Bonsoir à toutes et à tous,
Voilà je voudrais vous exposer une situation qui me tracasse ... mes parents sont tout à fait au courant de ma dépression, de mon traitement, de mes soins etc mais parfois ils réagissent très bizarrement, comme si de rien n'était, du genre "tu as passé une super journée ?" (c'est totalement débile de poser cette question, sachant que je reviens d'une journée de cours épuisante et rien d'autre ...) ou bien "tu ne parles plus en ce moment, comment cela se fait t'il ?".
Aussi on dirait que ma mère n'accepte pas l'idée que je sois dépressive, tout à l'heure elle m'a sortie "mais lèves toi du canapé ! Arrêtes un peu, il y a dix minutes tu parlais au téléphone à un tel et tu avais une voie énergique ! " (du genre tu vois que tu peux aller bien, tu fais la comédie avec bous !) et le problème c'est que oui j’essaye de cacher au maximum mon mal être aux gens extérieurs mais une fois seule je n'ai pas le courage d'avoir le même entrain c'est normal non ???
Voilà je sais pas si j'arrive bien à vous faire ressentir la situation mais est ce que vous aussi vos parents réagissent parfois comme cela ?
Merci pour vos retours ...
Bonne soirée !
Mes parents n'acceptent pas l'idée que je sois dépressive
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- Petiteplume
- Messages : 16
- Enregistré le : lundi 24 avril 2017 21:11
Mes parents n'acceptent pas l'idée que je sois dépressive
"Solitude, douce absence de regards"
- Gallifrey
- Messages : 285
- Enregistré le : lundi 20 avril 2015 11:27
Mes parents n'acceptent pas l'idée que je sois dépressive
Bonsoir Petiteplume,
J'ai vécu ça aussi. Je suppose que pour eux c'est plus rassurant de penser qu'on est juste fainéants ou "un peu tristes".
Se dire que ça va passer ou que ça a déjà disparu, c'est moins inquiétant que de penser que leur enfant a quelque chose de potentiellement grave et durable... et puis, agir comme si tout était normal leur évite aussi de culpabiliser, de se demander pourquoi tu vas mal et s'ils ont une part de responsabilité. Le déni est une façon de se protéger...
alors forcément, le moindre indice de "mieux" suffit à les convaincre que tu es guérie ou que tu n'as jamais été malade.
Enfin c'est ma théorie sur la question.
Je ne sais pas vraiment quoi te dire, si ce n'est que la dépression est difficilement compréhensible par ceux qui ne l'ont pas vécue. Le cliché répandu sur la dépression, c'est qu'avec un bon coup de pied aux fesses tout ira mieux...
Personnellement j'ai arrêté d'espérer que mon entourage comprenne, j'essaie juste de passer outre leurs remarques blessantes. Je me dis qu'au fond, ils ont de la chance de ne pas savoir ce que c'est ! Ils réagissent certainement ainsi parce qu'ils t'aiment et qu'ils veulent te voir heureuse.
Je sais que c'est difficile à vivre ceci dit. Bon courage
J'ai vécu ça aussi. Je suppose que pour eux c'est plus rassurant de penser qu'on est juste fainéants ou "un peu tristes".
Se dire que ça va passer ou que ça a déjà disparu, c'est moins inquiétant que de penser que leur enfant a quelque chose de potentiellement grave et durable... et puis, agir comme si tout était normal leur évite aussi de culpabiliser, de se demander pourquoi tu vas mal et s'ils ont une part de responsabilité. Le déni est une façon de se protéger...
alors forcément, le moindre indice de "mieux" suffit à les convaincre que tu es guérie ou que tu n'as jamais été malade.
Enfin c'est ma théorie sur la question.
Je ne sais pas vraiment quoi te dire, si ce n'est que la dépression est difficilement compréhensible par ceux qui ne l'ont pas vécue. Le cliché répandu sur la dépression, c'est qu'avec un bon coup de pied aux fesses tout ira mieux...
Personnellement j'ai arrêté d'espérer que mon entourage comprenne, j'essaie juste de passer outre leurs remarques blessantes. Je me dis qu'au fond, ils ont de la chance de ne pas savoir ce que c'est ! Ils réagissent certainement ainsi parce qu'ils t'aiment et qu'ils veulent te voir heureuse.
Je sais que c'est difficile à vivre ceci dit. Bon courage
Modifié en dernier par Gallifrey le vendredi 28 avril 2017 23:26, modifié 1 fois.
- violette
- Messages : 6761
- Enregistré le : dimanche 13 juin 2010 20:03
Mes parents n'acceptent pas l'idée que je sois dépressive
Ne croyez pas que les parents ne souffrent pas
juste quelque fois ils sont à coté, on peut dire des mots qui font mal mais les parents aiment leurs enfants
enfin j'ai cru faire ce qu'il fallait avec ma fille ainée
je l'ai tiré vers le haut , c'était une situation sectaire, oui une secte je n'ai pas vu venir ce qu'il lui arrivait, disons que la seule excuse est que je travaillais à temps plein j'étais aussi de garde jour et nuit,
mais je croyais faire ce qu'il fallait pour mes filles,
lorsqu'elle s'est defenestrée, j'ai réalisé, il a fallu du temps que nous les parents ne sommes pas de la meme generation que nos petits, suivant l'age, où on les a eu, pas eu la meme éducation, pour ma fille que 20 ans d'écart, on me l'a enlevé, j'ai passé toutes ces années à l'attendre, pour la retrouver femme, jeune femme,
changé bien sur, je ne la reconnaissais pas, je crois qu'on a peu de choses en commun meme si elle a essayé de me ressembler , comme je l'avais fait avec ma mère, erreur
oui erreur on ne ressemble pas , on est !!!
les parents doivent accepter leurs enfants et les aider
une bonne leçon , dure , mais nécessaire, ma fille est belle, elle vit loin de moi, c'était surement nécessaire je ne conteste pas,
mon fils le dernier je l'ai laissé vivre sa vie, il est si différent j'ai accepté ça,
ses jeux de combats vidéos une partie de la nuit, sa rupture scolaire, puis sa fuite devant la vie
et là je lui ai trouvé un travail à temps plein, dans le chr où je travaillais, je crois qu'il est heureux, il construit sa maison
il a une vie privée, sa vie , dont je ne me mele pas, je prend les infos qu'il me donne, j'aurais besoin de plus , qu'importe si je ne l'ai pas, mon fils vit, et je crois qu'il a trouvé son équilibre,
il est très sommaire dans ses sms, mais le lien est toujours là, il relativise avec moi on a 39 ans d'écart,
je suis capable à présent de comprendre, mon enfant, le dernier, je ne suis plus la femme qui avait des idées sur tout,
je sais qu'on ne sait jamais,
et je sais que je le sais comme disait "gabin",
je vis avec mes doutes et mes certitudes, j'aime mes enfants, et ça je le sais,
juste quelque fois ils sont à coté, on peut dire des mots qui font mal mais les parents aiment leurs enfants
enfin j'ai cru faire ce qu'il fallait avec ma fille ainée
je l'ai tiré vers le haut , c'était une situation sectaire, oui une secte je n'ai pas vu venir ce qu'il lui arrivait, disons que la seule excuse est que je travaillais à temps plein j'étais aussi de garde jour et nuit,
mais je croyais faire ce qu'il fallait pour mes filles,
lorsqu'elle s'est defenestrée, j'ai réalisé, il a fallu du temps que nous les parents ne sommes pas de la meme generation que nos petits, suivant l'age, où on les a eu, pas eu la meme éducation, pour ma fille que 20 ans d'écart, on me l'a enlevé, j'ai passé toutes ces années à l'attendre, pour la retrouver femme, jeune femme,
changé bien sur, je ne la reconnaissais pas, je crois qu'on a peu de choses en commun meme si elle a essayé de me ressembler , comme je l'avais fait avec ma mère, erreur
oui erreur on ne ressemble pas , on est !!!
les parents doivent accepter leurs enfants et les aider
une bonne leçon , dure , mais nécessaire, ma fille est belle, elle vit loin de moi, c'était surement nécessaire je ne conteste pas,
mon fils le dernier je l'ai laissé vivre sa vie, il est si différent j'ai accepté ça,
ses jeux de combats vidéos une partie de la nuit, sa rupture scolaire, puis sa fuite devant la vie
et là je lui ai trouvé un travail à temps plein, dans le chr où je travaillais, je crois qu'il est heureux, il construit sa maison
il a une vie privée, sa vie , dont je ne me mele pas, je prend les infos qu'il me donne, j'aurais besoin de plus , qu'importe si je ne l'ai pas, mon fils vit, et je crois qu'il a trouvé son équilibre,
il est très sommaire dans ses sms, mais le lien est toujours là, il relativise avec moi on a 39 ans d'écart,
je suis capable à présent de comprendre, mon enfant, le dernier, je ne suis plus la femme qui avait des idées sur tout,
je sais qu'on ne sait jamais,
et je sais que je le sais comme disait "gabin",
je vis avec mes doutes et mes certitudes, j'aime mes enfants, et ça je le sais,
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