Quel humour absolu
Pratique le Créateur
Quand il en a le temps,
Car quand je n’attends plus,
Quand je n’ai plus au cœur
L’espoir d’un consentement,
Quand marcher dans la rue
Ne serait-ce qu’une heure
Me coûte infiniment.
Quand voir les autres aimer
"Et aller vers demain
Sans avoir peur d’hier"
Me fait démissionner
Et voir dans mon lointain
Une âme de solitaire,
Que je ne peux rêver
Partager mes desseins
Et partager ma chair
Quand tout semble fini
Et qu’il me faut durcir,
Mon cœur à ces images
Apparaît dans ma vie
L’idée d’un avenir
Au détour d’un visage
Quelqu’un qui me souri
Et quelqu’un dont le rire
Lézarde mes barrages.
Cela va faire quatre ans
Que je vais vers demain
Que j’ai moins peur d’hier
En me faisant amant
Caressant de tes mains
Toute ma vie entière
Tu as comblé les blancs
Réécrit nos destins
Et mis nos peines à terre.
Nomade
