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Broceliande
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Message par Broceliande »

Le cimetière de Prague de Umberto Eco
Le présent serait plein de tous les avenirs, si le passé n'y projetait déjà une histoire. [André Gide]
Angrod
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Message par Angrod »

J'ai lu les harry potter. Dommage que la série soit fini.

Suggestion :

Hungers games (trilogie) : On y découvre l'histoire de Katniss Everdeen, une jeune adolescente de 16 ans, qui vit dans une Amérique post-apocalyptique, connue sous le nom de Panem. Un puissant gouvernement répressif, le Capitole, qui s'est formé après une période de troubles et de destruction, contrôle les treize districts qui forment le Panem. Après la rébellion du 13e district, qui sera complètement rasé, le Capitole crée un jeu télévisé appelé Hunger Games, qui consiste à choisir deux enfants entre 12 et 18 ans dans chaque district (soit 24 participants) et de les faire se battre à mort dans une arène où il ne peut y avoir qu'un seul gagnant. Lors de la 74e édition, la jeune sœur de Katniss, Primrose est choisie pour participer aux Hunger Games. Mais Katniss se porte volontaire pour prendre sa place. Je le conseille à tous 9/10 pour la série.

les livres de dan brown sont excellent : Davinci code, ange et demon, deception point, forteresse digitale et le dernier symbole

j'ai lu dernièrement enfant 44, la statégie bancroft de robert ludlum (auteur de la trilogie de mémoire dans la peau)

Je suis présentement entrain de lire " Le livre des morts" c'est un roman policier

Je suis devenu un fan de mangas . Donc, naruto, one piece, hunter x hunter, bleach, Fairy Tails, berserk et fullmetal achemist que je lis
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Lullaby
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Message par Lullaby »

De John Katzenbach : Une histoire de fous..........génial.
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grenouille
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Message par grenouille »

Suggestion :
LA couleur des sentiments de Kathryn Stockett, un très beau livre qui entremêle les voix de trois femme lesquelles nous racontent avec sensibilité la ségrégation et la condition de la femme dans le Mississippi des années 60.
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llosant
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Message par llosant »

Je suis boulimique des livres mais en ce moment je ne lis que des trucs de développement personnel (et comme je m'en veux d'être aussi centrée sur moi même :ohnon: ) lus en diagonale, qui me font réfléchir (ou tourner en rond???) et qui sont une très mausaise excuse pour éviter de vivre vraiment.

Quelques auteurs pour le plaisir de se souvenir de très bon moments: Barjavel, Kazuo Ishiguro, les soeurs Bronte, Doris Lessing (Mara et Dan) Saramago, Umberto Eco, Le secret de abeilles de Sue Monk Kidd, Jane Austen, CyrulniK, Roald Dahl, Dostoievski.... Arrrgg, j'en oublie plein...

Et ceux qui m'ont fait passer agréablement le temps: Tracy Chevalier, Douglas Kennedy, Carl Hiaasen, David Lodge, Lucia Etxebarria, Arnaldur Indridason, Maupin.....

Et je voudrais lire Candide de Voltaire, Les clochards célestes de Kérouac, Le treizième conte de Diane Setterfield et pleins d'autres trouvés dans vos messages!
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grenouille
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Message par grenouille »

Suggestion : Virginia Woolf, La promenade au phare... De la vraie poésie, c'est un petit roman extrêmement riche. Déstabilisant pour celui qui ne connait pas l'auteur : pas de description, non Virginia Woolf écrit le monde comme on le ressent, elle laisse s'exprimer le flux de la conscience ; le temps, l'espace, les événements ne sont plus que subjectivité, sensibilité...
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psg755
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Message par psg755 »

Alors moi ces derniers temps quand je me sens mal et que j'en ai marre d'être derrière mon écran d'ordinateur, je lis deux types d'ouvrages.

Soit des essais ou des livres d'histoire pour m'échapper de ma propre réalité: je viens par exemple de relire le premier tome des mémoires de guerre du général De Gaulle.
Je comprends que ça puisse paraitre rébarbatif pour certains. Sinon je me plonge dans une bonne bd histoire de m'échapper carrément du monde qui m'entoure: Blake et Mortimer, Astérix, Tintin...

Sinon, je parcours aussi les Fleurs du Mal de Baudelaire, mais bon, c'est vraiment déconseillé pour quelqu'un dans mon état... c'est beau, mais déconseillé.
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Kirth
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Message par Kirth »

Si vous voulez vous marrer, je vous conseille "Bouvard et Pécuchet" de Flaubert. Deux amis passionnés par les sciences, la littérature etc. qui ne parviennent à rien d'autre qu'à rater leurs expériences diverses :rire2:

Voici un lien pour le télécharger. Merci à Roman pour avoir indiqué l'adresse du site. :smile:


http://www.ebooksgratuits.com/pdf/flaub ... cuchet.pdf
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incarmal
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Message par incarmal »

Mon livre de chevet est sans conteste "L’existentialisme est un humanisme" de Sartre.

C'est vraiment la vision de l'existence qui m'aide à avancer au quotidien.
Je le recommande à tout le monde pour peu que vous aimiez la philosophie.
C'est pas parce que les gens sont plus nombreux à avoir torts qu'ils ont forcément raison.
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zenitude
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Message par zenitude »

Quelqu'un a t'il lu ici "De la rupture" de Gabriel Matzneff? Il parait que c'est une "référence" dans le genre.
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cheval-bleme78
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Message par cheval-bleme78 »

Grand roman que celui de Flaubert en effet!

Ces temps-ci, j'ai toutes les peines du monde à me concentrer sur un livre :dub: . Cela dit j'essaye de suivre tant bien que mal la vie de Roger Casement, humaniste et nationaliste irlandais du début du XXème siècle, condamné à mort par la Couronne d'Angleterre pour "intelligence" avec l'ennemi allemand en 1916, retracée par Mario Vargas LLosa, prix Nobel de Littérature 2010 (11? chais pu) dans Le Rêve du celte. Pour les amateurs des grandes figures historiques de l'humanité qui ont oeuvré pour son progrès...
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Message par evabri »

Je vous conseille le désormais célèbre David Foenkinos avec La Délicatesse
Pour s'aider à appréhender avec sérénité nos tracas Sénèque De la tranquilité de l'âme, De la colère mais également une satire mêlant prose et vers assez truculents L'Apocoloquintose ou La transformation de l'empereur Claude en citrouilleque j'ai découverte en lisant La Dame du Palatin de Patrick de Carolis, un très bon roman.
La vérité ou presque de Connelly d'ailleurs adapté au ciné il ya quelques années avec Cluzet, Viard
un très excellente biographie de Mozart par Jean Blot, Mozart
les romans de Yasmina KHadra sont très prenants comme L'Attentat
découverte récemment la suédoise Marianne Fredriksson, Le pouvoir des mères

En fouinant en bibliothèque j'ai trouvé un auteur qui a l'air passionnant, Michel de Grèce (Prince et auteur)avec entres autres La Nuit du sérail, Le Dernier sultan (sur la fin de l'Empire ottoman et les débuts de la Turquie moderne)
Je pense également m'initier à Tonino Benacquista avec La commedia des ratés suivi de Trois carrés rouge sur fond noir, en lisant la 4ème de couverture et les premières pages les personnages m'ont prises.

Enjoy!!
A chaque jour suffit sa peine.

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Message par Galanter »

Je suis en plein dans les Buddenbrook de Thomas Mann, un livre que je vous conseille vivement car la psychologie des personnages y est magistralement décrite!
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CoeurFendu
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Message par CoeurFendu »

incarmal a écrit :
Mon livre de chevet est sans conteste "L’existentialisme est un humanisme" de Sartre.

C'est vraiment la vision de l'existence qui m'aide à avancer au quotidien.
Je le recommande à tout le monde pour peu que vous aimiez la philosophie.
J'aime bien la philosophie mais sous forme de méditation ou d'échanges. Les écrits du genre m'ennuient.
J'avoue que c'est un peu dommage parce que je passe surement à côter de beaucoup d'éléments de réflection et de points de vue...
Tan pis...

Sinon recement j'ai lu : *Les Coeurs Fêlés de Gayle Formann, **Je veux vivre (Before I die) de Jenny Downham et ***L'envol de Sarah de Agnes Favre.

En fait je réalise que j'ai trop de mal à m'exprimer ce soir alors en attendant que je revienne vous en dire plus, si ca vous interesse il y a plein d'infos sur le net :newblush:
Je voulais au moins vous les citer, puisque moi-même je découvre beaucoup de lectures ici, je tenais à apporter à la richesse de ce post.

:bisouss: :coeur5: :coeur5: :coeur5: :coeur5:
Il y a un monde ailleurs, c'est la vie.

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alésia
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Message par alésia »

limonovEmmanuel Carrère

extrais:


« Limonov n’est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l’underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d’un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l’immense bordel de l’après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d’un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement.

C’est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d’aventures. C’est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie,...

les souvenirs david foekinos

extrais

« Il pleuvait tellement le jour de la mort de mon grand-père que je ne voyais presque rien. Perdu dans la foule des parapluies, j'ai tenté de trouver un taxi. Je ne savais pas pourquoi je voulais à tout prix me dépêcher, c'était absurde, à quoi cela servait de courir, il était là, il était mort, il allait à coup sûr m'attendre sans bouger.
Deux jours auparavant, il était encore vivant. J'étais allé le voir à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, avec l'espoir gênant que ce serait la dernière fois. L'espoir que le long calvaire prendrait fin. Je l'ai aidé à boire avec une paille. La moitié de l'eau a coulé le long de son cou et mouillé davantage encore sa blouse, mais à ce moment-là il était bien au-delà de l'inconfort. Il m'a regardé d'un air désemparé, avec sa lucidité des jours valides. C'était sûrement ça le plus violent, de le sentir conscient de son état. Chaque souffle s'annonçait à lui comme une décision insoutenable. Je voulais lui dire que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu. J'y pense encore à ces mots, et à la pudeur qui m'a retenu dans l'inachèvement sentimental. Une pudeur ridicule en de telles circonstances. Une pudeur impardonnable et irrémédiable. J'ai si souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux lui dire, là. »

David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l'amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d'une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maîtrisé des formules singulières ou poétiques.

"le mec de la tombe d'à coté" katerina mazetti
« "Amour" est le besoin de variation génétique de notre espèce, sinon il suffirait que les femelles se multiplient par parthénogenèse »
résumé du livre

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire de métier, et citadine pragmatique, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance. Au cimetière, elle rencontre le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l' oeil. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, de façon assez rustique, et grâce à une bonne dose d'humour et d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il s'énerve contre la 'Crevette' qui occupe le banc au cimetière avec lui, avec son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres, pour qu'ils soient tous deux éblouis. C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse. Ils sont tout le contraire l'un de l'autre.

"le caveau de famille"katerina mazetti (suite du mec de la tombe d'à coté)
citations:
Il ne comprenait pas. Il ne voyait pas combien je travaillais dur, car "le boulot des femmes" au foyer devient visible uniquement quand il n'est PAS fait.

Quand ils sont amoureux, les gens dégringolent à un QI de 72 environ, c'est ma théorie. Assez élevé pour pouvoir aller tous seuls aux toilettes et ne pas se faire arrêter par la police dans la rue, mais trop bas pour qu'on puisse accorder une quelconque confiance dans leur jugement.


"Je me repose sur la répartition traditionnelle entre les sexes. C’est terriblement tentant. Toi, tu fais tous les boulots lourds et sales, puis tu rentres, je te sers et je te bichonne et chacun trouve que l’autre est vraiment fort."


les solidarités mystérieuses
pascal quignard

Les solidarités mystérieuses


C'est un paysage de granit et d'ardoise dans lequel se déploient toutes les nuances du gris. L'envers absolu du bain de lumière et de bleu - la baie de Naples, Ischia, le soleil sur les roses sauvages... - dans lequel Ann Hidden, l'héroïne de Villa Amalia (2006), le précédent roman de Pascal Quignard, avait choisi de se fondre. L'héroïne cette fois s'appelle Claire, ou Marie-Claire, ou Chara - c'est selon le moment, selon son humeur et son choix. Si, telle Ann avant elle, Claire a un beau jour mis la clé sous la porte, laissant derrière elle Paris, son métier de traductrice, sa vie d'avant, ce n'est pas pour emprunter une route au hasard - comme Ann l'avait fait -, mais pour retourner là d'où elle vient. En Bretagne, du côté de Dinard, où elle a grandi : « Elle aimait ce lieu. Elle aimait cet air si transparent, par lequel tout était plus proche. Elle aimait cet air si vif, où tout s'entendait davantage. Elle éprouvait le besoin de reconnaître tout ce qu'elle avait vécu. Elle ressentait le besoin de reconnaître tout ce qu'elle avait découvert du monde, ici, jadis. Et peu à peu elle se souvenait en effet de tout, des noms, des lieux, des fermes, des ruisseaux, des bois. »

C'est comme si, entre Claire (40 ans et des poussières, fem­me fuyante, anxieuse et solitaire) et ce paysage à la beauté austère (landes, falaises, rochers à fleur d'eau, mer noire...), existait, noué depuis le temps de l'enfance - antérieurement même, peut-être : depuis une époque archaïque et innommée -, un lien secret justifiant à sa façon le titre de ce roman grave et troublant de Pascal Quignard : une solidarité mystérieuse. Comme une adéquation aussi certaine qu'ineffable qui, au fil des mois, des promenades interminables, des heures passées, accroupie, immobile, en extase muette face à la mer, va peu à peu se renforcer jusqu'à produire une fusion. Viendra, en effet, le jour où Claire et les lieux ne feront plus qu'un, le jour où l'angoisse maladive, le lest des souvenirs malheureux, des bonheurs mort-nés s'évaporeront : « Le paysage [...] soudain s'ouvrait, venait vers elle et c'est le lieu lui-même qui l'insérait en lui, la contenait d'un coup, venait la protéger, faisait tomber la solitude, venait la soigner. Son crâne se vidait dans le paysage... »
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Kirth
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Message par Kirth »

Merci pour ces suggestions, Alésia. :rouge:

Le dernier bouquin que j'ai lu, c'était à la clinique psy en décembre 2009 je crois : "L'Epreuve" de Julien Dray.

Je vais devenir analphabète. :rotfl:

Kirth.
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alésia
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Message par alésia »

le testament d'olympe- chantale thomas :up:

Il ne faisait guère bon être femme sous Louis XV ; pas plus d'ailleurs que sous Louis XIV ou Louis XVI. Amoureuse du XVIIIe siècle, de ses lumières et de ses ombres, de ses vertus et de ses vices, de ses plaisirs et de ses cruautés, et de Casanova comme de Sade, la très érudite Chantal Thomas nous plonge ici dans un romanesque flamboyant pour nous dépeindre d'élégante façon l'horreur au féminin. Dans Les Adieux à la reine déjà, en 2002, Marie-Antoinette devait atteindre au dénuement dans un Versailles déserté, pour devenir digne de son rang. Dans Le Testament d'Olympe, deux jeunes soeurs de bonne extraction bordelaise, pieuse mais fauchée, doivent traverser les pires tourments pour... continuer de vivre affreusement. Et en mourir. Partout, la douleur d'être femme. Sans oublier les terribles portraits de jeunes filles sacrifiées au couvent, de religieuses amères, de mères usées, d'actrices vieillissantes, bonnes à jeter, dont Chantal Thomas pimente son sombre et picaresque récit, jamais aussi assassine que lorsqu'elle pointe en phrases aiguës, toutes voltairiennes, les déchirements du deuxième sexe.

Il s'en est fallu de peu, pourtant, pour que ce conte noir soit un conte de fées, comme les aimait Mme d'Aulnoy au début du siècle. Aînée d'une famille où le culte de la providence a malencontreusement provoqué pauvreté et déchéance, la belle et rebelle Ursule décide de s'enfuir pour réussir à tout prix. Au risque de désespérer Appoline, restée seule au milieu de sa sinistre parentèle. Sur sa route, la fugueuse croise le duc de Richelieu, petit-neveu du défunt cardinal et fournisseur en maîtresses de son ami Louis XV. Rebaptisée Olympe, Ursule entre de bon gré dans le gynécée du débauché, juste étonnée d'y rester vierge. C'est que Richelieu flatte le goût du dépucelage royal. Il offre vite l'intrépide Olympe à son souverain, qui s'en éprend ; elle de même. Et nous avec tant est envoûtant ce personnage crépusculaire. Un enfant naît. Mais on ne porte pas impunément ombrage à la Pompadour. Le destin de notre ambitieuse sera effroyable. Elle en fait l'ultime aveu dans un testament adressé à sa soeur, misérable gouvernante chez des nobliaux de province.


adeline en perigord, christian signol :up:

" ma grand-mère adeline, nous dit christian signol, était une petite femme aux gestes délicats et précis, si menue, si fragile qu'on avait peur, en l'embrassant, de la casser.
Son visage étroit et fin s'illuminait de deux yeux gris qui avaient la transparence secrète des fontaines. [...] elle avait la peau si fine que sa chair paraissait à vif sur le monde... " adeline, simple paysanne tout illuminée de modestie et de bonté, gravit la pente de son destin : le travail, parfois si dur, les guerres, tellement cruelles, mais aussi la magie du rythme des saisons, les joies qu'apportent l'amour, les enfants...
Adeline, une femme modeste, dont son petit-fils nous fait un portrait sensible et attachant, merveilleusement tendre, adeline dont le témoignage nous restitue dans toute sa grandeur " les valeurs essentielles sur lesquelles ont vécu nos campagnes pendant des milliers d'années ".



The Witches of Eastwick (les sorcières d'Eastwick) - John Updik :victory:
Alexandra, Sukie et Jane sont trois amies qui vivent à Eastwick, petite ville puritaine et bien pensante du plus minuscule des Etats-Unis, Rhode Island. Elles ont en commun d’être divorcées ou veuves, chacun des maris respectifs ayant disparu dans des circonstances obscures
Alexandra est sculptrice, elle crée des statuettes de femmes plutôt dodues, Sukie est chargée de la rubrique des faits divers dans le journal local et, à ce titre, informée de tous les ragots et menus évènements de la ville, Jane est une violoncelliste assez douée qui enseigne la musique. Toutes trois entretiennent des relations amoureuses avec les maris d’autres femmes. Elles se rencontrent chaque jeudi pour papoter et, éventuellement, jeter quelques petits sorts plus ou moins malicieux à leurs meilleures ennemies.
Arrive alors Darryl Van Horne, célibataire new-yorkais richissime, scientifique et amateur d’art, qui a décidé de rénover et de s’installer dans l’immense manoir Lennox, situé au cœur d’un vaste espace naturel protégé. Autant dire le diable en personne !
Darryl Van Horne, malgré une description peu flatteuse (bourru, velu, les cheveux gras) va tour à tour séduire les trois sorcières, semer la zizanie et ruiner leur amitié, pour finalement jeter son dévolu sur la douce et jeune Jenny, récemment de retour en ville.
Dépitées et jalouses, les trois amies vont passer d’une magie plutôt inoffensive à une magie plus noire qui aura des conséquences tragiques.
Souvent présenté comme un roman sulfureux, The Witches of Eastwick est une fine observation de la société américaine des années 70, ancrée dans la réalité de l'époque, où les femmes commencent à s’émanciper, souvent drôle et sarcastique.
Philosss

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Message par Philosss »

Depuis que j'ai débuté la ritaline jai un peu plus la capacité de lire et d'écrire.

Du coup je suis passée à la librairie entre deux rendez-vous médicaux puis tout juste avant Noel je suis tombée sur:

L'Ombre du vent écrit par Carlos Ruis Zafon


http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Ombre_du_vent

un bijou. Une intrigue ficelée, une écriture fine, détaillée, délicate. Un pur plaisir

Du coup je l'ai proposé à mon père, un monsieur, lecteur compulsif qui a autant adoré que moi et apprécié l'impeccable traduction française.
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JustOneDream
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Message par JustOneDream »

J'ai toujours adoré lire ...
J'ai fais un BAC L et j'ai étudié tout les classiques de Molières à Verlaine en passant par Hugo et Flaubert ;)
Sans oublier les livres de philosophie que j'avais du mal à saisir à 17 ans ... Je pense que maintenant à 25ans, je pourrai sûrement saisir mieux les textes ... A voir ^^

Sinon, mon auteur préféré c'est Bernard Werber ... Le Cycle des Dieux ( en plusieurs tomes ) :love1: :love1: :love1:

En ce moment, je lis beaucoup de livres pour jeunes adultes sur les anges, les malédictions ... Je ne sais pas pourquoi mais je suis " à fond " là-dedans ;)

Mon livre actuel, " 16 Lunes " ... Je ne l'ai pas encore commencé mais il me " tend les bras " :rire1:

-->
http://fr.wikipedia.org/wiki/16_Lunes
[Ça fait quand même un mal de chien d'être bien]["Adora", Indochine]

*Ma Galerie* MAJ le 26.04.12
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incarmal
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Message par incarmal »

Pour le moment je lis "Du contrat social" de Rousseau.
J'en suis au dernier chapitre puis je vais enfin pouvoir entamer "Le Parfum" De Süskind
C'est pas parce que les gens sont plus nombreux à avoir torts qu'ils ont forcément raison.
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