Bravo à toi, Poussière, bienvenue sur ce fil de discussion et sur le forum !
Très malin et très drôle l'histoire du cheveu sur la langue...
Comme d'habitude, Doloplus, tu m'impressionnes par ton habileté et ton imagination. Tu es vraiment très douée pour l'écriture, en particulier l'écriture à contrainte. Bravo !!
Je trouve l'ensemble de vos textes très intéressants, réjouissants, et touchants, en particulier ceux de Doloplus, Détachement et Wonderwoman. Avec de telles plumes et celles qui nous rejoignent, ce fil de discussion a de beaux jours devant lui !
Je vous embrasse.
Merfi Poussière pour fe très fouette texte
J'ai adoré le "bonne foirée"
J'espère moi aussi que ce fil a de très beaux jours devant lui. C'est très plaisant de lire tous ces textes si différents. ici, je suis tour à tour émue, surprise, impressionnée, amusée...je me sens vivante en venant vous lire. C'est un plaisir sans cesse renouvelé. Merci encore à tous ceux qui font vivre cet espace de liberté
Je suis touchée par vos commentaires sur mes textes. Je doute pourtant tellement, si vous saviez... En revanche, ce dont je suis sure, c'est que depuis toujours j'aime les mots, autant pour les lire que pour m'en servir à l'écrit ou à l'oral. Je trouve que la langue française est d'une richesse et d'une beauté incroyable. Je ne me lasse jamais de découvrir de nouveaux termes lors de mes nombreuses lectures, le dictionnaire est un de mes grands amis.
Lucian était sorti en courant. Devant le paysage dévasté, il ne pouvait retenir ses larmes. Les autres suivirent peu de temps après. Eux, ils ne se précipitèrent pas, au contraire, ralentissant le plus possible la vision de ce spectacle abominable qu’ils découvrirent tous ensemble. La terre semblait fumer, et suer de douleur. Un silence de mort régnait. Personne n’osait élever la voix, cela est naturel dans ce genre de circonstances semble-t-il… Ce silence était inhabituel. D’ordinaire le vent, la pluie, les bêtes, les arbres, la vie entière s’agitait et formait un bourdonnement sourd auquel ils étaient désormais habitués. C’est à cause de ce silence que le plus jeune se mit à pleurer. Ce n’était ni la dévastation ni la présence de la mort qui lui faisait tant peur, mais ses oreilles si jeunes n’était pas habituées à entendre un tel silence, se rapprochant presque du néant.
Lucian s’accroupit, et essaya de dégager la terre en la grattant avec sa main. Tentant de voir si quelque chose était renfermé au-dessous de ce sol devenu couleur de charbon. Pour voir si quelques pousses subsistaient. Il savait que son geste était vain, mais ça le rassurait, plus proche de la terre, il se sentait vivant.
Le paysage continuait à fumer, et l’on pouvait aisément croire qu’une guerre avait ravagé cet endroit, ou un ouragan, ou une tempête, ou un incendie, qui sait… ? Eux, le savaient, mais eux ne voulaient rien dire, et ils ne voulaient plus rien savoir. Tout autour d’eux, la vie s’était éteinte et les jours futurs étaient partis en fumée.
La voix angélique de Julia s’éleva doucement, laissant la grâce reprendre un instant la place qu’elle occupait il y a pourtant si peu de temps encore. Le plus jeune s’arrêta de pleurer pour écouter cette voix qui semblait apaiser les cœurs et sécher les larmes. Julia expliqua d’une voix emplie d’espoirs que le pommier derrière la grange était encore debout. Elle alla cueillir une pomme et la déposa dans la main de Lucian encore agenouillé. Ils virent alors un sourire forcé se dessiner sur les lèvres du vieillard. Lorsque Julia se détourna du vieil homme, son sourire tomba et il murmura entre ses lèvres « Une pomme, oui, et après… ? »
Un pépin te dis-je.
Ne te marre pas,
Et écoute moi plutôt!
Pour une fois j'ai croqué le fruit défendu.
Ok, ma mère m'avait mise en garde.
Mais tu sais ce que c'est...
Maman ne me voit pas grandir.
Et me voilà follement amourachée.
Etourdie par l'émotion.
Tellement éprise que j'en ai oublié de penser.
Alors je déchante.
Parce qu'il s'est évaporé.
Reste juste son souvenir,
Encré bien au chaud.
Secrètement, le pépin a germé...
Un grand merci à toux ceux qui ont participé aux ateliers cette quinzaine, en particulier pour les nouveaux venus Diane et Poussière Nous voici donc repartis, en espérant faire de nouveaux émules et se régaler des créations de chacun.
doloplus a écrit :
Je remets le fonctionnement du club pour les nouveaux talents qui voudrait nous rejoindre :
Je vous propose de poster vos écrits durant deux semaines jusqu'à vendredi en huit à minuit. Chacun est libre des poster un, deux, trois ou autant de textes qu'il veut sur le thème de la semaine. Tous les styles sont possibles : poésie, prose, théâtre, textes courts, longs...
Prenez du plaisir à jouer avec les mots et partageons de bons moments de lecture. Le samedi on échange sur nos impressions, ressentis des textes, mais aussi sur la façon dont vous souhaiteriez que cet atelier d'expression écrite évolue. Toute nouvelle idée sera la bienvenue. Enfin le dimanche on vote pour le thème suivant.
Dimanche 28 juin 2015 : 6ème cession d'écriture
Les thèmes proposés pour cette quinzaine sont les suivants :
Thème A : Vous êtes un ordinateur, exprimez-vous.
B : Le sentiment de colère.
C : Écrivez un courrier à un personnage imaginaire.
D : Inspirez-vous de cette image pour écrire un texte :
A vous de voter (deux votes par personne maximum)...
Petit quizz
Il n'y a plus personne ici parce que :
A : La chaleur épuise tout le monde
B : Les thèmes proposés sont nuls
C : La peur d'écrire est trop forte
D : Doloplus écrit trop, y en a marre!
Diane pour te sauver !
La solitude n'existe pas,
Il ne s'agit que de l'été,
Qui les retient bien loin de là...
Les dinosaures sont nos amis,
Les thèmes proposés sont inspirants,
Mais la chaleur de ce mois ci,
Nous fait devenir récalcitrant...
Enfin du moins c'est mon cas :p
Vu que je suis un peu geekette sur les bords je vais voter pour le thème A. Et tu n'écris pas trop Doloplus, te lire est toujours un régal, même si je le dis peu.
Quel bonheur dans la rencontre et dans l'échange, fussent ils virtuels. Merci à toi Diane de braver Celsius et Fahrenheit pour venir à la rencontre d'un vieux dinosaure esseulé.
Que cette journée te soit douce et fraîche
A + je n'ai pas de ventilateur et je suis orientée plein sud + j'ai pas trop le temps (si ce n'est pas le taf qui me le bouffe, ce sont les obligations vitales + sociales et faire mon permis
(oui j'ai eu une mauvaise journée en plus d'une réunion qui a duré trop de temps)
Hormis cela je prends toujours le temps de te lire. C'est beaucoup moins chronophage que d'écrire. Et puis, j'écris bien trop au taf
Je serai plus inspirée par la B et la C ... J'aurais eu le coeur à répondre la D mais je ne sais pas si je parviendrais à écrire grand chose sur cette image.
Trois votes pour le moment : 1 A, 2B et 2C. Impossible de choisir un thème avec si peu d'avis exprimés... Alors, si vous aimez ce fil, exprimez vos envies N'ayez pas peur, on est pas méchants . Pour la rédaction des textes, je vous propose de conserver le délai de 15 jours, à partir du moment où le thème aura pu être déterminé.
Les thèmes proposés pour cette quinzaine sont les suivants :
Thème A : Vous êtes un ordinateur, exprimez-vous.
B : Le sentiment de colère.
C : Écrivez un courrier à un personnage imaginaire.
D : Inspirez-vous de cette image pour écrire un texte :
[/quote]
Résultat des courses : 2 A, 3B, 3C et 1D (j'ai inclus les vote du Dino), donc les deux thèmes retenus sont :
-Le sentiment de colère.
-Écrivez un courrier à un personnage imaginaire.
Vous pouvez poster vos textes jusqu'au vendredi 17 juillet inclus. A vos claviers, plumes, stylos...
Bonne semaine à tous avec, espérons le, un peu moins de degré au thermomètre
Personne n'est en colère ? Pourtant parfois il y a de quoi...
Je suis saisie, estomaquée, interloquée. Comment cela est-il possible? Je n'en reviens pas. je ne réalise pas ce qui vient de m'être dit, tellement c'est impensable. Je ne parviens pas à articuler le moindre son. Je n'ai aucune répartie. Je reste bouche bée.
Mon corps s'est brusquement raidi. Mes mâchoires se serrent, comme pour retenir des bordées d'injures qui ne demandent qu'à déferler. Mes muscles frissonnent, presque douloureusement. Mon dos se cambre, tendu des cervicales aux lombaires à l'instar d'un arc bandé prêt à transpercer sa cible.
Sous mon crane, les mots se bousculent à une vitesse fulgurante. Je me repasse en boucle la situation. Telle une litanie, je ressasse l'objet de mon courroux. La pression s'amplifie. Mon calme apparent n'est qu'une illusion grotesque. Mon for intérieur n'est plus qu'un magma prêt à exploser.
J'ai de plus en plus de mal à maitriser ce flux d'émotions internes. Il faut que j'extériorise, que j'évacue. Les premiers mots s'échappent. Injurieux, vulgaires, grossiers. Je ne m'appartiens plus. Je ne suis plus moi même. Disparue la femme posée, calme, à l'écoute. Je ne suis plus que rage, furie, débordements.
Je gesticule en tout sens. Mes pas sont saccadés, mes mouvements brusques. Tout en moi exprime avec une violence paroxystique l'intensité de l'affront que je viens de subir.
Je suis en colère! Doloplus.
la colère est arrivée
je ne l'ai pas vu venir
je l'ai senti qu'au bout d'un certain temps, blottie au fond de moi,
elle se baladait entre le dos, la nuque, les épaules,
elle était là, elle est là,
elle attend, elle fait mal,
elle observe, elle cogite,
elle doit partir pour me redonner vie,
elle doit s'en aller pour me laisser en paix,
elle doit sortir, partir loin, très loin, retrouver ses créateurs,
je n'en peux plus,
je n'en veux plus...
Dis moi encore la joie immense que tu as ressentie quand je suis arrivée dans ta vie,
Raconte moi à nouveau la fierté qui t'a étreint la première fois que tu m'a prise dans tes bras,
Redis moi comment tu as su que tu serais toujours là pour me protéger.
Dis moi encore ton émerveillement quand je t'ai souri,
Raconte moi ton émotion quand tu m'as vue marcher pour la première fois,
Redis moi ton enchantement quand tu m'as entendue dire "Papa".
Dis moi encore le bonheur de me voir grandir,
Raconte moi ton plaisir à jouer avec moi,
Redis moi à nouveau que je suis ton petit trésor.
Dis moi encore que tu es fier de la femme que je suis devenue,
Raconte moi ce que tu ressens quand je marche à tes côtés,
Redis moi que je peux compter sur toi quoi qu'il arrive.
Dis moi encore ces mots que je n'entendrai jamais,
Raconte moi ces histoires qui n'existent pas,
Redis moi que tu m'aimes.
C'est assez bluffant l'aisance avec laquelle tu t'appropries chaque sujet, Doloplus.
Et à chaque fois, on est ému et on en oublie la contrainte, tant tu l'appliques avec naturel.
Un grand bravo.
à toux ceux qui ont participé aux ateliers cette quinzaine, en particulier pour les nouveaux venus 
Nous voici donc repartis, en espérant faire de nouveaux émules et se régaler des créations de chacun. 
N'ayez pas peur, on est pas méchants 
? Pourtant parfois il y a de quoi...