Malheureusement, c'est cette manière de faire qui est la plus courante. Il faudrait des psy bien préparés à ce problème. Mais c'est rare. D'où les résultats très décevants.Dafy a écrit :J'ai été diagnostiqué borderline lors de ma deuxième et dernière hospitalisation, je suis une thérapie que l'on pourrait qualifier de conventionnelle depuis à peu près un an.
Si mes propos peuvent paraitre très pessimistes à certains, ils ne devraient pas laisser penser que tout est absolument noir foncé.Dafy a écrit :Je pense que Clopinnette à malheureusement raison, on ne peut en guérir et vivre avec est souvent à la limite du supportable, dans la vie privée comme dans la vie professionnelle.
Une relation sentimentale avec une personne souffrant de ce trouble est difficile, mais pas impossible. A mon avis personnel, je pense que les psy devraient surtout s'efforcer de rendre une telle relation possible en soutenant ce qui peut l'être. Je sais bien que je m'écarte des sentiers battus, mais je pense que c'est là l'une des meilleures choses que l'on puisse faire dans ce cas. Difficile, mais pas impossible !Dafy a écrit :Coté vie sentimentale, je sais à présent que c'est à ce trouble que je dois ma première dépression "sévère", peur indéfinissable d'être abandonné par celle que j'aimais, elle est partie, elle est partie à cause des mes angoisses et des réactions quelles engendraient, je suis un puits sans fond, tout l'amour du monde ne suffira jamais à me rassurer.
C'est la réaction la plus courante, mais elle est décevante.Dafy a écrit :Je préfère me mettre en retrait, ne pas avoir la moindre relation, car pour moi c'est une arme chargée avec des sentiments, la pire des munitions qui soi et surtout, je n'ai pas le droit de faire souffrir qui que ce soit, cette (hypothétique) personne qui aurait à mon égard les plus beaux sentiments alors que moi, je n'aurais que la souffrance et l'angoisse à offrir.
Une relation, à peu près valable, permettrait de pouvoir mieux supporter ce que l'on ne peut pas complètement supprimer. En tout cas, le/la partenaire devrait être inclus(e) dans la thérapie, d'une façon ou d'une autre.Dafy a écrit :Vide abyssal jamais comblé, abandon permanent, quête de reconnaissance, détestation de soi, colères violentes retournées contre soi, AM, hypersensibilité (selon une personne qui m'est très chère et ma psy) ....
Tu confirmes là ce que je dis souvent, mais bien peu de personnes ne l'acceptent: Dans la dépression, les sens sont très sensibilisés. C'est dans ces moments-là, qu'on voit les choses le plus clairement, car les sens sont complètement ouverts.Dafy a écrit :Il est difficile de supporter ces moments où les sens sont multipliés par cent,
A mon avis, il est bon d'accepter ces moments (pénibles) de clairvoyance, afin de mieux pouvoir comprendre sa propre situation. Cela permet alors de trouver son chemin. Ou plus exactement: Cela permet surtout de reconnaitre les chemins à ne pas prendre.Dafy a écrit :où le moindre son me donne l'impression de devenir dingue, où la lumière est une véritable agression, où les émotions prennent le contrôle, je ne gère plus rien et mes réactions sont à la mesure de ces perceptions: disproportionnées...
Je me permets de te souhaiter de pouvoir trouver un(e) psy capable de t'aider avec ce trouble souvent mal compris. Je te souhaite aussi de pouvoir trouver une relation à peu près harmonieuse, dans le cadre des possibilités disponibles.