Toi qui m'a donné la vie, Toi qui me la repris si vite

[kurrun]

"Cet en*** m'a violée
Mais pensait il en réalité
Qu'il m'a enlevé ma dignité
Pour me coller une affiche marquée
Violée, salie, humiliée
Sait il combien coute une vie?
A laquelle il m'a arrachée
Ce batard va payer
De m'avoir tué
C'est peu etre ce qu'il voulait
Que je ne vive plus comme avant
A quel prix je vais racheter ma vie
Celle a laquelle j'allais bien
Mais non, rattraper cette vie
C'est payant
Jusqu'à présent, je paie
Et lui dépense son argent normalement


Moralité : C'est toujours les mêmes qui paient pour les autres..."

"Toi qui m'a donné la vie
Toi qui me la repris si vite
Si jeune, j'étais
Si inconsciente, j'étais
Au vu de mes souvenirs
Tu bandais
Tu veux de mes nouvelles
Après avoir pourri ma vie
Si tu en veux, à toi de venir
J'en ai marre de ton comportement
J'en souffre et c'est moi
Qui doit me plier, toujours moi
Cette fois ci, tu peux imaginer
Rêver, espérer ...
Car l'espoir fait vivre
Pour une fois, je te laisse cette joie
Celle d'éspèrer
Celle que tu me refusais
Enfant, je n'avais pas ce droit
Ce droit de rêver
Comme tous les enfants normaux
Normal que je sois pas comme les autres
Puisque ton amour pour moi
Etait plus fort que ça
Tu m'as aimé
Jusqu'à me toucher
C'est pas cet amour que je rêvais
Alors je me suis repliée
Mais heureusement que l'amitié était là
Elle m'a sauvé
Sauvé de tes griffes
T'as voulu me protéger
Mais t'as failli me tuer
Un autre s'en ai chargé ..."

"Quand je te dis que je suis angoissée,
Tu vas chercher une lame pour te scarifié
Tu poses la lame sur ton poignet
Et moi je regardemon bras saigné
Une veine j'ai deja tranché
Tu l'as vu, ce sang giclé
Les tremblements ont commencés
Un pansement j'ai appliqué
Mon saignement j'ai arreté
Mais dans ma tête je voulais rever
Rever de m'envoler
M'envolé à jamais ...

... mais l'amitié m'a reveillé "

et un pitit dernier

"Y'a des soirs
Ou personnes voient le noir
Celui qui entoure la flamme
De mes yeux, de mon âme.
Celle qui est en manque d'oxygène
Ce qui la rend perenne
Ephemère

Comme l'eau à la mer
J'ai besoin de m'envoler
Quitter cette terre
Pour m'effacer de la réalité

Pourquoi un tel besoin?
Car je n'ai que deux mains
Et un coeur
La ou des fois, il n'y a pas de lendemain

Quand, j'ouvre cette porte
Le paradis surgit
Celui qui me téléporte
Vers un infini

Le reve parmis la réalité,
Esperer, c'est vivre
Alors j'essaie de rever
Pour survivre "

[christelle]

poignant comme poème...

[dorine]