Questions existentielles et sentiments d'indifférence
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- Rev848
- Messages : 319
- Enregistré le : dimanche 29 novembre 2015 18:35
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
qu'est ce que tu appelles démarche du depressif
- pacpac971
- Messages : 3790
- Enregistré le : vendredi 29 août 2014 16:43
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
celle de perdre la responsabilité des actes.
ne pas pouvoir agir.
attendre qu'une personne agisse, change, prenne une décision;
la dépression est le non contrôle.
"je n'ai pas le choix". "c'est impossible". "je ne peux rien faire". "ma mère DOIT m'écouter".
toute la panoplie où une difficulté de vie, aussi grave soit-elle, devient une "impossibilité" dans l'esprit. Sans solution, on devient fou.
mais le depressif transforme une épreuve... En une impossibilité. On ne peut pas exiger des gens qu'ils changent, par exemple. Et on a toujours un choix, en tout. Que cela soit facile, autre sujet.
les raisons de ce choix de "ne plus être responsable" sont diverses. Et en général, en parler met le dépressif sur la défensive. Souvent, lui dire "tu peux t'en sortir", peut le rendre même agressif (plusieurs sur ce forum agresseront immédiatement si on leur dit qu'ils peuvent aller mieux).
ne pas pouvoir agir.
attendre qu'une personne agisse, change, prenne une décision;
la dépression est le non contrôle.
"je n'ai pas le choix". "c'est impossible". "je ne peux rien faire". "ma mère DOIT m'écouter".
toute la panoplie où une difficulté de vie, aussi grave soit-elle, devient une "impossibilité" dans l'esprit. Sans solution, on devient fou.
mais le depressif transforme une épreuve... En une impossibilité. On ne peut pas exiger des gens qu'ils changent, par exemple. Et on a toujours un choix, en tout. Que cela soit facile, autre sujet.
les raisons de ce choix de "ne plus être responsable" sont diverses. Et en général, en parler met le dépressif sur la défensive. Souvent, lui dire "tu peux t'en sortir", peut le rendre même agressif (plusieurs sur ce forum agresseront immédiatement si on leur dit qu'ils peuvent aller mieux).
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Ce qui est tordu ne peut etre redressé, et ce qui manque ne peut etre compté
E 1 15
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- Rev848
- Messages : 319
- Enregistré le : dimanche 29 novembre 2015 18:35
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
moi mon souci actuellement rien ne m'inspire grosso modo comme projet professionnel , je ne fais rien et je me culpabilise de ne rien faire
Il faut que je me mette en tête que sans boulot je ne pourrai aller nulle part , il faut que je mette au point au plus vite mon projet professionnel
Il faut que je me mette en tête que sans boulot je ne pourrai aller nulle part , il faut que je mette au point au plus vite mon projet professionnel
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Je me demande jusqu'à quel point il est bon d'être masochiste
- Rev848
- Messages : 319
- Enregistré le : dimanche 29 novembre 2015 18:35
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Bsr,
je pense il est jamais bon d'être masochiste ,
faire de l'existentiel si on est pas très bien outillé ou si cela bouffe trop de temps de notre quotidien peut être douloureux
Amicalement
je pense il est jamais bon d'être masochiste ,
faire de l'existentiel si on est pas très bien outillé ou si cela bouffe trop de temps de notre quotidien peut être douloureux
Amicalement
- pacpac971
- Messages : 3790
- Enregistré le : vendredi 29 août 2014 16:43
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Toujours et jamais sont deux affirmations liees directement a la loi de l'isolement.
une chose n'est pas son abus.
excellente question , audette.
a quoi sert le masochisme ?
une chose n'est pas son abus.
excellente question , audette.
a quoi sert le masochisme ?
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Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Salut Rev,
Ah pourtant le masochisme n'est pas que négatif, il est même très utile, indispensable je dirais. Evidemment il y a plusieurs formes. Mais si on n'était pas tous un peu maso on vivrait pas bien longtemps. Il y a plein de situations dans lesquelles on est un peu masochiste.
Exemple : le régime. Ben oui, imaginons qu'une personne ait 20 kilos à perdre, elle va devoir se priver VOLONTAIREMENT et se remettre au sport. Pas facile, ça va la faire souffrir physiquement mais elle accepte de souffrir parce qu'elle sait que c'est pour un bénéfice futur.
Bref je dirai que le masochisme est pratiquement vital à l'homme. Si il n'avait pas de masochisme, l'homme resterait sans évoluer, sans se remettre en question. Parfois il faut accepter de souffrir pour évoluer, pour changer, pour un bénéfice futur (veggie burger en psycho positive).
T'as toujours un masochisme positif et un autre négatif, ça dépend de la manière dont tu t'en sers, le sens que tu lui donnes. Moi par exemple, pour aller en cours j'ai du mal à me lever. Je pourrais rester et pas me lever mais je le fais. C'est du masochisme en quelque sorte, j'accepte de me faire violence pour aller tafer parce que je sais que les cours me plaisent, et que c'est pour réussir que j'y vais. Faut une dose de masochisme un peu partout. Car sinon = pas de masochisme = homme passif = extinction de l'espèce humaine.
Ah pourtant le masochisme n'est pas que négatif, il est même très utile, indispensable je dirais. Evidemment il y a plusieurs formes. Mais si on n'était pas tous un peu maso on vivrait pas bien longtemps. Il y a plein de situations dans lesquelles on est un peu masochiste.
Exemple : le régime. Ben oui, imaginons qu'une personne ait 20 kilos à perdre, elle va devoir se priver VOLONTAIREMENT et se remettre au sport. Pas facile, ça va la faire souffrir physiquement mais elle accepte de souffrir parce qu'elle sait que c'est pour un bénéfice futur.
Bref je dirai que le masochisme est pratiquement vital à l'homme. Si il n'avait pas de masochisme, l'homme resterait sans évoluer, sans se remettre en question. Parfois il faut accepter de souffrir pour évoluer, pour changer, pour un bénéfice futur (veggie burger en psycho positive).
T'as toujours un masochisme positif et un autre négatif, ça dépend de la manière dont tu t'en sers, le sens que tu lui donnes. Moi par exemple, pour aller en cours j'ai du mal à me lever. Je pourrais rester et pas me lever mais je le fais. C'est du masochisme en quelque sorte, j'accepte de me faire violence pour aller tafer parce que je sais que les cours me plaisent, et que c'est pour réussir que j'y vais. Faut une dose de masochisme un peu partout. Car sinon = pas de masochisme = homme passif = extinction de l'espèce humaine.
- Rev848
- Messages : 319
- Enregistré le : dimanche 29 novembre 2015 18:35
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
j'ai rebondi sur le mot masochisme directement vu que cela a une conation négative chez moi,
maintenant que tu explique ton point de vue, je comprends , pour avancer dans la vie , réaliser ses objectifs , faut se bouger, se faire mal parfois, sortir de sa zone de confort, il faut une dose de maso une petite dose hein :pp
maintenant que tu explique ton point de vue, je comprends , pour avancer dans la vie , réaliser ses objectifs , faut se bouger, se faire mal parfois, sortir de sa zone de confort, il faut une dose de maso une petite dose hein :pp
- Ictavia
- Messages : 6081
- Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
C'est drôle de penser à quel point tout peut être question de définition que l'on donne aux choses. La définition d'Audette de masochisme semble être d'être capable de faire fi de la souffrance si elle est nécessaire pour la réalisation d'un but. Je considère également que cette capacité de projection à moyen ou long terme qui peut nous amener à des comportements contre-intuitifs est l'un des principaux attribut qui a fait de nous ce que nous sommes.
Reste que la définition officielle du véritable masochisme est de prendre plaisir (souvent sensuellement) à la souffrance pour la souffrance. Il faut dire que nos centres du plaisir et de la souffrance semblent extrêmement rapprochés. Il m'est déjà arrivé d'être particulièrement heureux face à une vision et qu'une toute petite pensée me fasse faire le "switch" et que toute cette belle joie se transforme en un torrent de sanglots.
Ça me semble un mécanisme hors de contrôle, dans un loop qui s'auto-alimente. Ça m'évoque la façon dont l'ennui ou la tristesse sont des trucs qui peuvent nous être bénéfique, mais qui sont passés hors de contrôle sous la forme de la dépression.
De dire que les questions existentielles sont du masochisme me semble une autre pair de manches. Si on se les pose simplement dans le but de se sentir perdu d'avantage, cela peut aller dans le sens du masochisme. Si l'on tente de se redéfinir soi-même et le monde qui nous entoure afin de se débarrasser de ce qui est superflus, c'est une forme de dépassement de soi qui peut se révéler nécessaire à notre réalisation personnelle. J'en ai sincèrement contre la notion que cela devrait être laissé entre les mains de "professionnels", mais il est peut-être vrai que certaines personnes devraient évité d'aller trop loin là dedans si ce n'est que pour se faire d'avantage de mal.
Reste que la définition officielle du véritable masochisme est de prendre plaisir (souvent sensuellement) à la souffrance pour la souffrance. Il faut dire que nos centres du plaisir et de la souffrance semblent extrêmement rapprochés. Il m'est déjà arrivé d'être particulièrement heureux face à une vision et qu'une toute petite pensée me fasse faire le "switch" et que toute cette belle joie se transforme en un torrent de sanglots.
Ça me semble un mécanisme hors de contrôle, dans un loop qui s'auto-alimente. Ça m'évoque la façon dont l'ennui ou la tristesse sont des trucs qui peuvent nous être bénéfique, mais qui sont passés hors de contrôle sous la forme de la dépression.
De dire que les questions existentielles sont du masochisme me semble une autre pair de manches. Si on se les pose simplement dans le but de se sentir perdu d'avantage, cela peut aller dans le sens du masochisme. Si l'on tente de se redéfinir soi-même et le monde qui nous entoure afin de se débarrasser de ce qui est superflus, c'est une forme de dépassement de soi qui peut se révéler nécessaire à notre réalisation personnelle. J'en ai sincèrement contre la notion que cela devrait être laissé entre les mains de "professionnels", mais il est peut-être vrai que certaines personnes devraient évité d'aller trop loin là dedans si ce n'est que pour se faire d'avantage de mal.
( Ici l'Ictavie )
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Je me demandais pas si les questions existentielles sont du masochisme, c'tait juste une question existentielle sur le masochisme.Ictavia a écrit :De dire que les questions existentielles sont du masochisme me semble une autre pair de manches. Si on se les pose simplement dans le but de se sentir perdu d'avantage, cela peut aller dans le sens du masochisme. Si l'on tente de se redéfinir soi-même et le monde qui nous entoure afin de se débarrasser de ce qui est superflus, c'est une forme de dépassement de soi qui peut se révéler nécessaire à notre réalisation personnelle. J'en ai sincèrement contre la notion que cela devrait être laissé entre les mains de "professionnels", mais il est peut-être vrai que certaines personnes devraient évité d'aller trop loin là dedans si ce n'est que pour se faire d'avantage de mal.
- Ictavia
- Messages : 6081
- Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Capiche ^^ Faut savoir que j'avais beau être officiellement entrain de te répondre, ça n’exclut pas que certains passages pouvaient d'avantage être destinés à un "public plus général".
( Ici l'Ictavie )
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Mmmh c'est aussi ce que je me suis dit.
Pour les questions existentielles je pense qu'il y a les deux attitudes. T'as celui qui va accepter la souffrance en pleine conscience et va accepter de se remettre en question même si c'est éprouvant dans le but d'évoluer et de trouver des réponses. Le masochiste moral, lui, s'en fout des réponses, il se torture volontairement (mais inconsciemment) avec des questions existentielles. Ca ne le fait pas évoluer et c'est pas le but profond (par contre ça peut être celui qu'il se donne (consciemment).
Le premier accepte la souffrance car il sait que c'est un passage obligatoire pour changer, la souffrance fait partie de sa vie. Il y est pas soumis, mais c'est en l'acceptant qu'il la maîtrise. Le masochiste moral lui il lutte contre la douleur mais inconsciemment il la recherche et existe par elle. Dans la douleur c'est lui la victime (mais pourtant l'acteur mais il ne le sait pas) tandis que le premier c'est l'acteur.
Pour les questions existentielles je pense qu'il y a les deux attitudes. T'as celui qui va accepter la souffrance en pleine conscience et va accepter de se remettre en question même si c'est éprouvant dans le but d'évoluer et de trouver des réponses. Le masochiste moral, lui, s'en fout des réponses, il se torture volontairement (mais inconsciemment) avec des questions existentielles. Ca ne le fait pas évoluer et c'est pas le but profond (par contre ça peut être celui qu'il se donne (consciemment).
Le premier accepte la souffrance car il sait que c'est un passage obligatoire pour changer, la souffrance fait partie de sa vie. Il y est pas soumis, mais c'est en l'acceptant qu'il la maîtrise. Le masochiste moral lui il lutte contre la douleur mais inconsciemment il la recherche et existe par elle. Dans la douleur c'est lui la victime (mais pourtant l'acteur mais il ne le sait pas) tandis que le premier c'est l'acteur.
- Ictavia
- Messages : 6081
- Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Bon ben pour une fois, je n'ai absolument rien à ajouter à ce que tu viens d'écrire. Tu as très bien cerné la question à travers ses différentes nuances.
( Ici l'Ictavie )
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Ben m.... Je pensais pas que parler à des touristes toute la journée allait créer autant de questions en moi
C'est quand même dingue tous ces gens qui se réunissent autour d'un lieu commun. Ils convergent tous vers le même endroit. Qu'est-ce qui animent la soif de découverte ? Qu'est-ce qui pousse l'homme à vouloir apprendre de l'autre et d'autres cultures et à se rejeter par derrière. Pourquoi ?
Je me demande quelle vie ont ces gens, comment ils appréhendent l'existence. Ce voyage est-ce une volonté de devenir maître de soi par la découverte du monde ou bien est-ce la volonté d'apprendre de l'homme ?
C'est quand même dingue tous ces gens qui se réunissent autour d'un lieu commun. Ils convergent tous vers le même endroit. Qu'est-ce qui animent la soif de découverte ? Qu'est-ce qui pousse l'homme à vouloir apprendre de l'autre et d'autres cultures et à se rejeter par derrière. Pourquoi ?
Je me demande quelle vie ont ces gens, comment ils appréhendent l'existence. Ce voyage est-ce une volonté de devenir maître de soi par la découverte du monde ou bien est-ce la volonté d'apprendre de l'homme ?
- Rev848
- Messages : 319
- Enregistré le : dimanche 29 novembre 2015 18:35
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Salut Audette,
l'existentiel est vraiment un sujet délicat et chacun va chercher un socle sur lequel se baser pour avancer,
Pour mon cas j'essaie de me réfugier dans la foi mais ce n'est pas évident tous les jours,
Par rapport à ta question, je dirai chacun a se mettre des objectifs dans sa vie, le voyage , la découverte de nouvelles cultures peut être très enrichissant à plusieurs niveaux, permet d'avoir un recul sur son propre vécu, relativiser ses malheurs etc....
l'existentiel est vraiment un sujet délicat et chacun va chercher un socle sur lequel se baser pour avancer,
Pour mon cas j'essaie de me réfugier dans la foi mais ce n'est pas évident tous les jours,
Par rapport à ta question, je dirai chacun a se mettre des objectifs dans sa vie, le voyage , la découverte de nouvelles cultures peut être très enrichissant à plusieurs niveaux, permet d'avoir un recul sur son propre vécu, relativiser ses malheurs etc....
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Hello Rev !
Oui, j'imagine que chacun son essentiel. En ce moment je cherche trop ce qui n'est pas devinable. Je n'ai pas la foi pour me réfugier, comme toi. J'ai peur de me réfugier, parce que je crains que ça m'enlève mon libre arbitre et mon désir ouverture.
Néanmoins, je me.refugie dans l'existentiel pour me fuir moi-même, donc c'est une fuite. Qui ne fonctionne pas, car je m'isole (dans mon esprit) et résultat j'ai envie de mourir.
C'est fou, j'ai envie de me détruire... C'est comme si je vivais à travers la douleur et que sans elle je me perds.
Oui, j'imagine que chacun son essentiel. En ce moment je cherche trop ce qui n'est pas devinable. Je n'ai pas la foi pour me réfugier, comme toi. J'ai peur de me réfugier, parce que je crains que ça m'enlève mon libre arbitre et mon désir ouverture.
Néanmoins, je me.refugie dans l'existentiel pour me fuir moi-même, donc c'est une fuite. Qui ne fonctionne pas, car je m'isole (dans mon esprit) et résultat j'ai envie de mourir.
C'est fou, j'ai envie de me détruire... C'est comme si je vivais à travers la douleur et que sans elle je me perds.
- Ictavia
- Messages : 6081
- Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Cela dépend de la provenance de ces touristes et de leur personne. Expérimenter une autre culture peut être une façon de se donner de la perspective. Ça peut aussi simplement être une marque de statut social : "j'ai été capable d'aller en ce lieu et pas toi". Je crois que de voyager doit diminuer le taux de préjugés des gens (en général).Audette a écrit :
C'est quand même dingue tous ces gens qui se réunissent autour d'un lieu commun. Ils convergent tous vers le même endroit. Qu'est-ce qui animent la soif de découverte ? Qu'est-ce qui pousse l'homme à vouloir apprendre de l'autre et d'autres cultures et à se rejeter par derrière. Pourquoi ?
Je me demande quelle vie ont ces gens, comment ils appréhendent l'existence. Ce voyage est-ce une volonté de devenir maître de soi par la découverte du monde ou bien est-ce la volonté d'apprendre de l'homme ?
( Ici l'Ictavie )
- Rev848
- Messages : 319
- Enregistré le : dimanche 29 novembre 2015 18:35
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
Avoir la foi tel que je la vois n'exclut pas l'ouverture ni le fait de laisser mon esprit se poser toutes les questions possibles et imaginables,
maintenant l'hyper complexité de l'univers et essayer de comprendre tout de tout m'ait un peu fatiguant c'est pour cela que je me réfugie dans la foi pour calmer mon cerveau et ne pas le laisser aller trop loin.
maintenant l'hyper complexité de l'univers et essayer de comprendre tout de tout m'ait un peu fatiguant c'est pour cela que je me réfugie dans la foi pour calmer mon cerveau et ne pas le laisser aller trop loin.
- Ictavia
- Messages : 6081
- Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
De mon côté, c'est d'avantage la notion de foi qui me fais me poser des questions. Je peux bien comprendre que l'on puisse réfléchir à l'hypothèse d'un dieu, du concept de l'âme et ce genre de choses, mais c'est du domaine de la distraction intellectuelle pour moi. Lorsque je parle à une personne pratiquant une religion codifiée, je suis généralement capable de deviner les raisonnements qui découleront des axiomes de ce "code", mais pas de comprendre fondamentalement le "pourquoi" de ce besoin de croire.
J'aurais tendance à penser que c'est plus un besoin de filiation culturelle ou familiale qu'un réel besoin métaphysique de l'homme. L'individu de base (religieux ou pas) ayant généralement peu d’intérêts réels à se poser ce type de questions. Je mets la foi dans la même catégorie que les variantes de bises en fonction des régions ou de tripper sur tel sport plutôt que tel autre (je n'ai d'ailleurs jamais réellement compris les "fans" non plus)
J'aurais tendance à penser que c'est plus un besoin de filiation culturelle ou familiale qu'un réel besoin métaphysique de l'homme. L'individu de base (religieux ou pas) ayant généralement peu d’intérêts réels à se poser ce type de questions. Je mets la foi dans la même catégorie que les variantes de bises en fonction des régions ou de tripper sur tel sport plutôt que tel autre (je n'ai d'ailleurs jamais réellement compris les "fans" non plus)
( Ici l'Ictavie )
Questions existentielles et sentiments d'indifférence
C'est vrai que la foi n'exclut pas l'ouverture ! Je vis dans une ville plus catholique que d'autres lieux. Et en général les cathos de ma ville sont plus rigides et coincés que dans d'autres coins de la France.
J'ai eu dans ma classe parfois des gens qui considéraient la religion comme la seule vérité possible. Aucune ouverture, la religion les enfermait entre eux, il n'y avait pas de place pour la différence. Je n'ai jamais compris ce mépris pour ceux qui pensent différemment.
La religion est censée ouvrir, mais je trouve qu'elle cloisonne plus les peuples qu'elle ne les réunit. Heureusement que tous ne sont pas à projet que leur religion est la meilleure.
Perso, je ne souhaite pas m'inscrire dans une religion particulière pour le moment, mais j'aime bien en étudier les textes (islam, Bible ou autres), je m'en sers comme d'une philosophie de vie plutôt que comme une vérité comme beaucoup de gens de ma ville ...
Après, je ne m'inscrire pas dans une religion mais je suis agnostique. En revanche, je voue une colère envers Dieu assez terrible.
J'ai eu dans ma classe parfois des gens qui considéraient la religion comme la seule vérité possible. Aucune ouverture, la religion les enfermait entre eux, il n'y avait pas de place pour la différence. Je n'ai jamais compris ce mépris pour ceux qui pensent différemment.
La religion est censée ouvrir, mais je trouve qu'elle cloisonne plus les peuples qu'elle ne les réunit. Heureusement que tous ne sont pas à projet que leur religion est la meilleure.
Perso, je ne souhaite pas m'inscrire dans une religion particulière pour le moment, mais j'aime bien en étudier les textes (islam, Bible ou autres), je m'en sers comme d'une philosophie de vie plutôt que comme une vérité comme beaucoup de gens de ma ville ...
Après, je ne m'inscrire pas dans une religion mais je suis agnostique. En revanche, je voue une colère envers Dieu assez terrible.