Rev848 a écrit :
cc Icta,
j'ai pas compris ta remarque
" mais je crois qu'en observant le monde, on peut facilement voir qu'il n'a pas réellement de sens à part "exister" ""
pourrais-tu développer ?
Ce n'est pas évident de développer sur un sujet sensible comme celui-ci. Je me rend bien compte que mon avis n'est pas très partagé sur ce topic et je n'ai pas trop envie de choquer inutilement les gens.
Par rapport au "sens du monde", il faudrait avant tout définir ce qu'il pourrait bien être. Même la notion exacte de monde, qu'en est-elle ? Somme nous dans un Univers unique dont le tout se limite à se qui aurait découlé du Big Bang où notre Univers n'est-il qu'une infime fraction d'un Univers infiniment plus grand ? Somme nous un seul monde dans un Multivers infini ? Ça a l'air impertinent, mais le fait qu'il nous manque une telle quantité de données sur la nature du monde dans lequel on vit rend son analyse bien hasardeuse.
Par rapport au "sens", j'ai considéré le terme sous l'angle que l'on donne à une certaine conception de la moralité où y aurait le bien et le mal qui seraient des notions clairement définies et absolues dans un rapport à ce qu'on peut observer du vivant. Le principe de base de la vie est de vouloir survivre et se reproduire. C'est en cela que je disais que l’existence en elle même peut être considéré comme le seul "sens" qu'on ne peut nier (même si sa définition est du gros "tournage en rond"). Pour se maintenir, tout ce qui est vivant et ne dépend pas d'une source d'énergie primaire tel que l'énergie solaire ou des cheminées volcanique doit s'alimenter de la vie d'autres organisme vivant.
Notre vie nécessite de prendre l'existence même des autres êtres. Ça va jusqu'aux grands prédateurs qui dévorent vivantes leurs proies. Si on considère que le bien (sous entendu "divin") est une forme d’empathie à l'égard de l'autre, le principe de base d'alimentation de nos espèces me semblent aller totalement à l'encontre de cette notion. Après cela, on peut dire que seuls les humains compteraient vraiment, mais ça me semble du grand n'importe quoi vu à quel point les différences qui nous séparent des autres grands mammifères intelligents deviennent minimes lorsqu'on s'éloignent un peu de nous-même pour voir un tableau plus large.
(bien entendu ce n'est que mon avis et je ne me vois pas trop continuer d'avantage sur le sujet puisque prouver la non existence de quelque chose dont l'existence ne peut être démontrée ou infirmée n'est généralement pas une occupation très productive)