Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

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Juliarsnlt
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Enregistré le : dimanche 24 janvier 2021 21:32

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Juliarsnlt »

Je me dis que mon anxiété est causé par mon PTDS. J’ai besoin de parlé de ce dont j’ai vécu. Mais je ne sais pas à qui alors voilà je vide mon sac sans savoir si quelqu’un va lire jusqu’à la fin.
C’est vraiment long et je m’en excuse.


Mars 2015.
Ma meilleure amie se fait diagnostiqué avec la leucémie.


Lundi 27 Avril 2015.

9 :00 PM

C’était une très belle soirée, je revenais de m’entraîner. J’étais bien. J’étais heureuse. J’étais en forme. Ça allait bien. Je suis rentré à la maison pour prendre une douche, car j’allais voir une amie. Je cogne à la porte de la salle de bain. Mon beau-père fait sa barbe. On parle un peu. Je me lave et je me prépare. Je m’apprête à sortir dehors. Je me retourne et il me regarde. Mon beau-père me dit ‘’ À demain, ma chérie. Bonne nuit.. ‘’ Je lui donne un câlin puis je quitte le domicile.

Dans les alentours de 11 :00 PM ou 11 :30

Je suis dans mon auto, je reviens de chez mon amie et j’écoute la musique à tue tête. La vie est belle, je me sens bien .. J esuis heureuse comme jamais car ma vie va dans le bon chemin. J’arrive à la maison. Je déverouille la porte. Je rentre. La lumière de la cuisine est encore ouverte. C’est bizarre. Ma mère est coucher depuis 8:00 PM. Et mon beau-père s’apprêtait à se coucher lorsque je suis partie. Pourquoi la lumière est ouverte? Je vais à l’entrée de la cuisine. Du coin de l’oeil. Je vois des jambes étendues par-terre. Les jambes de Roy, mon beau-prendre. Que fait-il assis par terre? C’est ce qui se passe dans ma tête. Je rentre dans la cuisine. Je le vois. Étendu par-terre. Inerte. Le corps gris. Je lance mes sacs et m’élance vers lui en panique. Je le secoue. Rien. Je dis son nom à répétition. Roy ! Roy! ROY! S’il te plait... Je le secoue encore, j’essaye des claques sur le visage. Rien. Aucune réaction. Je vais vers leur chambre. Je réveille ma mère en lui disant que Roy est mort. Elle se lève en panique et court à la cuisine. Elle prends son pouls. Rien. Rien du tout. Elle crie. Elle crie jusqu’à déchirer ses poumons. Roy est mort ! Mon bébé est mort. Elle est plus la. Elle ne fait que crier. J’essaie de prendre le pouls de mon beau-père, mais rien. J’appelle les urgences et ils me demandent de faire le RCR. J’ai jamais fait ça moi. Je deviens livide. J’ai peur. Mais je me perds. Dans une transe comme si ma peur était perdu. Partie. Je rouvre sa robe de chambre et mets mes mains sur son sternum et commence les pratique. 1 2 3. 1 2 3. Rien. 1 2 3. 1 2 3. Rien. Je désespère. Je prie. Je répète sans cesse. S’il te plait. Revient. S’il te plait... Rien. Ma mère crie toujours. Pleure toujours en background. Son corps était froid. Gris. Ses côtes craquent sous chacun de mes gestes. Toujours rien.

Je perds les moyens. Je sors dehors. Je m’accroupie. Mon corps se secoue, je tremble. Je suis perdu. Je suis... Je ne sais même pas comment je me sens. Ma mère est en état de choc dans la cuisine. Je suis dehors.

Les secours arrivent. Je reste dehors. Ma mère reste avec eux en train de se faire examiner. Elle est en état de choc. Ils essaient de le réanimer. Rien. RIEN!

Ils le mettent sur une civière avec une couverture sur sa tête et sort de la maison. Je reste accroupis. Les secours me parlent, mais je ne vois plus rien. Je sens des larmes sur mon visage. Quand ai-je commencé à ppleurer ? Je ne sais pas. Ma mère est partie en ambulance avec les secours. C’est moi qui doit faire les appels. Je prends une grande respiration. J’appelle ma soeur qui travaille de nuit. Je l’attends crier et s’effondrer au sol, je dois aller la chercher à son travaille. J’appelle les filles à mon beau-père pour les aviser de ce qui vient d’arriver. Elles crient. Elles sont incontrôlable. Elles acquissent pour venir nous rejoindre à l’hôpital. Je me retrouve seule à la maison. Je vais dans la cuisine ou je l’ai retrouvé mort. MORT! Et je perds le contrôle. Je pleure. Je cris. Je m’effondre. Puis je me reprends. Je mets mes émotions dans un coin de ma tête et pars chercher ma soeur puis en direction de l’hôpital.



On arrive là-bas. Ils nous font rentrer dans une pièce ou Roy est couché paisiblement sur une civière. Son corps sous une couverture blanche. Seul son visage est visible. Mais j’arrive pas à la regarder. Je ne suis pas capable. Non. Je ne veux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas y croire. Mes pensées se perdent entre les pleurs de ses filles. De ma mère. De ma soeur. Ou suis-je? Qui suis-je? Je suis perdue. Le médecin vient me parler. Je l’ignore. Je le regarde. Le regard vide. Mais c’est lui qui m’ignore. Il ne me demande pas comment je vais. Rien. Il reste impassible à ma souffrance. À mon choc !Je ne veux pas rester dans cette pièce. Je ne peux pas voir mon beau père sur uen civière. Mort.

Je me sens mal. Je ne vais plus bien. Si je n’étais pas partie vers 9 heures. J’aurais été avec lui. Il ne serait pas mort. Ou peut-être que je serais parvenu à le sauver. Je me sens coupable. Pourquoi lui? Pourquoi pas moi ?


25 Juin 2015

Ma meilleure reçoit une greffe de moelle osseuse. Son corps le prendre bien. Elle est en rémission. Elle va s’en sortir. On est tous vraiment content. Elle est forte. Elle incroyable. Je l’admire.


Été 2015
Ça fait déjà quelques mois depuis qu’il est partie. Mon beau-père. Et je souffre en silence. J’ai commencé des crises d’anxiété incontrôlable avec une peur immense de mourrir. J’ai peur soudainement peur des maladies.



Septembre 2015
Mon oncle du côté de mon père fait un ACV.

Plus tardd en 2015

Mes crises d’anxiété deviennent incontrôlable. On ne me reconnait plus. Je ne me reconnais plus. Mais qui suis-je rendu si je ne suis qu’une carcasse ambulante? Une zombie. Mon beau-père me manque. Je fais encore des cauchemars dû à la découverte. J’ai si peur de retrouvé quelqu’un de mort. J’ai peur de mourir d’une crise cardiaque. J’ai si peur.



25 Juin 2016

On est tous heureux. Ça fait un an jour pour jour depuis la greffe de moelle osseuse de ma meilleure amie. Elle passe des examens. Aucune trace de sa leucémie. Tout va bien !



Plus tard en été 2016

Des bosses commencent à sortir un peu partout sur le corps de ma meilleure amie. Les médecins disent de ne pas s’inquiéter, que ce n’est que des poiles incarnés. Okay. On vous croit. Vous êtes les professionnels.

Août 2016.
Je suis au travail. Ma meilleure amie m’appelle en pleurant. En panique. Elle ne peut plus se lever. Elle est pas capable de bouger. Ça lui fait mal. Elle pleure. Je quitte le travail et me dirige vers chez elle. C’est moi la plus proche.

Je l’aide du mieux que je peux pour l’aider à se lever. On va à l’hôpital. Ils l’examinent. Du moins... Je crois? Ils lui disent que ce n’est que la fatigue. Que ça va passé ! Je trouve ça ridicule ! Je riposte qu’ils ne lui fassent pas d’examen. Elle a eu la leucémie bon sang ! Vérifiez la ! Ils ne veulent pas.

On retourne à la maison. Elle prend rendez-vous avec son médecin de famille qui était revenu de vacance et qui lui fait passé toute sorte de test.

Le verdict tombe : leucémie est revenue et en force cette fois.

La chimio recommence. Plus férocement cette fois-ci. Plusieurs mois s’écoule. 2017 arrive.



Mars 2017.

Les médecins nous annoncent qu’il n’y a pu rien à faire. Kara (ma meilleure amie) ne lui reste que de 3 mois à 6 mois à vivre. Elle ne répond plus au traitement.
NON ! Ce n’est pas vrai. Je n’y crois pas. Mon corps tremble. Je pleure. J,ai peur. Je ne veux pas la perdre elle aussi. S’il vous plait. C’est elle. C’est la seule qui a été avec moi pendant le décès de mon beau-père. Qui m’a écouter. Encouragé. Aidé. Elle qui était la dans les bons et les mauvais moments. Elle avec qui nous rions jusqu’aux petites heures du matin. Ou avec qui je sortais dans les bars même si je détestais ça. Elle avec qui nous restons assis sur son divan sans dire un mot. En nous occupant de notre propre chose. On aimait juste la compagnie de l’une de l’autre.



Chaque soir, en finissant le travail, je la rejoignais à l’hôpital. Je passais toutes mes soirées avec elle. Dans sa chambre d’hôpital. Je venais la voir les fins de semaines. J’étais constamment avec elle comme elle l’a été avec moi. Je voulais la voir. Je voulais la faire rire. Sourire. Je restais avec elle même lorsqu’elle ne faisait de dormir.

Nous avons été à New-York ensemble. Nous avons fait de petites activités. Elle est toujours souriante. Pleine d’énergie malgré qu’elle... Qu’elle mourrait à petit feu.
Puis juin 2017 s’en suit. Son état se dégrade. Elle ne va plus bien. Elle est en douleur. Ça ne va plus. Non. S’il te plaît. Reste avec moi. Ne me quitte pas. Je t’en pris. Je ne veux pas te perdre.

23 Juin 2017
Je viens la voir avec son meilleur ami. On dessine les trois ensemble. Mais elle ne parle plus. elle n’est plus toute là. Son teint est pâle. Son regard est fatigué...

24 Juin 2017
Je reviens la voir, cette fois-ci je suis avec son frère et une de nos amis en commun. Kara est couché. Les yeux fermés. Elle nous entend. Mais ne parle plus. Elle n’est plus là. Elle réagit à nous quand on lui raconte des blagues ou des histoires drôles que nous avons vécu ensemble. Son frère lui chante leur chanson préféré. Elle fredonne faiblement, elle est presque qu’inaudible. On dort partir. Je lui dis que je l’aime en lui donnant un baiser sur le front et que je reviens demain en finissant le travail.


25 Juin 2017, 1:30 PM

Je reçois un appel de son frère qui me dit de me rendre immédiatement à l’hôpital. C’est la fin. Je n’avertis pas mes patrons. Je prends mes clefs et mon sac et cours à la voiture. NON. NON. NON. Je répète dans la l’auto. Je stresse. Je pleure. Ce n’est pas vrai. Je vais chercher son meilleur ami et on se rend à l’hôpital. On court jusqu’à sa chambre. Elle est encore vivante. Mais elle est plus là. Ce n’est qu’une question de temps. On reste avec elle.
Quelques heures plus tard. Elle se lève soudainement du lit. Les yeux grands ouverts et elle crit. Elle pleure qu’elle a mal. Les infirmières la recouche et lui donne un peu de morphine calmer ses douleurs.

9:30

Elle cesse de respirer.





Maintenant je me sens perdu..
Je ne me sens plus moi-même depuis un moment, je me sens si seule. Je n’ai pas d’ami(e)s, les gens semblent s’éloigner de moi comme si j’étais la peste et l’anxiété me ronge misérablement. Je ne pense qu’à ça, on dirait que je ne vis que pour ça. Durant la journée, je ne fais pas de crise d’anxiété, mais je reste craintive, sur la défense comme si j’étais constamment aux aguets. Je n’ai plus de plaisir, ni même l’envie de faire les petites tâches du quotidien. Je ne prends plus soins de moi alors qu’auparavant j’étais fanatique du maquillage, soins de la peau ou juste de la propreté, mais je me laisse aller. Je ne souris presque plus, ne rit presque plus et suis si souvent irrité pour rien. Je me sens constamment sur l’automatisme, comme si je n’étais qu’un robot, que l’ombre de moi-même et lorsque le soir s’en suit, l’anxiété me frappe de pleins fouet. Je jongle entre hypocondrie et le syndrome du choc post-traumatique et je ne sais plus quoi faire pour m’en sortir, ça l’apparaît dans des moments des plus anodins.

Je peux être en train d’écouter la télévision ou fouiner sur mon téléphone et puis tout d’un coup, je me sens sortir de la réalité comme si j’avais consommer une quelconque drogue alors que pourtant, je ne consomme jamais ou ne prends aucun médicament. J’ai l’impression que mon visage devient engourdi, et je dois constamment regarder mon visage et faire des mimiques dans le miroir pour être certaines que je ne fais pas d’AVC ou une quelconque réaction; je vis sur la peur constamment. J’ai peur de la maladie, j’ai peur de mourir subitement. J’ai l’impression de virer folle. De me perdre dans un tourbillon qui ne cessera jamais.

J’essaie de me dire que cela va passer, mais ça reste. Ça reste ancré en moi. La peur me ronge peu à peu. Me tue peu à peu et je ne sais plus quoi faire. J’ai parfois envie de mourir pour que tout ce mal cesse, mais je ne veux pas. Je suis jeune. Je veux vivre. Je veux juste vivre et être heureuse.

Même si j’ai mon amoureux, il ne peut pas m’aider. Il ne comprend pas ce que je vis, il perds patience des fois car il pense que j’exagère, mais s’il serait dans mon corps, il comprendrait peut-être. Mais Je n’ai pas personne à qui parler, j’ai besoin de parler, de me vider le sac. De me faire comprendre. De sentir qu’on me comprend.


J’ai peur. J’ai constamment peur. Du matin au soir. Et du soir au matin. La peur… L’anxiété sont persistante. Elles m’agrippent telle une sansue. Ma vie est présentement misérable. Elle n’est qu’un cercle vicieux dans lequel je me perd. Du moins, c’est la façon dont je me sens. À tous les jours c’est pareil. Comme si la même journée se répétait.


Ils me manquent tellement. J’aimerais tant qu’ils soit là avec moi... ou juste d’avoir pu leur donner ma force. Ma santé. Pourquoi eux et non moi?
Je vis constamment avec la peur maintenant.
Je suis perdue. Noyé dans un tourbillon qui se répète.
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bandit
Membre d'honneur
Messages : 23956
Enregistré le : samedi 29 août 2015 15:16

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par bandit »

Bonsoir Juliarsnlt,
Soit la bienvenue sur le forum.
J'ai commencé à te lire, je lirai le reste demain.
C'est pour te rassurer sur le fait que tu seras lue.
Pas besoin de t'excuser sur le format de ton message/récit/présentation.
Chacun fait ça comme bon lui semble.(et en plus ton texte est aéré, nickel)
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DubGuts
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Enregistré le : jeudi 21 janvier 2021 9:53

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par DubGuts »

J'ai tout lu. Mais je suis incapable de comprendre pleinement ce que tu vis, je n'ai jamais perdu des proches de manière aussi brutale. Cela dit, je comprends les crises de mal-être, et les miennes me semblent tout d'un coup un peu faibles face à celles qui t'assaillent. Tu n'es pas coupable d'avoir survécu là où il leur est arrivé quelque chose d'aussi terrible, et si c'est difficile d'avoir à nouveau confiance en ça, il n'arrivera pas toujours quelque chose de terrible à ceux qui s'approchent de toi...si tu le peux, ne t'éloigne pas trop de ton petit copain, et ne te rends pas trop incompréhensible pour lui. Je ne sais pas quelle est précisément son attitude envers toi, vu que tu ne le précise pas, mais je suis presque sûr qu'il ne demanderait qu'à t'aider, et ce genre de soutien est absolument primordial pour surmonter le traumatisme. S'il est sérieux envers toi, il ne soutiendra dans ton anxiété et tes crises.

Arf, désolé si mes mots ne sont pas très utiles, mais sache que plein de gens ici ne demandent qu'à t'écouter. Tu n'es pas seule avec ton mal-être !
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bandit
Membre d'honneur
Messages : 23956
Enregistré le : samedi 29 août 2015 15:16

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par bandit »

Me revoilà Juliarsnlt,
C'est très triste ce que tu as vécu. Je comprends que tu ne t'en sortes pas indemne.
C'est peut-être même le trauma de toute une vie telle que tu l'as vécu/le vis.
Continue à en parler ici si t'as besoin que ça sortes. Tu as dû aussi essayer de le faire avec ton copain.
C'est facile à dire mais je pense que les proches que tu as perdu voudraient que tu sois forte et que tu continues à vivre ta vie.
Je n'ai jamais (pas encore en fait) été confronté à la mort d'un proche, dans un sens j'ai de la chance je peux me dire.
Bonne semaine Juliarsnlt.
A+
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Jordan1809
Messages : 4
Enregistré le : mardi 02 février 2021 16:02

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Jordan1809 »

Bonjour Julia,
ressens tu un sentiment d'irréalité, l'impression d'être extérieur à tout et que la vie se fait sans nous?
J'ai un stress post traumatique dont j'ai du mal à en expliquer la cause mais j'en ressens les effets dont ce sentiment d'irréalité et la sensation d'être extérieur à la vie, en dehors de ce qui se fait. Est-ce ton cas?
C'est très difficile à vivre surtout que je souffre également de phobie sociale et que j'ai du mal à aller vers les autres me sentant inintéressant, c'est très difficile à vivre. Pourrait-on échanger sur ce sujet stp, cela m'aiderait beaucoup à prendre du recul et à me remettre dans la vie, je compte sur toi. A plus tard, merci.

Pareil, s'il y a d'autres personne qui souffre de stress post traumatique, je suis preneur pour en parler.
Merci
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Capricape
Messages : 539
Enregistré le : mardi 15 décembre 2020 18:44
Localisation : Île de France

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Capricape »

Salutations à tous !
@Jordan1809 si tu veux quelqu'un avec un PTSD je suis là. Phobie sociale + PTSD ? As-tu des moments de ta vie dont tu ne te souviens pas particulièrement ? D'après moi ça fait très violences amnésiées... après je peux me tromper bien sûr.
@Juliarsnlt vraiment désolée pour toi... autant de morts en si peu de temps, c'est sûr que cela reste.

Courage à tous les deux !
Toquez moi si besoin.
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penelopeArk12
Messages : 1
Enregistré le : dimanche 30 mai 2021 15:58

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par penelopeArk12 »

Il y'a quelque jours de ça j'ai eu accident de voiture très grave. Les médecins ne savaient et ne comprenaient pas comment c'était possible que je soi sen vie et même que je n'ai aucune blessures interne ou externe.
Depuis, je suis en stresse permanent, les images fusent dans ma tête et je me dis que j'aurais très bien pu y laisser ma vie mais j'ai été une miraculé.
J'ai peur de sortir de chez moi, lorsque j'entend le bruit d'une voiture je sursaute.
Le faite d ème dire que j'aurais pu mourir me glace le sang.
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Melissa
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Enregistré le : dimanche 19 septembre 2021 12:04

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Melissa »

Bonsoir tous le monde, contente de voir que le sujet est encore actif.. je subit un stress post traumatique depuis 4 mois environ. Je suis sous anti depresseur mirtazapine. Je pensais voir le bout du tunnel, sauf que depuis 1 semaine plus rien ne va.... l'état dhyper vigilance a refait son apparition, les crises d'angoisses, de panique également... les rendez-vous psy sont difficiles et éprouvant...
Je serai ravie d'échanger avec vous et essayer de comprendre un peu mieux ce qu'il m'arrive
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Al'Taï
Messages : 51
Enregistré le : dimanche 12 décembre 2021 12:25
Localisation : A cheval !

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Al'Taï »

Bonsoir,

Je souffre de stress post traumatique depuis tellement de temps... j'avais dix-huit ans, peut-être même avant, je ne m'en souviens plus.

Et depuis, je suis sous médoc' mais mon stress post traumatique est plus fort que tout...

@Melissa , je suis sur que ça va aller dans le bon sens pour toi, il y a probablement eu un événement qui t'a fait revenir 'en arrière', mais avec l'aide des professionnels de la santé vont t'aider ! Je le souhaite en tout cas.
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Melissa
Messages : 562
Enregistré le : dimanche 19 septembre 2021 12:04

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Melissa »

@Al'Taï je ne pense pas avoir eu quelque chose qui a fait que cela revienne, ou alors inconsciemment... j'attends que l'état se calme. Ici je suis encore en pleine amorce de mon medicament, du coup pas facile du tout
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Al'Taï
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Localisation : A cheval !

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Al'Taï »

C'est possible, @Melissa que tu ne t'en sois pas rendue compte. Personnellement ça m'arrivait souvent au début, et m'arrive encore, de ne pas comprendre ce qui me déclenche. Mais avec le temps, j'apprends...

Ah oui, si tu es pas encore complètement couverte par ton médic', c'est pas simple.

Je te souhaite que ça aie mieux !
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Nadine1
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Nadine1 »

j'ai comprend ce syndrome le jour où mon psy a fait un certificat médical
c'est dur à digérer je trouve, mais c'est le début de la guérison, l'acceptation qu'on a vécu des choses qui nous ont traumatisés, dont on n'est pas forcément responsable
mais c'est pas une fatalité
on en guérit
j'en ai guérit
courage à vous tous
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Melissa
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Enregistré le : dimanche 19 septembre 2021 12:04

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Melissa »

@Nadine1 pour toi aussi les débuts étaient difficiles? Je suis sous mirtazapine depuis environ 4 mois, avec augmentation tout les mois, j'ai commencer a 7.5 Mg, je suis aujourd'hui a 30 Mg depuis 15 jours, et depuis 15 jours rien ne va plus vraiment les crises d'angoisses reviennent et persiste, je suis proche de l'état dhyper vigilance. Je commence vraiment à saturer, et à douter de l'efficacité de mon medicament. Alors oui il m'a calmée dans les débuts, mais ici j'ai l'impression qu'il ne fait plus effet... je ne sais absolument pa sa quel moment je suis sensee me sentir mieux, a quel moment je suis sensée me dire que mon médicament ne me convient pas ? Mon médecin me demande de continuer la dose à 30 Mg..n je fais ce qu'il me demande mais c'est très difficile
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Capricape
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Capricape »

Salut @Melissa

Je ne pense pas qu'il faut voire les médicaments comme quelque chose de miraculeux, mais plutôt comme une mini béquille. Personnellement, j'ai un PTSD depuis bientôt 3ans... je n'ai pas prit un médicament à part de l'Alprazolam (anxio) car je m'y refuse. C'est pas facile tous les jours, comme tu t'en doutes...
Quand au fait qu'un PTSD revienne après un temps, c'est souvent quand on est angoissé par d'autres choses ou qu'il y a un trop plein... pas forcément d'élément purement déclencheur.
Courage à toi !
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Melissa
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Melissa »

@Capricape j'ai eu ma première séance psy mercredi dernier... depuis je me tape plein de mini flash back... d'après les médecins j'ai eu plusieurs trauma, que j'avais bien ranger dans un coin de ma tête, le séance psy en a ouvert beaucoup trop a la fois. Je lui dirai à la prochaine consultation. Je suis aussi contre les AD, enfin pas contre mais je n'aime pas... c'est le seul que j'ai accepter de prendre
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Capricape
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Capricape »

Salut @Melissa
Courage ! Les flashbacks sont de loin les trucs les moins sympas à gérer avec le PTSD... perso là j'approche de la semaine fatale (anniversaire de trauma), j'essaie de ne pas y penser, mais même si j'ignore tout, mon cerveau, inconsciemment, me remets en dépression. :M13:
Tu revois ton/ta psy quand ?
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Melissa
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Melissa »

@Capricape je dois le revoir le 10. Mais j'avoue que je suis hésitante et que j'ai peur de lui reparler. Pas envie de devoir encore subir des crises d'angoisse à cause d'une séance psy...
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Capricape
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Capricape »

Je comprends... tu penses que ce psy te convient ? Après c'est sûr qu'en une séance, c'est dur de savoir mais bon... impose lui ta cadence. Si tu veux que vous y alliez moins vite, dis lui. C'est lui le psy, mais c'est toi la patiente. Bon courage pour la semaine !
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Melissa
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Melissa »

@Capricape je lui ai fait part de mes inquiétude. Et il m'a écoutée, nous avançons mais différemment et plus doucement. Mais il se trouve que beaucoup de chose était du a l'augmentation de mon médicament... depuis je l'ai diminuer ca va légèrement mieux mais cest pas encore ça. Je vais revoir un psychiatre et essayer de trouver une solution...
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Line1990
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Line1990 »

Je viens de voir ce sujet.
Je ne sais pas si je peux qualifier ce que j'ai de syndrome de stress post traumatique et ce que j'ai vécu de traumatisme mais ce qui me fait penser que peut être c'est qu'il y a un avant et un après à ce que j'ai vécu.

Descolarisee à 9 ans pour cause de harcèlement je n'ai pas été resociabilisee jusqu'à 23 ans.
À 23 ans, en 2014, je suis allée dans une école de la deuxième chance. Au début j'avais peur des autres et certains en profitaient pour se moquer de moi. Mais c'était une petite structure, on faisait attention à nous et ça s'est vite passé et j'ai pu reprendre confiance en moi en parlant avec les autres, j'ai appris à avoir moins peur, prendre confiance en moi, puis j'ai effectué des stages où j'ai pu parler avec d'autres personnes, de bons résultats de stages etc je pensais à me reconstruire et que les problèmes étaient derrière moi, que j'allais entrer dans le monde du travail, j'avais plus confiance.

Puis mes 9 mois d'école de la deuxième chance se sont achevés, je n'avais pas de projet professionnel désirant travailler auprès des animaux et n'ayant pas de débouchés dans ces professions je ne savais pas ce que je voulais faire.

La directrice m'a donc proposé d'aller dans un centre épide, établissement un peu comme l'école deuxième chance mais beaucoup plus grand, avec un encadrement un peu militaire avec port de l'uniforme etc et en internat du dimanche soir au vendredi soir quand j'ai commencé puis du lundi matin au vendredi soir par la suite.

C'était en 2015.

Là je fus harcelée moralement avec des propos dégradants sur mon physique, des insultes et propos humiliants sur ma personne devant tout le monde par exemple dans le réfectoire où on mangeait.
Je mangeais soit seule au milieu de tous ou mes harceleur venaient manger avec moi.
Une fois ils sont entrés dans ma chambre pendant que je dormais et ont retiré la couette là je me suis sentie en danger puisqu'il m'attaquaient alors que je dormais.

Je suis restée, à cette époque je voulais affronter, pas renoncer, je suis restée presque un an, j'ai eu une sortie positive avec intégration du centre de formation AFPA où j'ai obtenu mon titre professionnel d'agent de restauration et j'ai trouvé du travail.

Mais je me dis que j'aurais dû me protéger et partir avant de subir ces traumatismes ne pas vivre ce que j'ai vécu parce que maintenant je dois et devrait toujours vivre avec ça.

Je sais pas comment dépasser un syndrome de stress post traumatique et si l'on peut.
C'est parce que j'ai ça dans la tête que je veux me faire du mal, je me dis que je mérite que de souffrir, que j'ai pas le droit de vivre je ne le mérite pas et je ne peux pas vivre avec ça, ça fait déjà 7 ans, 7 ans que je me déteste je sais même pas pourquoi peut être parce que je n'ai pas su me protéger.
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