je ne sais pas ce qu’il m’arrive, dépression ? angoisses?

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cammmmm
Messages : 3
Enregistré le : vendredi 28 avril 2023 23:45

je ne sais pas ce qu’il m’arrive, dépression ? angoisses?

Message par cammmmm »

Bonsoir,
J’ai 18 ans et je vais mal depuis très longtemps. J’ai déménagé de chez mes parents depuis le mois d’août, je pensais que leur absence et mon entrée dans les études supérieures allaient me soulager. Ce n’est pas le cas.
Avant mon entrée en terminale je suis allée dans un centre d’urgence psy, j’ai été prise en charge (en plus de la thérapie que je fais depuis mes 15 ans) je suis donc maintenant sous anti dépresseurs depuis 1 an et demi.
Mais c’est derniers mois mes angoisses reviennent x10 000
je ne sais pas ce qu’il m’arrive je ne peux pas expliquer, je suis perdue et j’ai besoin d’aide, malgré un entourage aimant j’ai l’impression que personne de comprend ma détresse.

je vais tenter de vous expliquer comment je me sens car j’ai besoin de trouver quelqu’un dans mon cas.
Il m’arrive suite à des déclencheurs (je ne sais pas quoi mais bon) que je me mette à pleurer, à me sentir seule mais pas vraiment, c’est des moments de détresse tellement intenses, je me mets à haïr les gens que j’ai mme de ne pas être là (alors qu’ils ne sont pas au courant forcément que ça va mal) je me trouve des raisons de leur en vouloir. ce sont des moments dans les lesquels j’ai envie de disparaître, je me sens profondément mal, dans le sens où jusqu’au plus profond de moi la douleur persiste, comme si l’intérieur de moi était infini, vide et douloureux. Mais sans rien j’ai juste mal tellement mal mais c’est tout pour aucune raison, si l’on me demande je ne peux pas répondre, ma journée s’est déroulée plutôt normalement et c’est apparu de nul part, je me suis sentie comme détruite et la douleur est arrivée et depuis cet après-midi je suis dans un état de détresse inexplicable et tellement intense. j’ai pris un lexomil et en général je vais dormir après ça, mais là je ne peux pas aller dormir parce que je ne veux pas me réveiller demain je veux que tout s’arrête maintenant.
J’ai écrit à mes proches pour leur sous entendre que j’avais besoin d’aide, aucun ne s’est déplacé, je ne sais pas quoi en penser.
J’hésite à retourner aux urgences psy mais j’imagine qu’ils doivent gérer des gens qui souffrent plus que moi.

Je sais aussi que ma mère est psychotique paranoïaque, je ne pense pas que ce soit le cas pour moi mais j’ai l’impression que mes angoisses sont réelles mais sans rapport avec la réalité.

Je n’arrive pas mieux à expliquer, je suis désolée pour ce discours confus. je crois que je voulais dire d’autre chose mais tout est confus dans mon cerveau.

J’ai besoin d’aide, dites moi quelqu’un vie ça aussi, ou si je suis complètement folle et que j’invente.
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Tyane
Messages : 21
Enregistré le : mercredi 15 avril 2020 0:43

je ne sais pas ce qu’il m’arrive, dépression ? angoisses?

Message par Tyane »

Bonjour,
Tu n'es certainement pas la seul à vivre ce type d'angoisses. Tes proches ne comprennent pas ton appel à l'aide peut-être parce si tu éprouves de la détresse depuis longtemps, ils ne pensent pas que la situation est anormale, néanmoins, si tu as des pensées suicidaires, je te conseille de ne pas rester seule, de contacter un professionnel et des amies (amis), voire d'insister sur auprès de ton entourage. Des personnes ont vécu des situations similaires et s'en sont sorties, ne commets pas d'actes irréversibles.
Plein de courage à toi !
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Sasha
Messages : 383
Enregistré le : mardi 19 avril 2022 14:41

je ne sais pas ce qu’il m’arrive, dépression ? angoisses?

Message par Sasha »

Bonjour cammmmm,
Ce que tu dis fait écho à ma propre situation, donc je vais te dire ce que ça m’évoque avec mon prisme, mais je peux me tromper.
J’ai l’impression que ton entourage n’est pas si aimant que ça mais que tu t’interdis de le penser, par culpabilité ou par peur.
De mon avis personnel, un entourage aimant doit se préoccuper de toi et ne pas te laisser aller mal dans la solitude. Donc s’il ne le fait pas c’est qu’il n’est pas aimant.
Là où ta situation me rappelle la mienne, c’est quand tu dis « seule mais pas vraiment », comme si tu sentais une forme de solitude, mais que tu ne la comprends pas ou que tu en as honte parce que tu vois physiquement des gens autour de toi, censés par ailleurs t’aimer. Pour moi, le truc est là : ces gens qui sont là sans être là te font te sentir seule. Le fait que tu dises haïr les gens que tu aimes me ramène encore à ma situation : moi j’en veux à tous les gens que je connais de ne pas avoir su m’aimer. Pour moi, tu n’as personne et tu as besoin d’une présence et ça me paraît on ne peut plus légitime. Ta douleur me fait penser à la mienne, celle de se sentir coupable et d’avoir honte de penser et ressentir tout ça, parce qu’on a l’impression qu’on fait un caprice, qu’on demande trop, qu’on ne mérite pas autant, qu’on exige trop des autres… alors qu’en réalité, ce sont les autres qui nous négligent. Que tes proches ne se bougent pas malgré tes appels à l’aide me rappelle encore ma situation. À ce stade, je me pose aussi des questions et je n’ai pas les réponses, je peux tout à fait me tromper, mais je pense que nos « proches » ne nous aiment pas.
Oh, et quand tu dis « des gens qui souffrent plus que moi » : non. Ne hiérarchise pas la souffrance. Si tu souffres, tu es légitime.
Encore une fois, je peux me tromper, mais de mon expérience, je pense que tes angoisses sont réelles et qu’elles te semblent sans rapport avec la réalité parce que tu ne vois pas les liens et que tu enfouis les causes par culpabilité, mais qu’en fait, elles ont tout rapport avec la réalité, parce que la réalité c’est que tu es entourée de gens qui sont censés prendre soin de toi mais qui ne le font pas et c’est ça qui vrille complètement ton cerveau.
Je ne pense pas que tu inventes et je trouve vraiment que ta situation ressemble à la mienne. Je peux autant me tromper dans l’analyse de ta situation que de la mienne, mais de ce que tu dis et de ce que j’ai vécu, je pense tout ça.
Identifier tes déclencheurs pourrait aider à élucider ta situation. Je te suggère de noter les moments où ça arrive et la situation, ce qui s’est passé pendant ou avant. Peut-être qu’au début tu ne verras aucun lien de cause à effet, mais peut-être qu’au bout de plusieurs situations, tu arriveras à voir un point commun.
En tous cas, si tu veux aller aux urgences psy, vas-y : tu es légitime.
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