La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

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youna
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par youna »

Je revois mon psy mardi prochain, je vais essayer de bien lui faire comprendre dans quel état je suis.
J'espère que la seule solution qu'il ne va pas trouver c'est l'hospitalisation car je n'en veux pas.
Celle du mois de décembre n'a rien donné de positif.
la vie n'est pas un long fleuve tranquille
dorothée
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Enregistré le : jeudi 23 juillet 2009 10:24

La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par dorothée »

Comment vas-tu Youna?
As-tu changé de traitement et est ce que tu te sens mieux?
tinok
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par tinok »

Quelle est la différence entre une dépression et une mélancolie anxieuse? les symptômes peut être??
tinok
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Archaos
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par Archaos »

Bonjour tinok,

J'ai trouvé ceci, pour te répondre :


MELANCOLIE et MALADIE MÉLANCOLIQUE

Définition de la mélancolie

État de dépression intense vécu avec un sentiment de douleur morale, et caractérisé par le ralentissement et l'inhibition des fonctions psychomotrices et psychiques.

Cette dépression profonde de l'humeur est marquée par:
  • une inhibition psychomotrice (perte de l'initiative, ralentissement psychomoteur, parfois état de stupeur...);

    une douleur morale intense avec désespoir, anxiété majeure et auto-dépréciation;

    des idées délirantes sur le thème de l'indignité, de la culpabilité ou de la ruine;

    un risque suicidaire élevé.
La mélancolie est un versant grave de la dépression. Elle s'inscrit de ce fait dans la PMD (ou Psychose Maniaco-Dépressive). C'est alors l'opposé de la manie.


On distingue depuis l'antiquité deux grandes catégories de mélancolies :

1/ la mélancolie stuporeuse. Le ralentissement physique et psychique est prédominant, conduisant à l'inertie, au mutisme, au repli. Hippocrate expliquait cette forme de mélancolie par un excès de "bile noire froide";

2/ la mélancolie anxieuse, ou délirante. L'agitation et l'anxiété sont majeures, avec notion de désespoir, perte de l'estime de soi, idées suicidaires. L'auto-accusation pourra devenir persécution par l'amorce d'une projection vers l'extérieur (délire de persécution ou d'indignité). Il pourra aussi y avoir un délire de négation du corps: les symptômes caractéristiques de cette mélancolie délirante ont été repérés et décrits par le psychiatre français Jules Cotard (1840-1889).

Syndrome de Cotard:
  • dépression très importante;
    délire sur le thème d'une transformation des fonctions corporelles, voire leur négation;
    hypocondrie sans entrevoir l'espoir d'une guérison.
C'était la "mélancolie vagabonde" des anciens médecins arabes. Hippocrate y voyait de son côté les effets d'un excès de "bile noire chaude".

Signes cliniques

La mélancolie représente la forme majeure des états dépressifs. Qu'elle soit réactionnelle à un événement ou d'apparence spontanée, elle s'installe progressivement sur plusieurs semaines. Il n'existe généralement aucun rapport compréhensible entre les symptômes mélancoliques et la situation familiale ou sociale du patient. Cependant, un événement psychologique émotionnel a pu jouer le rôle de facteur déclenchant.

Début : le début est habituellement progressif et insidieux. Pendant quelques semaines le malade se sent envahi par le découragement, l'insécurité. Il devient sombre, pessimiste, morose, sans élan. Son humeur est triste. La fatigue et un malaise général lui font cesser ses activités sociales, professionnelles... etc.

"Je ne suis plus comme avant" se dit-il. Sa volonté s'effondre et il se désintéresse de toute distraction. Il se reproche de ne plus aimer comme avant les siens, d'avoir vis à vis d'eux une certaine indifférence. On observe des troubles du sommeil, une insomnie précoce et constante. Quand il parvient à s'endormir, c'est pour se réveiller définitivement au bout d'une heure. Le patient éprouve des sensations physiques pénibles dans le corps, maigrit, souffre de céphalées... L'entourage commencera à s'inquiéter au vu de ces troubles.

Période d'état : elle se trouve réalisée en quelques semaines, plus rarement en deux ou trois mois. L'aspect du mélancolique est pâle, prostré, immobile, muet ou ne proférant que plaintes et gémissements. Son visage devient tragique, ses traits sont décomposés. Au niveau du comportement alimentaire, le patient refuse toute nourriture. Il déambule lentement jour et nuit en proie à une angoisse très perceptible. Chez les femmes, on constate souvent une aménorrhée. Le ralentissement du tractus digestif entraîne des constipations, de l'aérophagie. Le patient a un pouls inconstant, une tendance à l'hypotension. Quand il communique, c'est pour s'accuser de fautes antérieures ou demander qu'on mette fin à sa vie. Il existe alors un grand risque suicidaire (impulsion-suicide).

Le syndrome mélancolique comprend une humeur triste, un ralentissement idéomoteur, des idées de suicide, une réticence aux sollicitations, des insomnies, des troubles digestifs, une perte d'appétit, un désintérêt global. La communication, quand elle démarre, est lente, les réponses sont proférées à voix basse, entrecoupées de soupirs. Le discours est centré sur le patient, rien d'autre n'existe. Toutes ces idées pessimistes orientées vers la faute ou le malheur ont pour conséquence les conduites suicidaires du mélancolique.

La réticence : c'est un symptôme très fréquent, à tous les stades de cette maladie. Le malade ne parle pas, ou bien parle mais dissimule, diminue, amoindrit les troubles psychiatriques qui l'envahissent. Il taira en particulier les idées de suicide. La réticence est un signe de dangerosité, notion que le soignant devra avoir régulièrement à l'esprit, que ce soit lors des entretiens infirmiers, ou dans le quotidien du service d'hospitalisation. Une amélioration apparente pourra n'être qu'une façade pour endormir la surveillance.

Formes sémiologiques
  • Mélancolie stuporeuse : dans cette forme pathologique, le ralentissement idéomoteur est maximum. Au cours de l'état de stupeur mélancolique, les mouvements volontaires sont suspendus, et il existe une véritable sidération des activités motrices de l'expression. Le visage est inexpressif, figé dans une mimique de tristesse intense. Les paupières sont immobiles, le regard est fixe, des larmes apparaissent parfois. Attention: les idées mélancoliques demeurent très actives et il faut craindre le raptus de suicide chez ce patient. On note une opposition à tout essai d'alimentation;

    Mélancolie anxieuse ou délirante : le ralentissement idéomoteur disparaît au profit de l'agitation anxieuse. Le patient ne peut tenir en place, va et vient, guette aux portes. Il est aux aguets, se lamente, essaie de fuir devant un danger imaginaire. La peur est l'élément dominant de cette forme de mélancolie, et elle est vécue comme une véritable panique. Le mélancolique anxio-délirant est en proie à une dramatique agitation. Dans certains cas on notera la présence envahissante d'un délire à thème de persécution, ou hypocondriaque (certains auteurs classeront la mélancolie délirante dans une catégorie distincte de la mélancolie anxieuse).
Formes étiologiques

Psychose maniaco-dépressive

La mélancolie représente la phase d'humeur triste et de sentiments dépressifs d'une affection mentale caractérisée par l'alternance d'accès mélancoliques et d'accès maniaques. Ces accès aigus sont séparés par un intervalle au cours duquel le sujet vit 'normalement', en parfaite relation avec son entourage, sans souffrance majeure.

La mélancolie peut aussi représenter la seule forme de renouvellement des accès (mélancolie intermittente, ou PMD unipolaire). Le début de l'affection se situe avant la quarantaine. La période d'état est représentée par un accès de mélancolie franche et aiguë. On recherchera pour confirmer le diagnostic: la fréquence des antécédents familiaux (mélancolie et manie), le caractère cyclothymique du patient avec tendance fondamentale à des oscillations de l'humeur... le pronostic à long terme est celui de la récidive, surtout s'il existe une répétition fréquente des accès dès le jeune âge.

Mélancolie d'involution

L'accès mélancolique apparaît à l'âge moyen de la vie (après 50 ans) et surtout chez les femmes. Cette mélancolie est caractérisée par une absence d'antécédents psychiatriques personnels, un fond de personnalité obsessionnelle (méticulosité, recherche de l'ordre, entêtement), des craintes hypocondriaques, des manifestations hystériformes avec maniérisme et théâtralisme, de l'angoisse et de l'agitation. Le syndrome mélancolique est alors d'installation progressive, plus souvent modéré que sévère. La mélancolie d'involution survient souvent à la suite de deuils, de difficultés sociales ou professionnelles... etc.

En résumé : des crises de mélancolie, apparaissant au-delà de la cinquantaine, sans passé cyclothymique (c'est à dire sans alternance maniaco-dépressive), doivent faire évoquer une mélancolie d'involution (ou présénile). Cela s'observera plus souvent chez une femme, et aura pu être déclenché par un choc affectif. La présentation du sujet sera particulière, en une sorte d'état mixte où agitation et dépression coexistent, avec de fréquentes manifestations théâtrales (hystériques) et des hallucinations. Son évolution est relativement plus favorable bien qu'il existe néanmoins un risque d'évolution vers un affaiblissement intellectuel progressif, ou vers un délire chronique avec préoccupations hypocondriaques.

Formes symptomatiques
  • - états mélancoliques symptomatiques d'affections cérébrales ou générales: beaucoup plus rarement un accès mélancolique peut se développer après un trauma crânien, ou au cours de méningo-encéphalites, de tumeurs cérébrales, de troubles endocriniens... etc. ces états pourront également s'observer dans l'épilepsie, ou au cours d'affections générales comme la tuberculose.

    - états mélancoliques symptomatiques d'affections psychiatriques: on rencontre ces états dans la phase de début des démences séniles ou préséniles, et de certains délires chroniques comme dans la PHC (ou psychose hallucinatoire chronique). Les dépressions mélancoliques symptomatiques sont généralement transitoires.
Suicide et risque suicidaire

Le risque suicidaire est difficile à évaluer, mais schématiquement on peut opposer deux circonstances:
  • Celle où il est latent, non exprimé, clairement perçu par l'entourage. C'est la circonstance la plus sérieuse, définissant réellement un "accès mélancolique vrai";
    Celle où il est annoncé bruyamment (suicide chantage) au cours d'un état dépressif sur terrain névrotique non périodique.
Le suicide peut se faire sous différentes formes, de façon bien préparée, cachée, ou par impulsion, lors d'un raptus. Le refus d'aliments représente également un moyen de se suicider. Le suicide du mélancolique peut aussi être altruiste. Le patient agit alors pour lui et pour les autres, entraînant son entourage dans la mort.

En fait, on comprend dans les conduites suicidaires: les conduites passives par le refus de s'alimenter, le suicide systématiquement préparé, le raptus de suicide ou impulsion fulgurante à se donner la mort, et enfin le suicide collectif avec véritable massacre familial.

Les moyens de suicide sont multiples (strangulation, coupures, armes à feu, immolation, empoisonnement... etc.).

Le délire

La mélancolie peut revêtir plusieurs aspects. Il pourra ainsi y avoir l'apparition de thèmes délirants (persécutifs ou hypocondriaques) pouvant poser des problèmes thérapeutiques particuliers.
  • Délire mélancolique aigu de persécution : les idées de persécution sont exposées sur un mode monotone. Elles sont stéréotypées et passives. Elles portent sur le passé, comme par exemple les propos malveillants des voisins, la méchanceté d'un collègue... etc. Il y a une conviction absolue du patient. On note de fréquentes interprétations, des illusions (un visiteur est pris pour un policier qui vient l'arrêter), et l'absence habituelle de réactions hétéro-agressives. Le persécuté mélancolique ne devient jamais persécuteur. Il ne riposte pas, mais a tendance à se soustraire par la fuite, le suicide ou l'automutilation. L'évolution après l'accès mélancolique pourra parfois se faire vers une forme chronique (délire de persécution post-mélancolique) où le patient conservera ses idées d'auto-accusation ou se mettra à solliciter les autres pour les supplier de cesser leurs persécutions;

    Délire hypocondriaque de négation : les idées hypocondriaques sont marquées par la bizarrerie et le fantastique. Ce sont généralement des idées de damnation, de négation d'organes. Le corps du patient n'existe plus, le foie ou l'estomac sont pourris, les intestins sont bouchés. Il pourra aussi y avoir un animal qui habite dans leur corps. Idées de transformation ou d'énormité corporelle externe... etc. L'évolution après l'accès mélancolique verra parfois se chroniciser ce délire, avec l'ajout de thèmes démoniaques, d'immortalité...


Diagnostics différentiels
  • - Un accès mélancolique peut marquer comme nous l'avons vu le début d'une démence précoce. Cette dépression atypique aura alors tendance à traîner en comportant des symptômes discordants. On notera ainsi entre autres une atonie affective très particulière, bien différente de la panique aiguë du mélancolique vrai.

    - Les épisodes dépressifs de la schizophrénie. Se rencontrent parfois en phase prémonitoire de la maladie, parfois au cours de celle-ci.

    - Un état dépressif névrotique dépendra d'événements malheureux de l'existence. Les troubles de l'humeur y seront peu prononcés, et on n'observera pas cette douleur morale intense particulière à la mélancolie. De même, le patient n'aura pas trop de difficultés à s'exprimer.

    - Une stupeur confusionnelle pourra s'observer au cours des infections par toxiques, après une crise d'épilepsie, dans des cas de névrose hystérique...

    - Une stupeur catatonique avec sourires discordants, position fœtale, mouvements parasites des membres s'observera dans certaines formes de schizophrénie. On notera alors aussi le négativisme, l'opposition active aux tentatives de mobilisation, parfois la catalepsie (maintien passif des attitudes même pénibles).
Traitement d'urgence

Cette recherche de la mort et ce refus des moyens de vivre (refus de nourriture, perte des instincts de conservation...) vont dicter une conduite urgente. Ce sera l'hospitalisation en psychiatrie avec la mise en place d'un traitement antidépresseur (pharmacologie par voie parentérale), ou par sismothérapie (si c'est une question d'heures), associé à une nutrition et une hydratation immédiates. L'utilisation des antidépresseurs et celle des neuroleptiques sédatifs permettent généralement d'obtenir en une ou deux semaines la guérison de deux cas sur trois. La mélancolie délirante en particulier répond assez bien aux traitements antidépresseurs. La fin de l'accès mélancolique s'observe habituellement à l'hôpital en quelques semaines: soit de manière brutale, notamment avec les cures de sismothérapie (il faut alors se méfier des rechutes), soit de manière progressive avec les seuls traitements médicamenteux (le risque suicidaire dure alors plus longtemps).

L'ambiance autour du patient doit être faite d'attitude généreuse, de soutien fondé sur la compréhension de la douleur morale. L'isolement relatif est prescrit selon l'effet des visites sur le patient. La surveillance du risque suicidaire sera constante sans trop peser. La pose quotidienne de perfusions d'antidépresseur sera l'occasion d'être présent au lit du patient pour l'engager à exprimer son mal-être. Attention à la levée de l'inhibition qui survient après quelques jours de traitement antidépresseur (entre autre avec l'Anafranil): on associera souvent pour y remédier un anxiolytique ou un neuroleptique (à action anxiolytique et sédative comme le Tercian par exemple).

Traitement d'entretien

On passera de la perfusion au traitement per os (comprimés ou gouttes buvables). La diminution progressive du traitement pharmacologique sera étalée sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Son arrêt total pose toujours un problème délicat.

Évolution

La mélancolie évolue spontanément, d'une manière périodique, dans le cadre de la psychose maniaco dépressive. La fin de la crise mélancolique pourra prendre deux ou trois mois sans traitement. La découverte de la sismothérapie et des antidépresseurs a transformé le destin des patients. Les traitements réduisent la durée des crises et évitent généralement ou espacent leur survenue. La fin de l'accès mélancolique est marquée par la régularisation du sommeil et de l'appétit. Le patient fait généralement la critique des troubles qu'il manifestait. Le pronostic immédiat est bon, le malade retrouvant son état mental antérieur. Par contre le pronostic sur le long terme doit être réservé car il y a possibilité de nouveaux accès qui ont tendance à se rapprocher au fur et à mesure que l'âge avance. Les rémissions entre les accès pourront aussi avoir tendance à devenir incomplètes.

Complications : une rechute en période de convalescence pourra avoir lieu, et c'est alors avec un grand danger de suicide. Il y a aussi le risque d'un virage très rapide à l'accès maniaque sous traitement, avec passage éventuel au délire aigu.

source: psychiatriinfirmiere.free.fr
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clochette76
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par clochette76 »

merci Archaos. je ne pense pas être mélancolique...mais d'apres mon psy : anxio dépressive.
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bridget
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par bridget »

Merci pour tes explication et tes sources Archaos.

c'est cette forme de dépression très très violente que j'ai vécu en 1999, une mélancolie de type stuporeuse....
10 ans après, je veux voir les choses sous un autre angle..j'ai bien accepté ma dépression...mais je suis toujours sous la même dose d'Ad...et depuis 1999, d'autres événements traumatiques sont venus encore perturber ma vie...rendant mon instertion professionnelle quasiement impossible pour le moment....mais aujourd'hui, je ne veux plus me contenter uniquement de médicaments et d'une thérapie d'inspiration analytique.

j'ai eu ma première séance d'hypnose ericksonienne, et je crois en cela, car cela a eu des effets bénéfiques immédiatement, même si je trouve que les séances sont trop espacées dans le temps (1 mois)
je pense aussi à la pratique d'un sport, pour évacuer les tensions..avoir une bonne hygiène de vie....peut-être aller voir un acuponcteur pourquoi pas pour mes angoisses.

mais je me rends compte que je suis toujours dans le souvenir de mes traumatismes, ils sont toujours présent à ma mémoire...alors on parle de l'EMDR pour le stress post- traumatique, c'est aussi une pîste pour moi..même si je suis un peu méfiante sur cette technique...
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raradana
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Enregistré le : lundi 09 avril 2007 21:04
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par raradana »

Bonjour,

Je viens chercher de l'aide, non pas pour moi mais pour mon ami. Nous sommes ensemble depuis un peu plus d'un an et demi. C'est quelqu'un d'adorable, de doux, toujours prêt à faire plaisir, intelligent, l'homme idéal en somme...Le problème c'est qu'il n'a toujours pas tourné la page suite à la rupture sentimentale, très brutale qu'il a subit il y a 4 ans. Très souvent il est dans son monde il n'écoute pas, il est parfois très susceptible et ne supporte pas la moindre remise en cause de ses capacités, il a peur de faire l'amour (il a fini par me le dire), et surtout il refuse de parler et de voir un médecin. Les choses empirent depuis le début de l'année.

Ce soir je lui ai demandé de me dire s'il était dépressif (j'ai moi même, déjà fait 2 dépressions), il m'a répondu "c'est au délà c'est de la mélancolie". Je suis donc allée voir ce que c'était et bien, en effet ça fait peur, et je crois reconnaître certains comportements. Il m'a dit qu'il y a trois ans il était allé voir un généraliste (c'est sûrement lui qui a du lui indiquer ce terme). Ce généraliste lui a prescrit des médicaments qu'il n'a pas voulu prendre. Ce génaraliste lui à également conseillé de voir un psychiatre...

Je l'ai sommé d'aller voir un médecin, je sais ce n'est pas peut être pas la bonne méthode mais je suis désenparée. Rien n'a d'emprise sur lui, la douceur, le silence, les cris, rien... si ça continue je devrai me séparer de lui, j'ai peur moi aussi de retomber et j'ai une fille. Comment faire pour aider quelqu'un qui ne veut pas d'aide ou qui n'arrive pas à l'accèpter ?

Merci de me dire comment faire il ne mérite pas que je le laisse tomber mais je ne pourrai pas tenir longtemps.
"Il y a les petits mensonges, il y a les gros mensonges et il y a les statistiques" Mark Twain
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Philea
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par Philea »

Bonsoir Radana,

Visiblement ton ami n'a pas l'air d'aller bien du tout. Effectivement, vu ses belles qualités et surtout son état actuel, ce serait déconseillé de le lâcher ou de lui dire que tu risques de le faire même si -et ça se comprend- c'est très difficile pour toi de supporter tout ça.

Il reconnait son état de dépression quand il dit "c'est au delà de la mélancolie". C'est déjà un bon point, il n'est pas dans le déni.
Quant à un diagnostic inquiétant, c'est un peu précipité surtout sans l'avis d'un psy... il peut avoir certains symptômes de la mélancolie, qui s'apparentent aussi à ceux d'une simple dépression sans pour autant être atteint de cette maladie. Tous ceux qui ont l'air schizo, parano, hystero, etc. n'ont pas forcément la maladie qui va avec, rassure-toi ! Ce qui est certain, c'est qu'il est dépressif et se sent très mélancolique, surement dans le sens "commun" du terme. Il doit aussi beaucoup culpabiliser par rapport à toi, d'où sa susceptibilité (même si ça parait contradictoire).

Ce qui pourrait être pas mal, c'est d'approfondir le sujet doucement sur ce qu'il ressent et pourquoi, essayer de le déculpabiliser, voir ce qui ne va pas, ce qui lui pose vraiment problème s'il arrive à l'exprimer, et surtout si ça ne te pèse pas trop d'aborder le sujet.

Ou bien peut-être en parler à quelqu'un d'autre très proche de lui (sauf de l'aspect sexuel, c'est intime), en qui tu as confiance -son meilleur ami par exemple ?- afin qu'ils en parlent ensemble si ça peut mieux passer et être moins lourd pour toi.
Si plusieurs personnes lui expliquent que rien n'est pas de sa faute mais qu'il doit se soigner ou du moins entamer une thérapie -si les médicaments lui font peur- par exemple avec un psychologue (ça fait moins peur qu'un psychiatre et ce n'est pas un médecin), ça peut, peut-être fonctionner. Lui dire qu'il y plein de gens qui vont en voir (c'est vrai !!) sans être "fou" et que ce spécialiste peut vraiment l'aider à se sortir d'une mauvaise période, qu'il peut au moins essayer, sans que ça ne l'engage pas sur du long terme.

C'est "mon" point de vue, il faut voir si tu es d'accord avec ces conseils et attendre d'autres avis pour comparer ce qui serait, selon toi, le mieux approprié.

En attendant, je te souhaite bon courage. T'inquiète pas trop (facile à dire !), vous allez sûrement trouver une solution tous les deux.

--edit--

Une autre idée (la nuit et mes insomnies portent conseil !) : voir toi-même son médecin généraliste ou un psy et lui demander de te conseiller... ?
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raradana
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par raradana »

Salut,

Et merci de m'avoir lu et conseillée. Je vais ter épondre sur certains points.

Je pense en effet qu'il est tombé sur un médecin qui a posé un diagnostic un peu rapide, il semblerait qu'il lui ait dit que les généralistes ne traitaient pas ce genre de problèmes !

Le problème principal c'est de pouvoir entamer une conversation avec mon ami. Quand j'essaye de lui parler il ne veut répondre à rien, sa seule réponse c'est "je ne sais pas". Le pire c'est que je vois bien qu'il ne fait pas exprès, il est incapable de parler, les mots restent coincés dans la gorge. De plus je ne suis pas médecin et je sais très bien que dans ces cas là, la famille est très mal placée pour intervenir. (pour l'avoir moi-même vécu)

C (mon ami) à très peu d'amis intimes, et il ne confie rien à personne, il me l'a dit hier. Il a une bonne copine à qui je pourrais essayer de parler mais je ne la trouve pas très fine...alors je ne sais pas vers qui me tourner...

J'ai bien pensé à aller voir un médecin, mais le mien, car C n'a pas de médecin traitant, ça ne facilite pas les choses ! C'est sûrement ce que je vais faire...

Je sais que je dois être patiente mais c'est pas facile quand on se heurte à un mur sans cèsse. Ce que j'ai le plus de mal à vivre ce n'est pas son mal être c'est qu'il ne veuille aboslument rien dire à personne. J'ai l'impression de ne pas compter à ses yeux, puisqu'il est toujours dans sa douleur d'avant...

Merci à bientôt
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Philea
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par Philea »

Bonjour Raradana,

Peut-etre est-il dans sa douleur "d'avant" -et je comprends bien que tu aies l'impression de ne pas compter- mais il est quand même avec toi depuis un an et demi... ça compte et c'est donc aussi son choix d'être à tes côtés sur la durée.
Il est peut-etre comme ça avec toi parce qu'il est dans la douleur "en général", en souffrance et que, dans ce cas là, on est centré -négativement- sur soi-même sans arriver à faire autrement.

Est-ce que ton ami travailles ? Est-ce qu'il sort de chez lui (ou chez vous ?) ? Est-ce que vous avez des loisirs ensemble ? Est-ce qu'il voit ses amis ?
M.D.F
Messages : 1
Enregistré le : dimanche 27 mars 2011 19:38

La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par M.D.F »

Je souffre depuis un bon moment de 'troubles mentaux' !! je ne savais pas ce que c'était !
tout ce que je savais est que j'étais trop pessimiste, que je suis hypersensible, timide , je culpabilise trop , j'ai perdu ma volonté et ma determination et je me trouve 'une bonne a rien' !!
apres plusieurs problemes de tout genre (le dernier étant que mon copain rompe avec moi ) j'ai décidé de chercher sur internet ! et mon Dieu !! je suis tombée sur la 'mélancolie' ! en lisant les symptomes, j'étais stupéfaite : ça me décrivait presque parfaitement !!
angkor
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par angkor »

Bonjour à tous.
Je suis nouveau sur ce forum.
Je viens pour discuter avec vous et me faire de nouveaux amis qui me comprennent.
Je souffre d'un syndrome dépressif de puis 1996. Très longtemps. Différents psychotropes.
A l'automne dernier, je suis tombé dans la mélancolie sans m'en rendre compte, ce qui a déclenché une TS très sévère en décembre et là, je suis convalescent, tout en allant mieux.
Est-ce que certains souffrent de cette étape terrible de la dépression qu'est la mélancolie ? On y tombe sans qu'on s'en rende compte.
J'aimerais aussi échanger sur mes traitements psy.
Courage à tous.
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Sero26
Messages : 111
Enregistré le : dimanche 01 janvier 2012 18:20

La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par Sero26 »

Voilà j'ai une question que je viens poser ici car aucun médecin n'a pu me donner une réponse valable ... Est ce qu'un ralentissement psychique très important , difficulté inhumaine pour tenir une conversation si bien que je ne prends meme plus la peine de parler étant dans un état quasi mutique , troubles de la mémoire important , etc ... Est ce que ces symptomes veulent forcément dire qu'on fait une dépression mélancolique ? Ajouter à cela un dégout pour la vie , des idées d'incurabilité , repli sur soi , isolement , anésthésie affective , plus de plaisir ...
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Archaos
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Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20

La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par Archaos »

Bonsoir Sero26,

quelles réponses t'ont donné les médecins ? c'étaient des psychiatres ?
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Sero26
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par Sero26 »

Ils m'ont juste dit que je faisais une bonne dépression mais devant l'inefficacité des traitements médicamenteux , mon absence d'espoir , mon fatalisme et mon inertie psychomoteur , je me pose des questions sur la gravité de celle ci et donc si je devrais pas tout de suite demandé de la sismothérapie plutot que de perdre du temps et pour être en capacité de reprendre mes études en septembre ... C'est un cauchemard une dépression j'aurais pas imaginé ^^
Philosss

La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par Philosss »

Sero26 a écrit :
Ils m'ont juste dit que je faisais une bonne dépression mais devant l'inefficacité des traitements médicamenteux , mon absence d'espoir , mon fatalisme et mon inertie psychomoteur , je me pose des questions sur la gravité de celle ci et donc si je devrais pas tout de suite demandé de la sismothérapie plutot que de perdre du temps et pour être en capacité de reprendre mes études en septembre ... C'est un cauchemard une dépression j'aurais pas imaginé ^^

Bonjour Sero,

Que ce soit une dépression de type mélancolique ou non, ton médecin traitera la dépression selon les lignes directrices proposées par son institution. Ce n'est généralement pas le patient qui dira au médecin «et si je testais le Prozac? ou bien Et si je testais les électrochocs?»
Il y a des étapes à franchir et ton médecin doit probablement user de prudence et observer ton état et tenter les divers chimies avant de conclure que les électrochocs sont adéquat pour toi. Il y a aussi une évaluation globale de ton état de santé et des contre-indications pour les ECT. Sans compter qu'il te faut aussi peser les avantages versus inconvénients des électrochocs. Parce qu'il y en a. En outre sur la mémoire. *je suis d'ailleurs étonnée de lire la personne qui a ouvert ce billet. Elle dit être en plein traitement de TCC et elle est capable d'écrire de façon organisée. C'est étonnant. Elle est chanceuse et...j'ai encore jamais vu ça.

Au début du traitement par électrochocs tu seras hospitalisé ou non. Mais tu auras en l'espace de 5 semaines environ 15 traitements. Durant cette période, tu seras complètement à côté de tes pompes. Zéro souvenirs. De bref éclair peut-être mais de souvenirs clairs oublie ça.
Ensuite, tes traitements passeront de 1 ou 2 par semaine pour diminuer jusqu'à 1 traitement environ par 2 semaines. Ce sont les traitements de maintien.
Oublie pas que tu es anesthésié brièvement chaque fois. Que la journée de ton traitement sera une journée où tu dormiras suivant ton traitement. Une journée d'inactivité totale. À ce moment, tes traitements seront ambulatoire et tu devras être accompagné pour te mener et te raccompagner chez toi et la journée du traitement, quelqu'un devra être présent à ton domicile.

Ça semble banal sauf que ce sont des considérations organisationnelles auxquelles tu dois aussi penser. Enfin...que ton médecin doit vérifier avec toi.

Les électrochocs ne sont pas la voie de service pour la guérison. Oui, ils sont bénéfiques quand la personne est médicalement apte à recevoir les ECT.
Il y a aussi des raisons pour lesquelles tu es en dépression. As-tu en parallèle un suivi psychologique?

Ce qui m'inquiète dans ton propos est ta date butoir. Comme si c'était toi qui gérait ta dépression. Grave erreur.

C'est déjà te mettre beaucoup de pression que de déterminer d'avance une date butoir pour la fin de ta dépression. Méfie-toi. Selon ton type de personnalité, il y a des gens qui croient pouvoir gérer le temps que durera leur dépression selon leur agenda.

ERREUR

Parfois, le désir, la volonté de tirer un trait définitif sur la dépression et tout ce qui l'entoure nous englue dans la négation des symptômes et de leurs gravités. On reprend notre vie telle qu'elle était d'avant le déclencheur ou le moment où toute ta vie s'arrête et c'est ce qui est dangereux et qui mène invariablement à la rechute.

Alors je n'ai qu'une chose à te dire, PATIENCE...

Sois patient. Libre à toi de parler des électrochocs avec ton médecin. Il aura à tout le moins ton opinion sur le sujet sauf qu'au final, c'est lui qui décidera de la ligne directrice qu'il compte utiliser pour te soigner. La thérapie aussi est aidante en parallèle à la chimie ou les ECT. Il y a une ou des raisons pour lesquelles tu as craqué. C'est aussi une voie à explorer.

Sois bon avec toi, sois patient avec toi. On ne gère pas une dépression, Mélancolique ou pas avec un agenda. Tu peux désirer très fort que cela cesse mais le temps t'apprendra aussi que l'expression souvent utilisée «quand on veut on peut» c'est de la fout.....

Courage...je sais que c'est désespérant de vivre avec une dépression sans savoir Quand tout cela se terminera. Je sais....Mais toi comme le médecin n'avez de boule de cristal.

Et entre toi et moi.........ce n'est pas tous les médecins ni psychiatres qui utilisent le même lexique. Alors «mélancolique» ou pas, ta dépression reste une Dépression et ton boulot à toi est de te guérir, être bon avec toi, être patient avec toi et suivre les indications de ton médecins.

Je sais que «tu es prêt à tout» pour t'en sortir. C'est déjà mieux que la plupart des dépressifs qui passent par dessus bord leur traitement à la moindre amélioration....et j'en passe.

Courage et patience qu'importe le nom de ta dépression. Ton médecin est là...qui veille lui, sur la terminologie de ta dépression et sur ton traitement.

**Il est possible, que ton médecin taise ton type de dépression tout simplement pour ne pas t'alarmer. Internet à des avantages mais des inconvénients aussi car toute l'info qui s'y trouve, peut mener une personne à s'auto-diagnostiquer de façon erronée et si tu es du type anxieux...c'est une hypothèse plausible que ton médecin veuille t'éviter un sujet de rumination supplémentaire.

Courage et patience


ceci dit, les symptômes que tu nommes sont tous ceux de la dépression majeure sévère aussi.
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Sero26
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par Sero26 »

C'est vrai que je suis pas apte à prendre la moindre petite décision alors pour les électrochocs je vais pas y aller les yeux fermés comme ça ... C'est que j'en ai tellement marre que je suis pret à faire n'importe quoi , c'est très dangereux pour moi même en fait . Je suis obligé de penser à l'après dépression et surtout aux études que la maladie m'a stoppées à mon plus grand regret parce que j'ai déjà redoublé 1 fois , la cette année je vais la retaper aussi , je ne supporterai pas de rater une 3e année parce que là c'est tout simplement le bac que je n'aurais pas ... C'est difficile d'être à la merci de quelque chose d'incontrolable comme la dépression et de ne plus avoir le controle de sa vie , je suis paumé ^^
Merci pour ta réponse quand même Philoss ;)
Philosss

La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par Philosss »

Sero....

C'est pas de ta faute si tu es malade. Et pour tes études, normalement avec un billet médical tu devrais pouvoir justifier ton incapacité PONCTUELLE à poursuivre ou terminer ton bac.

NON Sero, tu n'es pas «obligé» de penser au futur tout de suite.

Présentement, ce qui importe est de te guérir. Là,tu te fais du mal en ruminant tes inquiétudes pour ton futur. C'est pas aidant pour toi et présentement, tu n'y peux rien.

C'est pas de ta faute si tu es malade. Et oui, j'en conviens avec toi que c'est difficile même frustrant de ne rien controler. De vivre avec l'impression de ne pouvoir agir concrètement sur ta maladie.

Une dépression c'est pas comme un bras cassé. Un bras cassé c'est 5 semaines de plâtre et peut etre un peu de réadaptation mais on sait quand ça débute et quand ça se termine. PAS UNE DÉPRESSION

Avec Elle, tu perds un peu de toi même. Un peu de tes rêves. Un peu de tes ambitions. Le chemin tracé d'avance se désoriente. C'est la vie entière qui explose littéralement. Et....c'est et ce sera d'autres «deuils» avec lesquels tu devras négocier.

Te fais tu suivre en thérapie psy? Cela pourrait faire toute la différence surtout en ce qui a trait à ton acceptation de la dépression, ses conséquences sur ta vie, comment gérer les conséquences, les incertitudes aussi....et ça remet la réalité, la tienne à sa place en plus de te réconforter. Pas en te flattant dans le dos mais au moins en ajustant tes perceptions avec la réalité, la tienne...avec laquelle tu dois négocier.

C'est bientôt ton prochain r-v chez le médecin? Si ça ne va vraiment pas...reste l'urgence de l'hosto.
Dansmatête
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par Dansmatête »

Bonsoir, je souhaiterai communiquer avec des gens ayant connu une dépression mélancolique. Comment la vivez vous ? Est ce normal d'avoir des sensations d'étrangeté/ irréalité ? D'avoir le sentiment de n'être rien et d'être à la fois tout l'espace qui nous entoure ? J'ai aussi un sentiment de piège intérieur, comme si quelque chose de très mauvais était à l'intérieur de mon moi, je sais pas trop comment décrire ça, comme si j'étais piégée à l'intérieur de moi et que je ne pouvais pas me trouver. J'ai des ruminations qui ne terminent pas aussi, des fois je me dis qu'il faut que je rumine et que je classe toutes mes idées dans ma tête pour me retrouver, mais je crois que je fais mauvaise route car je sais que c'est de l'obsession. Help
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ami1
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La Dépression de type Mélancolique (Mélancolie)

Message par ami1 »

moi c'est plus la tristesse très profonde et une énorme souffrance qui me fait pleurer. L'impression que je ne pourrais jamais guérir et impossible d'entreprendre quelque chose. Heureusement ce n'est "que" le matin mais c'est déjà trop long pour pouvoir vivre normalement.
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