oui, mais seul toi peux le faire, aucun soignant ne peux te soigner contre ton grés. Tu as eu assez de violence..... en rajouter une ne t'aiderais pas.Louise a écrit :Certes, mais j'ai quelques raisons de craindre d'en passer beaucoup (du temps) à me trouver des excuses, à me retrancher derrière mes "appréhensions"
tu ressent de l'agacement de faire ce travail sur toi ?Oui et d'ailleurs ça a le don de m'exaspérer si bien que je finis toujours par claquer la porte en m'assurant que je ferais mieux de rédiger mes mémoires au lieu d'alimenter son prochain bouquin.![]()
il est normal d'avoir besoin de reconnaissance, c'est un besoin humain trés commun.Oui, ben ça, ça ne va pas être facile... j'espérais justement... rapport à mon comportement, mon besoin de reconnaissance,.. que ça pourrait être l'un des résultats connexes obtenus ?
mais une thérapie est censée être un endroit ou tu remet en question des fonctionnement qui ne te conviennent pas, pas forcément l'endroit pour nourrir ta reconnaissance. Un praticien pour rester le plus possible clair et hors de ses émotions personnelles, doit éviter de s'impliquer. ,Idéalement, Il est là pour servir de mirroir neutre a tes fonctionnements que tu puisse prendre conscience de ceux qui ne te vont plus .
je crains que tu ne trouvera que dans les libéraux ces pratiques.J'en suis précisément là. Proximité... ouch 98% de libéraux,... un centre... j'avais espéré que le psychiatre de la CMP aurait pu m'en parler justement.
en quoi la thérapie ne répond pas a tes besoins?J'ai tendance à abandonner bien trop vite. Au mieux je tiens 8 mois. A chaque fois on me propose une psychanalyse. Et moi je ne cesse d'opposer que je ne le sens pas comme ça.
et qu'est ce qui répondrait a tes besoins ?
est-ce important de juger pour toi ?Je croyais l'être. Depuis un certain temps. Puis j'ai rencontré mon père il y a 6 ans, à l'âge de 39 ans. Et licenciée... Et depuis, j'ai bien du mal à me retrouver et à faire confiance en mon jugement. D'autant que j'ai rompu tout lien social et vis recluse. Ma situation professionnelle aussi est compliquée, je n'arrive pas à rebondir. Et je me sens un peu trahie par les professionnels auxquels on a confié la mission de m'accompagner.
Pareil pour mes désirs. Anesthésiés par ma dépression, mes pulsions, mes consommations
est-ce que cela te rassure de porter un jugement ?
comment les proffessionnels pourrait-il t'accompagner si toi tu quittes au bout de 8 mois ?
c'est une histoire de vie trés dure, un gros tas de souffrance, j'en ressent de la peine pour la petite fille que tu as été, celle qui ne demandait qu'a aimer et être aimée.Et je ressent de la peine pour la femme que tu es, et qui porte en son coeur toute ces souffrances.Louise a écrit :Pour parler concrètement, il y a au moins un ou 2 cauchemars à sortir "facilement" de mon cerveau si j'ai bien compris.
C......
as tu jamais pensée a la petite fille que tu fut ?
Si la "toi" que tu es actuellement, pouvait par un coup de baguette magique remonter dans le temps, et lui parler
que lui dirais tu du fond de ton coeur ?( a garder pour toi)
waou... que des jugements envers toi même.Je suis d'une extrême sensiblerie. Emotive. Lunatique. Je m’apitoie facilement.
quand j'entends des jugements comme cela, je me sens toujours un peu gêné... car j'en ai trop reçu et trop donné...
on juge par rapport a un étalon, quel est l'étalon de sensibilté, d'émotivité, d'attention qui est normal ?
qu'est ce qu'être normal ?
Une personne qui torture ou tue une autre sous pretexte que c'est son métier ou qu'elle y prends plaisir serait-elle alors meilleure car elle ne serait pas émotive ?
es-ce que si je traduis tes phrases jugements en celle là cela te conviendrais aussi ? et qu'est ce que cela te fait alors en toi ?
quote]Je suis d'une extrême sensiblerie. Emotive. Lunatique. Je m’apitoie facilement. [/quote]
ma traduction. je suis inquiéte face aux émotion que je reçoit, j'aimerais qu'elles soient plus douce et plus discréte car j'ai besoin de contact et de reconnaissance et j'ai peur que cela fasse fuir ceux que j'approche..
c'est un peu cela ou je me trompe ( je revendique le droit de me tromper et donc qu'on me le dise)
.
je crois qu'il est important que la souffrance qu'on a endurée soit entendue... bien difficile de ne pas ressasser les viols... a fortiori quand les soeurs de mes violeurs font, tout comme moi, mine de rien. Pire, se permettent un commentaire sur ma vie affective...
et j'ai l'impression que de ne pas être entendu par des personnes qui ont subi la même choses est probablement une souffrance encore plus grande... c'est comme si ce choix de ses personne était une sorte de manière de nous dire que ce qu'on resssent n'a pas de valeur?
as tu cette impression là, que les sœur de tes bourreaux nient tes propres émotions ? et qu'en faisant comme si de rien n'étais, elle te nie dans ce que tu ressent ?
je trouve cela tellement triste qu'un petit être innocent qui vient au monde, ait a subir tant de choses cruel et déstabilisante.
pour moi, la vie ce n'est pas cela.
je sais des personnes qui ont eu des choses terribles dans leur vie et qui ont réussi a faire la leur belle pour eux et pour ceux qui les approchait.
j'espère que tu vas trouver ton chemin vers cela.
courage à toi
ps; je me sens géné de voir que je "pollue" le sujet EMDR, et je n'aimerais pas que ce soit irrespectueux pour ceux qui cherchent de renseignements la dessus.
je préférerais continuer ces échanges si tu en as envie dans ton salon ou le miens.
est-ce que cela te conviendrais ? merci alors de me l’indiquer.