Enseignants dépressifs

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gerard-de-nerval
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Enregistré le : dimanche 27 février 2011 18:11

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Message par gerard-de-nerval »

n'oublie pas que sur ta feuille d'arrêt maladie, tu gardes la feuille pour toi, celle où peut apparaitre le mot "déprime", "fatigue nerveuse" ou je ne sais quoi, et tu remets le second volet, où la maladie n'est pas inscrit.
Donc sans trop te compromettre, tu peux prendre un ou deux jours de repos, pour réflechir, te remettre sur pied.
tonifica
Messages : 4
Enregistré le : dimanche 06 mai 2012 5:37

Enseignants dépressifs

Message par tonifica »

courage! :coeur5:
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Underground
Messages : 29
Enregistré le : samedi 10 novembre 2012 22:50

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Message par Underground »

Bonjour,

Est-ce que quelqu'un a été soigné à la Verrière si oui peut-il nous n dire plus? Ou un autre endroit?
Je pense à me faire hospitaliser mais j'hésite pour la Verrière car je ne sais pas si c'est la meilleure solution de voir que des profs surtout que ma dépression est de longue date c'est mon boulot qui me "bouffe", me rend folle et a fait à nouveau tout exploser mais ce n'est pas que le facteur boulot. Je suis arrêtée depuis plusieurs semaines et je ne me sens pas prête à reprendre.
J'ai déjà eu une priorité médicale et j'en aurai probablement une à la rentrée prochaine mais MAINTENANT que faire??
Y t-il des activités à la Verrière, des groupes de paroles, des entretiens avec le psy chaque jour?
Est-ce que la MGEN rembourse très bien (pour une fois!) Comment ça se passe pour le salaire ça m'angoisse?
Merci je compte sur vous pour les réponses j'ai lu quelques pages du sujet mais pas les 20 j'avoue!!
Viola

Enseignants dépressifs

Message par Viola »

Bonjour,
je rebondis sur ce sujet qui me touche de près puisque je suis professeur en collège.
Tout d'abord, j'espère Anderground que tu as trouvé les infos sur La Verrière et que les choses sont allées comme tu voulais... :smile:
Je constate que ce fil n'a pas été repris depuis..(Où êtes-vous???)

Et oui vraiment, c'est curieux qu'il n'y ait pas plus d'enseignants à se manifester ici...alors que nous savons tous bien que notre profession est l'une des plus touchées par la dépression et de plus, nous aimons bien écrire... :wink2:
Mais à y réfléchir, cette absence n'est pas si insolite que ça quand on voit comme cette maladie est conspuée dans notre milieu, un vrai sujet tabou. L'enseignant représente les repères alors imaginer qu'il flanche!! :god: Dans l'inconscient collectif c'est ZE PANIC!! :tourne:

L'enseignant aux yeux du monde n'est pas un Homme comme les autres, il n'y a qu'à voir l'air ébahi de nos élèves quand ils nous croisent en supermarché!! Quoi? ça mange un prof? ça fait ses courses?
Et oui les loulous et ça sait même faire des enfants! Comme tout le monde... :smile:

Bref, pour la dépression c'est idem: comment l'enseignant pétri d'autorité peut-il en même temps être sujet à dépression?? Impensaable! Et honte à lui l'incapable!

Comme si on avait été vaccinés d'office en passant le concours.. :smile2:

Quant à nos hiérarchies c'est pas mieux. Toujours le même mantra "Pas de vague", l'établissement doit être irréprochable sinon c'est le chef qui prend son savon à l'IA...
Ah ces profs, peuvent pas se conformer à l'image d'Epinal qui leur colle à la peau depuis J Ferry? Sont pas fichus de se comporter comme ce qu'on attend d'eux?

Qu'attend-on d'eux au fait?

Dans l'ordre ou le désordre:
- de l'autorité naturelle: "pfff Mme Machin ne tient pas ses classes, lamentaaaaable!" et "M Chose donne trop d'heures de colle, ça fait désordre tout ça" "Bon sang, un prof ça doit avoir de l'autorité NATURELLE, sans trop punir, de façon innée" Comment? Des formations sur l'autorité? Euh... ça ne s'apprend pas, on l'a ou on l'a pas. Mme machin ne l'a pas, dommage pour elle, elle s'est trompée de métier.
- De la bienveillance: "M. Truc quel vachard, un vrai facho! Les élèves ne l'aiment pas, ça les démotive" Etre craint et aimé bon sang, c'est pas difficile pourtant!!
- De l'adaptation: "Quoi vous ne savez pas comment en 1h contenter à la fois la petite Mélanie, élève modèle et le petit Bryan qui a décroché depuis 2 ans et fait bêtises sur bêtises ???"
- L'esprit de service: " Les parents souhaitent vous rencontrer ce soir à 19h30, peuvent pas avant, comment madame Bidule? Et vos enfants à vous? Euh... parce que vous en avez?"
- De la résistance au froid: Réunion parents profs jusqu'à 21h00 un jeudi soir en Janvier, -10°C dehors. "Quoi? Vous avez eu froid? Ah oui c'est vrai, la chaudière s'arrête à 18h00, elle est programmée pour les économies d'énergie, c'est comme ça"
- La patience: "Je ne comprends pas pourquoi vous avez été si durs avec mon fils ce trimestre, ok il a accumulé les incivilités (= nouveau mot pour insolence) mais enfin, vous pourriez tenir compte de notre situation familiale, on est quand même en plein divorce!"
A ce propos, les profs quand ils divorcent, ça doit forcément se passer comme une lune de miel puisqu'ils ne doivent pas multiplier les absences, ces fainéants! Leurs enfants à eux ne sont jamais en souffrance, c'est bien connu....
- La ponctualité: "On ne fait pas attendre les élèves M Muche! Je me fiche de savoir que vous habitez à 150 km de là"
Un professeur remplaçant doit déménager chaque année vers son nouveau poste, il est fonctionnaire, doit résider sur son lieu de travail, point.
"L'intérêt des élèves M Muche, l'intérêt des élèves! Avant tout!" Avant votre budget, votre famille, votre santé, votre sécurité etc....

Et puis ne nous parlez pas de la dépression chez les enseignants! Avec toutes les vacances quyzont!!!
FIN

C'était mon coup de gueule, biz à tous... je n'ai pourtant pas de "haine" puisque je persiste à aimer mon métier depuis 30 ans. Mais bon je me sens extrêmement lasse et j'en ai encore pour 12 ans...

C'est comme ça, bienheureuse encore d'avoir un boulot stable et de continuer à me lever le matin pour les enfants des autres...haut les cœurs! :sun:
Viola.

-
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saskia
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Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 22:05

Enseignants dépressifs

Message par saskia »

L'un d'entre vous a-t-il fait reconnaître sa dépression comme maladie professionnelle ou a-t-il demandé à être reconnu handicapé ( si oui, à quel taux?) par la MPDH?
Merci.
Je crois que quelque part j'ai besoin que l'on reconnaisse officiellement les effets de ce boulot sur ma santé...
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saskia
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Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 22:05

enseignant en difficulté

Message par saskia »

Bonsoir,
ce post pour tous ceux qui sont enseignants... et en difficulté pour diverses raisons: dépression, anxiété, phobie sociale, stress , mal-être, sentiment de ne plus en pouvoir, de ne plus comprendre ce qui se passe dans l'EN,etc.
Moi, partagée entre l'envie de tout quitter et mon amour du métier, l'envie de fuir et celle de tenter de sauver le navire, comme je le peux, à mon niveau.
Grande anxieuse, phobique sociale en voie de "guérison".
Et vous?
ranita
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Enregistré le : lundi 02 juin 2014 0:34

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Message par ranita »

Bonjour,
Et une de plus... A peine stagiaire, je suis déjà en CLD, et espère rèussir à me reconvertir (pour l'instant je pense reprendre en septembre, pour être sûre de ne rien regretter...)
Courage à tous.
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saskia
Messages : 12
Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 22:05

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Message par saskia »

Que t'arrive-t-il Ranita?
ranita
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Enregistré le : lundi 02 juin 2014 0:34

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Message par ranita »

Mon entrée dans le métier s'est mal passée. Avec ce stage à temps plein quasiment sans formation j'angoissais en permanence pour la préparation des cours, la gestion de classe c'était compliqué aussi et je n'ai pas vraiment été aidée. Certes je n'ai pas passé le capes par vocation mais parce que je ne savais pas trop quoi faire d'autre et que j'aimais ma matière , mais j'espérais quand même faire une carrière normale.
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Ella75
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Enregistré le : mercredi 16 avril 2014 16:57
Localisation : Paris

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Message par Ella75 »

Bonjour,

Je ne sais pas où poser ma question. Très abstraite.

Imaginons un enseignant soit absent le jour de la pré-rentrée, avec un arrêt de travail daté de ce jour de pré-rentrée.
Si cet A.T. devient un CMO d'au moins 3 mois, existe-t-il un risque que l'administration décompte le départ du congé à début juillet ?

Je crois que ce sera tout pour ce soir. Je dois avoir 2 de tension et en même temps la tête qui va exploser. L'impression de ressembler à un chou-fleur.

Merci d'être là. Courage à nous.

P.S. Ranita je ne sais pas quoi te dire. Plus de 30 ans après, j'en suis au même point que toi. A mon âge plus moyen (et plus la force ni rien) d'envisager un autre métier. Je te souhaite de trouver la "foi" mais de penser avant tout à toi. Tu n'as qu'une vie.
ranita
Messages : 11
Enregistré le : lundi 02 juin 2014 0:34

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Message par ranita »

Merci Ella06. Pour ta question, je ne sais pas.
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Anotherlife
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Enregistré le : samedi 21 décembre 2013 21:32

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Message par Anotherlife »

Bonjour chères/chers collègues,

J'enseigne le Français en collège. C'est ma deuxième année.

L'année dernière fut très difficile.
Non pas à cause des élèves mais à cause des collègues de boulot. J'ai eu une tutrice infernale.
J'étais déjà dépressive en commençant mon année (je raconte ça dans mon salon) mais elle a enfoncé le couteau dans la plaie.
J'ai eu envie d'arrêter mais j'ai continué grâce au soutien de mon médecin traitant, de ma psy et de quelques bonnes amies.
Ma tutrice a essayé de me bousiller mon inspection. Je pleurais tous les jours.
J'en ai parlé à mon institut de formation qui m'a vraiment aidée.
Bref... Dur de commencer sa carrière ainsi.

Mais cette année ça va mieux. J'ai changé d'établissement.

Voilà...
Si certains débutent comme moi, n'hésitez pas à m'envoyer un petit message.
:chance1:
Il est inutile de geindre
Si l’on acquiert comme il convient
Le sentiment de n’être rien
Mais j’ai mis longtemps pour l’atteindre

Aragon, "Les mots qui ne sont pas d’amour", Le Roman inachevé

Mon salon
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Aphora
Messages : 421
Enregistré le : mardi 23 décembre 2014 20:57

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Message par Aphora »

Je travaillais dans un collège hors-contrat, ultra spécialisé, même si j'ai travaillé ailleurs. Un burn-out m'a fait tout plaquer d'un coup. Le problème, c'est que ce n'était pas mon premier. J'ai tendance à recommencer chaque année, dès qu'on arrive vers décembre, moment de ma dépression saisonnière, je suppose. Je vois mon psychiatre le 23, je vais lui en parler même si j'appréhende.
Avant je culpabilisais, mais devant la répétition du phénomène depuis maintenant plusieurs années, je viens de prendre conscience qu'il me fallait prendre du temps pour comprendre mon rythme, l'accepter et voir ce que je peux faire avec. Les vacances scolaires à cette période ne m'empêchent ni de m'effondrer avant ou après. Le problème, c'est que je ne suis plus jeune. Mon psychiatre m'a proposé de faire reconnaître mon handicap pour le protéger.
Mais ce n'est pas le métier le problème, chez moi. Il aurait existé pour n'importe quel métier..
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woriedmom
Messages : 4
Enregistré le : samedi 14 février 2015 17:04

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Message par woriedmom »

Professeur de français en collège, je suis en burn-out depuis fin septembre. Plutôt depuis fin mai dernier d'ailleurs : premier burn-out, qui s'est soldé par un arrêt d'un mois. J'ai repris pour la correction du brevet et les réunions de préparation de la rentrée suivante, bien décidée à me reposer ensuite pendant 6 semaines, avant de préparer sérieusement la rentrée et de repartir à l'assaut de la montagne, telle Sisyphe, pour une nouvelle année d'un labeur passionnant, mais épuisant.
Chose décidée, et menée à bien. Le 15 août, je me remettais à mes préparations, et le jour de la prérentrée, j'avais une progression et des cours prêts pour mes trois niveaux, jusqu'aux vacances de la Toussaint. J'avais aussi retravaillé sur les référentiels de compétences, et l'évaluation de mes 3e, niveau que je n'avais plus depuis plusieurs années, et qui exige une notation chiffrée du fait du DNB. L'enseignement et l'évaluation par compétences sont un de mes dadas professionnels, pour lequel je suis personne ressource dans mon établissement. J'appartiens également à un groupe d'innovation pédagogique académique. Et bien sûr, comme je suis un "professeur dévoué et à l'écoute", je suis professeur principale de la classe de 6e qui accueille les élèves de l'ULIS TSL (les dys affectés par la MDPH) et où on affecte ceux "qui pourraient bénéficier de leurs aménagements". Bref : mon métier, c'est ma passion, et je ne compte pas mes heures. L'institution en profite largement.
J'ai aussi deux enfants (précoces, dont un avec une suspicion de syndrome d'Asperger) et des parents dont la santé décline sérieusement depuis un an. Plus un conjoint avec qui la vie n'est pas toujours rose (probable Asperger aussi, donc côté communication, ce n'est pas toujours simple). Il aura fallu un mois pour que je replonge, encore plus violemment, dans le burn-out. Depuis fin septembre, je n'ai pas réussi à retourner au collège. Je me sens bizarrement incapable de préparer un cours, et ce qui me semble pire encore est d'affronter la salle des profs, alors même que mes collègues, au moins au début, m'ont montré beaucoup de sympathie (mais loin des yeux, loin du coeur ...). Je ne supporte plus les contacts administratifs : l'an prochain, vous reprenez à quelle quotité horaire ? Vous comprenez, on prépare la rentrée, on a besoin de savoir. Et 12 heures, ce serait mieux que 9 ... (j'ai eu le malheur de parler d'une éventuelle reprise à mi-temps thérapeutique). Et vous voudrez bien nous renvoyer rapidement votre avis de notation signé. Je sais qu'ils sont pris dans leur travail, mais ça me renvoie en permanence à mon impossibilité de faire le mien.
Les médecins n'arrivent pas à se mettre d'accord : burn-out ou dépression ? Pour moi, ça me semble simple : le BO m'a plongé dans la dépression. Mais la dépression est une maladie reconnue, pas le BO. Alors pour l'institution, ce sera dépression. C'est mieux, ça rejette la faute sur moi. D'ailleurs, je suis bien un peu responsable : si je suis perfectionniste, si j'en fais plus qu'on ne m'en demande, ce n'est pas la faute de l'EN. D'ailleurs, elle se satisfait plutôt bien des fainéants (ils sont minoritaires, mais nous savons tous qu'ils existent, comme partout ailleurs ;) ) Mais quand l'institution lance des injonctions contradictoires, elle participe au processus de BO. Innovez / Ne faites pas de vagues. Différenciez / Bouclez le programme. Evaluez les compétences / Notez.

J'ai de plus en plus envie de claquer la porte, et de bosser seule, sans chefs, sans inspecteurs aux désirs et conseils changeants selon l'humeur et la saison ... MAis en attendant, je suis tellement épuisée que j'ai dû me résoudre à demander un congé longue maladie.

Certains ont-ils essayé de se lancer seuls dans le coaching d'enfants et d'ados. Car s'il y en a qui me manquent, c'est bien les élèves ! Et plus encore les séances en tête à tête ...
Elisabeth75
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Message par Elisabeth75 »

Bonjour woriedmom,

mon parcours ressemble au tien, si tu veux échanger ?
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lu2016
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Message par lu2016 »

Bonjour à tous,
je souhaitais me renseigner sur le mi-temps thérapeutique. Je suis en arrêt depuis janvier et j'ai demandé un congé longue maladie. Je pense être fixée en avril. En attendant, j'essaye de me projeter même si c est dur, car les voeux arrivent à grand pas.... si je souhaite demander un mi temps thérapeutique hypothétiquement pour septembre comment cela pourrait-il se passer? Quelles démarches? Quelles suites en lien avec les voeux du mouvement ?
Je suis T1 professeur des écoles.
merci d'avance
Lu
Kraut
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Enregistré le : mardi 22 mars 2016 17:12

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Message par Kraut »

Bonjour Lu,
je pense que mi-temps thérapeutique et mouvement sont indépendants : tu fais tes voeux normalement.
pour le demande de mi-temps, voir avec ton médecin et le service médical du rectorat,
j'ai obtenu en 2001 un mi-temps à l'issue d'un congé longue durée pour une reprise progressive très bénéfique
malheusement 15 ans après la situation de santé se dégrade à nouveau
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benben
Messages : 43
Enregistré le : vendredi 22 avril 2016 12:16

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Message par benben »

Bonjour à vous chers peut-être-futurs collègues.
Je me pose des questions sur lesquelles je voudrais avoir votre avis.

En fait je suis actuellement en train de passer le concours d'instit. Il s'agit d'une reconversion, plus par défaut que par vocation. J'étais auparavant journaliste, métier que j'ai abandonné pour diverses raisons. J'ai cherché à me reconvertir sans avoir vraiment d'idée de ce que je pourrais faire qui me conviendrait. Et puis finalement, aimant bien le contact des enfants et étant un peu touche à tout, je me suis dirigé vers une carrière d'instit.

Le problème, c'est que je me suis aperçu depuis que je suis dépressif depuis plusieurs années, et qu'en ce moment c'est pire que tout : fatigue permanente, manque de concentration, de mémoire, pas d'énergie, etc, vous connaissez la chanson.

Du coup je me demande sérieusement si ça vaut la peine de passer les oraux en juin pour aller (si je les réussit, ce qui serait un miracle vu mon état) - se casser les dents sur une année comme stagiaire durant laquelle apparemment on a un boulot monstre entre le master2 et les deux jours de classe.

Plus globalement, je me rends compte de plus en plus clairement que ce boulot demande une énergie folle, beaucoup d'investissement physique et émotionnel, et surtout une grande constance, autant de qualités que malheureusement je n'ai pas. Peut-être que sans ma dépression je les aurais et pourrais apprécier ce boulot mais là je sens que je cours au désastre....

Qu'en pensez-vous? Des conseils? Est-ce que je me fait des idées?

Merci d'avance de vos réponses

Benben
Kraut
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Enregistré le : mardi 22 mars 2016 17:12

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Message par Kraut »

Bonjour Benben,

je ne pense pas que le métier de professeur des écoles soit plus propice qu'un autre à la dépression.
Les élèves peuvent aussi être un bon remède (même si'ils sont souvent usants, on a parfois tendance à se démultiplier pour eux)
Le système est pesant mais le métier offre aussi encore une marge de liberté.

Fais au mieux pour le concours, tu auras l'an prochain pour décider si tu es fait pour (même si ça ne sera pas facile)

Bon courage
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benben
Messages : 43
Enregistré le : vendredi 22 avril 2016 12:16

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Message par benben »

Merci pour conseil Kraut. Oui, au point où j'en suis je vais essayer de passer les oraux. Advienne que pourra...
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