Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

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Zooey
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par Zooey »

bon mais je trouve plutôt bien que ton psy ne se précipite pas sur un diagnostique qui aura une répercussion sur toi : cela va modifier ton chemin d'une manière ou d'une autre parce que c'est quelque chose que tu vas intégrer dans ta manière de te penser, et de te penser en relation avec les autres.

Tu es déjà sous lithium donc après tout, le diagnostic ne changera pas grand grand chose.

Après, ce serait peut être quand même pas mal que tu prennes un peu de recul par rapport à cette "réponse", même si je comprends les enjeux pour toi et pour ton espoir de revivre correctement: demande peut être au psy la prochaine fois, faute de savoir quel diagnostic, s'il ne peut au moins t'orienter vers des activités/thérapies pour apprendre à vivre avec/soulager tes symptômes d'anxiété et d'irritation (et gratos ou remboursées, de préférence!). Au moins, là tu aurais quelque chose de concret pour te sentir avancer et pour te sentir un peu reprendre les rênes de ton existence.
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ami1
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par ami1 »

Je me demande quelles marges de manœuvre j'ai avec une lithiémie qui est trop faible et des troubles de l'humeur costauds, alors que je prends déjà 1 200 mg de téralithe. Je lui en parlerais mais ça m'angoisse.
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sassandra
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par sassandra »

Perso, je me suis jamais inquiété jusqu'à il y a peu de temps
de mon diagnostique bipo - me contentant de prendre mon médoc..

Cela s'explique que sortant de la drogue et l'alcool - ne me connaissant plus
avec juste le médoc thymo régulateur
mon amélioration de vie était telle que de toute façon le mieux que le pire
était largement appréciable...

ça fait dix ans que je suis diagnostiquée et il n'y a que quelques mois
D'après ce que j'ai compris il y a des bipolaires qui ne connaissent pas d'euphorie
et si tu es sur lithium il me semble que c'est une médication strictement adaptée à une forme de trouble bipolaire ( je suis pas toubib)

--edit--

Il y a peu de temps - je me suis dit que ce serait quand même intéressant
de savoir qu'est ce qui était de l'ordre de ma maladie
et de l'ordre de ma personnalité (étonnant que je ne l'ai pas fait avant : une forme de déni)...
et c'est là que je suis tombée sur le concept de psycho éducation

Malheureusement les toubibs la plupart du temps te filent les médocs
et psychiatre ou pas n'ont visiblement pas l'intention de s'emmerder avec ça

je poste un texte car j'ai l'impression - je peux me tromper - que tu n'acceptes pas ta maladie
moi je me dis que j'ai pas le choix...

--edit--


Une personne ayant de l'hypertension ou un diabète apprend à vivre avec sa maladie. C'est pareil pour une personne ayant une maladie psychiatrique.

Le trouble bipolaire est une maladie biologique caractérisé par la récurrence de troubles de l'humeur maniaques (ou hypomaniaques) et dépressifs. Malgré les traitements stabilisateurs de l'humeur une partie significative d’entre nous rechutent, de plus une autre partie n'adhère pas aux traitements proposés sans oublier ceux qui ne sont pas ou mal diagnostiqués malheureusement.

Les causes du trouble bipolaire sont multifactorielles et selon le modèle biopsychosocial 2 , le diagnostic et les traitements qui en découlent doivent être adaptés à nos besoins biologiques, psychologiques et sociaux spécifiques.



Dans la conceptualisation de l'évolution des accès thymiques du trouble bipolaire selon le modèle cognitivo-comportemental (1) , on envisage les épisodes de décompensation de l'humeur comme le début d'un cercle vicieux qui provient des modifications des pensées et des émotions générées par le changement d'humeur et qui vont entraîner des changements des comportements ; ces altérations ne vont pas tarder à dégrader le fonctionnement habituel de la personne et à générer des problèmes psychosociaux qui eux même vont créer du stress et des conséquences sur le sommeil ... participant ainsi à intensifier en boucles les symptômes déjà présents ou précipitant un nouvel accès ultérieur.

Une sensibilisation (ou kindling) s'installe, on parle alors d'une vulnérabilité biologique croissante vis-à-vis des événements déclenchants ou précipitants.

L’élément qui paraît le plus déterminant dans le déclenchement du trouble, indépendamment de la réaction émotionnelle, est son impact sur les rythmes sociaux. Il est important de savoir que cette influence des événements de vie tendrait à décroître en fonction du nombre de récidives 2 .

Le traitement médicamenteux est indispensable pour corriger les anomalies biologiques de notre cerveau, cependant même avec une médication nous avons besoin d'autre chose pour contrôler au maximum nos symptômes et prévenir les rechutes.

Par exemple, le traitement peut faire disparaître nos symptômes, mais en cas de problèmes financiers, légaux, relationnels ou familiaux, ces problèmes demeureront malgré l'amélioration de nos symptômes.

Dans la compréhension de la maladie, on reconnaît le rôle des facteurs de stress émotionnel (difficultés conjugales ou expériences de vie avec signification personnelle spécifique ) et physique (perturbation du sommeil, stimulation excessive), lesquels peuvent entraîner un déséquilibre biochimique. C’est le concept de la vulnérabilité au stress 2 .

Il existe des influences réciproques entre le trouble et les familles des patients: les attitudes des familles influencent l'évolution individuelle du trouble et inversement le trouble et ses conséquences représentent une charge importante pour les proches des patients. Il a également été démontré qu’un niveau d’expression émotionnelle élevé dans les familles (emportements ou cris pour des évènements mineurs) était un facteur précipitant de la maladie 2 .

Certaines études montrent que les interventions familiales tendent à réduire les risques de rechute et le nombre d'hospitalisations. Les proches du malade sont en quelque sorte des aidants pour nous, des aidants qui se doivent aussi de s'informer pour accompagner et également se faire aider.

Car comme peut le dire justement, Christophe André 3 :

"Si une susceptibilité génétique peut être compensée par un modèle parental stabilisant. Si ce rempart contre la maladie n'est pas solide, reste le support social. Si les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux se conjuguent, la maladie risque d'avantage à se déclarer."

D'autre part, sur le seul point de vue légal, la nécessité d'une information est définit par la LOI no 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Le principe et les modalités sont posés à l'article L.1111-2 du code de la santé publique. Annexe 1

La question relative à l'information des jeunes enfants doit se poser, elle est fonction de l'âge, du degré de maturité, de la nature du trouble des parents. 4

Les recommandations récentes du National Institute for Health and Clinical Excellence NICE 5 et celles du Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments CANMAT 6 insistent particulièrement sur la place centrale du patient dans la prise en charge. Celui-ci doit être informé sur sa maladie et son traitement ; il participe aux décisions sur son traitement. De plus, et il est important de prendre en compte les résultats des traitements antérieurs et les préférences du patient.

Le trouble bipolaire fait parti de ces maladies ou les engagements du soignant, du malade et de ses proches sont primordiaux, c'est ce que permet la psychoéducation que je vous laisse découvrir.



Références:
(2) Les troubles bipolaires et autres troubles de l’humeur- C. Gay-L'Encéphale Volume 34, numéro S4 pages 130-137 (juin 2008)
(3) Les limites des psychothérapies C. André Revue Pour la science N°358 Août 2007
(4) Place des mesures psycho-éducatives dans la prise en charge des troubles bipolaires- C. Gay, H. Cuche L'Encéphale Vol 32, N° 4-C2 - août 2006 pp. 542-546
(5) O’Dowd A. NICE issues new guidance to improve the treatment of bipolar disorder BMJ 2006, Jul 29 ; 333 (7561) : 220
(6) Yatham L.N., Kennedy S.H., O’Donovan C., et al. Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments (CANMAT) guidelines for the management of patients with bipolar disorder : update 2007 Bipolar Disord 2006, Dec ; 8 (6) : 721-739

Annexe 1 la LOI no 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Le principe et les modalités sont posés à l'article L.1111-2 du code de la santé publique.

Bibliographie:
1 Le trouble bipolaire - Manuel d'exercices pour une meilleure qualité de vie _Auteur: RAMIREZ BASCO Monica Traduction : Dr Jeunieaux Laurence Année: 2008 Socrate Editions Promarex

--edit--
ami1 a écrit :
Merci Sassandra, mais encore une fois je ne ressens pas d'épisodes d'euphorie.

Par contre, je suis capable de tirer la gueule pendant 2 jours surtout quand je retente pour une énième fois le rapprochement physique avec ma femme sans succès.[b] Aujourd'hui par exemple je lui en veux terriblement[/b], je suis en colère donc troubles de l'humeur c'est sûr. Je suis également trop irritable avec mes enfants au point de ressentir de la haine parfois et ça me fait peur, puis j'en pleure presque tellement ça m'attriste.
Perso avec mon compagnon - que ce soit à bon ou à mauvais escient : j'éclate immédiatement , lui aussi dailleurs .Je trouve ça plutôt bien
car il fait de même et les tensions s'évacuent tout de suite..

Je gère une affaire familiale en indivision avec un frangin dont je peux dire que c'est un pervers manipulateur
et j'ai une fille en prison , genre border line psychopoathe ( c'est pas moi qui l'ai défini c'est l'infiermière psy qui me suit au cmp)
et là je dois avouer que les situations crées par cet état de fait me font "broger" ( faire une fixation obsessionnelle)..

Oui dans ces cas là ue peux ressentir de la haine
mais je sais aussi que mes comportements sont induits par ma maladie
je ne suis pas comme ça au fond de moi - il n'y a que la famille qui me met dans ces états
Avec les gens du "civil" je peux pratiquer le détachement sans souci...

Pour le frangin pn et pour ma fille majeure je n'ai pas d'autres choix que de limiter les contacts autant que je le peux

Elle m'envoie des menaces de mort que je ne prends pas à la légère.

--edit--

Alors quand ça arrive je fais une espèce de choc et je dors par exemple un mois d'affilé
ça me fait culpabiliser mais j'essaie de travailler sur le fait de bien comprendre que ça fait partie de ma maladie
et que je peux peut être apprendre à fonctionner autrement ( je sais pas) - j'ai juste commencé ma lecture sur la psycho éducation

je sais pas comment mais au moins savoir que : je ne suis pas responsable des comportement induits par la maladie
et je crois que ça passe en priorité par une acceptation totale et inconditionnelle du fait que oui : je suis malade
sans rentrer dans l'auto flagellation ni l'auto apitoiement..

ça se fait pas en un tour de mais : c'est un processus
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sassandra
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Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

Message par sassandra »

ami1 a écrit :
Merci Sassandra, mais encore une fois je ne ressens pas d'épisodes d'euphorie.

Par contre, je suis capable de tirer la gueule pendant 2 jours surtout quand je retente pour une énième fois le rapprochement physique avec ma femme sans succès. Aujourd'hui par exemple je lui en veux terriblement, je suis en colère donc troubles de l'humeur c'est sûr. Je suis également trop irritable avec mes enfants au point de ressentir de la haine parfois et ça me fait peur, puis j'en pleure presque tellement ça m'attriste.
Quand je suis en fureur tel que tu le décris : j'ai plusieurs trucs

une prière qui me vient des aa - je la prends comme source de réflexion : donnez moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer ( en l’occurrence ma maladie et l'état de fureur dans lequel je suis maintenant - le courage de changer les choses que je peux ( je saute sur mon vélo ça m'apaise - je vais aussi sur des moteurs de recherche développement personnel traitant de la colère et j'écris j'écris j'écris : qu'est ce qui me met en colère quel sentiment et quelle émotion il y a derrière tout ça : je balance tout) normalement au bout de plusieurs pages d'écriture la colère ravageant est passée - en sophrologie un gars m'avait donné un truc : debout visualiser une cible avec au mileur la tête de celui qui me met en rage et balancer une fléchette imaginaire en poussaant le plus gros cri possible ( attention la première fois j'ai failli me démettre le bras) - c'est difficile de faire ça en appart avec les proches autour , peur de passer pour dingue...
Natation très très bon , sport en général

Pour que mes proches comprennent ma maladie je fais des copiés collés et le les leur file


Donnez moi la sérénité de faire la différence entre les choses que je peux changer et celles que je ne peux pas changer
( je peux pas changer le fait que je sois malade mais je peux changer plein de petits trucs)

Cette prière est en fait une pensée philosophique

Et puis quand j'ai vraiment été impossible je peux dire aussi à la personne que j'ai blessé que je regrette point barre en ne balayant que devant ma porte et pas celle de l'autre - je t'ai fait du mal j'en suis désolée


-

--edit--

ah oui, ce qui me calmait à un moment quand je pratiquais - technique pnl trouvées sur le net ( mouvement occulaire ) ou exercices ça marchait bien
you tube - j'en fais plus dommage pour moi -

--edit--

Tu éprouves de la haine mais tu n'es pas la pensée de haine puisque tu arrive à la repérer et que tu t'en dissocies

--edit--

Et de ce fait si la colère ne part pas , sachant tout cela tu peux aussi travailler à l'accepter
maintenant je suis en colère : je l'accepte - ça ne dure pas , ça passe
parceque si tu n'acceptes pas la violence des réactions émotionnelles dues souvent à la maladie
c'est comme deux énormes taureaux cornes contre cornes, les mauvaises énergies la maladie et le refus
la colère, et la non acceptation sont butées l'une contre l'autre ça se dilue pas...
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mandy
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Message par mandy »

on m'a diagnostiqué comme étant bipolaire au mois d'août, j'ai fait une phase maniaque à partir du mois d'avril, jusqu'en août où on m'a donné de l'olanzapine, puis du lithium.
depuis qu'on m'a fait redescendre je me sens stable, mais vide d'énergie, l'état maniaque était pour moi formidable, je me sentais stimulée, intelligente, motivée, inspirée et surpuissante.
je suis contente qu'on aie réussi à poser le diagnostic, mais je me demande si j'arriverai à retrouver de la motivation, et si je sortirai de cet état d'apathie.

il y a t'il d'autres bipolaires par ici ?
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sassandra
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Message par sassandra »

Je suis pas toubib - mais perso je sors toujours de ces états d'apathie - simplement quand ça arrive
je vais voir le toubib et il me réévaluent mon traitement...

Si tu viens juste d'être diagnostiquée et d'une ton apathie est peut être le pendant de la phase que tu décris
super agréable mais ou je faisais n'importe quoi - surpuissance toujours suivie de dépression ( ça se traduit chez moi par dormir et fonctionner au ralenti)..

si tu viens juste de prendre le traitement il faut un temps pour que celui ci agisse

quand je suis en phase " down" : j'attends que ça passe : c'est pas agréable mais c'est comme ça

Bon courage à toi
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Zooey
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Message par Zooey »

émission France Inter - Service Public

"Les deux côtés des troubles bipolaires"
http://www.franceinter.fr/emission-serv ... bipolaires
C’est une maladie encore assez peu connue. Aujourd’hui, une personne bipolaire a le courage de témoigner. Elle raconte les hypothèses qui pourraient expliquer comment elle l’est devenue.

Avec :
-Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste (tous les mercredis)

-Marie Alvery, co-auteure avec Hélène Gabert de « J’ai choisi la vie. Être bipolaire et s’en sortir », ed. Payot.

-Marc Masson, psychiatre, coordinateur médical de la clinique du château de Garches, auteur d’un traité sur les troubles bipolaires, attaché au service du professeur Gaillard à l’hôpital Sainte-Anne à Paris.
Reportage de Lénora Krief : « Groupe de paroles chez Argos 2001 »
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alucard
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Message par alucard »

Je viens d'être diagnostiqué bipolaires c étrange de comprendre au bout de t'en de temps de découvrir ce qui ne va pas le problème est de savoir quel traitement va fonctionner, si il y a un qui fonctionne
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mandy
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Message par mandy »

pour moi c'est téralithe, deux comprimés et demi depuis septembre dernier, c'est du lithium. on m'a stabilisée avec du zyprexa, un antipsychotique. Normalement le lithium c'est le traitement le plus courant pour la bipolarité. comment vis tu ce diagnostic ? tu as fait combien de virées maniaques ? bon courage en tout cas :)
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alucard
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Message par alucard »

Salut je suis sous xeroquel 600 depuis deux semaine et c vrai que je n'es jamais regarder combien de temps durée mes différents phase je vien juste de découvrir cette maladie et sa ma fait un choc mais ma rassurer aussi de pouvoir mettre un nom sur cette maladie excuse moi pour cette réponse tardive
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Aphora
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Message par Aphora »

Tu peux me poser des questions, si tu veux. Ça t'aidera peut-être à comprendre certaines choses. Lire des ouvrages sur le sujet peut être une bonne approche. C'est comme ça que je me suis approprié certaines de mes réactions. Au début, j'ai vraiment été perturbée, comme toi. On se sent seul et étranger à soi-même dans ces cas-là. Mais on peut apprendre à vivre avec et mieux respecter sa nature.
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alucard
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Message par alucard »

C un peu sa c vrai je ne me connais plus j'ai l'impression que je ne serais plus Capable de rien en ce moment je suis en phase dépressive et je n'en vois pas le bout

--edit--

Aphora c simpa de pouvoir parler de ton expérience, tu te sant comment par rapport à ton travail?
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Aphora
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Message par Aphora »

Bon, j'avoue, quand j'ai lu tes premières histoires et que tu ne savais pas comment te positionner vis-à-vis du travail, je me suis dit que c'était la question que je ne voulais pas que tu poses, mais je préfère que tu saches. Je viens d'être arrêtée durablement après un burn-out et mon psychiatre m'a conseillé de faire un dossier de travailleur handicapé pour avoir une protection et un aménagement du temps de travail car nous sommes plus productifs que la moyenne à certains moments, et à d'autres, particulièrement inaptes. D'autres fois, c'est une moyenne acceptable. Mais ça, la société ne comprend pas, et nous, on a beau être soigné avec des médicaments, etc., ce rythme particulier nous est interne, intrinsèque et on n'y peut vraiment rien. Tu dois envisager ce fait et adapter ta façon de travailler à cette réalité, malheureusement. Ta sensibilité augmentant, tu dois faire le deuil de la carrière de tes rêves et de super responsabilités. Cela ne veut pas dire que tu dois abandonner, juste réinventer ta manière de travailler en prenant en considération ta personnalité cyclothymique. Car c'est une force aussi, mais c'est une complexité de plus...
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alucard
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Message par alucard »

Et c la réponse que je ne voulais pas entendre mais je commencé à m'en doutais un peu car tout les chose qui me semblait régler sont devenus des obstacles infranchissable comme j'aimerais prendre ma vie ou elle c arrêté mais plus j'avance et plus j'assai de me convaincre que sa va aller plus je part en sucette
Depuis combien de temps est tu en arrêt
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Aphora
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Message par Aphora »

C'était vers le 15 décembre. Chaque année vers cette période, je fais un burn out. Après, j'ai complètement arrêté de travailler car les circonstances elles-mêmes étaient dures, même sans être cyclo et que mon mari, qui gagne très bien sa vie, préfère que je ne m'impose pas du stress supplémentaire. Mais disons que si toi-même tu fais ton propre bilan, tu dois bien voir que tu ne vis pas les choses de la même manière que tout le monde, non ?
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alucard
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Message par alucard »

Perso je ne peux pas me permettre d'arrêter de bosser donc il faudra que je remonte la pente si je ne veux pas être dans la M.... financièrement

--edit--

Je suis en arrêt depuis début décembre aussi je suis convoqué mardi chez le médecin de la cq et je flippe un peu
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Aphora
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Message par Aphora »

Je ne l'aurais pas fait sans ça. Mais tu dois remonter la pente, c'est vrai, mais c'est d'abord pour ta propre santé que tu le dois. Et n'oublie pas de te prémunir contre la culpabilité, car elle ne manquera pas de venir frapper à la porte de ton mental. N'hésite pas à m'en parler ou à lire des documentations sur ton trouble car peu de gens le comprendront et il faudra que tu travailles beaucoup pour aplanir les difficultés, les réduire à les masquer. Comme dit un bipolaire que je connais :" J'ai le sentiment d'avancer masqué." Ce n'est pas encore ton cas car la conscience en est toute neuve, mais tu auras toi aussi ce sentiment. Il faut s'entraîner. Mais quand on constate qu'il est efficace pour nous protéger, on est content.
De ce trouble, il faut en sortir le meilleur, la créativité des phases d'hypomanie, et réduire les conséquences des phases de dépression. Le lithium va t'y aider.
Par ailleurs, mon psychiatre dit que les personnes qui évoluent le plus favorablement sont celles qui acceptent pleinement leur état. Donc, si tu es prêt à l'accepter, le traitement fera vite effet.
Tu n'as rien à redouter pour le médecin. Si quelqu'un a une raison d'´être arrêté, c'est bien toi. Les services de santé sont là pour aider les malades. Tu es un malade donc tu seras respecté et entendu. Je crois même que ça te soulagera d'en parler et de voir que tu es compris, parce que ça ne t'arrivera pas assez souvent à ton goût. Lâche-prise. C'est à toi d'inventer une belle vie qui se greffe sur cette nouvelle inattendue. Ce sera plus le facile de le vivre maintenant que tu le sais et que tu te fais bien soigner. Crois-moi.
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alucard
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Message par alucard »

Je suis sous xeroquel mais mon psychiatre ma parler du lithium en cas de non résultat. Et ce qui est vrai c que je me sent coupable de cet état vi à vi de mon boulot qui me fait toujour peur et de ma petite femme. Le lithium agis comment sur toi?

--edit--

Il te renvoie à l'état mixte ou hypo?
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Aphora
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Message par Aphora »

C'est difficile à dire parce que ça fait 5 ans que je suis traitée mais ce qui est sûr, c'est que les pensées de mort qui étaient devenues quotidiennes, les angoisses, l'insécurité à un niveau grave, les dépressions durables et catastrophées, tout cela a disparu. Mais j'ai du lithium et un traitement de fond de la dépression, c'est donc la conjonction des 2 qui a fonctionné. Et si j'arrête les médicaments, il m'arrive des choses violentes, j'ai des angoisses incompréhensibles, un sentiment de menace imminente, etc.
Je trouve dommage que tu ne sois pas tout de suite sous lithium, personnellement. À ce jour, c'est le médicament qui marche le mieux sur notre trouble, et cela fait des décennies qu'on le sait. C'est donc un remède très fiable. Peut-être devrais-tu insister auprès du psychiatre, et en parler avec le médecin de la sécu serait une bonne idée...
Je pense qu'il me stabilise, mais il m'arrive encore d'avoir des hypomanies, mais beaucoup plus légères. C'est un médicament qui n'évite pas les hauts et les bas mais évite les hautes crêtes et adoucit les pentes, on va dire.
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alucard
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Message par alucard »

J'ai de la sertraline en plus
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