Etude : l'alcool augmenterait le risque de dépression...

[Archaos]

L'abus d'alcool augmenterait le risque de dépression plutôt que l'inverse

Publié le 03 mars 2009
Eurekalert


Ce serait l'abus d'alcool qui augmenterait le risque de dépression plutôt que l'inverse selon une étude publiée dans les Archives of General Psychiatry.

Certaines études épidémiologiques ont montré que l'abus d'alcool ou la dépendance à celui-ci (alcoolisme) sont associés à la dépression majeure. Mais il n'est pas clair si un trouble cause l'autre ou si un facteur de risque environnemental ou génétique augmente le risque des deux.


David M. Fergusson et ses collègues de l'Université d'Otago (Nouvelle-Zélande) ont mené cette étude en utilisant des données d'une étude s'étant déroulée sur 25 ans en Nouvelle-Zélande. La dépression, les problèmes d'alcool et certains aspects du mode de vie ont été évalués chez un échantillon de 1055 personnes aux âges de 18 ans, 21 ans et 25 ans.

À chaque âge, l'abus ou la dépendance à l'alcool étaient associés à un risque de dépression majeure 1.9 fois plus élevé.

Trois modèles statistiques de causes à effets ont été testés pour vérifier lequel correspondait le mieux avec les données de l'étude: un modèle selon lequel l'abus d'alcool et la dépression sont en association réciproque (se causent l'un l'autre); un modèle selon lequel l'alcool cause la dépression; et enfin, un modèle selon lequel la dépression cause les problèmes d'alcool.

Le modèle qui correspond le mieux aux données est celui dans lequel il y a une association unidirectionnelle de l'abus d'alcool vers la dépression sans effet inverse de la dépression à l'abus d'alcool, concluent les auteurs.

Les mécanismes sous-jacents de cette association ne sont pas clairs, disent-ils. Des recherches ont suggéré que l'alcool pourrait déclencher des marqueurs génétiques qui augmentent le risque de dépression. Une autre recherche suggère que l'effet dépresseur de l'alcool pourrait conduire à des périodes d'affects dépressifs chez les personnes qui ont un problème d'alcool.

Le lien causal peut aussi inclure un risque accru de dépression du aux circonstances de la vie stressantes amenés par les problèmes d'alcool, incluant les problèmes sociaux, financiers et légaux.

D'autres recherches sont nécessaires pour élucider la nature d'un possible lien entre la consommation d'alcool et la dépression majeure, concluent les auteurs.

[lilith]

de toute façon c clair que toutes les personnes qui ont un probleme de surconsommation d'alcool (l'alcolisme quoi ...) finissenent tous pas par passer par des états dépressifs .... ca flingue vraiment tout ce truc ! ca n'apporte rien de bon .....

et c un piège dont il est très difficile de sortir alors que tellement tentant de s'embruner la tete quand ca va pas .....

a tous ces qui en souffre n'ayez pas honte de demander de l'aide !!

on n'en a besoin de pour sortir de nasse ....

et oui c'ets possible de changer ...

merci archaos !

[nuage]

L'abus d'alcool augmenterait le risque de dépression plutôt que l'inverse

Je suis d'accord avec toi, Archaos.
D'ailleurs c'est ce que disent la plupart des médecins.

Dans mon cas, je crois que je buvais d'abord avant d'être dépressive, en plus j'ai hérité des gènes de mes grands-pères et de mes oncles qui étaient alcooliques.

Je bois.
Puis je déprime, alors je bois.
Je prends des AD et des anxiolitiques sans arrêter de boire, alors les médocs ne font pas effet.
Alors je déprime, alors je bois....

Un vrai gouffre tourbillonnant...sans fond...

[lilith]

j'ai hérité des gènes de mes grands-pères et de mes oncles qui étaient alcooliques.

bonjour .....

je voulais juste signaler que l'alcoolisme n'est pas génétique .... éventuellement on peut dire que d'avoir des alcoolique dans son entourage ca fait qu'on va plus facilement se tourner vers ca en cas de probleme ..... mais c pas génétique .....

HEUREUSEMENT !!!!

Ca veut dire que meme si on est alcoolique nos enfants ne sont pas condamnés à le devenir aussi !!!

bizard que tes ad et anxyo ne fassent pas effet ... c pas nécessairement à cause de l'alcool .... j'ai toujours bu pendant que je prenait des medocs .... et ca n'en a pas bloqué les effets !! grand merci d'ailleurs !

la personne qui te prescrit ces médocs est elle informée de tes problemes d'alcool ???? est-ce quelqu'un qui connait bien el probleme de l'addiciton ????

si c'est aps el cas je te conseil de te tourner vers des spécialistes (addictologue, alcoologues.... en hosto ou pas...) pour t'aider à casser la spirale et à sortir de ca si tu le souhaite ....


oui c un tourbillon, oui c un gouffre, oui y a pas de fond : quelque soit el pire que tu puisse imaginer comem conséquence et situation l'alcoolsime pourra t'entrainer encore plus bas ........

mais bonne nouvelle : c pas par le fond qu'on en sort ! pas besoin d'aller encore plus bas !! faut "juste" se décider à s'en sortir, à demander de l'aide ....

courage !

[posso]

Je crois que si l'on boit, en tout cas dans mon cas, c'est bien souvent parce qu'on est déprimés ou angoissés. Sur le moment, et au début de ce lent et sournois chemin qui mène à la dépendance extrême, c'est un puissant anxiolytique, voire euphorisant. Sauf que les lendemains, l'angoisse et la déprime ressurgissent décuplés.
Avec le temps, au fil des ans de cette surconsommation, il est bien clair que ce produit ne fait qu'aggraver la dépression et l'angoisse initiales.
C'est ce qui s'est passé pour moi. Et cette aggravation ainsi que les maladies physiques, conséquence de ces abus, qui commençaient à pointer leur nez, m'ont donné réellement envie d'arrêter. Avec deux dérapages en huit mois, mais il y a un très franc progrès.
Il a été bien long ce progrès, et pourtant il est là aujourd'hui. Alors je dis à ceux qui sont concernés comme moi par ce problème "relevez-vous, après les rechutes, il n'est jamais trop tard, et ne désespérez pas! Un alcoologue m'avait cité cette phrase, de napoléon je crois, peu importe : "Vous perdez des batailles mais vous ne perdez pas la guerre".
Bonne chance et bon courage à tous!

[kryself]

y'a un truc qui est dingue, c'est que lorsque je buvais , je déprimais moins.... sûrement le fait d'être HS à longueur de temps!
je paie maintenant physiquement mes abus, je me dis que je dois le mériter quelque part, y'avait qu'à pas!

[renaud59126]

J'ai commençé à boire comme les amis juste pour m'enivrer légèrement pour enlever l'inhibition, pour avoir des contacts plus faciles avec les autres, pour "être dans l'ambiance", pour me détendre, pour me marrer.

Bref, pour des raisons débiles. J'allais dans un bar qui fermait tard et après on allait en boite. Comme ça durant des années.

Le bar a fermé pour raisons administratives. Je n'ai plus vu mes amis. Je voulais continué à faire la fête, j'ai donc trouver un autre bar. Et enfin un troisième. Là j'ai vraiment plongé. Je buvais chez moi une bouteille de whisky-coca tout

seul dans la soirée. Soûl, doux euphémisme si l'on peut dire, je partais en taxi pour aller en boite ou dans un café encore ouvert. Un soir je me suis fait cassé la tête par un videur qui ne voulait pas me laisser entrer dans la boite.

Résultat j'ai failli perdre un oeil. L'électrochoc fut violent mais nécessaire pour arrêter net ma descente aux enfers.

Je suis sorti de ce cercle vicieux. Qui est venu en premier l'oeuf ou la poule ? Qui a entraînait qui ? L'alcool ou la dépression ? Moi je dirai la depression.

Maintenant ça va faire 4 ans en janvier 2010 que je ne bois plus. Ce type m'a sauvé la vie.

[kryself]

j'ai honte de le dire, mais moi quand je picolait c'était toute seule, car je me sens mieux seule en fait...
de me dire que je suis une solitaire même dans mes vices ça me fait tout bizarre.....

[lilith]

kriself, y a pas de honte à avoir .... tu es une femme non ?????

en tout cas chez la majeur partie des femmes qui sotn alcooliques c'est el cas : boire seule... de façon cachée .... à al maison, dans le dos des autres .... ou quand one st vraiment toute seule ....

donc n'ai aucune honte de ca ....

[kryself]

oui je suis une femme!
merci de me réconforter un peu...

[lilith]

de rien ... si ca peut te rassurer de savoir que tu n'est aps différente ...

effectivement l'alcoolisme féminin n'est aps "mondain" en général ...

le shomme spicole dehors, entre "potes" .... et rentre bourrés ....

les femmes descendent le sbouteilels chez elles,s euls, loin de tout regards ....
c pour ca que souvent elles souffrent encore plus et qu'on el diagnostique que plus tard si elle en font pas la démarche elle même ....

perso j'suis un peu bizard puisque je fais aprtie d rares qui ont commencé la picole de façon mondaine .. avec les potes, quand g t étudiante ....

mais je me suis évritablement enfoncée quand j'ai continuer el meme rythme en étant seule chez moi el soir en retrant du taf ....
et pis pire quand j'ai ensuite commencé à cacher els quantité à mon compagnon ... genre vider le verre c.. sec quand il est au toilettes, le remplir et boire à nouveau l'équivalent pour "mettre à niveau" ni vue ni connue .... des fois que ...
je carburait au rhum coca ... dans d verres "nutell*" ... moitité au moins de rhum dnas le verre ... le reste de coca ... on imagine ce que donne une dose de ce type descendue c.. sec entre 2 autre sirotées .....


bref ... si tu souhaite en parler avec d gens conpréhensif, je ne peux que t'orienter vers ce qui personnellement m'a aidé et m'accompagne encore : le CCAA


courage à tous

lilith, fetera sa premièer année d'abstinence la semaien rpochaine.....

[kryself]

je ne peux plus boire à cause d'un problème de santé sinon je vomi du sang, alors de ce côté c réglé au moins
merci pour ton soutien lilith!

[lilith]

c terrible que tu souffres à ce point .. mais tant mieux que tu ne boives plus !

[Yartis]

"l'alcool augmenterait le risque de dépression"
wouha.. pas rassurant...
ce qui me rassure c'est que quand j'ai un sérieux coup de calgon, je n'ai pas envie de boire... sinon j'ai le verre facile on va dire. (j'ai même fait une collection de bouteilles de gin avec mon mari ! on prend ça à la rigolade, mais je me dit qu'il y a peut-être un fond problématique..)

xxx