Sondage : quel est votre type de personnalité MBTI ?

[Nihiliste]

De toute façon, j'ai énormément de mal avec les communautés, telles qu'elles soient. Mais parfois, il arrive de trouver quelques petites perles dans ce tas de fumier malodorant. Ainsi, mon ex fut une de ces roses ayant poussée au milieu de toute cette mauvaise herbe. Bon, elle n'était pas du tout intégrée dans les moeurs du forum avec un ratio extrêmement bas de jours/messages, ni même vraiment intéressée par ce qu'il s'y passait et n'y vient de toute façon plus du tout, mais c'est tout de même là-bas que j'ai pu faire sa rencontre.

Cela dit, comme on le disait hier, le MBTI n'est pas non plus sans faille. Pour le coup, l'énneagramme que tu m'as fait découvrir hier soir complète plutôt bien le premier cité et au vu de tes résultats sur le second, ça me conforte dans l'idée que ton F soit plus développé que ton T. Au final, tu as peut-être de la chance de pouvoir jouir des deux axes ?

[Ereshkigal]

Bah, personnellement, je finis toujours par prendre froidement la poudre d'escampette un jour ou l'autre, et ce sans prévenir. Je crois que je déteste le fait de me sentir noyée au point de perdre toute trace d'individualité. J'ai un peu l'impression que les groupes ont un effet extrêmement anxiogènes pour ma psyché. Du coup, je me sens beaucoup plus à l'aise dans les conversations plus intimistes, aussi suis-je nettement plus à l'aise sur skype.

Le 4 est effectivement un type lié au centre émotionnel tandis que le 5 l'est au mental. Cela signifie que les 4w5 et les 5w4 se sentent généralement mal à l'aise avec du caractère antinomique de ces deux types. Certains INFx sont des 5w4, et il existe même des INTJ 4w5.

[Nihiliste]

Tout à fait comme moi. Il y a toujours un moment où je vais demander la suppression de mon compte et m'éloigner définitivement d'un forum. Ca peut se faire rapidement comme pas. Dépend des gens présents sur le forum, en général, je cherche toujours à garder en contact ceux qui m'ont plu. Et comme je le disais dans ma présentation, premier message, je préfère aussi les contacts intimes sur Skype ou en messagerie privée. Hélas, ici, les MP sont désactivés et les demandes de contact aussi. Mais bon, ça au pire... c'est transgressif par n'importe qui désireux d'échanger un contact.

Me concernant, après diverses recherches, le 8w7 pourrait plutôt bien me correspondre si on prend vraiment l'énneagramme comme un complément du MBTI. Ca expliquerait bien des choses - et pas les plus bonnes - concernant ma personnalité. Cependant, beaucoup semblent dire que c'est totalement contradictoire d'être un INTJ de type 8 et que dès lors, il y a sûrement un mistype MBTI et qu'on serait alors des ENTJ... pourtant avec mes 1% d'extraversion et mon mode de vie sédentaire dans lequel je me complais, je vois mal comment ça pourrait être le cas.

[Ereshkigal]

C'est indéniable que tu m'as l'air d'être tout aussi extraverti que moi, mais je ne pense pas que ce soit forcément incompatible avec le fait d'être 8. Théoriquement, toutes les combinaisons sont possibles. C'est juste que certaines sont plus inhabituelles que d'autres. Je conçois tout à fait l'existence d'un INTJ 8 parce que ça me semble tout à fait cohérent avec le Te auxiliaire des INTJ.

C'est un peu marrant que tu sois hésitant sur l'axe I/E alors que je le suis totalement en ce qui concerne la dichotomie F/T.

[Nihiliste]

Oui, tout en gardant à l'esprit que la fiche-type "INTJ" ou autre n'est qu'une base, après chacun reste différent de par son vécu, le contexte social dans lequel il évolue... sinon, ça reviendrait à dire que toutes les personnes appartenant au même type seraient de parfaites copies. Cela dit, ça t'évoque quoi un INTJ 8 ? En additionnant les deux, ça pourrait limite révéler le profil du parfait psychopathe... et avec certaines de mes tendances perverses...

L'hésitation vient surtout du fait que je suis convaincu avoir été à certains moments de ma vie : totalement extraverti et à l'aise avec des gens gravitant autour de moi. Adolescent, j'avais une véritable faculté à m'exprimer (pas mes idées et pensées les plus profondes cela dit) et à même faire dans la provocation outrancière sous couvert d'humour noir pendant des cours, histoire de mettre un peu d'ambiance. Puis, cette personnalité s'est muée en une autre totalement introvertie avec la transition que j'ai subi entre la seconde et la première avec le changement de lycée. Alors j'en viens à croire que j'ai peut-être conservé mon caractère profond d'adolescent tout en étant devenu introverti la majeure partie du temps et ressortant mon extraversion dans des moments où j'y suis contraint.

Plus jeune toujours, j'avais aucun souci à me présenter devant ma classe pour un rôle de délégué (qui était du troll de ma part) et à faire rire mon public, chose que j'aimais beaucoup et que je trouvais gratifiant.

Alors je me demande oui, ne suis-je pas un extraverti atrophié ?

Cela dit, le xNTJ ne fait absolument aucun doute.

[Ereshkigal]

Ça m'évoquerait surtout un INTJ plus assertif au point de se sentir E en dépit de son introversion, supputé-je. o:

Je ne sais pas trop si les épisodes de ta vie que tu évoques tant d'acuités soient forcément liés à l'extraversion. Moi-même, j'avais un côté iconoclaste et provocateur au point que je prenais souvent un malin plaisir à provoquer mes professeurs, seulement pour le plaisir de tester leurs réactions. Je maniais le sarcasme comme personne et cela intimidait souvent les autres au point qu'ils se demandaient réellement si je n'avais aucune limite. Et puis... les INxx versent souvent dans la trollerie injurieuse. Regarde par exemple Schopenhauer (INFJ) qui a écrit un livre entier d'une ironie cinglante qui s'appelle L'Art d'avoir toujours raison.

[Nihiliste]

Ca se tient je pense. :p

Disons que mon dédain naturel pour les formes hiérarchiques, l'autorité et l'ordre m'ont toujours conforté dans la transgression des règles, la provocation sans aucune limite (me suis beaucoup reconnu quand tu disais que les autres élèves se demandaient si tu avais des limites) le tout avec une certaine nonchalance exacerbée qui donnait sûrement par moments des envies de meurtre à mes chers professeurs.

Le test des limites des enseignants ainsi que de leurs réactions m'amusait beaucoup également. Une autre de mes spécialités, c'était de troller pendant les contrôles en répondant parfois grossièrement aux questions ou alors lors d'évaluations où on devait donner notre avis sur quelque chose : un intervenant, un atelier... où je prenais un malin plaisir à dire en toute franchise à quel point cela m'avait ennuyé tout en y apportant ma petite touche innovatrice qui veut sans cesse déconstruire pour reconstruire. Malgré que parfois, ça m'ait valu de super notes en français lors de rédaction, la prise de risque et l'inventivité y étant saluées.

C'est vrai, que ce soit les adultes, les professeurs ou même la police quand j'ai eu à faire à eux à une époque pour une petite affaire, j'ai toujours baigné dans une fine provocation parfois tout de même un peu grossière, avec un dédain certain et un petit sourire en coin qui aurait eu le don d'énerver le Dalaï-Lama en personne.

[Ereshkigal]

La majorité des N a du mal à composer avec l'autorité de manière générale. Comme la société est composée en majeure partie de SJ, leurs règnes nous paraissent totalement ineptes au point de craquer et de sombrer dans des provocations toutes plus iconoclastes les unes que les autres. Les professeurs m'exaspéraient à un point que je l'avais traité d'imbécile avec tout le dédain dont j'étais capable et je lui ai même que c'était un miracle qu'un crétin comme lui eût été capable de passer les concours ad hoc.

En revanche, mes professeurs de français s'extasiaient devant mes arabesques littéraires. Certains étaient sceptiques au point de penser que je faisais rédiger mes copies par mes parents, ce qui ne manquait pas de m'amuser, mais ils ont rapidement compris que je ne me serais probablement jamais abaissée à cela. J'aimais bien m'adonner également à mes fantaisies ou à d'infinies coruscations, n'en déplaise à ce système rigide que j'abhorre véhémentement.

[Nihiliste]

Le paradoxe chez moi, c'est que malgré tout, à part deux/trois qui me haïssaient vraiment, j'ai toujours provoqué un sentiment d'attachement chez mes professeurs ou même le reste du corps enseignant. Mon proviseur avait même bidouillé mon dossier lourd en punition pour être certain que je ne sois pas refoulé par le lycée général...

Pour résumer, la salle de classe était le champ de bataille et à l'extérieur, j'étais très certainement pote avec mes professeurs, lorsque les tenues n'étaient plus portées et que la relation devenait dès lors plus équilibrée.

Cependant, tu me sembles être allée encore plus loin que moi dans la transgression totale, en allant jusqu'à manquer de respect à ce point à un professeur. D'ailleurs, aussi loin que je me souvienne, c'était vraiment un caractère assertif que j'avais avec eux et mes pitreries et mon dédain n'était pas forcément dirigé même vers eux, mais plus vers l'entité que forme le système scolaire en général. Pour moi, les professeurs étaient avant tout des anciens idéalistes formatés par la grande machine. J'ai toujours su diriger ma haine véhémente vers les systèmes plus que leurs pions.

Mes professeurs de français ont toujours été admiratifs devant mes qualités littéraires également, par contre je n'ai pas souvenir qu'un ait un jour supposer que mes parents puissent avoir écrit mon devoir pour moi. Pour que ce soit ton cas, c'est que tu devais déjà avoir un style proche que celui que tu arbores actuellement.

[Ereshkigal]

Je suis même allée jusqu'à me battre contre un professeur qui m'avait ridiculisée en pleine crise angoisse. Très honnêtement, il ne s'attendait pas à ce quelqu'un d'aussi calme et taciturne que moi fût capable de se transformer en une telle furie apocalyptique. Inutile de dire qu'entre les persécutions scolaires que je subissais jusqu'à un point névrotique et le sentiment de solitude qui m'accablait avec effroi, je garde un souvenir terriblement amer de ma scolarité.

Quant à mon style d'écriture, je ne saurais te répondre avec objectivité. J'aimais tout simplement jongler les mots comme le ferait un saltimbanque dont l'espièglerie malicieuse serait comparable à l'alacrité que je prenais à errer çà et là entre mes innombrables chimères produite par mon imagination jadis ubéreuse. Mais je ne suis pas vraiment satisfaite de mon style, hélas. -.-

[Nihiliste]

La baston, ce fut avec mon CPE du collège qu'elle avait failli se produire. Je l'avais tant énervé (et la grande partie de sa frustration n'était pas de ma faute, puisque je me trouvais dans son bureau pour un quiproquo et de fausses accusations) qu'il était venu me prendre avec une certaine poigne à l'arrière du cou, ce à quoi j'avais riposté en le poussant violemment pour qu'il me lâche. Suite à ça, je me suis tiré fissa du bahut pour rentrer chez moi à pied. Il m'a rejoint plus tard en voiture, en me demandant le front perlant de sueur de revenir avec lui, que si tout cela se savait, il risquait très certainement de gros ennuis. Je lui ai dit de me laisser tranquille et de rentrer au collège si il voulait pas d'emmerdes. Il m'a écouté.

Cependant, ma scolarité de manière plus globale, me renvoie plus à une immense fanfare dont j'étais le leader qu'à des cauchemars névrotiques. Seule ma dernière année de lycée a été plus que désastreuse, en arrivant dans ce lycée sectaire complètement hermétique aux nouvelles têtes.

Nous ne sommes jamais satisfaits de notre style, même si on nous dit toujours qu'on est bons, on aura toujours un doute car l'autocritique est très dure. Ma copine est dessinatrice, elle dessine diablement bien, alors que selon elle, ce sont de piètres gribouillages...

[Ereshkigal]

Pour dire le vrai, j'en veux encore à ceux qui ont participé à toutes ces brimades. Si je le pouvais, je les torturais ad vitam æternam dans un monde parallèle où le Temps et la Matière seraient figés pour l'éternité ; et, juché au faîte de mon piédestal chimérique, je me repaîtrais de leurs cris d'angoisse tout en savourant leur désespoir infini.

Ma scolarité me fait l'effet d'une mauvaise blague, mais une mauvaise blague sordide où mes idées noires et ma dépression fusaient dans tous les sens, comme s'ils formaient une masse noirâtre et boueuse d'énergie négative. Cela m'a au moins permis de comprendre à quel point l'espèce Humaine est irrécupérable. *lâche un petit rire gorgé d'amertume.*

Nous sommes nos pires ennemis...

[Nihiliste]

Contrairement à moi, tu n'as donc jamais eu de cercle social un tant soit peu développé durant ta jeunesse si je comprends bien ? Dans mon cas, j'étais juste ultra-populaire et vraiment, j'étais le leader de plusieurs petits groupes, la pièce maîtresse. Pourtant, les discussions futiles m'ennuyaient déjà à cette époque, j'y étais juste moins allergique, je suppose. Cela dit, c'est pourquoi je me questionne vraiment sur mon extraversion de l'époque.

Une fille dans ma classe au collège subissait des brimades de la part des autres. Très vite, j'avais remis les pendules à l'heure en leur expliquant que ce qu'ils faisaient était puéril et qu'ils ne passaient aucunement pour des personnes fortes. J'ai menacé deux trois têtes fortes qui traînaient avec moi de faire la morale au groupe qu'ils avaient constitué contre cette pauvre gamine si ils ne voulaient pas que je sois leur ennemi. Faut dire que mon physique imposant était aussi un moyen très dissuasif pour les autres que de me désobéir. Plus personne ne l'a embêtée bien qu'elle soit majoritairement restée seule. Tout de même, je lui apportais mon soutien dès que nécessaire.

[Ereshkigal]

Non. Je suis une solitaire terriblement ombrageuse et je n'ai jamais apprécié les cercles sociaux, préférant la compagnie rassérénante de mes livres. Oh ! je pense que j'eusse tout à fait été capable de m'en faire un si je l'avais désiré un tant soit peu, mais, hélas ! je méprisais les autres à cause de leur puérilité que j'avais terriblement en exécration. Alors j'arborais un masque placide de dédain qui devait probablement les courroucer inconsciemment.

Même maintenant, je suis vindicativement asociale et très attachée à ma solitude.

[Nihiliste]

On fonctionnait très différemment lors de notre adolescence donc. Désormais, je fuis les relations sociales et l'inanité des discussions qui animent les bouches d'une grande majorité. Mais clairement, si on devait réaliser un profil MBTI de mon moi adolescent, je commence à sérieusement croire que je pouvais être ENTJ à cette époque.

Cette manière de graviter de groupe en groupe, tout en demeurant à chaque fois l'élément essentiel sans qu'un autre puisse me faire de l'ombre, tout en ayant cette aptitude à calmer les plus gros "caïds" du coin en leur mettant des coups de pression semble aller dans ce sens.

Tu sors de temps en temps ?

[Ereshkigal]

Non. Presque jamais. Je vis comme une vieille ermite.

Et toi ?

[Nihiliste]

Jamais, mes rares sorties sont pour les anniversaires dans la famille (ce qui demeure très rare vu comment elle demeure très limitée en nombre de personnes).
Actuellement, si on enlève les fêtes que se sont majoritairement passées en intérieur, je ne suis pas sorti dehors depuis le 24 novembre.

[Ereshkigal]

Je ne suis pas sortie depuis fin septembre. xD

[Nihiliste]

Et quelle fut l'occasion qui eut le grand honneur de faire quitter la déesse des enfers que tu incarnes de son trône boueux émergeant de sa fange méphitique ?

[Ereshkigal]

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