Un coach peut-il remplacer un psy ?

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Leli
Messages : 71
Enregistré le : mardi 06 novembre 2007 1:49

Un coach peut-il remplacer un psy ?

Message par Leli »

j'ai été suivi par deux psy.
Le premier ne m'a servi à rien, le second m'a fait comprendre qu'entendre dire les choses fait un bien fou mais rapidement un clash avec elle.

Le psy, je bloque.
Je ne vois pas ce qu'il peut m'apporter concrètement. Comprendre mes problèmes ? J'en ai compris pas mal, ca ne m'a pas aidé pour autant dans la vie de tous les jours... ca n'a réglé aucun de mes problèmes de tous les jours.
Parler pour soulager ? Essayer, ca marche un peu... mais ca me satisfait pas. Depuis toujours c'est à mes proches que je voudrais parler... qu'est ce que ca m'apporte vraiment de parler a quelqu'un qui n'est la que parce que c'est son boulot ? En quoi ca me soulage, alors que ceux a qui je voudrais faire comprendre ne comprennes pas plus ?
M'aider ? Mais comment réellement ? m'aider a comprendre ? est-ce que comprendre changera quoique ce soit ? M'aider à "changer" ?

Le coach m'intéresse.
Son role n'est pas de savoir pourquoi ca M...., mais d'aider à apprendre à réagir autrement a ce qui se passe aujourd'hui. A modifier ses réactions.
Dans un sens, j'ai l'impression que c'est de ca que j'ai besoin : modifier mes réactions pour ne plus me laisser écraser et reprendre le pouvoir de vivre ma vie comme je l'entends.
Je ressens pas un malêtre continuel, même si des fois j'ai le blues sans savoir pourquoi. Mais je peux passer du bien-être total au fond du gouffre pour une simple réaction négative contre moi. Parce que je ne sais pas y répondre, parce que même en colère je culpabilise, je me sens en tort... même si je sais que je ne le suis pas...

Alors psy, coach, les deux, aucun ?
Quels apports de chacun ? quels différences ?
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senna
Messages : 971
Enregistré le : mercredi 27 février 2008 16:05

Message par senna »

une thérapie comportementale cognitive pourrait probablement répondre à tes attentes :pense:
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lewis
Messages : 739
Enregistré le : lundi 26 juin 2006 20:30

Message par lewis »

Bonjour Leli

Voici quelques pistes :

Le rôle du coach

Le rôle du coach consiste avant tout à adapter sa stratégie d’intervention auprès du coaché, à analyser les difficultés rencontrées par celui-ci tout en élaborant des plans d’action visant à aider le coaché à résoudre la problématique rencontrée. En clair, après avoir clarifié l’objectif de son client, un coach va accompagner celui-ci, faire émerger les talents de la personne coachée afin qu’elle découvre elle-même les solutions en fonction de ses propres valeurs.
Le coach est un miroir, il fournit des pistes de progrès, mais n’intervient pas dans les choix de son client. Il laisse à ce dernier l’entière responsabilité de ses décisions, mais l’accompagne dans la mise en place de son champ d’action.
Il guide ceux qui veulent être performants, encourage, soutient, facilité le développement professionnel et le développement organisationnel.
Il sait poser les bonnes questions au bon moment. "Le coaching s’adresse à l’individu et, à la différence de la psychologie, répond au comment et non pas au "pourquoi", traite de l’ici et maintenant et non pas de ce qui s’est passé auparavant. Bien sûr, le passé joue un rôle et va permettre de nous éclairer dans notre démarche, car nous sommes tous le fruit de nos expériences. Mais un coach va surtout focaliser son attention sur le processus qui entoure l’individu. Le coaching est une approche systémique et je dois considérer l’individu dans toute sa complexité et tous ses aspects", explique Jean-Etienne Bajard, coordinateur pédagogique de Cap Coaching du groupe ESC Toulouse..


Qui se cache derrière un coach ?

A ce jour, la profession n’est pas réglementée. En pratique, cela signifie que n’importe qui peut s’installer et se déclarer coach.
Pour aider à faire connaître cette profession en émergence, la Société française de coaching a réalisé en décembre 2000 une enquête réalisée auprès de 300 coaches sur la pratique du coaching en France. En voici les résultats :


Les coaches viennent d’horizons très différents

Contrairement aux idées reçues, les coaches ne sont pas nécessairement psychologues de formation, loin s’en faut. En fait, ils viennent d’horizons très variés. 54 % d’entre eux sont issus de Grande écoles (écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, etc.). 46 % sont diplômés en sciences humaines (psychologie, sciences sociales...)


Les coaches ont un diplôme d’études supérieures

45 % ont, au minimum, un niveau bac + 4.
31 % ont un niveau supérieur à bac + 6.


La profession de coach ne s’improvise pas
65 % des coaches en France ont suivi une formation spécifique au coaching. Ce sont des professionnels expérimentés ayant fait un travail de développement personnel, pour être ensuite formés aux techniques du métier. Ils sont capables de s’adapter à l’entreprise de leur client, tout en tenant compte de l’environnement et de la culture de l’entreprise.


Les coaches intègrent le plus souvent des petites structures
70 % d’entre eux exercent leur activité en profession libérale ou dans le cadre d’une SARL.


Peu de coaches vivent uniquement du coaching
Le coaching, même s’il est en forte progression depuis 1999, reste souvent minoritaire dans l’ensemble des activités professionnelles du coach. Seuls 30 à 40 % des coaches vivent uniquement du coaching.
Cependant, on observera que les activités exercées en parallèle restent la plupart du temps liées aux ressources humaines :
19 % des coaches sont conseils en management ;
12 % sont conseils en recrutement ;
11 % sont formateurs.


La tarification est relativement homogène
Les trois-quarts des coaches fixent leurs honoraires entre 150 et 300 euros (soit approximativement entre 1 000 et 2 000 francs de l’heure) ; la moyenne se situant aux alentours de 225 euros (soit environ 1 500 francs de l’heure).
Huit à dix séances sont en moyenne proposées pour une opération de coaching, sauf dans le suivi opérationnel de dirigeants qui peut s’étendre sur plusieurs années.
Quant à la durée des séances, elle varie entre une heure et demie et deux heures.


Le coaching individuel est davantage pratiqué que le coaching d’équipe
82 % des coaches pratiquent davantage le coaching individuel que le coaching d’équipe.


Ces quelques éléments chiffrés, permettent d’en savoir un peu plus sur ces fameux coaches. La Société française de coaching se porte garante des coaches qu’elle a « labellisés » ; cela peut représenter une certaine garantie pour ceux qui ne savent pas comment choisir leur coach. Par ailleurs, les coaches ont chacun leur domaine de prédilection. Il y a des coaches qui ont fait leur première partie de carrière dans l’univers sportif, d’autres dans l’univers de l’entreprise, d’autres dans des activités de création, c’est le cas d’anciens comédiens qui ont choisi d’exercer le métier de coach. Pour se préparer à aborder certaines situations, il est parfois nécessaire de faire appel à plusieurs coaches.


Extrait de :
Devenir Coach
Karine Darmon, Coll. Efficacité professionnelle
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Leli
Messages : 71
Enregistré le : mardi 06 novembre 2007 1:49

Message par Leli »

Merci pour vos réponses, il va falloir que je réfléchisses a tout ca (même si ca me donne l'impression de réfléchir pour mieux repousser je dois bien l'admettre)
senna a écrit :
une thérapie comportementale cognitive pourrait probablement répondre à tes attentes :pense:
Comment fait on pour savoir quels psys utilisent quelle thérapie ?


Et comment faire pour gérer les clashs ?
La dernière psy, j'ai arrêté de la voir quand elle m'a fait prendre conscience (enfin quand elle a tenté de me faire dire plus exactement) que mon couple allait mal et que j'étais pas heureuse dedans.
Aujourd'hui, je suis persuadée que je me braquerais pareil... alors que je suis finalement consciente que c'est justement un des points problématiques dans ma vie...
Ma première réaction a été de ne plus aller voir la psy (considérant l'espace d'un instant que : ca m'apportait rien, c'était trop loin, trop cher, et qu'elle avait un sourire condescendant... bref comment trouver de fausse excuse pour éviter d'affronter la réalité...) et je me doutes que ma réaction risque d'être la même avec un autre psy..
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claudine
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Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Leli a écrit :
La dernière psy, j'ai arrêté de la voir quand elle m'a fait prendre conscience (enfin quand elle a tenté de me faire dire plus exactement) que mon couple allait mal et que j'étais pas heureuse dedans.
Aujourd'hui, je suis persuadée que je me braquerais pareil... alors que je suis finalement consciente que c'est justement un des points problématiques dans ma vie...
..
Bonjour leli,

As-tu essayé de comprendre pourquoi tu n'as pas envie d'entendre ce que tu sais déjà ?

Il me semble que tu sais que tu as besoin d'aide mais que tu refuses cette aide

Aller mieux, c'est aussi et surtout accepter de voir la vérité en face afin de pouvoir apprendre à vivre avec cette vérité qui nous fait souffrir ou nous dérange

C'est grâce à l'aide d'un psy que tu vas pouvoir faire ce travail car on n'y arrive, hélas pas tout seul
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Leli
Messages : 71
Enregistré le : mardi 06 novembre 2007 1:49

Message par Leli »

As-tu essayé de comprendre pourquoi tu n'as pas envie d'entendre ce que tu sais déjà ? [pense]
Je pense savoir pourquoi...
Je n'ai pas peur d'entendre ce que je sais déjà. J'ai pu voir que ca me faisait le plus grand bien souvent... j'ai peur d'entendre les choses qui doivent enclenché une décision de ma part derrière... Décision que je ne suis pas prête à prendre.

Quand la psy m'a demandé si j'étais heureuse dans mon couple, je savais depuis longtemps que non... mais je n'avais pas de solution (n'arrivant pas à me faire comprendre de mon conjoint...) et je n'étais pas prête non plus à prendre des décisions plus "grave" (rupture...)
Aller mieux, c'est aussi et surtout accepter de voir la vérité en face afin de pouvoir apprendre à vivre avec cette vérité qui nous fait souffrir ou nous dérange
C'est plus les décisions que je devrais prendre que la vérité qui me fait peur.
Et j'ai peur aussi de trop "changer"... Ma plus grande faiblesse face aux autres est aussi ma plus grande force, puisque c'est mon empathie...
Je suis en partie consciente qu'on ne me l'enlèvera pas... mais j'ai l'impression que la seule solution pour être "bien" ce serait qu'elle disparaisse ou que je devienne "une méchante qui s'en fout des autres"...
Je sais que c'est plutot idiot, mais je n'arrive pas à y voir d'autres solutions... à part peut-etre changer les "autres" mais ca non plus c'est pas faisable....

Peut-etre peur aussi d'être déçue et de ne rien en retirer... le premier psy que j'ai vu ne m'a rien apporté du tout. La seconde m'a aidé un peu, mais j'ai pas eu l'impression que ca me servait tant que ca... probablement trop pressée je me doute...
Candic
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Enregistré le : mercredi 26 mai 2021 18:00

Un coach peut-il remplacer un psy ?

Message par Candic »

A mon avis, un coach ne peut certainement pas remplacer un psy. Il y a une formation pour être psy et une autre pour être coach. Un coach ne vous apporte pas les solutions sur un plateau. Il vous donne des pistes pour que vous soyez apte à trouver votre propre solution. En gros, il sera là pour vous écouter et vous accompagner.
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