Pensée obsessionnelle

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Freg
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Pensée obsessionnelle

Message par Freg »

Je crois que c'est différent pour chacun.

Avoir manqué,
Être élevé dans la culture du manque... donc avoir manqué.

A ce niveau abstrait, je pense que c'est pareil.

Pour ma part, je l'ai raconté. Je n'ai pas été encouragée à profiter. J'ai même été inhibée.
Je n'ai pas pu développer mon potentiel de plaisir de vie car on nous force à rentrer dans un moule bien trop tôt. Notamment, la socialisation forcée dès la maternelle. Je passe le reste, ce n'est pas mon salon après tout ^^
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poussière
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Pensée obsessionnelle

Message par poussière »

Freg a écrit : jeudi 15 octobre 2020 2:38
Je passe le reste, ce n'est pas mon salon après tout ^^
Dommage.
« Regretter ses propres expériences, c'est arrêter son propre développement. Nier ses propres expériences, c'est mettre un mensonge sur les lèvres de sa propre vie. Ce n'est rien de moins qu'un reniement de l'âme.
-Oscar Wilde
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Freg
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Pensée obsessionnelle

Message par Freg »

Je peux raconter si Florasol est aussi intéressée. Sinon je le ferai sur mon salon si ça t'intéresse, [mention]poussière[/mention] :)
Florasol
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Pensée obsessionnelle

Message par Florasol »

[mention]Freg[/mention] ce salon est ouvert pour tout le monde vraiment tu peux raconter.
C'est avec un grand plaisir
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Freg
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Pensée obsessionnelle

Message par Freg »

Très bien... :)

Tout d'abord, j'ai des parents angoissés, chacun à leur façon.
Bébé, ils fumaient comme des pompiers sans ouvrir les fenêtres (j'ai eu de nombreuses otites, il paraîtrait que ça serait lié). Bien que mon père ce soit arrêté, ma mère n'a jamais pu. J'ai dû supporter la fumée toute mon enfance. Et c'était tellement admis, que je crois avoir fermé mon odorat très tôt, sans parler de la pollution des villes et des parfums qui piquent à peu près tous le nez (par contre j'adore l'odeur de la lessive), surtout ceux pour femme.
Même s'il me semble que mon odorat est plutôt fin, passant mon temps à n'inspirer que le strict minimum, je ne fais jamais attention aux odeurs, hormis si elles sont fortes et qu'elles se démarquent (et encore, j'y porte quand même une attention minimale). Je pense que je l'ai inhibé pour ne plus ressentir de frustration ou de sensation désagréable. Aujourd'hui, aussi bien sûr à cause de mon vécu et mes environnements passés, j'ai l'impression d'être légèrement agueusique. Une perte du goût qui, à mon avis, est partagée par beaucoup de personnes sans le savoir. (Petit rappel : le goût hormis salé/etc vient de l'odorat)

De plus, je ne pense pas respirer suffisamment pour me sentir vraiment bien. J'ai vraiment des micro-respirations, de mon point de vue.
Fait intéressant : l'exercice de la cohérence cardiaque, ou tout exercice mettant au centre la respiration a tendance à m'angoisser.
Je me sens forcée d'inspirer, de faire un mouvement dont je n'ai aucune habitude, et cela modifie trop de choses d'un coup physiologiquement.
Je n'ai plus mes repères, et j'ai l'impression que tout peut m'arriver, que je suis dans l'excès et que je me mets en danger dans mon ouverture à l'environnement et ce que j'absorbe. Ca m'émeut un peu de l'écrire, car c'est un phénomène qui a toujours été non seulement totalement incompris par tous ceux à qui j'en ai parlé, mais en + auquel aucun praticien ne pense et vis-à-vis duquel aucun d'entre eux n'a jamais eu de prévenance.
Le fait est qu'on m'a demandé de faire quelque chose de personnel dont on ne m'a donné aucun sens, aucune finalité compréhensible...
[Si j'ai parlé de la peur de trop respirer, c'est que si on a peur du "trop" "inconsidérément", alors on se crée des manques. Si l'on a des manques, ça légitimise la peur du manque.]

Je me rends compte que ce que j'ai à écrire quant à l'étude de ma propre peur du manque de vivre semble assez long (je vais peut-être raccourcir des aspects...).

Ma mère ne supporte pas le bruit, l'agitation. Mon père passait son temps à dormir, regarder la télé, être sur l'ordi (quand ça a commencé), et jouer à la console (ok, ça fait partie des trucs que j'ai pu un peu partager avec lui ;)). Je suis quasi fille unique, avec des parents un peu marginaux chacun à leur façon. Donc pas vraiment d'amis, et des contacts avec leur famille peu fréquents.
Donc, je n'ai pas vraiment pu m'ouvrir au plaisir de la vie via ce que mes parents auraient certainement dû me faire passer s'ils étaient allés bien.

De plus, j'ai toujours eu des intérêts un peu particuliers, tout comme parfois des intérêts très simples, de telle façon que j'ai un fonctionnement délicat. Le fait est que la société n'était pas faite pour que mes parents puissent avoir les données permettant de s'adapter à cet étrange et fascinant personnage ("fascinant" est un mot de mon père, j'invente rien ^^) sans se poser de questions.
Alors qu'est-ce qu'on fait quand on comprend pas un truc perturbant et qu'on est responsable de réagir en cas de besoin ?
On peut s'arrêter 2mn pour réfléchir et aller de l'avant, on peut douter de soi et être laxiste, ou on peut couper à la racine l'impulsion perturbante, par exemple. Bizarrement, cette dernière réaction ressemble à la philosophie de notre société : enlever tout ce qui dépasse, ce qui dérange, effacer tous les symptômes. La racine ? La cause ? Le SENS ??? Mais de quelle hérésie suis-je en train de parler, voyons ?! ^^

Alors on tâtonne, on essaie de faire en sorte que "ça fonctionne" avec les autres, pour ne pas avoir de problèmes, tout ça parce qu'ils sont incapables de nous considérer dans notre globalité et dans la source de ce qui nous anime.
Même, on peut passer pour des calculateurs, des êtres parfois froids et insensibles, ou au contraire hypersensibles et susceptibles...
Tout ça parce qu'on ne comprend rien, parce qu'il n'y a rien à comprendre, parce qu'on s'est fait couper la chique à la racine et qu'on a réussi à nous faire croire qu'on pouvait vivre comme ça... Vivre comme ça, oui, mais vivre heureux ? Oh, mais tu nous emmerdes encore avec ce concept pratiquement tabou ! Nous avons uniquement besoin d'en parler superficiellement pour nous faire croire qu'il est là. Ne viens pas détruire tout notre paradigme qu'on a mis tant d'énergie à faire à peu près tenir debout et qu'on se démène chaque jour à rafistoler.
Ok ok.... Bande de sans-gênes. Grmbmglbglbgl :mrvert:

De fait, on ne me demandait pas vraiment mes goûts pour m'habiller, on me nourrissait aux boîtes, et dès que je m'intéressais à faire quelque chose, ils n'étaient pas spécialement intéressés. Donc, ils n'ont pas su ce qui se passait dans ma tête, dans mon corps, regardaient de loin le résultat qui leur paraissait satisfaisant, et lorsque les vrais problèmes sont arrivés... Je vous le donne en mille... Ils n'ont rien compris ! ^^
Mon père m'a appris très tôt à ne pas demander. Difficile de comprendre sa fille quand tu lui enlèves le droit d'avoir des besoins.
Je pouvais demander quand même, bien sûr, des choses essentielles ou admises, telles qu'aller aux toilettes, manger, sortir prendre l'air, et quand on était dehors, jouer à la barbichette.
Mais, sinon, franchement, je ne me souviens de rien d'autre.
Par contre, je faisais ce que je voulais dans ma chambre. Mais bon, ça va 2mn, quand on est dans la période où on a besoin de découvrir le monde.
Cela dit, une fois dehors, avec lui, j'étais libre de mes mouvements, et c'était très appréciable. Hormis lorsqu'il me poussait tel un objet qui n'aurait rien à faire là, lorsque je gênais discutablement quelqu'un qui venait d'arriver depuis à peu près 2 millisecondes.
Mais, on passera dessus, hein ? :rire1: Après tout, "c'est rien", "il ne se rend pas compte", "c'est pas méchant" :rire2:
[Allez, un peu de gaieté, j'écoute Bélinda de Claude François :smile2: ]

Bref, au moins, je pouvais (la plupart du temps) être libre de mes mouvements avec mon père. Avec ma mère, je ne pouvais pas chanter, pas danser, pas courir, et surtout pas grimper à quoi que ce soit. Je n'avais pas le droit d'aller à + de 5m d'elle, dehors.

Autant vous dire que lorsque je suis arrivée en maternelle, j'ai rien compris. D'ailleurs je tire la tronche sur la photo de première section.
Moi, qui n'ai jamais été approuvée dans le fait de m'exprimer et de faire ce qui me chante, qui ne pouvais dans ces conditions, vu mon âge, pas bien connaître mes limites voire mes goûts, confrontée d'un coup d'un seul à des dizaines d'enfants débridés qui font à peu près tout ce que je ne suis pas censée faire.
Ca a juste cristallisé cette sorte de sentiment d'incongruité, d'être dans un paradigme louche, de devoir comprendre et trouver par moi-même ma place, ce qui cloche, ce que je dois faire, en réalité.
(Petite note : dans l'absolu tout aurait pu continuer à fonctionner pendant au moins un moment à peu près bien si je n'avais pas été confrontée si tôt à une pareille situation...)
On m'a très tôt appris à faire des choses pour de bonnes raisons, des raisons pertinentes, des raisons valables, des raisons nécessaires.
Donc là, je tombais des nues, autant par rapport aux autres que par rapport à l'énigme qui m'était posée. D'ailleurs, j'ai tendance à dire que je n'aime pas les énigmes (hormis celles que j'ai choisi de résoudre).
Foutue situation sans issue, entre 3 et 6 ans, en somme.

On est là, dans une cours. On ne sait pas trop ce qu'on y fait, ce qu'on doit y faire, pourquoi on est là. On ne sait pas trop ce qu'on est censé faire avec les autres, mais visiblement, tout nous montre qu'on est censé faire quelque chose avec. Alors on se dit que ça doit être une bonne chose, et puis ça a l'air intéressant, les autres. Mais ils font peur, les autres. Alors, on essaie, on essaie de se les approprier, même si on est quand même sceptique dans le fond.
Le problème ? Le problème c'est qu'ils le sentent, que t'es sceptique, que tu ne comprends pas bien leur dynamique, que tu te "forces", et que pour cela, tu t'es créé par nécessité une sorte de motivation dérisoire, malsaine et potentiellement invasive.
Tout cela, certains le sentent. Problème ? C'est ceux qui t'intéressent vraiment, au fond.
Sauf que personne ne s'intéresse à quelqu'un qui ne sait pas être fluide et spontané, à cet âge.
Ni eux, ni les adultes présents, et encore moins tes parents qui ne sont pas là pour voir la scène, ou à la sortie, pas présents émotionnellement pour te demander réellement comment tu te sens, si tu as eu des problèmes, ce que cette journée t'a apporté, ce qui t'a gêné. Heureusement, il arrive parfois que de charmants camarades aillent vers toi sans préjugés et te stimulent suffisamment, même si ce n'est pas toujours la panacée.
Mais, ces contacts permettent avant tout la survie, mentale autant que sociale.
Parce qu'au fond, c'est trop tôt, ça ne m'intéresse pas vraiment, je ne comprends pas suffisamment. Mais apparemment, il faut. Et ce mystère a l'air important à résoudre, au vu de l'engouement que tout le monde a envers la socialisation. Alors j'essaie. Et puis c'est pas comme si un autre choix était possible, sinon je serais restée le nez dans des travaux à faire ou des jeux d'éveil, ou je serais allée découvrir les choses de la nature.
Même parler avec les adultes présents, ce n'était pas admis. Je ne les intéressais pas. Je n'avais rien à faire là. Pourtant, c'est ceux qui m'inspiraient le + de confiance, pour socialiser... Tu parles d'une confiance.
Je passe sur les deux épisodes de sadisme qui m'ont visée, la considération moqueuse de la part des autres et mes complexes physiques que j'ai eu déjà si tôt.

Les années passant, il te faut ensuite trouver ta confiance en toi en fonction de tes limites et tes goûts, et tout cela dans une ambiance sécurisante.
Forcément, tu as peur du manque de vivre, puisque tu manques de vivre, sans pouvoir comprendre pourquoi exactement, comme si tu étais victime d'une réalité qui t'échappe mais que tu cherches chaque jour à voir en face.
D'ailleurs si quelqu'un sait ce que c'est cette fichue réalité à comprendre, je prends.
Pourquoi se mettons-nous tout le temps à douter de tout à partir de rien ? Pourquoi avons-nous peur à ce point ? Bon ok, j'ai des morceaux de réponse fondamentaux, mais là faut vraiment que je trouve le cœur du problème...
Parce que, ok, j'ai vécu tout ça, c'est cohérent, du coup. Mais après ??? x) J'arrive pas à appuyer sur le bouton pour désenclencher ces mécanismes foireux pleins de poussière. A moins que la solution se trouve dans le fait de ne pas les considérer comme foireux mais de les accepter comme ayant été légitimes à un moment donné pour quelque chose, quelque chose que je n'ai pas encore cerné.
Bon, au moins j'ai avancé. Elle se cache cette réalité, mais je la traque depuis tant d'années... je vais la trouver.

Bref, y'a tellement d'éléments qui composent cette peur du manque de vivre, que je vais m'arrêter là ^^
Florasol
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Message par Florasol »

Eh bien [mention]Freg[/mention] c'est captivant !
J'espère que ça te fais du bien d'avoir pu t'exprimer.
Disons quels sont les '' symptômes '', "agissements '' du manque de vivre ?

Et maintenant qu'en est-il tu arrive à mieux gérer ceci ?
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Freg
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Message par Freg »

Merci beaucoup pour ton retour... :)
Oui, ça m'a fait du bien. D'ailleurs j'ai édité la fin, je ne sais pas si tu as pu lire.

Les phénomènes du manque, déjà, c'est l'envie irrépressible (enfin, lorsqu'on est capable de ressentir le manque).
L'envie irrépressible d'avoir ce qui nous manque. Mais, lorsqu'on ne sait pas exactement, comment combler cette envie ?
Par de multiples biais, certains + courants et acceptables que d'autres. (Tu veux vraiment la liste de tous les comportements potentiels qui viennent du manque ? ^^ Bon, je vais survoler les principaux qui me viennent... addictions en tout genre, actions frénétiques pour "essayer" telles que tentatives sociales arbitraires, auto-mutilation mentale ou physique, accablement, remplissage compulsif de tout ce qu'on peut imaginer par tout ce qu'on peut imaginer, besoin d'aide et/ou de contrôle, donc victimisation, totalitarisme, bref... Tu vois un peu le panel ?)

Et oui, heureusement, avec la détermination en place depuis plusieurs années et certaines bases saines que j'ai malgré tout eu (j'allais pas raconter toute ma vie pour tout nuancer, ç'aurait été franchement long), je gère mieux :)
Le comblage du manque est + raisonné, ciblé, sensé, bien que pour certains palliatifs ça reste à mon sens par définition des dérivatifs (déviants) voués par définition à être temporaires. Je sais, je suis trop sévère. Quelque chose est déviant lorsqu'il est nocif. Mais quelque chose est considéré déviant soit lorsqu'il est nocif, soit lorsqu'on n'en a pas compris son sens ou sa légitimité... C'est malheureux.
J'ai beaucoup taffé sur ma culpabilité (qui est clef) à ne pas faire ceci ou cela ou à faire ceci ou cela. J'ai encore du travail mais on n'est pas loin.
La honte et la gêne sont les plus coriaces. Avant je niais ma honte, ne voyant pas la pertinence de cette émotion chez moi, et je paniquais lorsque j'étais gênée. Je sens toujours de la panique lorsque je suis gênée.
La honte, j'apprends à comprendre cette émotion et savoir à quoi elle est due.
La honte est par définition la + insondable des émotions, lorsqu'on essaie de se battre et d'avancer... il me semble.
Je sais pas trop mal ce que je veux, par contre je ne sais pas toujours ce que je ne veux pas, je manque encore de repères (mais il faut bien comprendre que c'est une affaire de temps). L'un des points les + crispant pour moi à ce jour, c'est que je ne comprends pas encore le fonctionnement et la légitimité des goûts et des couleurs de chacun, n'ayant pas eu les miens reconnus et épanouis.
(Alors je comprends parfaitement au moins à peu près toutes les personnes qui sont dans cette situation et ont dû développer des centres d'intérêt déviants pour pallier.)
J'ai beaucoup d’à-prioris sur les goûts et les envies des autres et de moi-même. Je ne peux en parler à personne, ou pratiquement pas, d'abord parce que je suis entourée de personnes qui n'ont pas ce problème (et heureusement, c'est plutôt sain pour moi d'un côté), qu'aucune d'entre elle n'est intéressée par ce sujet qui est un non-sujet (alors que je suis passionnée de ça au-delà de mes troubles), et que j'ai honte de mes méprises.
A mieux y regarder, je crois que je ne peux pas en parler autour de moi car ils ont aussi un tas d'à-prioris plus ou moins nuancés sur les goûts et les envies d'autrui et qu'ils refusent de penser une seule seconde qu'ils puissent avoir tort.
Enfin finalement, ça doit être un mixe des deux. Pas si sain que ça ^^

Bref, le reste, ça va à peu près, voire très bien, je crois ^^ (mis à part que tous ces éléments influent sur à peu près tout, en produisant passivité, "lâcheté", incapacité de se défaire honnêtement de quelqu'un, incapacité d'être véritablement soi en tout temps en tout lieu et même avec soi-même)

Je termine avec une petite musique dont le début dépeint assez bien ce que je perçois de mon état d'esprit depuis des années face à ma situation :

Et oui, ça rigole pas, c'est un peu la guerre, cachée... Mission commando à devoir accomplir, nécessitant pleine maîtrise, concentration et discipline.

PS : ah oui effectivement ce n'est plus ton salon... ^^
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