Comment se passe l'hospitalisation en psychiatrie ?
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- schwarzzy
- Messages : 8
- Enregistré le : lundi 18 février 2008 10:29
- Localisation : rennes, trop loin de chez moi, je suis ch'ti d'origine
on est pris au sérieux et surtout ils sont au petit soin avec nous et ils sont toujours à notre écoute quand on veut leur parler, personnellement je m'y sens en sécurité même si mes pensée reste les même pour le moment car il faut attendre environ 10 à 15 jour pour voir les effets du traitement.
J'espère avoir répondu à ta question
J'espère avoir répondu à ta question
espérons que demain sera mieux qu'aujourd'hui
- Missbluekitty
- Messages : 42
- Enregistré le : lundi 11 juin 2007 19:53
- Localisation : 06240 BEAUSOLEIL
Bonjour !
J'ai été hospitalisée en service psy pendant 3 mois et demi dont une semaine et demi en secteur fermé et le reste en secteur ouvert.
J'ai été très bien encadrée et soignée par l'équipe. Il y avait de l'ergothérapie (activités manuelles, perles, etc...), des groupes de parole, de la gym, de la relaxation, des ateliers...
Moi j'avais très peur d'y aller, d'ailleurs j'ai fait tout un cinéma à ma famille pour y entrer, mais je me suis adaptée et tout s'est bien passé. Par rapport aux autres patients, j'avais peur de me retrouver avec des gens aux pathologies assez lourdes, mais ça n'a pas été le cas. Tout s'est bien passé et ça m'a profité. J'y suis entrée car je ne mangeais plus et je faisais des crises. Je pensais que ces crises étaient de la spasmophilie mais c'était des crises d'angoisse. Le diagnostic a été une dépression atypique. J'ai pu remanger et atteindre les 56 kgs alors que je suis rentrée à 35 kgs. (Je fais aujourd'hui 52 kgs 600).
Mon conseil est de ne pas hésiter à y aller, d'accepter le traitement et de le prendre bien régulièrement selon l'ordonnance.
En espérant que vous irez bientôt mieux et que ces conseils vous aideront.
Missbluekitty.
J'ai été hospitalisée en service psy pendant 3 mois et demi dont une semaine et demi en secteur fermé et le reste en secteur ouvert.
J'ai été très bien encadrée et soignée par l'équipe. Il y avait de l'ergothérapie (activités manuelles, perles, etc...), des groupes de parole, de la gym, de la relaxation, des ateliers...
Moi j'avais très peur d'y aller, d'ailleurs j'ai fait tout un cinéma à ma famille pour y entrer, mais je me suis adaptée et tout s'est bien passé. Par rapport aux autres patients, j'avais peur de me retrouver avec des gens aux pathologies assez lourdes, mais ça n'a pas été le cas. Tout s'est bien passé et ça m'a profité. J'y suis entrée car je ne mangeais plus et je faisais des crises. Je pensais que ces crises étaient de la spasmophilie mais c'était des crises d'angoisse. Le diagnostic a été une dépression atypique. J'ai pu remanger et atteindre les 56 kgs alors que je suis rentrée à 35 kgs. (Je fais aujourd'hui 52 kgs 600).
Mon conseil est de ne pas hésiter à y aller, d'accepter le traitement et de le prendre bien régulièrement selon l'ordonnance.
En espérant que vous irez bientôt mieux et que ces conseils vous aideront.
Missbluekitty.
- Thaelina
- Messages : 7
- Enregistré le : mardi 27 mai 2008 20:49
- Localisation : Seine et Marne
j'y suis allée l'année dernière.
J'étais rentrée pour une dizaine de jours mais j'y suis restée 3 mois. je ne voulais plus en sortir !
C'était en secteur ouvert, mais je me suis complètement isolée dans ma bulle. Au début j'étais en chambre double mais je n'ai absolument pas supporté l'autre personne qui pourtant était super sympa. j'ai eu la possibilité d'être ensuite en chambre simple, seule. je ne supportais plus personne. Heureusement il fallait quand même que je sorte de ma chambre pour aller manger au réfectoire où j'ai été bien accueillie par des plus "anciens" et qui m'ont aidé à me réacclimater.
Pendant mon séjour j'ai eu beaucoup de problèmes avec ma famille mais au moins tout en essayant de les résoudre, je pouvais aussi m'isoler de tout.
Mais on m'a "poussé dehors" car il est dangeureux de s'habituer à cet isolement confortable.
J'avoue que, souvent, je pense que j'aimerais y retourner.
Fuir le quotidien et la réalité.
J'étais rentrée pour une dizaine de jours mais j'y suis restée 3 mois. je ne voulais plus en sortir !
C'était en secteur ouvert, mais je me suis complètement isolée dans ma bulle. Au début j'étais en chambre double mais je n'ai absolument pas supporté l'autre personne qui pourtant était super sympa. j'ai eu la possibilité d'être ensuite en chambre simple, seule. je ne supportais plus personne. Heureusement il fallait quand même que je sorte de ma chambre pour aller manger au réfectoire où j'ai été bien accueillie par des plus "anciens" et qui m'ont aidé à me réacclimater.
Pendant mon séjour j'ai eu beaucoup de problèmes avec ma famille mais au moins tout en essayant de les résoudre, je pouvais aussi m'isoler de tout.
Mais on m'a "poussé dehors" car il est dangeureux de s'habituer à cet isolement confortable.
J'avoue que, souvent, je pense que j'aimerais y retourner.
Fuir le quotidien et la réalité.
- choupette
- Messages : 4418
- Enregistré le : mardi 12 février 2008 14:42
- Localisation : Entre mon cerveau et mon corps.
- rhizopodes
- Messages : 20
- Enregistré le : jeudi 19 juillet 2007 20:43
-
- Messages : 2
- Enregistré le : vendredi 20 juin 2008 21:37
bonjour
je suis sous traitement depuis qulques mois
je dois me faire hospitaliser, mais j'ais trés peur
pourriez vous me dire comment ce passe une hospit pour une depression sevére dans, une clinique privée
je sais que je vais y rester au moins deux a troi semaines
que vont ils me faire?????
merci de vos réponses
je suis sous traitement depuis qulques mois
je dois me faire hospitaliser, mais j'ais trés peur
pourriez vous me dire comment ce passe une hospit pour une depression sevére dans, une clinique privée
je sais que je vais y rester au moins deux a troi semaines
que vont ils me faire?????
merci de vos réponses
- fée
- Messages : 714
- Enregistré le : lundi 11 février 2008 15:55
- Localisation : Alsace
Mon mari a été hospitalisé l'an dernier suite à dépression dû à un harcèlement boulot, à la clinique il a vu un psy à qui il a tout raconté, au début normalement tu es en phase d'observation par l'équipe médicale, ils viennent discuter, tu peux faire des activités si tu le sens, le toubib te donnera un traitement ou modifiera celui en cours (ou le conservera) en somme tu te sentiras bien en clinique parcequ'on prend soin de toi et que tu dois faire confiance à l'équipe.
C'est tout à fait normal ta peur mais tout se passe bien et il font du bon boulot, il suffit d'avoir de la patience et leur faire confiance
C'est tout à fait normal ta peur mais tout se passe bien et il font du bon boulot, il suffit d'avoir de la patience et leur faire confiance
-
- Messages : 2
- Enregistré le : vendredi 20 juin 2008 21:37
Ca y es, demain j'aurais la date d'hospit en clinique psy
J'ais trés peur
on me parle decure de sommeil, puis de sysmothérapie, (????????)
je ne suis pas medecin, moi et leurs thermes, j'y comprends rien
Tout ce que je sais c'est que j'ais le trouillometre a zero, pas envie d'y aller, pas envie de lacher ma famille
je sais que je part pour trois semaines mini, que ça va etre long
le moral en baisse depuis mon rendez vous chez mon toubib, ou l'ais apris que mon hospit etait avancées
les idées noires, rien ne me plait, rien ne me fait envie,, je deteste tout.....
JE NE SAIS PAS QUELLE EST LA MEILLLEURE SOLUTION.................
J'ais trés peur
on me parle decure de sommeil, puis de sysmothérapie, (????????)
je ne suis pas medecin, moi et leurs thermes, j'y comprends rien
Tout ce que je sais c'est que j'ais le trouillometre a zero, pas envie d'y aller, pas envie de lacher ma famille
je sais que je part pour trois semaines mini, que ça va etre long
le moral en baisse depuis mon rendez vous chez mon toubib, ou l'ais apris que mon hospit etait avancées
les idées noires, rien ne me plait, rien ne me fait envie,, je deteste tout.....
JE NE SAIS PAS QUELLE EST LA MEILLLEURE SOLUTION.................
- choupette
- Messages : 4418
- Enregistré le : mardi 12 février 2008 14:42
- Localisation : Entre mon cerveau et mon corps.
falene vas y fonce
Tu ne regretteras pas .tu vas faire une cure de repos au début c'est bien.Une fois que tu serras moins fatiguée il pourront te prescrire quelque chose adapté a ton vrai problème.
Moi c'était soin tous les matin sous perf mais je crois que j'étais très très mal.Et l'après midi il y avait quelques activités.Mais moi je dormais beaucoup.
J'y suis restée beaucoup plus que ça.et ça m'a fais beaucoup de bien.
N'angoisse pas c'est pour être mieux après .
courage et ne stress pas .
Tu ne regretteras pas .tu vas faire une cure de repos au début c'est bien.Une fois que tu serras moins fatiguée il pourront te prescrire quelque chose adapté a ton vrai problème.
Moi c'était soin tous les matin sous perf mais je crois que j'étais très très mal.Et l'après midi il y avait quelques activités.Mais moi je dormais beaucoup.
J'y suis restée beaucoup plus que ça.et ça m'a fais beaucoup de bien.
N'angoisse pas c'est pour être mieux après .
courage et ne stress pas .
- RiiZ
- Messages : 34
- Enregistré le : dimanche 02 décembre 2007 17:38
Alors voila pour que vous me connaissiez mieux je vais vous décrire mes hospitalisations en Hopital Psychiatrique...
J'en ai vécues 3 .
La première m'a aidée eh bien non pas par le fait que j'eusse parlé vu que ce n'était pas le cas mais par les médicaments.
J'étais en état de rage après tout etc... et ça m'a bien calmée.
La deuxième j'ai enfin parlé et là ça a commencé à bien m'aider je vous le dis j'ai réussi à dire ce qui allait pas ( voir gallerie) enfin presque tout.
Mais quand je parle je sors ma rage et peut parfois exploser ce qui est arrivé...
Et la troisième m'a beaucoup aidée car j'ai pût parler calmement presque cette fois mais j'avais l'impression que la psy ne me comprenait pas et se foutait de moi ( pour la première hospit ' c'était une première psy et celle qui me suit dans la structure où je vais et pour les deux autres hospit c'était une autre psy qui la remplacait).
Si vous avez des questions sur mes hospitalisations pour que vous puissiez m'aider n'hésitez pas!
J'en ai vécues 3 .
La première m'a aidée eh bien non pas par le fait que j'eusse parlé vu que ce n'était pas le cas mais par les médicaments.
J'étais en état de rage après tout etc... et ça m'a bien calmée.
La deuxième j'ai enfin parlé et là ça a commencé à bien m'aider je vous le dis j'ai réussi à dire ce qui allait pas ( voir gallerie) enfin presque tout.
Mais quand je parle je sors ma rage et peut parfois exploser ce qui est arrivé...
Et la troisième m'a beaucoup aidée car j'ai pût parler calmement presque cette fois mais j'avais l'impression que la psy ne me comprenait pas et se foutait de moi ( pour la première hospit ' c'était une première psy et celle qui me suit dans la structure où je vais et pour les deux autres hospit c'était une autre psy qui la remplacait).
Si vous avez des questions sur mes hospitalisations pour que vous puissiez m'aider n'hésitez pas!
- angelblack
- Messages : 296
- Enregistré le : jeudi 23 août 2007 2:00
- Localisation : Avignon (84)
- Minescape
- Messages : 708
- Enregistré le : vendredi 26 septembre 2008 12:23
- Localisation : Limousin
Cette année j'ai été deux fois hospitalisée car malgré le traitement, le psy, je n'allais pas bien du tout.
Je précise que j'ai été dans un hôpital et non en clinique (j'aurai préféré).
La première hospitalisation a eu lieu de janvier jusqu'à mars 2008 dans le secteur ouvert. Ce pavillon était très agréable (chambre individuelle, télé et téléphone individuel).
Malgré tous les traitements que la psy a essayé aucun n'ont marché. En plus, le courant ne passait pas avec elle. Elle était quasiment jamais là et avait 30 patients à s'occuper... Les psy sont loins de travailler de manière optimale à l'hôpital !
Des activités étaient proposées presque chaque jour (arthérapie, relaxation, vidéo, groupe de parole, sport). J'avais également une infirmière référente avec qui je parlais tous les jours.
A un moment donné mon état s'est empiré (mutilations, idées noires).
Je suis sortie en mars pas parce j'allais mieux mais parce que je supportais plus d'être enfermée. J'ai donc fait croire à la psy que ça allait mieux pour sortir (pas dur à convaincre vu la liste d'attente pour rentrer dans le pavillon).
Résultat de ce mensonge, j'ai du y retourné 1 mois après et pas dans les mêmes conditions. On m'a mis cette fois dans un autre pavillon avec chambre double. Il y avait quasiment pas d'activité à part une fois par semaine le groupe de parole, possibilité d'aller au sport. Ici, l'infirmière référente vient qu'une fois par semaine. Donc rien à faire pendant la journée à part ruminer....
Là aussi, mon état s'est vite dégradé : encore des mutilations, idées suicidaires (tentative d'étranglement).
J'ai dû aussi rentrer plus tôt d'une permission tellement j'étais angoissée.
Ils m'ont ensuite bourré de médicaments pour calmer tout ça [piqure] (neuroleptique en particulier qui me faisait dormir toute la journée).
Après, ma deuxième tentative d'étranglement, on m'a transféré dans un autre pavillon mais en secteur fermé. C'est là que débute le cauchemar pour moi ! Là bas, chambre double, douche commune, 5 minutes par heures pour aller dans le parc, téléphone commun à tout le pavillon, tele commune). On était même placé à table!
J'ai vu trop de choses qui m'ont traumatisées. A côté des autres malades, j'avais rien ! J'ai eu le droit à tout : patient qui vient dans ma chambre voler des affaires, des hurlements toutes les nuits des patients attachés, des insultes des autres patients, de la violence.
Je me demande comment j'ai tenu là bas ! En tout cas, mon état s'est progressivement amélioré et on a pu diminuer les doses de mes médicaments. J'y suis comme même resté deux mois ! Deux mois paraissent une éternité dans un tel cadre.
J'espère ne jamais avoir à y retourner car j'en fait encore des cauchemars la nuit...Le pire je crois est le manque de liberté (on se croirait presque en prison) mais aussi le fait d'être entourée par des grands malades. La nuit, je me sentais même pas en sécurité !
Je suis sortie de ma seconde hospitalisation mieux qu'à la première certainement dû au psychiatre (le contact passait mieux qu'avec la première) qui me suivait et me suit toujours.
Cette expérience est la mienne et on ne peut donc pas la généraliser aux autres établissements. Je pense tout de même qu'en clinique ça doit être mieux.
Ce témoignage n'a pas pour but de vous faire peur, c'est juste pour partager une expérience.
Je précise que j'ai été dans un hôpital et non en clinique (j'aurai préféré).
La première hospitalisation a eu lieu de janvier jusqu'à mars 2008 dans le secteur ouvert. Ce pavillon était très agréable (chambre individuelle, télé et téléphone individuel).
Malgré tous les traitements que la psy a essayé aucun n'ont marché. En plus, le courant ne passait pas avec elle. Elle était quasiment jamais là et avait 30 patients à s'occuper... Les psy sont loins de travailler de manière optimale à l'hôpital !
Des activités étaient proposées presque chaque jour (arthérapie, relaxation, vidéo, groupe de parole, sport). J'avais également une infirmière référente avec qui je parlais tous les jours.
A un moment donné mon état s'est empiré (mutilations, idées noires).
Je suis sortie en mars pas parce j'allais mieux mais parce que je supportais plus d'être enfermée. J'ai donc fait croire à la psy que ça allait mieux pour sortir (pas dur à convaincre vu la liste d'attente pour rentrer dans le pavillon).
Résultat de ce mensonge, j'ai du y retourné 1 mois après et pas dans les mêmes conditions. On m'a mis cette fois dans un autre pavillon avec chambre double. Il y avait quasiment pas d'activité à part une fois par semaine le groupe de parole, possibilité d'aller au sport. Ici, l'infirmière référente vient qu'une fois par semaine. Donc rien à faire pendant la journée à part ruminer....
Là aussi, mon état s'est vite dégradé : encore des mutilations, idées suicidaires (tentative d'étranglement).
J'ai dû aussi rentrer plus tôt d'une permission tellement j'étais angoissée.
Ils m'ont ensuite bourré de médicaments pour calmer tout ça [piqure] (neuroleptique en particulier qui me faisait dormir toute la journée).
Après, ma deuxième tentative d'étranglement, on m'a transféré dans un autre pavillon mais en secteur fermé. C'est là que débute le cauchemar pour moi ! Là bas, chambre double, douche commune, 5 minutes par heures pour aller dans le parc, téléphone commun à tout le pavillon, tele commune). On était même placé à table!
J'ai vu trop de choses qui m'ont traumatisées. A côté des autres malades, j'avais rien ! J'ai eu le droit à tout : patient qui vient dans ma chambre voler des affaires, des hurlements toutes les nuits des patients attachés, des insultes des autres patients, de la violence.
Je me demande comment j'ai tenu là bas ! En tout cas, mon état s'est progressivement amélioré et on a pu diminuer les doses de mes médicaments. J'y suis comme même resté deux mois ! Deux mois paraissent une éternité dans un tel cadre.
J'espère ne jamais avoir à y retourner car j'en fait encore des cauchemars la nuit...Le pire je crois est le manque de liberté (on se croirait presque en prison) mais aussi le fait d'être entourée par des grands malades. La nuit, je me sentais même pas en sécurité !
Je suis sortie de ma seconde hospitalisation mieux qu'à la première certainement dû au psychiatre (le contact passait mieux qu'avec la première) qui me suivait et me suit toujours.
Cette expérience est la mienne et on ne peut donc pas la généraliser aux autres établissements. Je pense tout de même qu'en clinique ça doit être mieux.
Ce témoignage n'a pas pour but de vous faire peur, c'est juste pour partager une expérience.
- petitom
- Messages : 482
- Enregistré le : lundi 04 août 2008 21:35
- Localisation : 87
- Hope
- Messages : 953
- Enregistré le : lundi 14 janvier 2008 15:14
- Localisation : Strasbourg (Est)
Bonjour Minescape,
Merci pour ton témoignage.
Malheureusement, je crois qu'il reflète bien la vérité en ce qui concerne les hopitaux psychiatriques.
Mon mari a déjà été hospitalisé 4 fois en hp, et il en a aussi vu des vertes et des pas mûres.
Et encore, là où il était il n'a jamais eu ni télé ni téléphone individuel (on lui prenait même le portable). Il n'y a même pas de groupe de parole, pour parler il y avait seulement les psys qu'il pouvait voir en gros une fois par semaine.
Pareil, les patients étaient tous mélangés, il s'est retrouvé avec des gens qui ne savaient même pas où ils étaient.
Seul le dernier pavillon où il était était mieux. Il avait plus de liberté et surtout il y avait des sorties organisées.
Mais dans les autres, il n'a jamais eu d'activités.
Il y aurait effectivemment pas mal de choses à faire pour améliorer un minimum le confort et même la sécurité.
Merci pour ton témoignage.
Malheureusement, je crois qu'il reflète bien la vérité en ce qui concerne les hopitaux psychiatriques.
Mon mari a déjà été hospitalisé 4 fois en hp, et il en a aussi vu des vertes et des pas mûres.
Et encore, là où il était il n'a jamais eu ni télé ni téléphone individuel (on lui prenait même le portable). Il n'y a même pas de groupe de parole, pour parler il y avait seulement les psys qu'il pouvait voir en gros une fois par semaine.
Pareil, les patients étaient tous mélangés, il s'est retrouvé avec des gens qui ne savaient même pas où ils étaient.
Seul le dernier pavillon où il était était mieux. Il avait plus de liberté et surtout il y avait des sorties organisées.
Mais dans les autres, il n'a jamais eu d'activités.
Il y aurait effectivemment pas mal de choses à faire pour améliorer un minimum le confort et même la sécurité.
- ti-caribou
- Messages : 1018
- Enregistré le : vendredi 17 octobre 2008 21:04
- Localisation : pieds sur terre /tete en l'air
bonjour!
pour ma part j'ai l'impressio que je pourrais ouvrir un guide des hopitaux et cliniques....
ca a commencé en pediatrie, dans une annexe specialisée pour les adolescents. tres bien, groupe de 5 ados, des infirmiers tres presents. une renaissance pour moi qui etait si mal. peut etre en ai je garder une certaine nostalgie...
et puis plongée dans le monde des adultes..dans le 33, hopital public. moi la pour une TS, a peine majeure, enfermee avec des personnes en HO, infirmieres qui passent leur temps a boire le café. aucune activté a part fumer du cannabis toute la journee et calmer les crises des autres patients. aucune intimité, patients qui rentrent la nuit dans la chambre,etc....
puis clinique privée. la decrepitude. placée dans une chambre "d'isolement", (rien a voir avec celles des hopitaux quand meme), tout ca parce que j'avais une reputation de rebelle a l'hopital
puis en chambre double, pas d'activtés, la mort...
puis dans le 31, hoital public...quelques activités, chambre a deux ou trois. douche communes. visite de l'interne mais ceux ci changent tous les six mois et certans sont si incompetents que c'est a pleurer de leur confier nos vies entre leurs mains....
clinique privee, le regne de l'argent pour avoir une chambre seule. des activtés, ouf, un psy competent mais qui vient dix minutes par jour et facture sa seule et unique phrase le prix d'une consultation normale
secteur fermé, curieusement le meilleur souvenir. bien sur rien sur soit, meme pas un lacet de chaussures, et pas dactivités mais personnel a l'ecoute, present.....come quoi ca depend vraiment des lieux
maison de convalescnecs thérapeutique: queqlues ateliers, peu de presence du personnel soignant, beaucoup d'errance...
autre clinique privée: nouveau regne de l'argent pour avoir chamlbre privée, television, des activités, la visite du psy qui se la joue homme savant....
et moi dnas tout ca?
ben ca finit par paraitre facile aux gens que j'aille a l'hosto, ils en oublient la terrible peur et la solitude qu'on y ressent. surtout, c'est ce vide qui est le plus dur, le manque d'activités ou le manque de contacts humains avec le personnel soignant...
pour ma part j'ai l'impressio que je pourrais ouvrir un guide des hopitaux et cliniques....
ca a commencé en pediatrie, dans une annexe specialisée pour les adolescents. tres bien, groupe de 5 ados, des infirmiers tres presents. une renaissance pour moi qui etait si mal. peut etre en ai je garder une certaine nostalgie...
et puis plongée dans le monde des adultes..dans le 33, hopital public. moi la pour une TS, a peine majeure, enfermee avec des personnes en HO, infirmieres qui passent leur temps a boire le café. aucune activté a part fumer du cannabis toute la journee et calmer les crises des autres patients. aucune intimité, patients qui rentrent la nuit dans la chambre,etc....
puis clinique privée. la decrepitude. placée dans une chambre "d'isolement", (rien a voir avec celles des hopitaux quand meme), tout ca parce que j'avais une reputation de rebelle a l'hopital
puis en chambre double, pas d'activtés, la mort...
puis dans le 31, hoital public...quelques activités, chambre a deux ou trois. douche communes. visite de l'interne mais ceux ci changent tous les six mois et certans sont si incompetents que c'est a pleurer de leur confier nos vies entre leurs mains....
clinique privee, le regne de l'argent pour avoir une chambre seule. des activtés, ouf, un psy competent mais qui vient dix minutes par jour et facture sa seule et unique phrase le prix d'une consultation normale
secteur fermé, curieusement le meilleur souvenir. bien sur rien sur soit, meme pas un lacet de chaussures, et pas dactivités mais personnel a l'ecoute, present.....come quoi ca depend vraiment des lieux
maison de convalescnecs thérapeutique: queqlues ateliers, peu de presence du personnel soignant, beaucoup d'errance...
autre clinique privée: nouveau regne de l'argent pour avoir chamlbre privée, television, des activités, la visite du psy qui se la joue homme savant....
et moi dnas tout ca?
ben ca finit par paraitre facile aux gens que j'aille a l'hosto, ils en oublient la terrible peur et la solitude qu'on y ressent. surtout, c'est ce vide qui est le plus dur, le manque d'activités ou le manque de contacts humains avec le personnel soignant...
- Minescape
- Messages : 708
- Enregistré le : vendredi 26 septembre 2008 12:23
- Localisation : Limousin
Je vois d'après vos témoignages que mon expérience en hôpital public ressemble aux vôtres. Ce post aura au moins le mérite d'éclairer les autres sur les hôpitaux (même si il faut pas en faire une généralité).
Et dire qu'ils vont encore diminuer les ressources des hôpitaux...je sais pas trop où ça va finir tout ça ! Surtout en HP, cela peut être dangereux pour les patients !
Et dire qu'ils vont encore diminuer les ressources des hôpitaux...je sais pas trop où ça va finir tout ça ! Surtout en HP, cela peut être dangereux pour les patients !
- Andy
- Messages : 62
- Enregistré le : mercredi 14 avril 2010 18:19
- Localisation : Bordeaux - France.
J'ai été hospitalisée l'été dernier à deux reprises, et cet hiver.
Ça s'est à la fois bien passé et mal passé. J'explique : J'ai bien vécu les hospitalisations, j'étais dans une unité pour les 12-25 ans dépressifs, ou qui s'automutilaient, et ça m'a pas mal aidé de me retrouver au milieu de gens de mon âge, avec des parcours différents mais qui se comprenaient (un peu comme si le forum n'était pas virtuel, en fait). A côté de ça, on pouvait aller dehors (dans le parc du CHU) sans problèmes (même s'il fallait prévenir les soignants et qu'on devait remonter dans l'unité toutes les demi-heures), on nous proposait des activités (sport, jeux de sociétés, pique-nique, etc), les soignants étaient compréhensifs et faisaient vraiment bien leur boulot, etc.
Beaucoup de points positifs.
Et puis les rendez-vous avec les psys étaient aidants, vraiment (notamment avec le docteur Xavier Pommereau).
Mais la fin s'est mal passé (les deux premières fois) parce que je n'étais pas au clair avec ma présence en Hp, ni avec ce que j'en attendais je crois. La sortie et le retour au monde réel a été très dur, parce que ça allait tellement bien en Hp que je ne voulais plus m'en aller (un peu comme pour une colonie de vacances, je m'étais fais des amis, un routine agréable s'était installée, etc).
Cet hiver, ma sortie s'est beaucoup mieux passée, parce que j'étais beaucoup plus au clair avec moi-même. Et j'ai réalisé que j'étais vraiment en Hp, et pas en colo, je crois aussi.
Pour les cliniques privées, je ne sais pas si c'est mieux ou pas. Moi j'étais dans une unité du CHU de Bordeaux, et tout s'est vraiment très bien passé. Donc je pense que ça dépend, en fait. Demande à ton psy, ouais.
Ça s'est à la fois bien passé et mal passé. J'explique : J'ai bien vécu les hospitalisations, j'étais dans une unité pour les 12-25 ans dépressifs, ou qui s'automutilaient, et ça m'a pas mal aidé de me retrouver au milieu de gens de mon âge, avec des parcours différents mais qui se comprenaient (un peu comme si le forum n'était pas virtuel, en fait). A côté de ça, on pouvait aller dehors (dans le parc du CHU) sans problèmes (même s'il fallait prévenir les soignants et qu'on devait remonter dans l'unité toutes les demi-heures), on nous proposait des activités (sport, jeux de sociétés, pique-nique, etc), les soignants étaient compréhensifs et faisaient vraiment bien leur boulot, etc.
Beaucoup de points positifs.
Et puis les rendez-vous avec les psys étaient aidants, vraiment (notamment avec le docteur Xavier Pommereau).
Mais la fin s'est mal passé (les deux premières fois) parce que je n'étais pas au clair avec ma présence en Hp, ni avec ce que j'en attendais je crois. La sortie et le retour au monde réel a été très dur, parce que ça allait tellement bien en Hp que je ne voulais plus m'en aller (un peu comme pour une colonie de vacances, je m'étais fais des amis, un routine agréable s'était installée, etc).
Cet hiver, ma sortie s'est beaucoup mieux passée, parce que j'étais beaucoup plus au clair avec moi-même. Et j'ai réalisé que j'étais vraiment en Hp, et pas en colo, je crois aussi.
Pour les cliniques privées, je ne sais pas si c'est mieux ou pas. Moi j'étais dans une unité du CHU de Bordeaux, et tout s'est vraiment très bien passé. Donc je pense que ça dépend, en fait. Demande à ton psy, ouais.
- lydien
- Messages : 541
- Enregistré le : jeudi 28 mai 2009 20:46
J'ai ete hospitalisé pour la premiere fois du 4 decembre 2009 au 13 janvier 2010 et personnellement je l'ai bien vecu.
Bon c'est sur au debut j'etais tres anxieux j'avais 15 de tension a l'entrer, pour certain c'est pas beaucoup mais pour moi, oui.
Je me sentais bien a l'hospital ( meme si les repas du soir sont a 17h45 lol ) protegé, en securité commme dans un concon.
Alors si ton medeci te le conseil vas-y, fonce.
Bon ca m'a pas gueri completement la preuve je suis encore là mais ca m'a redonner un bon coup au moral.
J'ai encore des moments de tristesse, des moments de cafards avec des idees noires meme avec les AD .
Bon dit comme ca je sais pas si je te rassure, mais l'hospital te fais avancer plus vite vers la guerison.
Bon c'est sur au debut j'etais tres anxieux j'avais 15 de tension a l'entrer, pour certain c'est pas beaucoup mais pour moi, oui.
Je me sentais bien a l'hospital ( meme si les repas du soir sont a 17h45 lol ) protegé, en securité commme dans un concon.
Alors si ton medeci te le conseil vas-y, fonce.
Bon ca m'a pas gueri completement la preuve je suis encore là mais ca m'a redonner un bon coup au moral.
J'ai encore des moments de tristesse, des moments de cafards avec des idees noires meme avec les AD .
Bon dit comme ca je sais pas si je te rassure, mais l'hospital te fais avancer plus vite vers la guerison.
- joce87
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- Enregistré le : jeudi 17 mars 2011 9:00
- Localisation : le centre
Hospitalisée deux fois de mon propre gré. La première fois, pour ne pas faire souffrir mes enfants. La deuxième fois pour être seule avec moi-même et faire un break avec la vie. Les deux fois se sont déroulées dans le même HP et dans le même pavillon. Ce que je regrette...
Il y avait beaucoup d'activités lié aux relations sociales, beaucoup de sport proposé par l'équipe et des groupes de paroles. Si je pouvais, j'y retournerais. Ca fait beaucoup de bien d'être pris en charge. Avoir le droit de pleurer, de parler, et surtout une écoute à tous moments.
Il y avait beaucoup d'activités lié aux relations sociales, beaucoup de sport proposé par l'équipe et des groupes de paroles. Si je pouvais, j'y retournerais. Ca fait beaucoup de bien d'être pris en charge. Avoir le droit de pleurer, de parler, et surtout une écoute à tous moments.
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