Miansérine, Imovane , Atarax : je les prends au coucher ou au repas ?

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KKouette
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Miansérine, Imovane , Atarax : je les prends au coucher ou au repas ?

Message par KKouette »

Mon médecin généraliste que je me suis forcé à aller voir, m'a donner des trucs à prendre, bon quand je veux dormir comme l'autre soir je sais faire, mais il m'a dit de les prendre le soir...

Euh... Le soir en mangeant 19-20H ? ou le soir en allant me coucher ?
Ah ah ... Telle est la question à cent balles parce que je n'en sais rien, comme j'étais mal devant lui ce jour là je n'ai pas pensé à lui faire préciser...

A votre avis ?
Sachant que c'est Miansérine - Imovane - Atarax.
Bon, Atarax je connais, j'en prennais 5 par jour à l'hosto, donc pas d'importance... mais les 2 autres je crois me rappeler que Imovane je le prenais au coucher (22h30 à l'hosto)...

Bon je sais pas, j'en déduis que je dois tout prendre au coucher je pense... (ou juste un peu avant).
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bennou
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Message par bennou »

Euh ... je n'en sais rien, mais tu peux te renseigner dans une pharmacie. Le soir tu peux appeler une pharmacie de garde qui pourra te renseigner, c'est ce que je fais quand j'ai un doute. En principe ils sont assez sympas pour répondre.
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Archaos
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en fermant la lumière

Message par Archaos »

Tu les prends juste quand tu te couches, surtout pour l'imovane.
L'athymil (miansérine) est un antidépresseur imipraminique qui fait dormir.
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KKouette
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Message par KKouette »

Ah oui la pharmacie de garde j'y pensais pas, bonne idée
Merci Bennou !

Archaos, je sais que les 3 ensembles ça marche vachement bien !!!
Le problème c'est si tu dois te relever pour faire pipi, ça m'est arrivé l'autre fois, je suis resté une heure dans les waters parce que j'avais trop de vertiges et je ne contrôlais plus mes jambes pour redescendre (les wc étant situés à l'étage et y'a un grand, long et abrupte escalier en bois)

(quand vous saurez tout de ma vie intime )

Je ne me souviens jamais de ce que disent les médecins, le mien il t'explique tout, il te demande même si tu es d'accord, tu vois. Il te dit "je peux vous doner du XXWCX ça vous relaxe et ça vous détent pour aider à ..." etc...

Mais alors comme je ne m'en rappelle plus.
Je suppose qu'il a essayé un cocktail "anxyo-antidépresseur-hypnotique" pour me calmer et me faire dormir en même temps sachant que je ne suis pas très "calme" quand je veux me coucher...

(en plus l'escalier en bois dont je parlais est juste derrière ma tête quand je dors, de l'autre côté du mur bien sûr, mais j'entends tous ceux qui montent et descendent, ça m'aide pas à dormir)

Merci à vous deux
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Archaos
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Message par Archaos »

Alors une première impression pour ce cocktail?
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KKouette
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Message par KKouette »

Eh bien... D'habitude chez moi ça commence 20min après la prise des cachets (selon ma corpulance et tout) mais là ça a mis 1h... Sinon, couché vers 1h du matin, 1er réveil (en souvenir en tou cas) vers 4h... pis après je n'ai pas arrêté de dormir-me réveiller-dormir-me réveiller jusqu'à 14h...

Oui ça fait effet longtemps et j'ai du mal à émerger !!!
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Archaos
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Message par Archaos »

Oui, ca fait un peu comme moi, la première partie du sommeil est bonne, puis après le sommeil est coupé et non réparateur
A voir avec ton médecin si tu ne peux pas reprendre un imovane à 4h du matin.
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KKouette
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Message par KKouette »

Ça veut dire que mon sommeil est mauvais, déjà. Je dors par fragments, et d'ailleurs je me souviens que je faisais encore des mauvais rêves...

Pis quand ça ne doit ne plus faire effet, voila que ça continue et ça me met dans le brouillard... J'ai écouté la radio "endormi-éveillé" de 9h à 14h en fait... Je dormais je me réveillais plein de fois et quand la minuterie était à Zéro je la remettais sur 59 min. (sachant que sans radio c'est pire, j'aime bien la radio pour dormir - à défaut de vraies personnes qui parlent. Les gens qui parlent "normalement", "calmement", ça m'a toujours endormi, un peu comme de la relaxation)...

J'ai beaucoup de mal à me coucher tôt justement parce que je sais que je vais être réveillé tôt aussi... Sinon j'irais au lit à 20h comme les poules.
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Archaos
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Message par Archaos »

Bonjour KKouette,

Oui, moi aussi, je fais souvent des mauvais rêves et là c'est épuisant.

Je ne dors pas avec la radio mais à une époque je m'endormais avec la musique.
Je mettais aussi des cd de bruits enregistrés en pleine nature. J'avais par exemple le chant des oiseaux dans les forêts qui me réveillait, les hiboux qui m'endormaient...

Sinon c'est un peu tôt pour juger du traitement, mais tu as quand même dormi un peu
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KKouette
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Message par KKouette »

Tout ça me rappelle l'hospitalisation. Je prenais à 22h30 mes derniers médocs qui me faisaient dormir au bout de 20 min. Ca me réveillait entre 4 et 5H.

Il fallait attendre 7h30 pour se lever officiellement mais même là les médocs du soir faisaient encore effet, je me levais en me forçant, j'avais du mal à me laver, mes gestes ça n'allait pas... Une heure après (donc 8h30 la première prise de médocs du matin... Ceux là, je le sais me faisaient chuter en tension et m'évanouir si je restais debout, assis. Ils agissaient en 15-20 minutes. Mais pendant qu'ils m'abattaient, il y 'avait encore ceux du soir qui faisaient effet.... Donc ça faisait beaucoup !

Pourant je restais assis, je luttais tout ce que je pouvais, vers 11H ça passait, je pouvais me lever et marcher au ralenti sans que ça ne tourne.

Pis entre temps t'as le chef infirmer qui entre en sifflotant et en faisant un bruit pas possible "alors Mr A.... ça va ? Vous aller au sport aujourd'hui Christian vient vous chercher !"...

Je suis là en train de lutter pour pas m'étaler parterre et il veut me voir en sport...
Je me lève à l'instant (8H40). J'ai profité d'une de mes phases d'éveil la plus forte.

Mais je suis mou, je me sens naze, et sans doute que je vais me recoucher... Ce qui fera une journée à ne rien faire parce que dans cet état, le moral ne peut pas aller, on lui en empêche... c'est ça le problème des médicaments qui agissent trop longtemps après...
Hier je les ai pris à Minuit, j'essaye de les prends de plus en plus tôt.
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claudine
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Message par claudine »

bonsoir à tous :
c'est le problème des médicaments qui sont sensés nous faire aller mieux et qui nous détraquent complètement.
Quand pourrons-nous nous en passer ? J'ai essayé plusieurs fois, par le passé d'arrêter (de moi-même) les anti-D. Je tenais quelques temps et c'était la rechute.
Quant à dormir, avec les crises d'angoisse, c'est difficile. Et quand, enfin on dort, les cauchemards arrivent...
J'aimerai avoir des témoignages de personnes qui ne prennent plus d'anti-D et qui vont mieux : depuis combien de temps le sevrage ? y a-t'il un relais avec de la médecine douce ?...quand peut-on se dire guéri d'une dépression ? Ne vit-on pas dans la peur de la rechute ?
Bonne nuit tout de même
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KKouette
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Message par KKouette »

Je peux témoigner pour le sevrage brutal !

Pendant 3 mois... ne réussir je ne sais pas comment à dormir que 30 minutes par nuits !
Tout le corps qui tremble, de jour, de nuit, assis ou couché ou debout (c'est même pire la nuit car on est couché et les muscles "volontaires" se détendent et les "involontaires" y vont à fond... Voir sa femme dormir ou même ronfler, aux anges et moi juste à côté en enfer

La journée ne plus pouvoir se servir à boire (tout parterre dès que j'empoignais une bouteille ou un verre, alors on laisse le verre sur la table et on s'approche en essayant avec les 2 mains de ne pas trop en renverser).
Manger : Infernal. Se laver : Infernal. etc...

3 mois! Autant je n'arrive pas à tenir lors de dépression mais quand le moral le décide on a une de ces forces qui soulèverait des montagnes, c'est vrai hein !?

Je n'arrivais plus à écrire le moindre mot ou à signer au stylo à bille. Ca me manquait parce qu'à cette époque j'écrivais vraiment beaucoup (plus qu'ici ) très régulièrement, un ami et moi, on avait commencé un "livre" ensemble...

Là j'avais décidé d'arrêter tout, tout de suite, et tout seul, parce que ça faisait 4 années de gâchées de ma vie, sous médocs et autres internement, hospitalisé d'office ou à la demande d'un tiers (donc HO ou HDT).. Plusieurs "évasions" héroïques des cliniques et hôpitaux... (Dans des phases de délires où j'étais persuadé que je devais sortir je ne sais pas pourquoi, pas trop de souvenirs de cette période, c'est ma femme et mes amis qui me racontaient...)


La dernière "évasion" :

J'étais piqué aux fesses plusieurs fois par jour pour dormir, je mangeais en bavant les yeux hagards et le regard vide, je ne sais pas comment je faisais (ma femme me racontait), ils me mettaient la camisole mais je réussissais à l'enlever... Ce jour là je vais en entretien avec le Psy, toujours pareil, comme une momie qui marche... et en sortant, voila t'y pas qu'une idée de "génie" me passe par la tête (je ne me souviens que de l'idée et de ce que j'ai fait après mais pas AVANT) : m'enfuir !

Alors tranquillement, en short, t-shirt, pantoufles, hop je sors de la clinique (la momie !) je prends un bus sans payer (je n'avais rien sur moi) et je descends à un arrêt pour en prendre un autre... puis je me retrouve chez ma mère à téléphoner à ma femme, pour être sûr et certain que je peux rentrer chez nous sans danger et que personne n'est là pour me reprendre, elle me le jure, j'y vais, ok, et le soir un copain nous emmène chez un ami et c'est moi, totalement allumé et drogué qui lui indique la route étant donné que ma femme ne connait pas et le copain non plus !!!

On peut en faire des choses sous médicaments...
J'ai cassé un ascenceur à moi tout seul et jamais personne n'a su comment un mec si maigrelet comme moi pouvait avoir cette force !
Entre temps le maigrelet il est passé de 62 Kilos à 85 à cause des médocs... Ca aussi ça m'a fait réagir, les bourelets de graisse qui font mal quand on se penche pour faire ses lassets...

J'apprendrai plus tard pourquoi j'étais piqué aux fesses pour dormir... Parce que lors d'une discussion avec le Psy j'avais sorti "j'aimerais dormir 6 mois et me réveiller tout neuf"...

Encore heureux que je ne lui ai pas parlé de toute la planète, on serait dans un de ces états !!!

Tout c'était pour parler du sevrage au départ, alors surtout à déconseiller !!!
Pour tenir il faut être un abruti comme moi et avoir une sacré tête de mule !!!
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lewis
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c'est clair!

Message par lewis »

Bonsoir KKouette,

Je trouve ton témoignage très utile car il montre ce à quoi il faut s'attendre en faisant un sevrage brutal. Ca me fait d'ailleurs penser aux sevrages des drogues durs ou ceux des alcooliques.
Je ne sais pourquoi cela me rappel le film Requiem for a dream....
Oui il faut avoir une sacré volonté pour endurer tout cela, elle pourra j'espère t'aider pour te reconstruire
Sinon tu as raison de prendre les médicaments plus tôt mais seulement l'antidépresseur car les autres agissent vite
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KKouette
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c'est clair!

Message par KKouette »

Absolument ! Je n'ai pas lâché le mot mais c'est ça, sevrage des drogués ou alcoliques. Ces personnes sont capables de violence pour retrouver leur état en plus, moi je luttais contre ces effets et contre la facilité de reprendre les médicaments !

J'ai failli les reprendre plein de fois...

Ca n'aurait sans doute rien arranger, arrêter, puis reprendre, non, ce n'est pas conseillé. On commence doucement un traitement qui va mettre un mois à agir, faut donc l'arrêter de la même façon pis en suivant les conseils du médecin, je crois que les années d'études qu'il a fait de plus que moi servent quand même à quelque chose...
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claudine
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Message par claudine »

Bonsoir KKouette,

Tu as le mérite d'avoir garder ton humour et j'avoue que le récit de ton "évasion" m'a fait sourire . J'en avais besoin car je vais également sur un site de parents qui ont perdu un enfant et le forum est bien triste (surtout concernant les parents qui n'arrivent pas à accepter et à avancer).
Bon, je reviens à toi : j'ai bien compris qu'il ne fallait pas arrêter brutalement. Mais, en ce qui me concerne, je n'ai jamais été hospitalisée et je n'ai donc pas eu un traitement aussi lourd que le tien.
Pour l'athymil : attention c'est un remède qui fait grossir (j'en ai pris et j'avais pris 5 kgs, mon mari idem). Après c'est un bon remède mais moi cette prise de poids me "montait à la tête". En plus, au bout d'un an je recommençais à pleurer tout les jours et mon médecin qui me répond : il faut doubler les doses (= 10 kgs à la sortie) . J'ai refusé et je suis allée voir un autre docteur qui m'a marqué du Séropram.
Je voulais parler de "l'après dépression" car il y a eu, ces derniers jours, un message (je ne me souviens plus du nom de l'auteur). Cette personne allait mieux mais j'aurais voulu savoir si elle était encore sous anti-D, en période de sevrage ou plus rien du tout.
Aller mieux c'est très bien mais comment est-on sur de ne pas rechuter ?
Je me pose beaucoup de questions ce soir et ensuite je vais être étonnée de ne pas pouvoir trouver le sommeil.
Courage à toi pour ton nouveau traitement. Moi aussi je prends de l'Atarax et je trouve que cela me réussit.
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