Un peu perdu, Commission de réforme / retraite invalidité / Retrep...

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blek
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Un peu perdu, Commission de réforme / retraite invalidité / Retrep...

Message par blek »

Bonjour, je me décide enfin a écrire, j'ai découvert ce forum, y ai puisé des informations, des réponses et aides, je sens le besoin d'avoir du soutien, un guide pour ne pas trop faire de bêtises sur les suites.
Ma situation; je suis enseignant dans le privé depuis 1988, j'avais depuis la fin du siècle dernier une dépression, (je disais fatigue, ras-le bol, blues...), et d'autres pathologies (Ald/Trithérapie/Crestor), j'ai craqué en février 2014, déposé 2 CLM refusés (la 1ère expertise l'accordait), fait recours comité national, dont je viens de recevoir l'avis négatif.
Traité 18 mois environ sous Seroplex en 2010, maintenant sous Zoloft 50 depuis novembre, je n'en vois pas encore d'effet. Suivi par un neuro-psychiatre hospitalier suite a un dossier ouvert au CMP, il a conclu a une dépression profonde (prise trop tard, trop faiblement et trop courte), il dit traitement de fond, mais plus d'envies, de motivations, de concentration, perte d'appétit.., je prends souvent un demi Stilnox pour arrêter de "psychoter" et m'endormir. Suite a mon premier arrêt j'en abusait (3x 1/2 par jour), je dormais mais l'effet reste court.
De l'Alprazolam et Biomazepam plus rarement, essayé le Tiercan qui me rendait plutôt zombie.
Depuis février 2015 en disponibilité d'office pour raison de santé (expertise positive). Par le stress je pense avoir aggravé des problèmes gastriques (2 interventions sur l'œsophage), reflux ayant entrainé un début de nécrose, prends Oesomeprazole 2x/jours a suivre tout les ans.
Le syndicat et rectorat sont plutôt évasif (ou je comprends rien) et je reste dans le vague.
Je met sans détailler les pistes entendues ou lues:
Commission de réforme / retraite invalidité / Retrep / démission / retour a l'emploi....
Je me sens capable de retravailler progressivement (polyvalent), pas de possibilités (reclassement), géographiquement c'est très limité, à 52 ans pas le plus facile. Je passe par beaucoup d'états, j'ai peur que des refus ou pas de réponse me fassent mal moralement, les pensées suicidaires reviennent quand je me pense bloqué.
J'arrive a un stade ou l'avenir est mal assuré, la dépression me faisant vraiment passer de pas grand chose à pas mieux. Je gère encore le quotidien, mais dors beaucoup et doit varier les activités pour les faire.
Je serais surement convoqué en janvier, j'aimerais bien cerner ce qu'on doit ou peut me faire coté rectorat/académie, tellement de services donnent un avis (médecin du rectorat, affaires médicales, DGEP....) ou prennent les décisions. La dépression me rends tout cela assez flou, surtout que les améliorations je les sens pas. Entre l'agressivité qui n'est pas mon caractère de base et l'hibernation presque quotidienne, c'est pas un avenir radieux.
J'arrête là, cela me parait très long, merci par avance a ceux qui pourront m'éclairer.
j'ai peur de tourner la page, de lire la fin..
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bennou
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Message par bennou »

Bonjour blek,

je vois que, malheureusement, on ne te facilite pas la tâche. Les refus de C.L.M. ou C.L.D. deviennent de plus en plus fréquents concernant les dépressions. Ce qui m'étonne un peu, c'est que je soupçonne un état dépressif profond (donc non réactionnel) qui lui devrait donner droit à un C.L.M. ou C.L.D.. Mais je soupçonne également que les comités médicaux ont eu des "consignes" afin de ne plus trop accorder ces congés et de, soit faire reprendre le travail ou de pousser vers la sortie.

Ce qui devrait se passer. A mon avis on te "pousse" vers la sortie, c'est à dire départ avec une retraite pour invalidité. Dans ce cas, soit toi tu fais la demande pour bénéficier de la retraite pour invalidité, soit c'est l'employeur qui va le faire après avoir épuisé tous tes droits à congé. Ce qui est facile maintenant, car tu n'as pas obtenu de C.L.M. ni de C.L.D., tu es en "sursis" avec la disponibilité d'office pour raison de santé.

Dans ce cas, tu seras convoqué chez un expert (normalement autre que ceux que tu as déjà pu voir). Ce dernier est missionné par la commission de réforme (instance différente du comité médical). Cette commission va déterminer, après proposition de l'expert, de t'accorder la retraite pour invalidité et le pourcentage d'invalidité déterminé par cet expert.

Ensuite l'employeur suit ou non l'avis de la commission de réforme, mais en principe il le fait.
blek
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Message par blek »

Bonjour Bennou, je réponds avec un peu de retard, même avec l'envie de le faire, je ne me lance qu'avec difficultés...coté moral je suis dans une fatigue assez forte, le Zoloft ne me faisant a priori pas d'effets positifs...
Je viens de voir que cela fait 2 ans a Noël que j'ai craqué, pourtant je crois peu a une coïncidence.
Effectivement suivant les sources on s'aperçoit que pour le même cas, les décisions sont variables venant des experts (2 positives, une négative), du comité (négatif systématiquement), au rectorat les 2 personnes (services différents), m'avaient bien prévenu mais aussi incité a demander les expertises (pour voir les anomalies, faire les recours, eux suivant le comité...) a priori ils n'ont pas les mêmes consignes, financières ou autres.
Comme je comprends pas ou plus très bien, il me semble qu'au final c'est le même service qui donne les indemnités (demi traitement ou équivalent IJSS...) toujours la direction régionale (Drifp), comme les fonctionnaires purs...dans le privé pur c'est plus éclaté (Cnam, Assedic, Assurances, Entreprises...)
Avez vous plus d'informations sur la commission de réforme? Je vais peut etre trop vite, mais je dois confondre avec retraite invalidité (j'ai même vu que cela existait d'office!!), Retrep, j'ai un doute hormis le médical avec mon âge....
Vous dites on me pousserai vers la sortie, c'est très insidieux car pour le moment j'ai eu des possibilités évoquées, des attendez, reposez vous, ne démissionnez pas.....
En tout cas merci de vos réponses, si d'autres ont des précisions, aussi sur les effets du Zoloft, si je demande trop et trop vite, car je revoie le psy début janvier, il a bien dit dépression profonde et traitement assez long....
Bonnes fêtes a vous.
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mayamaya
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Message par mayamaya »

Bonsoir Blek
Je viens de lire votre parcours. Tout devient vraiment plus difficile et j'espère que vous garderez quelques forces pour trouver une solution. Il y a 5 ans j'ai fait un burn out et suis passée par ce cheminement chaotique. Je vous donne un lien, relatif aux professeurs du privé bien que Benou soit un merveilleux avocat et conseiller.
Donc le lien http://www.apel-lycee-stemarie-cholet.o ... t1520.html" onclick="window.open(this.href);return false;

En ce qui concerne ma demande faite auprès des médecins conseil du rectorat, et bien elle n'a pas été traitée tout de suite.
A bout de force, j'avais sollicité la cellule d'urgence mise en place par le rectorat. La psychologue avait bien compris l'état d'urgence où je me trouvais. Il en existe sûrement une dans votre académie.
De la santé, un sourire, c'est le meilleur que je vous souhaite pour 2016. Une pensée amicale à Benou.
Mon amie, ma soeur, songe à la douceur, d'aller la-bas...
blek
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Message par blek »

Merci Mayamaya,
de vos réponses et conseils, pour le moment je lis (tellement de sources et de possibilités), j'essaye de mettre dans l'ordre et de "digérer"....
la cellule du rectorat, suivant la tournure de la suite...cela peut aider, j'essaierais aussi de voir avec le psy qui me suit.
Bennou est vraiment un soutien et bonnes fêtes a vous.
j'ai peur de tourner la page, de lire la fin..
blek
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Message par blek »

Bonjour, en particulier a Bennou...
Je reprends enfin le clavier avant peut être de repasser en hibernation.
(suite de mon message du 28/12/2015)
Coté médical et santé, toujours peu d'envies et je dort beaucoup. Vu mon psychiatre, la dépression s'installe, il augmente le Zoloft de 0.50 a 0.75 mg et je le revoie dans un mois.
A ce jour, rien de nouveau coté administratif, une attente que j'essaie de positiver entre l'incertain négatif et la pause.
Merci encore a tous...
j'ai peur de tourner la page, de lire la fin..
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bennou
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Message par bennou »

Bonjour blek,

merci de donner des nouvelles, même si tu es encore en attente de réponses. J'espère que cela va aller.
capuci

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Message par capuci »

C'est tout à fait la rubrique qui semble me correspondre "un peu perdue (voire beaucoup), commission de réforme, retraite pour invalidité..."

Aussi, je me permets de faire vous part à nouveau d'une question (parmi un millier d'autres) que j'ai postée dans la rubrique "entrée" lors de mes premiers messages sur ce forum :

Est-il plus avantageux d'un point de vue financier de partir en Retraite Anticipée pour Invalidité à l'issue de 3 ans de CLD plutôt qu' à l'issue des 5 ans ? Et ce, avec 20 ans d'ancienneté dans l'éducation nationale pour unique bagage. J'ai peur cependant de ne pas atteindre le taux des 60% d'invalidité pour le motif de dépression, bipolarité, troubles de l'humeur ou je ne sais quoi d'autre en lien avec ça.

Il semble que peu de possibilités de reclassement s'offrent à moi (sous le choc d'un avis d'inaptitude à mes fonctions, je ne parviens pas à envisager le futur) et disons aussi que le rectorat me pousse par divers moyens malhonnêtes vers la sortie.

Merci par avance pour vos conseils,
Cap.
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bennou
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Message par bennou »

Bonjour capuci,

Pour répondre à ta question il faudrait faire des simulations avec ce simulateur :

https://retraitesdeletat.gouv.fr/CalcCivile/" onclick="window.open(this.href);return false;

Rester deux ans de plus en C.L.D. pourrait éventuellement permettre de gagner un échelon qui augmentera ta retraite. Normalement il faut aller au bout des 5 ans de C.L.D. pour prétendre à la retraite pour invalidité.
capuci

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Message par capuci »

Un immense merci à toi pour ta réponse, Bennou. J'avais peur que toi aussi tu sois en vacances ! J'avoue que ta participation sur ce forum m'impressionne par sa pertinence.
J'ai donc déjà pu faire une simulation sur le site que tu me conseilles : il y a une différence nette entre le montant que je toucherais si je suis reconnue à plus ou à moins de 60% d'invalidité. Malheureusement, je comprends au travers des différents posts que le taux de % d'invalidité n'est connu qu'une fois la commission de réforme a statué. Entre temps, je sombre dans le plus grand des désespoirs et n'ai toujours pas tout compris sur les incidences financières d'une mise en invalidité.

Je comprends aisément que je gagnerais un échelon supplémentaire en faisant perdurer le CLD (disons dans mon cas "en épuisant le CLD", dans la mesure où j'ai repris le travail depuis deux ans). Mes craintes sont que cependant que :

1-je ne touche, dans le meilleur des cas (avec 60% d'invalidité), 50% de mon dernier traitement à hauteur du dernier traitement, soit :
-25% de mon salaire net si je suis en fin de 5 ans de CLD ?
-A moins que ce ne soit 50% de ce qu'aurait-été mon salaire si je travaillais normalement, et donc 50% de mon salaire brut ? En fonction donc de mon indice de rémunération (encore faut-il qu'il soit conservé après un reclassement) ?

2-je sois mise en disponibilité d'office avant l'expiration de ce délai. Celle-ci a été en effet mentionnée dans un rapport du médecin du rectorat, datant de plus de deux ans, dont je viens juste de prendre connaissance avec stupeur en consultant mon dossier au comité médical. Toujours au comité médical, figurait également dans mon dossier un questionnaire médical pour un départ anticipé à la retraite pour invalidité, transmis par le rectorat au printemps. Ce rectorat, clairement, ne veut donc plus me compter parmi ses cadres et s'attache depuis ma reprise à faire constater (sans que je m'en aperçoive) mon inaptitude à toute fonction. Pourtant, après réintégration de CLD, l'aptitude ayant été constatée par le comité médical, elle n'est pas supposée être remise en cause, ni même après un mi-temps thérapeutique. A priori, je ne me suis pas comportée anormalement au travail depuis ma reprise (ni avant non plus) ce qui aurait pu justifier à nouveau la saisine du comité médical. Depuis deux/trois ans, le rectorat me déplace ainsi d'un poste à l'autre, je suis certaine en vue de me déstabiliser et me pousser à bout. Malgré cela je suis restée toujours de bonne humeur et très volontaire. Mais là, je dis "stop". Cela ne me ressemble pas, mais je dis "stop". je ne vois aucun intérêt à vouloir perdurer dans un tel système où à force de persévérer, je dérange avec le risque garanti d'un discrédit sur ma personne.

Au final, dans le cas où je ne suis pas à 60% d'invalidité, la MGEN prendrait en charge le complément à hauteur de 50%. Du coup, j'ai un peu honte de me plaindre.
Certes, mais, je me repose toujours la même question : Que veux dire "50 % du dernier traitement" ? Du salaire brut ? du salaire net ? du montant qu'il te reste en fin de CLD ?


Je renouvelle aussi mon appel à témoignage de personnes ayant subis une aggravation de leur état de santé en raison de harcèlement administratif ou de cas de jurisprudence. D'ailleurs, y aurait-t-il une rubrique sur ce site réservé exclusivement à la jurisprudence ?

Merci encore Bennou pour ton avis et pardon d'inonder tout le monde de mes questions.
Capuci-Capuça. :offre:
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bennou
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Message par bennou »

La retraite est calculée sur le brut que tu aurais perçu à temps plein.

Pour ma part, j'avais eu 5 années de C.L.D., puis disponibilité d'office pour raison de santé. Comme j'ai dépassé les 60 % je perçois 50% de mon salaire brut. Comme j'étais dans la filière technique il n'y avait pas de N.B.I., mais cela entre également en ligne de compte pour la retraite.

C'est pour cela que je propose toujours le simulateur, il est très précis si tout est bien renseigné.

La seule chose à laquelle il faut penser, c'est qu'une fois arrivée à l'âge légal de la retraite (ou pour certaines assurances de complément de salaire à l'âge de 60 ans) le versement de complément de salaire s'arrête et on ne perçois plus que la retraite. Il existe également des contrats qui continuent de verser le complément lors de la retraite, mais c'est plus rare et plus cher.
capuci

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Message par capuci »

haaa...j'y vois un peu plus clair, et si le calcul se fait à partir du salaire brut, autant ne pas se précipiter, tête baissée, vers un départ anticipé à la retraite et épuiser un CLD jusqu'au bout.
Merci Bennou :ravi:
blek
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Message par blek »

Bonjour Bennou, je suis de retour a l'écrit, et bienvenue a capuci, c'est le déclic qui me manquait.
Depuis janvier, ma situation administrative n'a pas évoluée, reçu un courrier en février disant que le rectorat redemandais un avis pour mon inaptitude a toutes fonctions, reçu la convocation en juin, expertise en juillet, j'attends donc.. Toujours IJSS et complément de la prévention, soumis aux notifications que je n'ai plus depuis février 2016, l'expertise de juillet doit jouer sur ma situation de février, on est sur qu'ils sont pas dopés dans les services et n'auront pas de médailles d'or.
Coté santé physique, pas de soucis, pas d'accidents, faut dire que je bouge peu... sur le moral, comme avant, 3 heures d'efficacité par jours, concentration et mémoire gelées, je dors beaucoup, en épisodes mais bien et toujours un demi Stilnox pour enclencher, en mars je suis passé a Zoloft 100 et le psy dit que globalement, tant que ma situation n'évoluera pas, moi non plus, paf. J'avais déposé un dossier MDPH pour renouveler la RQTH, avait profité pour demander d'étudier AAH, taux d'invalidité et rdv CapEmploi pour soutien/aide pour un emploi "protégé".
La RQTH accordée, pas le reste (taux de handicap trop faible ou non calculé), mais un document pour avoir une aide et priorité pour Pole Emploi.
Quelques remarques pour capuci: j'ai mis en veilleuse recherches sur inaptitude, disponibilités, pré retraite, commission de réforme et autres, cela me faisait fondre les neurones...pour moi le service enseignement privé du rectorat et le médecin ont a priori tout évoqué, mais trop tôt, on verra quand j'aurais épuisé mes 3 ans de disponibilité, ce qui me donne 6 mois, ca passe vite.
Je ne sais pas exactement pourquoi votre rectorat est si négatif, moi ayant peu de rapport direct, je peut les trouver imprécis, lents, compliqués, trop administratifs, mais je ne sens pas d'envie de nuire personnellement.
Lors de ma chute morale, j'avais préparé carrément ma lettre de démission, ils m'en ont dissuadé, on adapté avant que je craque quand même (rdv docteur rectorat, aménagement exceptionnel de l'emploi du temps...), après je suis tranquillement tombé dans la marmite dépressive.
Je suis dans le privé sous contrat ce qui donne de bonnes différences, le responsable m'avait dit que dans le public, j'aurais bénéficié d'un reclassement, dans un autre poste, un autre lieu, moi qui cherchais dans la cuisine, il parait qu'il y a des emplois, mais là, faudrait faire concours et autres comme un jeune.
Donc trop jeune pour certaines choses, j'ai 24 ans d'ancienneté dans cette fonction, mais depuis 2 ans plus d'avantage pour la retraite et je suis loin du compte. Les "avantages" financiers qui aèrent un peu, mes impôts ont baissé d'un tiers, je ne roule presque plus et consommant moins, je pollue moins.
j'ai peur de tourner la page, de lire la fin..
capuci

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Message par capuci »

Bonjour Blek,
Merci pour votre accueil. Je ne sais pas comment prendre "le déclic qui me manquait" :newblush: j'espère ne pas aggraver ni entretenir les difficultés que vous traversez comme nous tous sur ce forum. Il fut un temps, pourtant, où j'étais la personne qui boostait et rassurait tout le monde, et ce, sans rien faire ! Ce n'est plus vraiment le cas...
Bonne continuation
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Styx
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Enregistré le : dimanche 28 août 2016 4:19
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Message par Styx »

Bonjour "bennou",
Je suis tout nouveau sur ce forum et je constate que tu donnes d'excellentes informations.
Je vois également que tu es en "Lorraine" (moi, à Nancy) et qu'il est interdit, d'après les règles de ce site, de rencontrer qui que ce soit...
Pourtant, je souhaiterais bien pouvoir te rencontrer pour discuter de ma situation qui devient de plus en plus compliquée et qui entretient pas mal de similitudes avec la tienne (j'ai lu ton profil)...
Ce serait vraiment trop long pour tout expliquer sur ce site.
Ce site interdit aussi l'échange d'adresses électroniques mais je te donne la mienne (quitte à être radié) car j'aimerais vraiment te rencontrer afin que tu puisses m'aider davantage (et réciproquement peut-être).
Moi : [Cordonnées supprimées : Merci de relire la charte, La modération]
Je compte vraiment sur toi car je suis au fond du trou.
Cordialement,
le pseudo "Styx".
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bennou
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Localisation : Lorraine

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Message par bennou »

Bonjour Styx,

En effet, l'échange de coordonnées via le forum est interdit pour préserver la vie privée de chacun. Le forum est là pour que tout le monde partage des informations qui pourraient aider d'autres personnes.
blek
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Enregistré le : dimanche 20 décembre 2015 16:01
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Message par blek »

Bonjour, une petite éclaircie et mes mises a jours depuis la dernière fois, 3 notifications du rectorat reçues ensemble fin septembre pour reconduite disponibilité d'office raison de santé 3x6 mois, du 19/2/16 au 19/8/17 (total 2ans et 6 mois au 19/08/17).

Dans le courrier rectoral, une phrase : "par ailleurs, je vous rappelle qu'il vous appartiendra de me faire parvenir dans un délai de deux mois avant le terme du congé accordé, une demande manuscrite de demande de prolongation ou de réintégration a temps complet...
Le "je vous rappelle", ne me rappelle rien et en quoi (vu l'arrêt définitif a mes fonctions) je pourrais faire une demande de réintégration...est-ce que l'on pourrait qualifier cette phrase d'erreur de traitement?
Envisager l'avenir, je n'y arrive pas, je ferais la demande de prolongation, si refus, je serai dans un état que je ne connais pas encore, mais pas paradisiaque.

Malgré les démarches débutées dont RQTH, CV.... je bloque des le début, autant pour me vendre, répondre si je trouvais des opportunités, en consultant les emplois dans mon secteur, avec mes prétentions basiques, je ne vois rien qui corresponds et mon optimisme rajoute que cela ne serai que temporaire ou écourté (sans venir de moi), snif. Et pourtant je sais bien que je n'ai plus de cotisation retraite et loin des trimestres requis.

Je revois mon psychiatre le 20/2/17, depuis le 1/4/16 je suis au Zoloft 100, je ne vois rien venir, je nage toujours...je me pose quelques questions, renseigne sur des pistes, cogite peut-être inutilement.

Coté administratif: vu les décisions du comité pour les disponibilités acceptées, motivées, je me demande si refaire une demande CLM serait possible? Pour moi il était refusé plutôt pour des raisons “financières”, (entrainant une requalification, un cout pour le rectorat, le remboursement de la prévoyance, le recalcul des points retraites...).

Même si fait, je serai maintenant dans une autre période (4x6 mois, depuis fin COM en février 2015). Donc autres pistes: Dispo? CLD a demander 'si tout est accepté?.

Vu aussi qu’après les dispos, c’était incapacité, ou retraite anticipée ou invalidité (comité de réforme), ou Retrep (mais les conditions sont peut etre pas acquise..âge/délais/) ou encore autres choses? Plouf plouf.

Coté "médical", je dors toujours beaucoup et a part bricoles, jardin et obligations, 3 heures d'efficacité en moyenne.
Comme je n'ai pas d'envie, d'ambition, au moins pas de frustration de ce coté.

Stilnox systématique pour m'endormir (max 2 x 1/2) car sans c'est nuit grise, comme médecins sont surveillés (le mien m'a dit sanctionné par SS, que les pharmaciens bloquent aussi par le dossier numérique), que rien d'autres ne marche, que je ne ressens pas d'autres effets négatifs vu la durée de vie courte (contrairement au tiercan qui me dédouble et a d'autres qui faisaient tout sauf m'endormir), la difficulté a avoir cette gentille drogue, je vais m'en procurer par l'étranger (amis qui voyagent) et/ou internet.

Merci par avance a Bennou si il peut m'orienter, me conseiller vers le bon chemin et a ceux qui apporteront un peu de lumière.
j'ai peur de tourner la page, de lire la fin..
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