Phobie de l'injustice

[etadamme]

Depuis trés longtemps, je fais parfois des rêves dans lesquels je suis victime de mensonges et d'accusations infondées.
j'ai une vie saine . Je fais du sport , je ne fume pas , ne bois pas et ce depuis 20 ans.
Je mange sainement et ma copine a un peu le même profil sauf qu 'elle pratique d'autres activités passion.
Habituellement, tout va globalement bien.
Mais quand je rencontre un problème que je considère comme réel, tout s'effondre.
Je suis en proie à de la paranoia et imagine toujours le pire.
Je suis aussi un peu hypocondriaque.
Récemment, j'ai eu des problèmes au boulot, et j'ai évidement été ( de façon disproportionnée) dans un état pitoyable, avec de mauvaises pensées pour en finir avec mes délires obsessionnels...
J'imaginais le pire, la honte publique, le licenciement etc..
Ses pensées m' habitaient sans aucune minute de répit avec des crises de panique.
Seul mon sport me faisait un court instant oublier.
Patatras, un soir, j'avais l'apréhension de rentrer chez moi pour ne pas etre face à mes angoisses, j'ai croisé une fille de "joie" que j'ai eu la faiblesse de suivre car je voulais que quelque chose me fasse comme un electrochoc .
Elle a du sentir le pigeon facile que j'étais et est partie avec ce que je lui avait donné à l'avance .
De toute façon, je pense que j'aurais été incapable de quoi que ce soit...
Ca n'a fait que me rajouter un stress énorme.
Ironie du sort, je l'ai recroisé une semaine plus tard et elle est venue m'agresser verbalement comme si j'avais moi, fais quelque chose de mal.
Et là, ça a été le cauchemard qui a recommençé avec des idées horribles comme quoi,toute une organisation s'était liguée contre moi.
J'ai même imaginé un lien entre le boulot et cet incident comme si ça avait été premedité.
J'ai beau me raisonner, (je vois bien que c'est absurde, impossible), ça reste gravé et j'imagine sans cesse les pires scénario.
Je tiens grâce aux médicaments. Je pense aller voir un psychiatre car je reste bloqué sur mes phobies.
Depuis, j'ai aussi l'angoisse décuplée de la mort de mes proches.
J'arrive à pleurer, moi qui ne pleurait jamais rien qu'à penser à ma famille et le fait qu'ils vont partir un jour.
Je n'en peux plus.

[Somebody59]

Coucou, quand tu parles de médoc c'est quoi au juste ?

[etadamme]

C'est des anxyolitiques et de quoi dormir aussi