Quelle est votre place dans la fratrie?

[ju13009]

Je suis le cadet, celui qui n'est pas le chouchou (ma "petite" sœur) et pas le 1er (mon "grand" frère) à qui ils trouvent toujours des excuses, je suis dans une famille "éclatée" avec des "cas" et je me dis que ma vrai famille c'est mes amies mais je ne les vois pas (à par 1 de mes meilleurs amies que j'ai vu hier 1/2h à son boulot et une autre meilleure amie que j'espère passer le dimanche après-midi avec)

[Hikari]

Dernier de ma famille,

Mes deux frères et ma sœur, ont pratiquement le double de mon âge
Donc petit, je jouais avec mes nièces, neuveux principalement
Car certains ont 2 ans de moins que moi

Dans la famille, j'ai toujours été le plus décaler, le plus bizarre alors que les trouples, handicapes fut chez ma mère, ma grand-mère
Et cela m'a toujours fait bizarre, car je n'en ai aucun officiellement et pourtant je n'ai jamais concordé à quelques choses
Même la dépression, je ne le suis pas officiellement non plus, après ça c'est un autre sujet
Donc dernier de ma fratrie

[Léoma]

Je suis l'ainée de mon père, et l'unique de ma mère.
Ma mère m'ayant rejetée, je ne me considère que comme l'ainée de ma fratrie.
L'ainée qui a l'âge de la mère de ses petites sœurs... ce qui me rassure c'est que je vois que je ne suis pas la seule à avoir une famille "atypique" et qu'il est difficile de trouver sa place.
En tant qu'ainée, je suis celle qui se débrouille, celle qui montre l'exemple... (tu parles! )

Mais ma thérapeute me dit, comme @ju13009 , qu'à l'âge adulte on "choisit" sa famille, et Dieu merci d'avoir des amis ...
J'ai juste à dépasser la peur de l'abandon de ma mère qui me donne peur que mes amis partent, mais j'y travaille...

[Sayuri]

La cadette avec une grande sœur et 3 petits frères

[om-d-kaverne]

Il n'y a pas de nom pour quand on est le 5ème sur 10 enfants ? Et en plus le 5ème garçon, quand je suis né, les filles sont venues après moi... Maintenant, à cause d'évènements tristes, je suis le 3ème sur 7 enfants.

[Anita No!]

Je suis l'aînée et j'ai une soeur cadette traitée pour bipolarité suite à un épisode maniaque avec caractéristiques psychotiques survenu il y'a un an et demi. La maladie de ma petite soeur, ça a un peu fait l'effet d'une météorite dans nos vies et surtout dans celles de mes parents.

J'ai aussi un un frère, le benjamin.

On est une fratrie soudée et assez proches les uns des autres, quand je retourne au domicile de mes parents, on partage toujours les mêmes petits rituels : nos soirées séries, nos recettes en tout genre cuisinées à pas d'heures de la nuit, nos fins d'après-midi jeux de société (Cluedo, Lynx, Trivial Poursuit, Uno). Enfin depuis que le benjamin a 15 ans, avec la crise d'ado, il fait un peu de résistance et ça devient de moins en moins évident de l'embarquer avec nous, il devient plus sélectif, accepte de partager le petit-déjeuner copieux mais pas la partie d'Uno accepte le Cluedo mais pas la sit-com ! Ça agace ma soeur, moi ça me fait sourire, c'est cool qu'il s'affirme. Et c'est beau aussi de le voir grandir.

Anita-No

[Asylum]

On est 3, je suis celle du milieu.

[Kayaka]

La place du milieu et même si mes parents (enfin ma belle-mère (Miman) et mon papa) m’aiment mon fortement aidé à surmonter mes problèmes psycho~sociaux et ma dépression, je n’aime pas cette place.

[datura]

je suis la seconde vivante, mais pas voulue

[dogeorge]

Je suis l'aînée, pas vraiment désirée
Mais jamais vécue avec ma mère et mes frères
Donc en quelque sorte fille unique

[Alixmarie]

La petite benjamine

[Ictavia]

Je viens de regarder les résultats du sondages et on peut se rendre compte que les ainés sont sur-représentés sur celui-ci. Ça m'a fait me demander si le fait d'assumer cette position dans une fratrie pouvait avoir une incidence négative sur l'état de santé mentale. Je viens de chercher et voilà ce que les études en disent:

"Les enfants aînés qui ont des frères et sœurs ont 48 % plus de risques de souffrir d’anxiété et 35 % plus de risques de souffrir de dépression que les enfants nés deuxièmes ou plus. Les enfants uniques ont 42 % plus de risques de souffrir d’anxiété et 38 % plus de risques de souffrir de dépression que les enfants nés deuxièmes ou plus."

[Ictavia]

Par rapport à mon dernier post, je vais ajouter que ce qui semble plus déterminant dans ces données est le fait d'avoir été le premier enfant d'une famille indécemment du fait que d'autres enfants aient pu suivre ou non. Le facteur principal augmentant les chances de dépressions ou d'anxiétés dans l'avenir de la personne est tout simplement le manque d'aptitudes parentales des géniteurs. C'est normal, ils ne peuvent avoir d'expérience en la matière puisqu'ils élèvent justement leur premier.

Ensuite, pour ce qui est de la différence entre les propensions à la dépression et l'anxiété qui varie un peu entre les enfants uniques et les ainés, on pourra dire que le poids d'être l'exemple de l'ainé pourra amener plus d'anxiété tandis que l'isolement d'être unique augmentera les chances de dépressions.

(je me suis fait mon puzzle mental du jour lol)