensuite que les industriels travaillent à nous faire avaler des saloperies auxquelles on s’accoutume sans nous en rendre compte. Il faut sortir de ça. Se libérer je dirais, dans tous les sens du terme. Et manger le moins de produits transformés possible. Le moins, ou pas du tout, c’est encore mieux.
Boire de l’eau aux repas. Proscrire l’alcool.
Combattre le sentiment de faim à 4 heures par un grand bol de thé. Un fruit éventuellement.
Le pain une fois sur deux, pas à tous les repas. Le fromage soit le midi, soit le soir. Mais pas les deux ou rarement, parce qu’il faut que les choses avancent. Et puis un seul fromage, pas deux. Des légumes à volonté, qu’on cuit soi-même. Du poisson. De la viande blanche.
Mais je ne suis pas plus sportive que cuisinière. Et quand j’ai faim, c’est tout de suite. Pas dans un quart d’heure. Alors pour les cas comme ça, j’ai une série de barquettes weight watchers au congélateur. Ca évite les accidents… quand on craque… Ce n’est pas bon, toute la famille dit que ça pue… mais on s’en fout, ob l’avale en toute bonne conscience car sans doute tout est compté à l’intérieur. Ah ! si seulement la marque pouvait varier un peu ses barquettes… mais bon, on ne peut pas tout avoir… Du poulet coquillettes (celle à mon avis qui tient le plus au corps…) j’en ai mangée… combien de dizaines ? C’est insipide, c’est juste pour dépanner et éviter les accidents.
Pas de frustration j’ai dit… jamais. Sinon le corps se venge, il stocke.
Le problème de la barquette weight watchers, c’est qu’elle est petite ! Et que lorsqu’on a fini… ba… si on est normalement constituée… on a encore faim. Moi en tout cas, j’avais encore faim, j’en aurais bien mangé deux… Mais on est grande, on est raisonnable, et puis il faut savoir ce que l’on veut. Alors on contourne le problème, personnellement je me suis gavée de fromage blanc à 0%, comme ça je n’avais plus faim du tout. Ca marche très bien !
Dans sa tête on se dit, « ce n’est qu’un repas », « dans un quart d’heure c’est fini et j’aurai oublié »… Et puis le sentiment de faim est relatif. J’ai constaté qu’il disparaît totalement quand on n’est plus à table. Parce qu’on n’y pense plus et que l’estomac est en travail de digestion.
Les obstacles ? Il y en a plein.
J’ai mis des mois avant de pouvoir refaire la cuisine pour les autres. Parce que c’est bien joli de vouloir perdre du poids, mais quand on est mère de famille, on a des enfants ou des ados à nourrir… et rien n’est simple. Je ne sers pas du poisson brocolis à mes enfants tous les jours !
Et puis il y a l’aval du mari ou du compagnon à avoir, ça ne se fait pas naturellement non plus. Et cela n’a rien de systématique… C’est compliqué. Maigrir c’est un projet personnel, mais on n’entraîne forcément toute une famille derrière soi.
Et bien je dirais qu’il faut tenir bon. Coûte que coûte. Ne pas toujours se plier à l’intérêt collectif. C’est comme ça qu’on commence à se respecter soi-même. Il faut savoir dire non. Il faut refuser. « Non, je ne mange pas de ce plat en sauce ou ces frites… Oui, je sais… c’est plus compliqué pour tout le monde, ça fait deux cuisines… mais c’est MA décision ».
J’ai expliqué mille et une fois à mon (nouveau) mari que je ne pouvais pas manger comme lui. Que cela m’était impossible. J’ai bien souvent eu un œil sceptique en face de moi.
Mais il ne faut rien lâcher. Rien.
Et quand on est invité… et bien on envoie un petit mail avant aux hôtes pour leur demander de prévoir qq chose de léger. Et les gens le font bien volontiers, il ne faut pas s’exclure du monde, surtout pas.
En fait on perd du poids sur des détails insignifiants : le pain qu’on mange ou pas en attendant un plat, le nombre de morceaux de fromage qu’on prend, le dessert qu’on choisit… on peut être à table avec les autres sans qu’il n’y paraisse rien, et pourtant on contrôle. C’est possible.
Au bout de presque un an, j’ai refait la cuisine pour les autres. Tout en sachant que je ne goûterais même pas ce que je cuisinais. Et sans en souffrir. Mais ça m’a pris de longs mois.
Il ne faut pas se vouloir du mal, pendant presque un an je n’ai rien cuisiné digne de ce nom.
J’étais si gourmande et si déraisonnable qu’au boulot, je ne suis pas allée au self de plusieurs mois. J’ai mangé ce que j’amenais de chez moi. Parce que le self le midi… n’est pas pour rien non plus dans les 20 kg que j’avais pris.
Quand j’ai senti que j’étais assez forte pour y retourner sans être tentée, je l’ai fait. Mais c’est une discipline de choisir systématiquement le poisson légumes, de ne pas prendre de pain et de prendre un fruit en dessert quand on a sous le nez des crèmes et des gâteaux. Et bien on le fait, quand on est assez forte dans sa tête pour le faire. Et après on est contente… Je vous jure. Parce qu’on a retrouvé de cette fierté de soi perdue depuis si longtemps.

Tout n’a pas été simple. Le corps met très très longtemps avant d’accepter de nouvelles règles. Et il le fait savoir. A noël 2012, j’avais perdu 3 ou 4 kgs. Arrive une invitation au restaurant. Un peu la mort dans l’âme après tous les efforts que j’avais déjà faits, j’y vais en famille. Je choisis le poisson, le dessert le plus léger possible… je ne bois pas de vin, je mange un petit morceau de pain. Le lendemain matin, j’avais 700 g de plus sur la balance. C’est-à-dire bien plus que le poids de la nourriture que j’avais mangée si on avait pesé ce qu’il y avait dans l’assiette ! Pas mal hein ? Et ces 700g-là, ils étaient bien réels, et j’ai mis plus d’une semaine à les reperdre. Dès qu’il y avait le plus petit écart, paf ! La balance repartait direct à la hausse, et pas qu’un peu… C’est extrêmement perturbant et décourageant, d’où ce sentiment d’impuissance sans doute éprouvé par bon nombre de femmes. Le corps ne lâche rien.
Je dirais qu’on l’a à l’usure. Au bout d’un an, ce phénomène a disparu. Je peux faire un repas au restaurant, en mangeant normalement, sans grossir. Mais ça a été très long.

Moi je rêvais de pouvoir mettre un jeans. C’était pour moi le comble de la féminité. Je regardais toutes les autres, et moi je n’avais pas accès à ça, à ce petit plaisir tout simple. J’aurais donné n’importe quoi pour rentrer dans un jeans… Quand mon unique 46 est arrivé en bout de vie, troué de partout, je n’en ai pas retrouvé d’autre. Et j’ai vécu dans des jupes amples et longues, genre sac. Je ne pouvais rien mettre d’autre.

Le jour où j’ai acheté un jean. Un 44. J’étais au comble du bonheur.
Et puis 6 mois plus tard il a fallu en changer, il était trop grand c’était affreux. J’ai mis un 42.
La semaine dernière, même étape, je suis passée au 40.
Du coup je suis rentrée chez moi fauchée mais avec deux jeans et une jupe droite en cuir ultra sexy, taille 40. Et quand je l’ai mise (je n’aurais même pas osé l’essayer si la vendeuse ne m’y avait pas lourdement incitée…) je ne me suis pas reconnue, mais dans l’autre sens cette fois, le bon.
Ca existe, je vous jure. C’est juste long. Mais faisable.

Perdre du poids est un immense bonheur, un soulagement extrême et pourtant il faut gérer. Ce n’est pas si simple. Il y a un après. D’une part il faut s’habituer au nouveau corps (parce que c’est un nouveau corps), d’autre part il y a quelque chose de perturbant. Même en un an, finalement c’est rapide pour changer de corps ; et je me suis sentie perdue. Qui étais-je vraiment ? Un gros tas moche et sans forme ? Une belle nana ? On ne sait plus. Et il faut réapprendre. A se voir, s’apprécier, se regarder. Se faire plaisir.
On ne le fait pas pour les autres, on le fait pour soi.

Et je vous assure que c’est possible.
Et ce ne sont pas les footings qui m’ont beaucoup aidée, je n’en ai fait aucun car c’est mauvais pour le dos.
Maigrir c’est une longue réflexion sur soi, il faut juste trouver le moyen de se respecter soi-même. Et ce n’est pas une affaire de nutritionniste. C’est entre soi et soi.

Je vous embrasse toutes.
Il faut se donner les moyens, croyez en vous. C’est la clef.

La vie ne lâche jamais rien, on est en face d’elle dans cette partie, il ne faut rien lâcher non plus.
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doloplus
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Mon témoignage : Maigrir c’est une longue réflexion sur soi

Message par doloplus »

Merci infiniment Doud49 pour ce témoignage. Je sens que je le relierai souvent quand je serai au bord de lacher prise... J'ai près de 30 kg à perdre :M28: . Ils se sont accumulés subreptissement, entre grossesses, dépression et médicaments. Maintenant, je n'ai pas d'autre choix que de lutter pour retrouver mon 42 d'avant...avant les épreuves.
Bien à toi.
Doloplus.
Doud49
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Mon témoignage : Maigrir c’est une longue réflexion sur soi

Message par Doud49 »

La vie ne nous fait aucun cadeau. A personne. Et ça nous abime. Oui bien sûr, on a toutes lu que tous ces kilos sont là pour forger une carapace dans laquelle on se sent protégée...
Peut-être?... Je ne sais pas. En tout cas, ils sont là et bien installés... et ils creusent un fossé entr soi et les autres, parce qu'on s'exclut.
Et il ne faut pas.

Des kilos à perdre, j'en avais 21,5. A 42 ans, c'est un objectif qui ferait sourire tellement il est élevé.
Et bien c'est possible, c'est pour ça que j'écris sur ce forum. J'ai été aussi désespérée que tout le monde.
Il ne m'en reste que deux à perdre.

Je peux dire aussi que plus les mois passent, plus c'est long.
Au début c'est un par semaine, ensuite un toutes les deux semaines, et puis on arrive vite à un par mois.
Quand on franchit la barre des dix kilos perdus, on commence à se sentir bien, c'est psychologique. Et plus on perd, plus on est forte.
Il me faudra peut-être 4 mois pour perdre les deux derniers? Et alors? La belle affaire? que sont deux mois dans une vie?

Aujourd'hui je sais que j'irai au bout. Sans brutaliser mon corps et sans risquer de rechute. De toute façon la moyenne, c'est un kilo perdu par mois. Perdre davantage n'est pas très sain ou risque de ne pas être durable.

C'est un art de vivre à réapprendre, c'est vraiment ce que j'en retire. Je me sens à l'abri de toute reprise de poids parce que je contrôle mon alimentation, je ne subis plus mon corps et il faut bien une année entière pour ça.

Le plus dur, c'est le début. Pendant les 6 premiers mois, on n'est pas à l'abri de la rechute, c'est un peu comme essayer d'arrêter de fumer. La rechute guette. Mais c'est pas grave, il faut l'accepter, des écarts, il y en aura forcément. Le tout c'est que ça ne dure pas. Et dès qu'on craque, on est en danger, il faut faire un énorme effort psychologique pour reprendre le contrôle.
Dans toutes mes tentatives qui ont échoué, un point commun: un moment où tout bascule, une invitation à dîner... une sortie... là on perd les repères qu'on s'est fait et on est remis en position de subir.
Faut pas lâcher.

J'ai constaté aussi qu'il y avait un fort lien avec le cycle hormonal.
Une semaine avant les règles, on ne perd quasi rien. Et la semaine qui suit, on perd beaucoup plus. Je m'en suis servi pour reprendre de l'élan une fois par mois.

Franchement courage. C'est possible. Que ce soit 20 ou 30... ça ne change pas grand chose. Le chemin est le même. C''est possible!
Même seule, sans sport, à plus de 40 ans.. c'est possible.

Je suis de tout coeur avec toi!
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doloplus
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Message par doloplus »

Doud49 a écrit :
Le plus dur, c'est le début. Pendant les 6 premiers mois, on n'est pas à l'abri de la rechute, c'est un peu comme essayer d'arrêter de fumer. La rechute guette. Mais c'est pas grave, il faut l'accepter, des écarts, il y en aura forcément. Le tout c'est que ça ne dure pas. Et dès qu'on craque, on est en danger, il faut faire un énorme effort psychologique pour reprendre le contrôle.
Dans toutes mes tentatives qui ont échoué, un point commun: un moment où tout bascule, une invitation à dîner... une sortie... là on perd les repères qu'on s'est fait et on est remis en position de subir.
Faut pas lâcher.
Commme je reconnais mes échecs passés dans ce que tu écris là! J'ai fais déjà pas mal de régimes dans ma vie, avec des pertes de 10 ou 15kg, et j'ai tout repris à l'aune d'un craquage, parce que c'est fête et que j'en peux plus de me frustrer, parce que j'ai un sale coup de la vie et que la bouffe appaise mon chagrin... C'est vrai que c'est tellement difficile sur la durée...
Doud49 a écrit :
J'ai constaté aussi qu'il y avait un fort lien avec le cycle hormonal.
Une semaine avant les règles, on ne perd quasi rien. Et la semaine qui suit, on perd beaucoup plus. Je m'en suis servi pour reprendre de l'élan une fois par mois.
Moi aussi j'avais noté ça. Et comme toi, quand ça stagnait je me disais : "c'est juste les hormones, après les ragnagnas ça redescendra" et ça ne loupait pas!

Merci en tout cas de ton soutien Doud, ça fait du bien.
:bisouss: du Vieux Dinosaure en surpoids.
Alexia7

Mon témoignage : Maigrir c’est une longue réflexion sur soi

Message par Alexia7 »

Bonjour et merci pour ton témoignage :)
moi j'ai choisi de me faire aidée par une nutritionniste car je suis très difficile et mon rapport à la nourriture est trop compliqué pour que j'y arrive seule :)
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baudruche
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Mon témoignage : Maigrir c’est une longue réflexion sur soi

Message par baudruche »

merci doud pour ton temoignage :bisouss:
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laurie
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Enregistré le : jeudi 13 mars 2014 3:24
Localisation : lille

Mon témoignage : Maigrir c’est une longue réflexion sur soi

Message par laurie »

Je me permets de vous rejoindre sur ce topic, si vous m'acceptez :fleur: .

J'avais aussi du poids à perdre, surtout les médocs m'avaient rendue bouffie :sad:
Une copine m'avait passé le livre de Sonia Dubois et il m'avait bien aidé. Ce que j'en ai retenu, en plus de ses conseils de régime, et à quoi on ne peut échapper : c'est tous les jours qu'il faut faire l'effort. Elle insistait bien là-dessus. Il faut en avoir conscience : c'est A VIE ;
J'ai toujours aussi faim, et je dois me battre tous les jours pour résister. (des fois je craque ! mais je refuse désormais de culpabiliser. Si j'ai craqué sur du chocolat par exemple (mon faible), c'est que mon corps en avait besoin et mon cerveau aussi, et puis, j'en ai profité ! )
Je voudrais surtout dire :
Surtout, quoi qu'on fasse, refusons de culpabiliser, car cela nous fait du mal, et on aura encore plus de mal à résister à la tentation, car quand on a mal, on cherche la compensation .Et c'est le cercle vicieux. Faisons nous du bien et soyons tendre envers nous-mêmes. Nous devons choyer le 'petit enfant' qui est encore en nous
Bises à toutes :bisouss:
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