En quoi un suivi psy vous aide t'il ?

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Joellia
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Enregistré le : lundi 17 avril 2023 17:04

En quoi un suivi psy vous aide t'il ?

Message par Joellia »

En préambule, je ne suis pas familière des forums de discussion. 2 raisons à cela,
Peur de m'exprimer, même dissimulée derrière l'anonymat et difficultés à l'utilisation même de l'outil. Je suis toujours epouvantée par la masse d'informations.
Le fait de ne pas pouvoir prendre connaissance de tout et surtout savoir quoi choisir de lire, quand énormément de sujets sont intéressants, m'angoisse beaucoup.
Du coup, j'évite les forums de tout type.
Plus globalement je suis dans le même état face à mon existence et le fait d'être incapable de tout gérer. Vie professionnelle et familiale. Je me sens débordée et je reste sans agir, face à l'angoisse de ne pas réussir les différentes tâches qui m'incombent. Le problème c'est que ne pas agir augmente encore mon anxiété et je suis dans un cercle vicieux où je m'en veux de ne rien faire ou pas grand chose.

Ma question, comment gérez vous ce stress face à la vie quotidienne, avez-vous des recettes pour avancer ?

En quoi un suivi psy vous aide t'il ?
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Leïla
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En quoi un suivi psy vous aide t'il ?

Message par Leïla »

Bonjour Joellia,
Je comprend ton angoisse face à tant d'informations.

Concernant le suivi psy moi ça me permet de me libérer de ce que je ressens, de parler des difficultés que je rencontre.
Et d'avoir des pistes pour y voir plus clair.

par moment je n'ai plus de lucidité et une séance avec mon psy m'aide à retrouver ma lucidité.

Quand j'en ai eu le besoin je voyais un psy toutes les semaine et c'était mon moment à moi, pour parler de choses que je ne peux pas dire à quelqu'un d'autres.


Pour gérer mon quotidien bien remplie, je me fais des listes de projets, des choses à faire.
J'essaie tous les jours d'en faire un peu mais je n'essaie plus d'absolument tout faire.
Il y a des choses qui ne sont pas hyper urgente.
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Sasha
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Enregistré le : mardi 19 avril 2022 14:41

En quoi un suivi psy vous aide t'il ?

Message par Sasha »

Salut !
Ton message me parle beaucoup.
Je me sens aussi souvent débordae face à un tas de trucs de la vie, voire la vie elle-même.
Je n’ai pas encore trouvé la solution miracle, mais je tente des petites astuces, qui parfois fonctionnent quelques minutes, heures ou jours dans le meilleur des cas.
Notamment, de tout découper en tâches insécables, puis de me mettre des œillères pour me forcer à commencer par faire un pas, un seul, une tâche, unique, insécable, dans un projet, une direction, mais c’est déjà un premier pas pour au moins me mettre en mouvement ; le reste, on verra après.
Sinon, demander de l’aide, mais ça marche bof.
Parfois, tenter des trucs en mode yolo, malgré l’angoisse de foirer. Ça c’est quand j’ai tellement d’angoisse que même agir ne peut plus en rajouter, paradoxalement.
Quand vraiment j’y arrive pas, aller dormir. Tant pis, arrêter la journée là et passer à demain. Pas toujours possible, et pas vraiment une solution puisque c’est un aveu d’échec, mais je préfère ça à souffrir des heures en attendant de voir une lumière.

Quant au suivi psy, autre sujet, même si fortement relié, mais c’est amusant (dans un sens très large du mot amusant) parce que j’y songeais aujourd’hui, ayant été voir ma psy ce matin : j’ai malheureusement pas l’impression que ça m’aide des masses. En tous cas, pas autant que ce que je souhaiterais. Je me suis disciplinae à aller voir des psys depuis plusieurs années, mais franchement je suis sur ma faim. Je dirais pas que ça m’a pas du tout aidae ni que ça m’a enfonçae : j’ai quand même tiré des choses utiles du suivi psy, et notamment un diagnostic qui restera une des choses les plus précieuses que j’ai obtenues dans ma vie. Mais à part ça, je trouve que 60 balles, pour moins d’une heure par mois, c’est très très très trop cher payé pour reraconter tout mon passif à chaque fois, essayer de faire comprendre ma situation à ma psy qui n’a qu’une vision très partielle de moi, ne pas pouvoir aborder tous les sujets que je voudrais, l’écouter dire des choses que je sais déjà ou qui me sont inutiles, voire la regarder rester coite parce qu’elle-même ne voit pas du tout comment m’aider… Bref, pour l’instant je m’astreins à aller consulter pour dire que j’ai essayé, parce que je refuse les médicaments, pour ne pas me laisser sombrer, mais je songe à changer de tactique. En ce moment, je regarde du côté des groupes de parole, parce que je me demande si les relations sociales positives, en particulier avec des pairs, ne seraient pas dix mille fois plus puissantes que les psys.
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TW : Dépression suicidaire, troubles anxieux, traumas
Joellia
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Enregistré le : lundi 17 avril 2023 17:04

En quoi un suivi psy vous aide t'il ?

Message par Joellia »

Merci pour vos réponses.
Je fais aussi des listes de choses à faire. les plus simples et rapides d'abord, comme cela j'ai l'impression d'avancer et ça me donne aussi de l'élan pour la suite. souvent après coup je me dis que finalement c'était pas compliqué et que je n'ai pas souffert mais ça ne m'aide pas à engager l'action plus spontanément et fluidement la fois suivante. c'est toujours le même effort. j'en arrive à penser que je dois être flemmarde et préférer l'inertie à l'action.
j'ai surtout des moments de bouffés d'angoisse qui me paralysent et me mettent très à mal. je n'en parle à personne ou rarement. Aujourd'hui j'accepte les anxyolitiques si c'est trop insupportable.
j'ai repris un suivi psy, j'en ai eu plusieurs et au long cours mais rétrospectivement, je m'aperçois que cela m'a permis de garder la tête hors de l'eau, mais pas de me soigner. J'ai eu un diagnostic de phobie sociale qui n'est pas le bon et dans lequel je ne me reconnais pas.
je pense que l'action est sans doute la meilleure des thérapies, les groupes de paroles (je vais à mon premier ce jeudi) et autres formes de rencontres.
Bidibulle
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Enregistré le : vendredi 29 septembre 2023 19:30

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Message par Bidibulle »

Joellia a écrit : samedi 22 avril 2023 12:57
En préambule, je ne suis pas familière des forums de discussion. 2 raisons à cela,
Peur de m'exprimer, même dissimulée derrière l'anonymat et difficultés à l'utilisation même de l'outil. Je suis toujours epouvantée par la masse d'informations.
Le fait de ne pas pouvoir prendre connaissance de tout et surtout savoir quoi choisir de lire, quand énormément de sujets sont intéressants, m'angoisse beaucoup.
Du coup, j'évite les forums de tout type.
Plus globalement je suis dans le même état face à mon existence et le fait d'être incapable de tout gérer. Vie professionnelle et familiale. Je me sens débordée et je reste sans agir, face à l'angoisse de ne pas réussir les différentes tâches qui m'incombent. Le problème c'est que ne pas agir augmente encore mon anxiété et je suis dans un cercle vicieux où je m'en veux de ne rien faire ou pas grand chose.

Ma question, comment gérez vous ce stress face à la vie quotidienne, avez-vous des recettes pour avancer ?

En quoi un suivi psy vous aide t'il ?
Bonjour Joella et bonjour à tous,
je viens d'arriver sur le forum, l'ai parcouru un peu et eu le même ressenti, trop d'infos pour moi. J'ai trouvé cette question intéressante pour commencer :smile: Merci :wink2: Les posts datent d'il y a quelques temps mais je me lance...
Sur la partie à quoi un suivi psy vous aide t-il ? Voici mon témoignage personnel. Je suis allée consultée un psychiatre pour épisode de dépression nerveuse pour la première fois à l'âge de 23 ans, elle était là bien avant je pense, et qui m'a suivi durant 15 ans jusqu'à son départ en retraite en 2019. Ce psychiatre a fait un gros travail de fond avec moi au début, il m'a aidée à comprendre mes mécanismes; leurs raisons, ce(ux) qui me portai(en)t préjudice, ce(ux) qui entravai(en)t mon bien-être, ce qui me revenait et ce qui relevait de l'autre. Il m'à appris à définir et placer des limites et les mettre en application. Il fonctionnait en mode théorie/mise en pratique, j'avais des actions à réaliser. Cela correspondait bien à ma façon de fonctionner et les résultats ont été visibles de suite. Au fil du temps, il m'apportait moins, je ne sais pas pourquoi mais je sentais que je n'évoluais plus avec lui et il restait pourtant du travail. J'ai poursuivi avec d'autres formes de thérapies. Le yoga, la méditation, le Reiki (tout récemment) qui m'ont apportés un équilibre et permis de ne plus avoir à recourir à la prise de médicaments durant 10 ans (je ne suis pas "très" médicaments).
Je n'avais pas consulté d'autre spécialiste que mon psy initial après son départ en retraite, jusqu'à l'année dernière. J'ai 51 ans aujourd'hui et fais une rechute depuis septembre 2023. J'ai essayé deux séances avec une psychothérapeute qui ne m'a pas convenue. Puis, j'en ai trouvé une autre qui elle me réussit et en parallèle je vois également un psychiatre qui elle ne me correspond pas. La psychothérapeute a le même fonctionnement que mon premier psychiatre, l'efficacité. Elle va droit à l'essentiel, j'avance en pouvant lui parler librement et en même temps elle pointe des trucs au vol et on creuse, on approfondit. Je ne me sens plus seule face à mes questionnements, elle y répond et elle soulève des questions que je n'envisageais pas et qui me font progresser. Le seul point d'ombre, la séance est chère et pas remboursée alors je ne peux la voir qu'une fois par mois. Je vois la psychiatre toutes les semaines et je sors quasi systématiquement de ses séances avec le même goût d'incompréhension. Elle m'aide à un autre niveau, je continue à la voir pour nécessité du système de santé. En France, si tu ne vois pas un psychiatre, la dépression nerveuse n'existe pas :-(
Voilà pour la partie psy et ce qu'il m'apporte, je ne sais pas si ce témoignage vous apporte quelque chose à vous... je l'espère, un peu.
Pour la partie vie quotidienne. Mon mode de fonctionnement est particulier, j'ai besoin de m'isoler régulièrement pour me ressourcer et d'aller en pleine nature. J'ai toujours travaillé dans des métiers publics, je suis très sociable et en même temps, j'ai besoin de solitude. Quand ça ne va pas, j'applique la technique des petits pas. Je me fixe des petits buts, ce qui compte est de faire un peu tous les jours car la réalisation m'aide à aller mieux. En période de petite énergie, quand je vois trop gros, ça me plombe. Et je vise la recherche du plaisir, même quand ça ne va pas je sais ce qui me fait plaisir et me correspond, je m'en souviens, alors j'y retourne même si ça ne me fait pas envie, j'y vais et cela revient. J'essaye aussi de mettre en place des rythmes et de m'y tenir, cela favorise ma stabilité.
Je pense que l'essentiel est de trouver ce qui nous correspond et qui reste toujours personnel :-)
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Sheol
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Message par Sheol »

Je vais donner mon avis perso issu de ma longue expérience des psys, mais bien entendu ce qui est vrai pour moi ne l'est pas forcément pour un autre.

=> Psychanalyses : J'en ai fait deux, à 25 ans de distance.
Mon constat c'est que ça m'a couté cher, ça m'a pris du temps et que je me suis ennuyé ferme.
On peut aussi parler tout seul devant sa glace. La plus-value du psychanalyste n'est pas évidente. Il reste passif, on pourrait le remplacer par un mannequin ce serait à peu prés pareil. Il peut se risquer une ou deux fois à une interprétation de ce qu'on lui raconte, mais ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick.

=> Psychologues et psychothérapeutes, avec toutes leurs "spécialités" : Hypnose, TCC, etc... Là encore il faut parler, et bon, je sais qu'il y en a qui adorent parler d'eux, quitte à payer quelqu'un pour (faire semblant) de les écouter, mais perso ça me gonfle toujours un peu de parler de moi. C'est parfaitement banal et inintéressant, et j'ai l'impression de chouiner ou de radoter. C'est très désagréable.
Et puis c'est un peu paradoxal de parler de sa dépression, une chose qu'on connait bien car on la vit de l'intérieur, à quelqu'un qui n'en a qu'une connaissance théorique, lue dans les livres.
En fin de compte, leur seul truc s'apparente à peu prés à la méthode Coué. Ce qui les intéresse ce n'est naturellement pas les faits mais notre ressenti. Le ressenti, ils ont l'impression de pouvoir agir dessus : "y a qu'à" penser différemment, voir les choses plus positivement. A mince, je n'y avais pas pensé :god: :rire2:
C'est quand même un peu enfoncer les portes ouvertes ...

=> Reste les psychiatres, et là éventuellement on peut en attendre quelque chose de concret sous la forme de prescriptions médicamenteuses. Tout cela reste malgré tout assez empirique. On ne va pas par exemple mesurer votre taux de sérotonine ou d'autres neuro-transmetteurs pour vérifier si vous êtes en déficit. Non, le psychiatre vous prescrit une molécule, et attend quelques semaines pour voir quel effet ça vous fait. Est ce que ça va mieux ? est-ce que c'est l'effet placebo ou le médicament ? est ce que votre changement d'humeur est du au médicament ou à une autre cause, est ce que vous dites que ça va mieux pour ne pas contrarier le toubib ... on va augmenter un peu, ou essayer autre chose ...
Tout cela est très empirique, et beaucoup moins scientifique ce ça en a l'air. Mais bon, parfois, avec un peu de chance ou de persévérance, ça aide quand même ...
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Dans la toujoursnuit
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Message par Dans la toujoursnuit »

Salut @Sheol,

Je suis assez d'accord avec toi ( sauf pour la psychiatrie... où je suis bien plus " dur " que toi. )

Après, ça peut aider certaines personnes, j'imagine... de voir un thérapeute. Par contre les " médicaments ", je suis contre. Je ne crois pas en leur efficacité, pas plus qu'en un placebo.

Je pense que tout dépend de notre état et de nos objectifs... Si on veut avoir une reconnaissance d'invalidité par exemple. ça peut être positif sur cet aspect. Sinon des trois " déclinaisons " psys que tu as mentionnées, celle avec laquelle j'ai le plus d'antipathie, c'est la psychiatrie...

Je respecte ceux qui la pensent autrement, j'exprime juste mon point de vue.

:chap:
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Sheol
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Message par Sheol »

Bonjour danslanuit :jap:
Dans la toujoursnuit a écrit : lundi 16 octobre 2023 6:44
Je respecte ceux qui la pensent autrement, j'exprime juste mon point de vue.
Bien sur. Quoi de plus détestable que ceux qui veulent imposer leur opinion aux autres ?
Ceci dit je suis favorable à la confrontation des idées dans le cadre, effectivement, du respect de l'altérité.

Donc perso je suis convaincu que les médicaments prescrits dans le cadre d'une dépression ne sont pas des placebos, même s'ils ne sont pas forcément efficaces.
Si on prend l'exemple des régulateurs d'humeur comme le lithium, je pense qu'ils ont sauvé la vie d'un tas de bipolaires, ou au moins amélioré grandement leur confort de vie.

Dans le cas de la dépression, il faut je crois déterminer si cet état résulte d'une déficience physique, telle qu'un déficit chronique en sérotonine, ou si c'est une réaction psychologique, éventuellement inadaptée, face à un vécu ingérable ou traumatisant.
Je me souviens de la video montrant un petit singe qui tremblait comme une feuille. C'était un petit singe vivant en captivité, mais seul, séparé de ses congénères. Or ce genre de singe est incapable de vivre autrement qu'en groupe. Sans interactions sociales avec ses congénères, il sombre dans la dépression et finit par se laisser mourir.
Dans ce cas évidemment, le bourrer de tranquillisants ne pouvait que le transformer en singe-zombie, sans régler du tout les causes de cette situation.
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Dans la toujoursnuit
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Message par Dans la toujoursnuit »

telle qu'un déficit chronique en sérotonine
Ben, le truc, c'est que la thèse du déséquilibre de sérotonine est remis en question...
Voir cette étude de la psychiatre Joanna Moncrieff ( lien : https://www.planetesante.ch/Magazine/Au ... n-question )


Bien entendu cette étude a suscité la controverse... Mais j'ai choisi en qui j'ai confiance et je me place à la suite de cette étude...

Voilà, puis, j'ai pas le sentiment d'avoir été personnellement aidé pour mes symptômes dépressifs ( pourtant sévères ) depuis ma prise médicamenteuse.

Bonne journée. :bye:
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Hikari
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Message par Hikari »

@Joellia,

Je n’ai jamais consulté de psychologue, mais ce qui me permet de me détendre, c’est de marcher
De prendre l’air, respirer profondément, prendre du temps pour moi, câliner mes animaux
Essaye de prendre les choses légèrement et de te sentir bien ♥

Sur le papier ça fait ceci, ce que je fais :
- Marcher : ça libère de la sérotonine, de la dopamine, de l'endorphine, du cortisol, des hormones sexuelles
- Respirer profondément : active le système nerveux parasympathique = diminution du stress et cetera
Réduit la production de cortisol, augmente la production de sérotonine, de la dopamine et de l'ocytocine
- Câliner ses animaux : libère de l'ocytocine, de la dopamine, de la sérotonine et de l'endorphine


Les hormones pour aller mieux (Fiche papier, explication de chacune) :
Spoiler
- La sérotonine : c'est le neurotransmetteur le plus impliqué dans la régulation de l'humeur et le traitement de la dépression. Elle est souvent ciblée par les antidépresseurs, qui visent à augmenter son taux dans le cerveau. Elle a des effets positifs sur l'humeur, l'émotion, le sommeil, l'appétit, la libido, la mémoire et l'apprentissage. Elle est synthétisée à partir du tryptophane, un acide aminé essentiel que l'on trouve dans certains aliments. Pour augmenter naturellement votre taux de sérotonine, vous pouvez pratiquer une activité physique régulière, qui stimule la libération de sérotonine dans le cerveau et augmente la sensibilité des récepteurs à la sérotonine , vous exposer à la lumière du soleil, qui active la production de sérotonine dans la rétine et la glande pinéale , manger des aliments riches en tryptophane, comme les œufs, le fromage, le poisson, la viande, les noix, le chocolat noir, qui fournissent le substrat nécessaire à la synthèse de la sérotonine, ou encore pratiquer la méditation ou la gratitude, qui favorisent la sécrétion de sérotonine dans le cortex préfrontal

- La dopamine : c'est le neurotransmetteur qui active le système de récompense dans le cerveau. Elle est associée au plaisir, à la motivation, à la satisfaction, à l'enthousiasme, à la créativité et à la curiosité. Elle peut aider à combattre la dépression, l'apathie, la fatigue, le manque d'intérêt et le pessimisme. Elle est synthétisée à partir de la tyrosine, un acide aminé non essentiel que l'on trouve dans certains aliments. Pour augmenter naturellement votre taux de dopamine, vous pouvez vous fixer des objectifs réalistes et atteignables, et vous récompenser à chaque étape franchie, ce qui active le circuit de la récompense dans le cerveau et libère de la dopamine , écouter de la musique que vous aimez, ce qui stimule la production de dopamine dans le noyau accumbens et le striatum , rire, ce qui augmente le taux de dopamine dans le cortex préfrontal et le striatum , faire des jeux, ce qui provoque la libération de dopamine dans le striatum et le cortex cingulaire antérieur , apprendre de nouvelles choses, ce qui déclenche la sécrétion de dopamine dans l'hippocampe et le cortex préfrontal , ou encore avoir des relations sexuelles, ce qui entraîne un pic de dopamine dans le noyau accumbens et le striatum

- L'ocytocine : c'est l'hormone qui renforce le lien social et l'attachement. Elle est libérée lors des contacts physiques, des câlins, des baisers, des orgasmes, de l'allaitement ou du regard. Elle favorise la confiance, l'empathie, la générosité, la coopération et la compassion. Elle peut réduire le stress, l'anxiété, la solitude, l'agressivité et la dépression. Elle est synthétisée dans l'hypothalamus et sécrétée par la neurohypophyse. Pour augmenter naturellement votre taux d'ocytocine, vous pouvez avoir des interactions sociales positives, ce qui active la libération d'ocytocine dans le cerveau et le sang , vous entourer de personnes qui vous aiment et vous soutiennent, ce qui augmente le niveau d'ocytocine dans le sang et le liquide céphalo-rachidien , prendre soin de vos proches, de vos amis, de vos animaux, ce qui stimule la production d'ocytocine dans l'hypothalamus , faire du bénévolat, ce qui élève le taux d'ocytocine dans le plasma , donner ou recevoir des compliments, des cadeaux, ou des gestes de gentillesse, ce qui déclenche la sécrétion d'ocytocine dans le cerveau

- Le cortisol : c'est l'hormone qui contrôle le stress dans le corps. Elle est impliquée dans la réponse au stress, qui prépare le corps à faire face aux situations dangereuses ou difficiles. Elle augmente l'alerte, la vigilance, la concentration, la mémoire et la performance. Elle peut aussi protéger le cerveau des effets néfastes du stress chronique. Cependant, un excès de cortisol peut avoir des effets négatifs sur la santé physique et mentale, comme l'hypertension, le diabète, l'obésité, l'insomnie, l'irritabilité, l'anxiété et la dépression. Il faut donc réguler son taux de cortisol pour éviter le surmenage et l'épuisement. Elle est synthétisée dans les glandes surrénales et sécrétée en réponse à l'activation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Pour réguler naturellement votre taux de cortisol, vous pouvez pratiquer des techniques de relaxation, comme la respiration profonde, le yoga, le tai-chi, ou la méditation, ce qui inhibe l'activation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et diminue la sécrétion de cortisol , dormir suffisamment, ce qui réduit le niveau de cortisol dans le sang et restaure l'équilibre hormonal , manger équilibré, ce qui évite les pics de cortisol liés à la faim, à la consommation de sucre ou de caféine , éviter les excitants, comme le café, le thé, le tabac, ou l'alcool, ce qui augmente le taux de cortisol et perturbe le sommeil , ou encore faire de l'exercice physique modéré, mais pas trop intense, ce qui stimule la libération de cortisol à court terme, mais la diminue à long terme

- La mélatonine : c'est l'hormone qui régule le cycle veille-sommeil. Elle favorise l'endormissement et la qualité du sommeil, ce qui est essentiel pour le bien-être physique et mental. Un manque de mélatonine peut entraîner des troubles du sommeil, de l'humeur, de l'anxiété et de la dépression. Cependant, un excès de mélatonine peut avoir des effets indésirables, comme la somnolence, la confusion, les cauchemars, les maux de tête, les nausées ou les vertiges. Il faut donc respecter son rythme circadien et éviter de prendre de la mélatonine sans avis médical. Elle est synthétisée dans la glande pinéale et sécrétée en réponse à l'obscurité. Pour augmenter naturellement votre taux de mélatonine, vous pouvez vous exposer à la lumière du jour le matin, ce qui synchronise votre horloge biologique et favorise la production de mélatonine le soir , éviter les écrans et les lumières artificielles le soir, ce qui inhibe la sécrétion de mélatonine et perturbe le sommeil , avoir une routine de coucher régulière, ce qui habitue votre organisme à libérer de la mélatonine à la même heure , dormir dans le noir et le calme, ce qui facilite la production et l'action de la mélatonine , ou encore manger des aliments riches en mélatonine, comme les cerises, les noix, les bananes, ou le lait, qui peuvent augmenter légèrement le taux de mélatonine dans le sang

- La noradrénaline : c'est un neurotransmetteur qui agit sur le système nerveux sympathique, qui prépare le corps à l'action. Elle augmente l'attention, la concentration, la motivation, la confiance en soi et la réactivité. Elle peut aussi réduire le stress, l'apathie, la fatigue et la dépression. Cependant, un excès de noradrénaline peut provoquer de l'agitation, de l'angoisse, de l'insomnie, de l'hypertension, des palpitations ou des tremblements. Il faut donc modérer son niveau de noradrénaline pour éviter l'hyperactivité et l'irritabilité. Elle est synthétisée à partir de la tyrosine, un acide aminé non essentiel que l'on trouve dans certains aliments. Pour modérer naturellement votre niveau de noradrénaline, vous pouvez pratiquer une activité physique intense, mais pas trop longue, ce qui stimule la libération de noradrénaline dans le cerveau et le sang, mais la diminue ensuite , faire des pauses, ce qui permet de réduire le niveau de noradrénaline et de favoriser la récupération , écouter de la musique relaxante, ce qui diminue la production de noradrénaline dans le cerveau et le sang , faire des exercices de respiration, ce qui active le système nerveux parasympathique et inhibe la sécrétion de noradrénaline , ou encore prendre des plantes adaptogènes, comme le ginseng, la rhodiole, ou l'ashwagandha, qui régulent le taux de noradrénaline et d'autres hormones du stress

- L'endorphine : c'est une hormone qui procure une sensation de plaisir et de soulagement de la douleur. Elle est libérée lors d'activités physiques, de rires, de câlins, de musique ou de méditation. Elle peut améliorer l'humeur, la joie de vivre, la détente et la résilience. Elle peut aussi diminuer le stress, l'angoisse, la tristesse et la dépression. Cependant, un excès d'endorphine peut entraîner une dépendance, une tolérance, une euphorie, une désinhibition ou une perte de réalité. Il faut donc varier ses sources de plaisir et ne pas abuser des substances qui augmentent les endorphines, comme l'alcool, le tabac, le sucre ou les drogues. Elle est synthétisée dans l'hypophyse et le système nerveux central. Pour augmenter naturellement votre taux d'endorphine, vous pouvez pratiquer une activité physique modérée, mais régulière, ce qui stimule la production d'endorphine dans le cerveau et le sang , rire, ce qui augmente le taux d'endorphine dans le cerveau et le sang , faire des câlins, ce qui libère de l'endorphine dans le cerveau et le sang , écouter de la musique que vous aimez, ce qui déclenche la sécrétion d'endorphine dans le cerveau , ou encore méditer, ce qui favorise la libération d'endorphine dans le cerveau

- Les hormones sexuelles : les hormones sexuelles féminines (estrogènes et progestérone) et masculines (testostérone) ont des effets sur l'humeur, l'émotion, la sexualité et la fertilité. Elles fluctuent et changent tout au long de la vie, en fonction du cycle menstruel, de la grossesse, de la ménopause, de l'andropause, ou de la prise de contraceptifs ou de traitements hormonaux. Elles peuvent avoir des effets positifs ou négatifs sur la santé mentale, selon les personnes, les moments et les dosages. Il faut donc surveiller son taux d'hormones sexuelles et consulter un médecin en cas de symptômes gênants ou persistants. Elles sont synthétisées dans les ovaires, les testicules, les glandes surrénales et le tissu adipeux. Pour augmenter naturellement votre taux d'hormones sexuelles, vous pouvez avoir une alimentation équilibrée, riche en protéines, en graisses saines, en vitamines et en minéraux, qui fournissent les nutriments nécessaires à la production des hormones sexuelles , faire de l'exercice physique, qui stimule la synthèse des hormones sexuelles et améliore la circulation sanguine , éviter le stress, qui inhibe la sécrétion des hormones sexuelles et perturbe leur équilibre , ou encore avoir une vie sexuelle épanouie, qui augmente le taux des hormones sexuelles et renforce le lien avec le partenaire




- Faire de l'exercice physique : c'est une activité qui stimule la production de plusieurs hormones bénéfiques pour le bien-être et la santé mentale, comme la sérotonine, la dopamine, l'endorphine, le cortisol et les hormones sexuelles. Il faut choisir un type d'exercice qui vous convient, qui vous plaît, qui vous motive, et qui n'est ni trop facile ni trop difficile. Il faut aussi pratiquer régulièrement, mais pas trop souvent, et respecter votre rythme et vos limites. L'exercice physique peut vous aider à vous sentir plus heureux, plus énergique, plus confiant, plus détendu et plus attirant

- Avoir des interactions sociales positives : c'est une activité qui active la libération de plusieurs hormones qui favorisent le lien social et l'attachement, comme l'ocytocine, la dopamine, la sérotonine et l'endorphine. Il faut vous entourer de personnes qui vous aiment, qui vous soutiennent, qui vous respectent, qui vous font rire, qui vous font du bien. Il faut aussi prendre soin des autres, leur montrer de l'intérêt, de la gentillesse, de la gratitude, de la générosité. Il faut aussi avoir des contacts physiques, comme des câlins, des baisers, des caresses, qui renforcent le sentiment d'affection et de sécurité. Les interactions sociales positives peuvent vous aider à vous sentir plus confiant, plus empathique, plus coopératif, plus joyeux et plus aimé

- Dormir suffisamment : c'est une activité qui régule le taux de plusieurs hormones qui influencent l'humeur, le sommeil, le stress, l'appétit, la mémoire et l'apprentissage, comme la mélatonine, le cortisol, la sérotonine, la dopamine et les hormones sexuelles. Il faut respecter votre rythme circadien, qui détermine vos cycles de veille et de sommeil, et qui varie selon les individus. Il faut aussi avoir une routine de coucher régulière, qui vous prépare au sommeil et qui vous détend. Il faut aussi dormir dans un environnement propice au sommeil, qui soit sombre, calme, confortable et à la bonne température. Le sommeil peut vous aider à vous sentir plus reposé, plus alerte, plus concentré, plus optimiste et plus créatif

- Méditer : c'est une activité qui favorise la sécrétion de plusieurs hormones qui améliorent l'humeur, l'émotion, le sommeil, le stress, la motivation, le plaisir, la confiance, le lien social et la résilience, comme la sérotonine, la dopamine, l'ocytocine, le cortisol et l'endorphine. Il existe plusieurs types de méditation, comme la pleine conscience, la méditation transcendantale, la méditation zen, la méditation vipassana, etc. Il faut choisir une méthode qui vous convient, qui vous plaît, qui vous inspire, et qui n'est ni trop facile ni trop difficile. Il faut aussi pratiquer régulièrement, mais pas trop longtemps, et respecter votre rythme et vos limites. La méditation peut vous aider à vous sentir plus calme, plus serein, plus lucide, plus conscient et plus heureux.

@Sasha,
Spoiler
Ce dont tu parles, c'est de la pair-aidance
En résumé, c'est aller mieux en s'entraidant et en avançant ensemble

Un psychologue, c'est quelqu'un qui t'écoute, mais qui n'est pas censé être ton ami
J'avoue qu'en y pensant, le système de la société, le rouage, est un peu trop divisé
Et rigide, pas flexible, eux-mêmes doivent essayer d'être neutres, du moins un peu
Surtout pas s'attacher (contre-transfert)

En général, les psychologues vont essayer de te faire voir le positif et de t'aider à construire ta vie, à t'entourer d'amis, de personnes de confiance
A trouver un travail ; pas directement, non, ils ne font rien directement, ils essaient de te faire changer de perspective
Et ils n'ont pas tort, rester dans le négatif ce n'est pas une vie, surtout quand on souffre

Il y a une période souvent, les patients racontent leurs malheurs, et puis ils racontent leurs progrès à leur psy
Parfois, ils s'attachent anormalement, et c'est plus fréquent qu'on ne le pense, oui, encore transfert
D'un côté, si tout le monde s'aimait et était humain et ultra doux partout, et sans restriction
Je pense qu'il y aurait quand même un sacré bordel, mais je pense aussi que certaines choses
Devraient changer, bon, après, c'est ma vision trop utopiste et pas du tout conventionnelle

Pour en revenir au sujet principal, s'entourer de personnes, essayer de trouver des amis, des groupes, de l'entraide et autres
C'est ce qu'on appelle de la pair-aidance, et c'est considéré comme une thérapie, et à mon avis, est-ce que c'est mieux
Qu'aller voir un psychologue ? Si tout le monde est neutre et pas authentique, je ne pense pas que ce soit mieux
Mais si les personnes se lient d'amitié et sont vraies, authentiques et avancent ensemble
Sans comparaison, c'est plus efficace


Descrption La pair-aidance :
Spoiler
La pair-aidance est une approche de rétablissement en santé mentale qui repose sur une entraide mutuelle entre personnes ayant vécu ou vivant des situations similaires de souffrance psychique. Elle vise à favoriser l'autonomisation, la participation sociale, la citoyenneté et la qualité de vie des personnes concernées, en s'appuyant sur leur savoir expérientiel, leur empathie, leur confiance et leur solidarité. La pair-aidance peut prendre différentes formes, comme le soutien individuel, le groupe d'entraide, la médiation de santé, le travail pair, etc. Elle peut être exercée par des bénévoles ou des professionnels, formés et supervisés, dans différents contextes, comme les associations, les services de santé, les lieux d'accueil, etc. La pair-aidance est reconnue comme une pratique innovante et complémentaire aux interventions traditionnelles en santé mentale, qui apporte des bénéfices tant aux pair-aidants qu'aux pair-aidés, ainsi qu'aux équipes et aux systèmes de soins.

La pair-aidance est fondée sur le principe du rétablissement, qui est un processus personnel, dynamique et multidimensionnel, qui permet à une personne de retrouver un sens à sa vie, malgré les conséquences de la maladie mentale. Le rétablissement ne signifie pas la guérison, mais la capacité de vivre avec sa souffrance, de la dépasser, de la transformer, de la transcender. Le rétablissement implique le respect, l'espoir, l'empowerment, la responsabilité, la dignité et la diversité. La pair-aidance se distingue de la relation thérapeutique classique, qui est asymétrique, hiérarchique et normative. La pair-aidance est basée sur l'égalité, la réciprocité, la co-construction et la valorisation. La pair-aidance mobilise le savoir expérientiel, qui est le savoir issu de l'expérience vécue de la maladie mentale, de ses traitements, de ses conséquences et de ses ressources. Le savoir expérientiel est complémentaire du savoir scientifique, qui est le savoir issu de la recherche, de la théorie, de l'évidence et de la rationalité. Le savoir expérientiel est une source de connaissance, de compétence, de légitimité et de crédibilité pour les pair-aidants et les pair-aidés. La pair-aidance stimule l'empathie, qui est la capacité de comprendre et de partager les émotions, les pensées, les besoins et les valeurs d'une autre personne. L'empathie est différente de la sympathie, qui est le fait de ressentir de la compassion, de la pitié ou de la tristesse pour une autre personne. L'empathie est un facteur de connexion, de communication, de confiance et de bienveillance entre les pair-aidants et les pair-aidés. La pair-aidance renforce la confiance, qui est le sentiment de sécurité, de fiabilité, de crédibilité et d'estime que l'on a envers soi-même ou envers une autre personne. La confiance est essentielle pour le rétablissement, car elle permet de surmonter les peurs, les doutes, les incertitudes et les risques liés à la maladie mentale. La confiance est un facteur de motivation, de courage, de résilience et de réussite pour les pair-aidants et les pair-aidés. La pair-aidance développe la solidarité, qui est le sentiment d'appartenance, de soutien, de coopération et de justice que l'on éprouve envers un groupe ou une communauté. La solidarité est importante pour le rétablissement, car elle permet de rompre l'isolement, la stigmatisation, la discrimination et l'exclusion liés à la maladie mentale. La solidarité est un facteur d'intégration, de participation, de citoyenneté et de changement social pour les pair-aidants et les pair-aidés
Mon avis sur la psychologie et les psychologues
Spoiler
Je trouve pertinent ce que vous avez écrit

Je donne mon avis, chacun son opinion ; j’ai souvent dit que la médecine évolue, mais qu’elle n’est pas parfaite, car elle ne peut pas guérir
De nombreuses maladies, comme certains cancers ou certaines maladies auto-immunes, mais avec les années, on voit qu’elle progresse
Elle repose sur le modèle biomédical, qui considère que les troubles mentaux sont des pathologies cérébrales causées par
Des dysfonctionnements génétiques, des désordres chimiques, des infections ou des lésions et cetera
Elle vise à guérir par des interventions pharmacologiques, chirurgicales ou électriques en général
Le modèle de la psychiatrie, (paradigme réductionniste), ils sont plus sur les
Composantes biologiques, et donc néglige la psychologie, quelle soit sociales ou autre

Un psychiatre, c’est un praticien qui relève du paradigme biomédical, pas du paradigme psychosocial ; c’est la raison pour laquelle beaucoup
De personnes dans la psychologie que j’ai déjà discuter disent que les psychiatres n’ont pas de compétences en psychologie
On devient psychiatre après environ 11 ans d’études, on apprend les bases de la psychologie, mais surtout la pharmacologie
La neurologie, la génétique et cetera, on est un médecin avant toute chose ; un psychologue n’est pas médecin
C’est même la raison pour laquelle le psychiatre est remboursé par la sécurité sociale
Ce qui fait qu'il y a beaucoup plus de demande en biomédical
(Un psycholoue devient psy après 5 ans qu’importe sa branche)

Le système, on pourrait dire, valorise les praticiens qui ont une approche biologique, mais pas ceux qui ont une approche psychologique
Un psychiatre, c’est aussi celui qui peut imposer une hospitalisation, en clair, il a plus de pouvoir
Et peut prescrire des psychotropes qui ont souvent des effets iatrogènes, nocifs

Plusieurs étudiants en master ou psychologues ont déjà dit que prescrire des médicaments sans suivi ni psychothérapie ne peut pas améliorer l’état
Des patients ; plusieurs personnes considèrent que la psychiatrie, avec ses institutions comme les hôpitaux psychiatriques, n’est faite que pour
Stabiliser, enfermer, mettre à l’écart les gens qui ne sont pas << adaptés >> ; en résumé, on ne sait pas où les mettre ni quoi faire
Alors on les traite avec des psychotropes, et ces médicaments vont souvent les rendre plus dociles...

Plutôt que de faire de la réhabilitation psychosociale, de plus, plusieurs études ont montré que l'internement psychiatrique peut avoir des effets
Néfastes sur la santé mentale et le rétablissement des patients, (Oui, assez ironique) ; résultat, la pair-aidance ou encore la psychothérapie
Sont censés aider les personnes souffrant de pathologies ; ces choses, c'est juste avoir un conseiller d'émotions et s'entraider
Etre bienveillant les uns envers les autres ; (Oui, si le monde était un peu plus bisounours, il aurait moins de souffrance)🌸🌺

Concernant les psychologues, ils n’apprécient pas spécialement les psychiatres, donc il ne faut pas non plus tout prendre pour argent comptant
Ce n’est pas le grand amour en termes généraux ; ils ont souvent des divergences, ironiquement ce sont souvent les psychologues cliniciens
Qui aiment le moins les psychiatres, et c'est la branche qui s'en rapproche le plus ; souvent ce sont les mêmes qui vont dans la branche
Analytique ; le développement, ce n'est pas le même style, en général, ils sont plus à partir vers le social ou autre
Après évidemment, toutes les professions et branches peuvent s'entendre et varier

De mon point de vue, la psychologie, premièrement, est une discipline relativement jeune ; elle vient de la philosophie
Et la philosophie est bien connue pour remettre en question les croyances et les dogmes, tel : Friedrich Nietzsche à fait
En général elle stimule la réflexion qui vient du grec philo qui signifie amour ou amitié et sophia ui signifie sagesse
Ou encore savoir, la philosophie est l’amour de la sagesse et du savoir quant a la psychologie, elle vient du grec
Psyché qui signifie âme ou esprit et logia qui signifie discours ou science
La psychologie est la science de l’âme et de l’esprit

La psychologie progresse, elle progresse même assez rapidement, mais elle revient souvent vers la même chose : être plus humain, écouter
Vivre dans le présent, profiter de chaque moment, et jamais se laisser tomber ; alors, elle nous apprend que chaque chose doit être
Une expérience, certains iront voir jusqu’à leurs parents, leur conjoint et même leurs enfants comme des occasions
Pour leur propre développement ; en analysant, elle n’a pas tort, mais là encore une fois, elle oublie d’être humaine
Si tu es trop irrationnel, va faire une thérapie pour essayer de te stabiliser tes émotions, si tu es trop altruiste
De même, et de même si tu es trop égocentrique ; être stable, ne pas prendre à cœur la vie sur ce qui peut
Toucher la laisser nous traverser, être vrai ; voilà le secret, selon la psychologie

Toutefois, dans ce milieu, beaucoup ont des blessures et bien souvent c’est pour essayer de se guérir soi-même qu’ils le font
Analyser par moi, analyser par une fille en licence et dit par deux autres en master 2 et même d’autres et certains ne sont
Pas toujours eux-mêmes authentiques, car après tout nous restons humains, avec des défauts et des qualités
Et si tout le monde était pareil, le goût serait un peu amer ; d’avis propre évidemment
Je suis plus vers le Tao qui signifie chemin que vers le bouddha ou d’autres choses
Selon moi, le seul chemin est celui que nous désirons dessiner
Et que nous osons fabriquer
En rapide :
Être suivi par un psychologue, c’est toujours bénéfique pour la sociabilité, de pouvoir se confier et avoir des conseils
À moins que la psy ne soit pas compétente, ou nuisible, théoriquement, ça ne peut qu’être positif ; prenez soin de vous tous ♥
🦋𝕊𝕒𝕝𝕠𝕟/ ℂœ𝕦𝕣/𝕁𝕒𝕣𝕕𝕚𝕟/ ℙ𝕣𝕖𝕤𝕖𝕟𝕥𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟/ℕ𝕦𝕞𝕤 𝕕'𝕦𝕣𝕘𝕖𝕟𝕔𝕖𝕤/Playlists/Taiyou🦊
Mon cœur est mon essence, ma direction, ma dévotion💗
Il y a une chose plus terrible que de mal écrire, c’est d’éteindre sa voix🌸
C’est nous qui, vivons notre épopée, osons nous transcender, nous grandir ou nous détruire⚜️
Vis ta vie joyeusement, partage tendrement et tu raviras les cœurs ardemment, unis les âmes simplement💛
Tu n’es pas un objet sans vie, sans éclat ; tu es le chef-d’œuvre le plus vivant, le plus merveilleux ; tu es un être unique🍉
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