La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Règles du forum

:fle: Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
:fle: Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse Image
Répondre
Avatar du membre
bridget
Messages : 1501
Enregistré le : lundi 06 avril 2009 10:40

La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par bridget »

Bonsoir,

j'ose enfin ouvrir des sujets par rapport à ma propre forme de dépression, la plus grave parait-il, qui s'est déclenchée en 1999 lorsque j'avais 29 ans.

Après de multiples recherches, j'ai compris que j'avais fait une dépression mélancolique de type "stuporeuse", c'est-à-dire avec un ralentissement moteur et cérébral tel que je n'arrivais plus à manger et parler normalement. J'étais toujours statique, je n'arrivais plus à comprendre, un sujet+verbe+complément (une phrase de base)

J'avais des idées d'incurabilité, une culpabilité d'une puissance impressionnante, et surtout, je pense que j'ai fait une décompensation psychotique, puisque, même si je savais que ce n'étais pas réel, je voyais devant moi des arbres morts tomber en cendre.

je ne cessais de pleurer , du matin au soir, et pourtant aucune idée suicidaire, puisque j'avais déjà le sentiment que j'étais en train de mourrir.

Il a fallu plusieurs mois de descente aux enfer,avant qu'une amie de ma mère dise à mon père que je devais être hospitalisée de toute urgence.

J'étais alors au paroxisme de l'angoisse, c'est-à-dire que je sentais l'angoisse monter le long de mes bras, jusqu'au cerveau, et je pensais alors que mon cerveau allait se scinder en deux, et que j'étais en train de devenir follle.
Le lendemain matin, j'étais à l'unité Dépression de la Chartreuse à Dijon, où on me mis directement sous perfusion d'antidépresseur, du séropram à l'époque.

Mon inhibition était telle, que le psychiatre du service dépression avait décidé de me donner du Solian 50mg (un neuroleptique atypique), car, me disait-il, il a un pouvoir déshinibant sur les graves dépressions.

je serais intéressée par vos témoignages pour savoir si vous avez vécu ce type très particulier de dépression.

Voilà, depuis, ma dépression est devenue chronique, je prends 2 cymbalta 60mg+ un peu de lexomil+2 mépronizine pour dormir...

et surtout, après de longue années de thérapie analytique, j'entreprends depuis peu une thérapie TCC qui, je sens, m'aide déjà beaucoup.
Merci de m'avoir lu.

J'espère que cette maladie est curable dans mon cas, mais ma mère ne cesse de me répéter que je serai fragile toute ma vie durant, et que peut-être, j'aurai ce traitement à vie.
Bisous
Bridget
Avatar du membre
nuage
Messages : 317
Enregistré le : jeudi 23 octobre 2008 13:20
Localisation : quelque part

Message par nuage »

bridget a écrit :
J'avais des idées d'incurabilité, une culpabilité d'une puissance impressionnante, et surtout, je pense que j'ai fait une décompensation psychotique, puisque, même si je savais que ce n'étais pas réel, je voyais devant moi des arbres morts tomber en cendre.
Bonjour bridget,

Début de dépressin en 1999, y-a-t'il un rapport avec la tempête de la même année ???

Je me souviens qu'en 2000 (après la tempête) et en 2001 après le 11 septembre, mes angoisses était encore plus fortes que maintenant et même déraisonnées.

En tout cas, bon courage à toi.
Avatar du membre
bridget
Messages : 1501
Enregistré le : lundi 06 avril 2009 10:40

Message par bridget »

Merci Nuage,

Non, cela n'a aucun rapport avec la tempête de 1999, le déclenchement de cette grave dépression.

ce sont une succession d'événements traumatiques qui ont tout déclenchés.
Avatar du membre
claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Bonsoir bridget,

J'ai également connu de longues périodes de ralentissement moteur et cérébral. L'angoisse est énorme de se voir ainsi, mais ce qui fait encore plus peur c'est de n'avoir aucune réponse de la part des médecins consultés (en ce qui me concerne du moins).
Avatar du membre
bridget
Messages : 1501
Enregistré le : lundi 06 avril 2009 10:40

Message par bridget »

Claudine,

Oui, ces période de ralentissement moteur et cérébral et cette puissante angoisse sont d'une violence "paralysante" et font terriblement peur,

(je me dis aujourd'hui, avec le recul) qu'ils sont le signe peut-être que le danger est tel que le corps envoie de très forts signaux d'alerte, et de plus, pour ne pas augmenter la souffrance psychique, le corps se met un peu comme en mode "off"....donc, toutes les fonctions cognitives et physiques s'arrêtent de fonctionner, comme pour se protéger d'un très grand danger.
On reste dans un état de stupeur...c'est comme si l'on était déjà morte tout en étant vivante.

En ce qui concerne les médecins, et les psychiatres que j'ai vu à l'époque, effectivement , personne ne me disait ce qui était en train de se produire (mon ralentissement s'est étendu et aggravé d'octobre à avril 1999...7 mois de souffrance sans auncune réponse,.

Si, on me donnait des antipsychotiques, mais je savais que ce n'était pas cela....puisque lorsque j'avais pris un risperdal, le lendemain, j'étais incapable de bouger de mon lit...j'étais soutée.

je n'avais aucune violence en moi, c'est mon entourage familial qui était d'une extrême violence, et mes deux parents, médecins tout deux, m'ont laissée m'enfoncer pendant 7 mois...me laissant comme une épave dans la maison, et me traitaient de "conne" et de "nulle" parce que j'osais aller consulter des psy de la ville ou ils avaient leur cabinet, et quand je leur disait que j'étais allée voir telle psychiatre (ils la connaissait, et ne voulaient pas que l'on sache que leur cadette était en train de sombrer s. Tabou total.

A la place,ils se moquaient de moi en disant que je n'avais qu'à aller faire de l'humanitaire au Kosovo, au lieu de pleurer sans arrêt, je ferais au moins quelque chose de ma vie.

"Les pathologies familales" , c'est écoeurant d'en être l'objet!!!! de subir de la violence morale



je ne sais pas ce que tu en penses.
Avatar du membre
claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Oui, je suis d'accord avec ton analyse

Je te disais que j'avais fait de nombreuses crises (toutes à la suite de chocs, de contrariétés ou de crises importantes d'angoisse), mais la plus violente et la plus impressionnante a été, au décès de mon fils

La souffrance morale a était telle qu'elle m'a enlevé l'usage de la mobilité des membres et de la parole pendant quelques heures. C'est certainement ce mode de protection dont tu parles
Avatar du membre
bridget
Messages : 1501
Enregistré le : lundi 06 avril 2009 10:40

Message par bridget »

oui, j'ai connu cet état d'immobilisation totale dont tu parles...et pour moi aussi, il y a eu de la vraie mort autour de moi, entre autre, rajoutée à la violence de ma famille.

Je venais de perdre ma grand-mère que j'adorais, et mon compagnon s'était suicidé quelques mois avant cela. Il avait 25 ans.

Comme, je te comprends Claudine
Avatar du membre
vanillasun
Messages : 6
Enregistré le : mardi 26 mai 2009 18:07

Message par vanillasun »

bonjour a tous
je suis dépressive grave mélancolique diagnostiquer depuis peu
plus de 10 ans que sa dure jai 28 ans jai deux enfants dont je nai pas la garde a cause de mes 5 ts en un ans
jai des haut mais beaucoup de bas
bonjour a tous je suis nouvelle mais la pour vous aussi
jaime mes deux enfants
mon maitre mot la sincèrité
Avatar du membre
claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Bonsoir vanillasun,

N'hésite pas à nous confier ton quotidien si tu sens que cela peut t'aider à te sentir moins seule, face à la maladie
Avatar du membre
vanillasun
Messages : 6
Enregistré le : mardi 26 mai 2009 18:07

Message par vanillasun »

MERCI DE TA REPONSE
et bien je me réveille angoisser jusqua la prise des médicaments ensuite jessais de moccuper je vais marcher ou je regarde la télé ou je vais régulièrement au cmp (centre médico psychologique) jy fais des athelier cuisine et patisserie
jy suis encadrer cest bien je consulte la bas ma psychiatre ma psychologue et pour le quotidien mon infirmère

dans mes down je pense que ma mort est mon amie car elle est toujours présente la pour moi
des fois jai limpression detre hors de mon corps et je suis spectatrice de mes fait et geste
jai parfois des angoisse terrible
plein dautre choses
bonjour a tous je suis nouvelle mais la pour vous aussi
jaime mes deux enfants
mon maitre mot la sincèrité
Avatar du membre
claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Le fait de te sentir aussi encadrée au CMP, doit tout de même te rassurer

As-tu déjà été hospitalisée ?
Avatar du membre
vanillasun
Messages : 6
Enregistré le : mardi 26 mai 2009 18:07

Message par vanillasun »

oui je me sens rassurer mais la mort me suit partout

oui jai déja été hospitaliser 6OU 7 fois en deux ans
bonjour a tous je suis nouvelle mais la pour vous aussi
jaime mes deux enfants
mon maitre mot la sincèrité
Avatar du membre
claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Cela doit être très lourd de vivre avec cette sensation permanente
Avatar du membre
bridget
Messages : 1501
Enregistré le : lundi 06 avril 2009 10:40

Message par bridget »

Bonjour Vilnassoum,

La dépression mélancolique est l'une des plus graves dépression qui puissent exister.

j'ai connu aussi cette forme de dépression, en 1999.

tu dis que la mort te suis partout,
je sais que c'est affreux et à la fois terrifiant d'avoir de telles pensées....
....as -tu fait des décompensations?
tu as très certainement des idées d'incurabilité
As-tu des idées de ruines?

normalement la prise en charge de cette dépression grave nécessite une hospitalisation, mais peut-être sors -tu de l'hopital.

en tout cas, sache que je comprends ta douleur, je suis peut-être maladroite à te poser beaucoup de questions,
mais c'est pour essayer de mieux te comprendre.

Je suis de tout coeur avec toi.
Avatar du membre
vanillasun
Messages : 6
Enregistré le : mardi 26 mai 2009 18:07

Message par vanillasun »

MERCI de vos réponse
et bien je suis sorti de lhopital il ya deux mois

japrend avec cette mort qui me veux tout le temps jai limpression que ma vie ne sert a rien la aujourdhui je me suis fais plaisir avec une amie on a fait quelque achat sa ma fait du bien mais seule dans ma chambre ou quand je rentre chez mes parents ben je retrouve pas que mes parents je retrouve cette mort qui ne veux pas me lacher

jaimerai telment mourir si vous saviez..................

oui jai limpression que je ne sortirai jamais de cette maladie jamais alors je pense a mes enfant mais je préférerai mourir

je ne me sens vraiment pas en forme ni bien dans mon ame dans mon coeur jai envie de mourir pour ne plus souffrir

c'est vrai que je ne me sens pas bien je regrtette le temps ou jétais dans notre apart avec mon ex et nos enfants je ne me comprend plus tout sefondre dans ma tête jai personne a qui parler pour pas faire de peine pourtant je suis suivi par une psychiatre une psychologue et un infirmière

alors personne na cette forme de dépression jaimerai avoir vos témoignage ou vos question ?
bonjour a tous je suis nouvelle mais la pour vous aussi
jaime mes deux enfants
mon maitre mot la sincèrité
youna
Messages : 18
Enregistré le : jeudi 20 mars 2008 13:37
Localisation : bretagne

Message par youna »

En te lisant BRIDGET je me demande si je ne fais pas ce genre de dépression car je vis au ralenti, je ne parle presque plus, j'ai qq fois du mal à comprendre ce qu'on me dit et alors beaucoup, beaucoup d'angoisses qui me font terriblement peur.
la vie n'est pas un long fleuve tranquille
Avatar du membre
bridget
Messages : 1501
Enregistré le : lundi 06 avril 2009 10:40

Message par bridget »

et que dit ton psy Youna????.....;parce que si tu es en train de faire une dépression mélancolique, c'est l'une des plus grave, donc, ton psy devrait savoir ce qui est mieux pour toi, non, tu ne crois pas, qu'en pense t-il???
tu sais, je ne suis pas médecin, lui seul peut voir ton état.

Sinon, tout forme de dépression nous met au ralenti, après dans la mélancolie c'est différent, il y a les idées d'incurabilité, de ruine, , d'angoisse très fortes, et de prostration, difficulté à parler normalement. Toutes les fonctions sont stopées.

Quel traitement prends -tu?
youna
Messages : 18
Enregistré le : jeudi 20 mars 2008 13:37
Localisation : bretagne

Message par youna »

Pour te répondre BRIDGET mon psy ne me dit pas grand chose, par contre je vois mon état empiré de jour en jour.
Je dépressive depuis 16 ans mais avant c'était avec des hauts et des bas mais depuis qq mois je suis de plus en plus bas, je n'ai jamais été aussi mal de toute ma vie.
Je ne sais plus sourire même à mon petit-fils de 2 mois 1/2, je suis toujours triste.
Rien ne m'intéresse. Je peux rester prostrer pendant des heures.
Tout me pèse.
Je pense tout le temps à la mort qui serait comme une délivrance.
Niveau traitement il m'a baissé beaucoup (je ne sais pas si c'est une bonne chose), je prends du PROZAC, XANAX et NOCTAMIDE et THERALENE pour domir.
la vie n'est pas un long fleuve tranquille
Avatar du membre
bridget
Messages : 1501
Enregistré le : lundi 06 avril 2009 10:40

Message par bridget »

c'est peut-être la baisse du traitement qui te provoque cela.

si tu sens que ton état vraiment se dégrade, et aparament, c'est ce que tu constate, tu ne peux pas rester ainsi, essaye d'avoir l'avis d'une autre spécialiste.
Je t'embrasse
De tout coeur avec toi.*
vanillasun a écrit :
alors personne na cette forme de dépression jaimerai avoir vos témoignage ou vos question
si, je t'ai répondu, j'ai eu cette forme de dépression grave il y a dix ans.
On s'en remet petit à petit...mais cela nous fragilise à vie.
Aujourd'hui, je vais beaucoup mieux, mais ces idées de mort dont t parles, moi, j'avais des dées d'incurabilité, que je sortirai jamais de l'hôpital, et des idées de ruines.

Courage.
Avatar du membre
claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Bonjour youna,

Je suis également de l'avis de bridget : si ce traitement n'améliore pas ton état, c'est qu'il ne te convient pas. Il serait utile que tu aies peut-être l'avis d'un autre médecin. Ce n'est pas une fatalité de s'enfoncer dans la dépression et il y a toujours des solutions (autre traitement, autre médecin...)
Répondre