Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Règles du forum

:fle: Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
:fle: Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse Image
Répondre
Avatar du membre
petitpapillon
Messages : 26
Enregistré le : dimanche 01 juillet 2007 23:02
Localisation : Grenoble

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par petitpapillon »

Coucou à tous,
je voudrais savoir comment on sait que l'on est hypersensible et hyperémotif car j'ai lue un post sur le sujet et je présente a peu près des similitudes avec la personne qui en parlait et je me demande comment on sait ce genre de choses car je ne connaît pas le sujet

Merci pour vos réponses !
Désesperée
Avatar du membre
Arya
Membre d'honneur
Messages : 548
Enregistré le : mardi 23 janvier 2007 22:09
Localisation : Sur mon nuage, parfois blanc, parfois noir, souvent gris ...

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Arya »

Bonsoir Petitpapillon,

Comme toujours, je te répondrais que la personne la mieux habilitée à te répondre sur ce sujet est ton médecin.

Ce sont des diagnostiques trop complexes pour être donnés comme ça via internet ou seul avec de simples symptomes.

Le mieux est de poser directement la question, de cette façon, tu seras rassurée.
Avatar du membre
claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par claudine »

petitpapillon,

Je vais te faire la même réponse qu'Arya. Nous ne pouvons, en effet, nous substituer à un avis médical.
Avatar du membre
Zophia
Messages : 44
Enregistré le : mercredi 15 août 2007 0:27
Localisation : Lyon & Isère

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Zophia »

D'un côté je ne crois pas que ce soit des termes médicaux (pour hyperémotivité j'en suis sure); on ne peut donc pas parler de diagnostique. Mais en général lorsqu'on l'est on le sait.

Juste une chose: il ne faut pas non plus confondre l'hypersensibilité et la sensiblerie.
Le malheur est le père du bonheur de demain. Albert Cohen

=>Ma galerie<=
Avatar du membre
Estella
Messages : 391
Enregistré le : lundi 09 avril 2007 19:59
Localisation : Un peu d'ici et d'ailleurs

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Estella »

En ce qui me concerne, on me dit depuis l'enfance que je suis hypersensible et hyperémotive (ca choquait mes parents quand j'étais très jeune qui avaient dès fois l'impression, d'après eux, que je raisonnais en adulte), alors je n'ai pas de doute là dessus.

Ben, ca m'a fait une belle jambe
Et je crois que c'est justetement le fait de tout ressentir en puissance 10 qui me fait déprimer et angoisser

Mais bon, je me soigne....
Avatar du membre
petitpapillon
Messages : 26
Enregistré le : dimanche 01 juillet 2007 23:02
Localisation : Grenoble

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par petitpapillon »

ah oui d' accord je comprend
Désesperée
Avatar du membre
Nemesis
Messages : 1087
Enregistré le : vendredi 27 novembre 2009 2:12

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Nemesis »

Des questions qui me viennent, au détour d'un sujet, au beau milieu de la nuit :

- Est-ce que l'hypersensibilité peut mener à une dépression et à tout ce que ça comporte ?
- Est-ce que l'hypersensibilité peut être développée en réaction à une situation particulière, à un environnement, ou est-ce qu'on "naît avec" ?
- Est-ce qu'hypersensibilité signifie, généralement, Q.I. plus élevé que la moyenne ? Ou est-ce que c'est une forme différente d'intelligence (calculée, par exemple, avec un test de Q.E.) ?

Et on dit que les neuroleptiques assomment...
Dunno
Messages : 1
Enregistré le : lundi 26 août 2013 14:37

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Dunno »

Salut à tous,


Je suis un jeune de 19 ans et gamin j'étais très sensible ; je pleurais pour un rien, j'avais peur d'un rien et la moindre réflexion, même bénigne, me blessait. En grandissant, j'ai appris à intérioriser jusqu'à ne plus pouvoir pleurer. Un blocage affectif dont j'étais assez fier, le côté "coeur de pierre" cassant l'image bisounours que je renvoyais auparavant (ce qui était paradoxal avec mon comportement, le mec sympa et drôle bien que parfois timide, ami avec tous). Cet état d'esprit ayant forgé mon caractère, je suis devenu un adepte de la passivité-agressive.
Même si je n'ai jamais cessé de changer ou d'évoluer au cours de ma vie, ce ne sont que ces 2 derniers-mois que j'ai réalisé un "vrai" changement. Je ne prône désormais plus la retenue et le self-contrôle mais, au contraire, la franchise. Je n'hésite pas à dire ce que je pense et quand quelque chose m'énerve, je ne prends plus sur moi et je ne passe plus au-dessus, je fonce dans le tas. Et en toute franchise, cela me fait un bien fou, j'ai l'impression de sortir de ma coquille, de lâcher ma carapace si longuement portée. Mais ce n'est pas que pour le meilleur ; si j'étais un vrai diplomate dans l'âme et que je savais discuter avec retenue pour régler un problème, aujourd'hui je me rends compte que je ne sais faire autre chose que crier. Je ne sais plus descendre le ton et me défend en disant que je suis quelqu'un de trop vrai et spontané pour feindre le calme quand je ne le suis pas. Ce que je suis à l'heure actuelle est à l'antipode de ce que j'ai toujours été. Même si il est vraiment perturbant de voir sa personnalité passer du coq à l'âne, voici le vrai problème : depuis que je me laisse "aller" si je puis dire, je remarque que désormais... mes larmes sont à l'affut de la moindre occasion pour couler. DAMNATION. Avant, je passais mon temps devant des films dramatiques sans avoir ne serait-ce qu'une infime goute à l’œil, ce qui ne m’empêchait pas d'avoir beaucoup d'empathie. Maintenant, je dois me lever et simuler de rechercher quelque chose dans le frigo pour pas qu'on puisse voir mes yeux briller, sentant qu'il n'aurait fallu que quelques secondes de plus pour pleurer. Et si seulement ce n'était que ça! J'ai presque constamment la larme à l'oeil pour des futilités, je deviens trop sensible et ça m'exaspère. Mes émotions étant à chaud, si je me dispute avec quelqu'un, je ne serai plus très crédible. Ma sensibilité excessive si longtemps refoulée je n'en veux pas, je veux la contrôler mais je ne sais pas comment. J'ai l'impression de devoir reprendre tout à zéro. Avez-vous des conseils pour faire de cette sensibilité une force au lieu de la refouler comme je l'ai visiblement toujours fait?

Merci pour vos réponses et témoignages!
vachette

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par vachette »

salut Dunno

je te souhaite déjà la bienvenue sur ce forum

Être sensible au point de pleurer quand je suis en panne de dentifrice (et oui...), je connais ou plutôt je connaissais....je ne pense pas qu'il y ait de solutions miracles. On ne contrôle souvent pas ses émotions au point de se dire "tiens aujd je vais pleurer pour tout et demain je me bastonne".

Par contre, si cela t' handicape à ce point, tu peux aller voir un généraliste (le tien ou autre si tu ne veux pas en parler à ton médecin traitant) pour avoir un léger anxiolytique?
Avatar du membre
dadou4435
Messages : 2
Enregistré le : lundi 08 décembre 2014 17:04

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par dadou4435 »

Bonjour,

Je souffre depuis ma plus jeune enfance (source génétique visiblement d'arpès spécialistes) d'une hyperémotivité liée à mon hypersensibilité !
J'ai essayé psychothérapeute, psychiatre, thérapeute, médium, les plantes, etc...

Depuis quelques mois je vis un enfer. Pour dire, même quand je vais à un simple RDV chez le coiffeur je me sens mal.
On m'a appris à me contrôler en me disant dans ma tête que les crises d'angoisses ne servent à rien et doivent partir. En répétant... ça va mieux 5 secondes et ça recommence. Pourquoi le cerveau réagit de la sorte ?
Du coup je me dis cela à chaque fois, ça passe mais je suis toujours proche de l'évanouissement.

Lors de mes RDV professionnels, j'ai parfois des flottements, parfois des difficultés à parler, transpiration, etc..
Pas simple et embêtant quand on est indépendant.

Avez-vous des solutions franchement efficaces ou bien je serai marqué à vie ?

Au plaisir de vous lire.

David
Avatar du membre
Zooey
Messages : 701
Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
Localisation : à l'ouest du Pecos

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Zooey »

coucou Dadou,

Même souci que toi: indépendante, rdv impossibles...

Tu peux effectivement te rassurer quand tu fais une crise d'angoisse en te disant que ça va passer (cela finit toujours par se calmer), mais si le malaise persiste, il faudrait envisager de repasser par la case psychiatre.

Tout ce que je peux te dire c'est de continuer de t'exposer à la vie, à ce qu'exige ton travail, car si tu commences à t'isoler et à plus oser faire ce que tu dois faire, c'est une sale spirale vers le bas.

Je ne sais pas si tu es contre mais il y a certains AD qui aident bien contre l'angoisse, ce serait peut être un bon coup de pouce pour toi. Après je te recommanderais, si tu choisis cette voie, d'être exigeant sur le produit prescrit. Athymil est très très bien contre l'angoisse paraît-il, mais fait grossir. Seroplex et seropram sont encore les mieux tolérés (en général). Pas besoin de doses de cheval non plus, l'idée n'est pas d'éradiquer le symptôme mais de te soulager juste assez pour que tu puisses continuer à faire ta vie normalement, tout en restant toi-même avec tes sensibilités. Enfin c'est mon expérience. Les AD à forte dose me désinhibent et font cesser toute angoisse, me rendent relativement euphorique. Mais le souci c'est que du coup je m'engage dans des trucs dans lesquels je ne m'engagerais jamais sans médoc, et du coup quand je veux arrêter et rechute, ben ça ne me correspond plus du tout, c'est trop angoissant pour moi.

Sinon la solution c'est aussi éventuellement de réfléchir à ce qui serait le mieux pour toi en terme de vie professionnelle etc. Je te dis ça car c'est ce à quoi je réfléchis actuellement. Je suis comme je suis, anxieuse, parfois au point d'être parano, tendance au repli et à l'apathie, évitante, bon il faut que je trouve un métier ou un poste adapté, un quotidien qui me permette de me sentir suffisamment sécurisée. Peut être avec un médoc à vie, j'espère pas. Je cherche à me fonder une situation assez sécurisante pour ne plus en avoir besoin.
L'angoisse, on apprend à vivre avec quand même. Mais bon c'est aussi en aménageant les choses de manière à ne pas non plus se mettre dans des situations qui causeront invariablement des crises d'angoisse.
Personnellement, la thérapie que je fais avec mon psychiatre depuis de longues années a aussi permis de diminuer mes angoisses. Et ça, ce n'est pas le médoc qui a fait ça. Mais c'est un sacré travail qui fait passer par des moments difficiles, et faut être prêt à s'engager.

Enfin bref, c'est pas facile, mais tu verras qu'ici sur le forum, plein de monde vit avec l'angoisse, plus ou moins bien, tout le monde a ses petites recettes, et en tout cas ça fait toujours du bien de se sentir moins isolé.

Courage à toi
Avatar du membre
dadou4435
Messages : 2
Enregistré le : lundi 08 décembre 2014 17:04

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par dadou4435 »

Bonjour Zooey,

Un grand merci pour votre message qui me touche :) Pas facile la vie d'un indépendant...
De mon côté je ne souhaite pas tourner aux AD car déjà que j'ai pris un peu de poids, j'ai pas envie de finir obèse lol.

Mon amie me donne du Seresta (anxiolytique) ponctuellement quand j'ai des crises ! Ca fonctionne plutôt bien mais encore une fois je ne souhaite pas être dépendant de ce genre de chose.

Bref, en ce moment je tente de trouver LA solution. Même en faisant du sport régulièrement ça ne résout pas le problème.

Je vous tiens au courant de la suite :)

David
Avatar du membre
Zooey
Messages : 701
Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
Localisation : à l'ouest du Pecos

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Zooey »

Re
Malheureusement LA solution n'existe pas. Il y a des solutions, une conjonctions de solutions, et surtout c'est ton mélange bien à toi qui fonctionnera, au sens où ce qui marche pour les uns marche pas forcément pour les autres et vice-versa. Cela dépend de ton histoire, de ton environnement, de ton métabolisme, de tes attentes, etc, etc.
Ça peut être des médocs, une pratique de sophrologie, de yoga, de méditation, des balades dans la nature, une thérapie comportementale, une psychanalyse, un quotidien ritualisé et discipliné, des cours de dessin, ou tout ça à la fois ou encore autre chose... tiens il y a même un psychiatre aux US qui a fait une étude portant sur le traitement de la dépression par le gaz hilarant : il fait rigoler ses patients résistants aux autres traitements et il trouve des améliorations (l'étude est-elle à prendre au sérieux? Aucune idée, souvent c'est du vent ces annonces, mais le rire ça fait du bien quand même, d'ailleurs il y a des thérapies par le rire!).

C'est un peu comme une recette de cuisine en fait. Il faut trouver celle qui te va, celle que tu préfères.
Avatar du membre
SweetMary
Messages : 79
Enregistré le : lundi 27 janvier 2014 17:39

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par SweetMary »

Voilà, on parle de plus en plus des gens hypersensibles. Et je me suis récemment renseignée sur le sujet, je me reconnais totalement et j'ai l'impression de comprendre beaucoup de choses et notamment sur la manière dont ça m'a amenée à la dépression. L'hypersensibilité n'est pas une pathologie mais peut en être le siège.
Dans cet article, comment identifier un hypersensible en 16 points. Ca a été une révélation pour moi.


On m'a fait écouter cette émission de France Inter: Hypersensibles et doués. Elle m'a beaucoup aidée alors je me permet de la partager ici.

http://www.franceinter.fr/emission-la-t ... s-et-doues
Avatar du membre
Oups
Messages : 27
Enregistré le : jeudi 11 juin 2015 15:03
Localisation : Île de France

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Oups »

Bonjour,

Je me retrouve parfaitement dans le 1er lien, merci de l'avoir posté.

Je pense aussi qu'il y a une relation forte avec la dépression (ou du moins avec certaines dépressions) et l'hypersensibilité.

Tant que j'ai été soignée pour dépression, je suis restée dépressive, depuis que j'ai changé de psychiatre et que je suis soignée pour mon hypersensibilité, je sors enfin la tête de l'eau.

Ce n'est plus du tout le même traitement, j'ai l'impression qu'avant c'était comme traiter le symptôme et non l'origine du mal, comme écoper dans une barque sans jamais chercher à colmater la fuite...
Avatar du membre
SweetMary
Messages : 79
Enregistré le : lundi 27 janvier 2014 17:39

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par SweetMary »

Je suis parfaitement d'accord avec toi.

C'est bête mais on ne se rends pas forcément compte de son hypersensibilité. Pendant longtemps je l'ai cachée tant bien que mal (d'ailleurs je pouvais paraitre froide). Je ne réalise tout ça que depuis récemment. C'est déjà un grand pas et ça aide à sortir la tête de l'eau comme tu dis.
Oxymore
Messages : 10
Enregistré le : mardi 19 janvier 2016 13:17

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Oxymore »

Oups a écrit :

Tant que j'ai été soignée pour dépression, je suis restée dépressive, depuis que j'ai changé de psychiatre et que je suis soignée pour mon hypersensibilité, je sors enfin la tête de l'eau.

Ce n'est plus du tout le même traitement, j'ai l'impression qu'avant c'était comme traiter le symptôme et non l'origine du mal, comme écoper dans une barque sans jamais chercher à colmater la fuite...
C'est quoi le traitement pour l'hypersensibilité?
Avatar du membre
Oups
Messages : 27
Enregistré le : jeudi 11 juin 2015 15:03
Localisation : Île de France

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Oups »

Bonjour Oxymore,

En fait je me suis mal exprimée, je suis traitée en global, il n'existe pas de traitement médicamenteux type pour l'hypersensibilité.

A ce niveau, ce qui m'a fait du bien c'est une combinaison de médicaments et il a fallut en tester plusieurs avant d'obtenir quelque chose qui me convienne.

Je prends un peu de lithium, à la limite inférieur de la fourchette thérapeutique (que l'on détermine par prise de sang). Ce sel me calme un tout petit peu mais est très loin d'être suffisant à lui seul.
Je prends aussi 25 mg de Xeroquel (un neuroleptique) le soir (1/2 comprimé donc pratiquement rien au niveau de la dose). Mon psy me dit que à faible dose il a un effet calmant sans les inconvénients des doses plus élevées.
Je prends de la Buspirone, une molécule qui est peu prescrite parce qu'il s'agit d'un anxiolytique comme le Xanax/Valium/Lexomil etc... mais dont l'effet est vraiment bien moindre (pour certains malheureusement néant) et qui n'agit qu'au bout de quelques semaines. L'avantage c'est que contrairement aux autres l'effet chez moi est stable et en plus il n'y a pas de risque d'addiction.
Et enfin je prends un bétabloquant, là aussi à très faible dose, le Visken. Il permet de moins ressentir les effets physiques du stress lorsque je me trouve en situation sociale.

Comme à chaque fois les doses sont faibles je ne ressens quasiment aucun effet secondaire, mais l'effet positif global est lui aussi limité. Clairement, les médicaments m'aident mais ne suffisent pas à eux tous seuls.

Le traitement prescrit par mon psychiatre a donc tout de suite compris un ensemble d'autres éléments, dont des aménagements de poste au niveau de mon travail après demande de reconnaissance du statut de travailleur handicapé (une aide fantastique pour moi...), des consignes de mode de vie et une TCC.

Quand je compare à avant où je me suis traînée dépression sur dépression avec juste une ordonnance pour gober des anti-dépresseurs alors même que je disais que je me sentais plus mal avec, je dois dire que je suis assez dégoûtée de tout ce temps perdu et de toute cette souffrance subie.

Me donner des médicaments pour me calmer un peu et surtout me permettre d'aménager ma vie pour qu'elle me corresponde a été primordial et a fait la différence. Mais ça n'a été possible que en abordant mon problème sous l'angle de l'hypersensibilité et non en voulant à tout prix soigner l'humeur dépressive comme si c'était juste un manque de sérotonine ou autre molécule chimique.

PS : j'aime beaucoup ton pseudo Oxymore, il a une signification personnelle ? (ne me réponds pas bien sûr si cette question te dérange, c'est parce que ce terme me parle aussi que je te pose la question)
Oxymore
Messages : 10
Enregistré le : mardi 19 janvier 2016 13:17

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Oxymore »

Merci de ta réponse :)
J'avoue que les médocs me rebutent, d'autant plus que j'ai la phobie d'avaler les comprimés, je dois les croquer.
Mais apparemment il existerait du Prozac en gouttes, même si j'en avais déjà pris il y a longtemps en comprimés malgré tout, et je n'ai pas aimé l'effet anesthésiant de ces médocs. J'ai fait aussi 3 ans de psychanalyse, ça n'a pas changé grand chose non plus. Je prends juste un anxio quand j'enchaîne trop de mauvaises nuits d'affilé. Je vois pas trop comment m'empêcher de me torturer de questions existentielles, c'est un peu constitutif chez moi, une idée en entraîne une autre et j'ai l'impression que mon cerveau va exploser...
Sinon, "Oxymore" parce que la vie est pleine de paradoxes et j'aime bien ce mot. :)
En tout cas, c'est bien que tu aies trouvé une amélioration avec toute cette prise en charge.
C'est chiant car je n'ai ni l'envie de voir un psy ni de prendre des médocs, bon je pourrais quand même en venir à tenter ces fameuses gouttes...
Avatar du membre
Oups
Messages : 27
Enregistré le : jeudi 11 juin 2015 15:03
Localisation : Île de France

Hypersensibilité, hyperémotivité et dépression

Message par Oups »

Je ne savais pas qu'il existait du Prozac en gouttes, mais c'est une très bonne chose par rapport à ta phobie en effet. A une certaine époque il m'avait aidé contrairement à d'autre médocs.

Je ne crois pas non plus à la psychanalyse, par contre je vois actuellement une psychologue qui a une très bonne écoute et ça me fait du bien. Ça ne résout rien mais ça me permet de mieux gérer mon quotidien. C'est gratuit car subventionné par la ville et du coup ça ne fait pas de trou dans mon budget (je veux bien faire un gros effort financier mais dans ce cas j'en attends bien plus qu'un support, je voudrais des résultats concrets en terme de guérison et ce n'est jamais arrivé avec les thérapeutes payants que j'ai vu par le passé).

J'ai moi aussi un problème avec les questionnements en tout genre. Les questions existentielles ou autres d'ailleurs. Je pense beaucoup, beaucoup trop. Lorsque j'ai fait ma TCC, ma psychologue me disait de repérer cet état pour stopper immédiatement avec mes "pourquoi" ! Mais pour moi c'est le plus souvent impossible

C'est comme si une force interne me poussait à vouloir comprendre inlassablement. C'est très chronophage en plus d'être parfois épuisant. Le pire c'est que sur le moment mes questionnements me paraissent d'une grande importance !

J'ai lu dans des livres ou sur divers forums que c'est souvent le cas chez les personnes surdouées (à haut potentiel je crois pour la dénomination actuelle). Ce n'est pas mon cas mais peut-être est-ce le tiens ?

Moi je cogite énormément mais plutôt comme un hamster qui s'agite dans sa roue, il n'en sort pas des étincelles. Voire même je suis plus nettement plus efficace intellectuellement lorsque je suis dans un état plus calme car je me perds dans de multiples détails en perdant de vue l'essentiel si je suis trop agitée du bulbe !

J'espère que tu vas trouver de quoi améliorer ton quotidien. Si tu trouves un jour comment arrêter les questionnements je suis preneuse en tout cas de l'astuce
Répondre