Vos trucs et astuces pour surmonter la dépression au quotidien

[ami1]

Je me suis relu, la théorie c'est beau mais aujourd'hui je n'y arrive plus, donc pas de truc à donner malheureusement.

[Philosss]

Si ton état le permet, te rendre utile en respectant tes limites et tes capacités. Faire du bénévolat ou offrir tes compétences à un organisme sans but lucratif.

Pour moi, c'est salutaire....pour l'instant. Mais je sais que je suis toujours à un poil de sombrer. Cliché mais pas le choix de dire «un jour à la fois»

[fripouille]

Bonjour,
J'ai lu vos trucs et conseils, certains sont bons moi j'ai fait partie des Dépendants affectifs pendant 6 ans et c'était un jour à la fois et laisser vivre nos émotions négatives même si on les aime pas, c'est très important de les reconnaitre et de les nommér. de se confier aux gens en qui nous avons confiance, faites quelque chose que vous aimez et sorter il fait beau.

[fripouille]

Bonjour,

La dépression c'est du à ce qui se passe pas bien dans ma vie ,causes extérieures donc que je ne peux pas contrôler les gens et leur vie.,je dois accepter leurs départs etc.je ne sais pas si j'y arriverai.

Quelqu'un .m'a dit que si la température me déprimait , ferme les rideaux et c'est moins pire mais mes activités sont`dehors, Fripouille

[izzara]

Je n'ai pas vraiment d'astuces pour surmonter le quotidien, j'essaie de ne pas mettre la barre trop haut, pas trop la pression car si je n'arrive pas à l'objectif je sais que je serais victime d'une grosse crise d'angoisse... essayer de se satisfaire d'un petit rien, on a carressé son chien, fait un bisou, manger un gâteau etc.. il me semble que c'est plus satisfaisant de faire le compte en fin de journée de toutes les petites choses réussies et tant pis pour les autres... j'essaie chaque jour de me répéter et me convaincre que demain on verra, d'abord aujourd'hui.. Essayer de communiquer aussi et pas tous les jours faciles, ne pas se laisser enfermer par l'ordi ou la télé... Voilà pas de solutions miracles, comme vous une multitude de petits trucs.... Le matin je fais une liste des tâches à effectuer selon mon état d'esprit, (certains jours cette liste n'est faite que de choses qui sembleraient ridicules aux biens portants) je raye au fur et à mesure,ça me soulage quand je vois tout ce qui est barré, mais ce n'est pas tous les jours le cas !

[elsany]

ca me parait judicieux Izzara! J'essaie de faire pareil, et de faire des choses, mais pas trop me poser de questions, mon gros souci étant souvent de choisir quoi faire. Bises. Bonne soirée!

[Prisoner]

ALors mon truc à moi c'est me forcer à penser à quelque chose. C'est pas évident, d'ailleurs je me demande si c'est pas pour ça que je suis tout le temps fatigué.

Penser à autre chose ça veut dire pas du tout à soi ni de près ni de loin. Alors je regarde des films, je dors, j'observe la nature, je fais du sport même si j'ai pas la force au moins une fois par semaine, sans objectif. En tout j'évite d'avoir des objectifs, car je n'en ai atteint que très peu dans ma vie, et tous ces ratés on contribué à terminer ma chute intérieure. Si j'ai la force, je sors, même si je suis aussi seul que chez moi. Mais parfois ça me déprime plus que de rester chez moi. La semaine je vais au boulot, je me mets de coups de fouets pour ça. Je deteste mon taf, mais le jour où je le perds, ça pourrait être la fin.
J'écoute beaucoup de musique, surtout le soir ça atténue bien mes pensées. La sensation de peine est toujours en moi mais si mon cerveau est occupé, ça atténue.
Et j'évite toujours de penser au lendemain.

[elsany]

Pas facile!
Bon un peu de musique alors...
Je suis en train de me motiver pour faire du sport demain. Pas convaincu.
Donc je vais me motiver demain matin. Ce sera plus utile.

[Philosss]

@ Izzara

C'est sage, lucide et logique ton fonctionnement. En plus tu respectes tes limites, tu restes consciente au lieu de te pousser à bout, au bord du gouffre par des « Il faut que» qui sont toujours la galère pour une personne atteinte de dépression.

[Mr. Mojo Risin']

Pour surmonter la dépression, je dois absolument m'évader de la réalité. La musique, la littérature, les bd et le cinéma sont mes alliés indéfectibles. L'écriture me sert de défouloir et me permet d'exprimer ce que je ressens au plus profond de mon être. Je lâche mes tripes et ça me fait un bien fou.

J'ai également besoin d'être à la fois seul et entouré. La solitude m'apaise, mais en même temps me déprime encore plus. Et quand je suis avec d'autres personnes, le sentiment de décalage réapparaît soudainement : j'ai l'impression de ne pas avoir ma place parmi eux.

C'est paradoxal, je sais... ^^'

[Philosss]

@ Mr. Mojo Risin'


Ah non je crois pas que ce soit inhabituel comme sentiment chez la plupart des dépressifs.
On sent le décalage avec les autres comme si on les observait sans comprendre leur façon de vivre, de sourire, de papoter tout bonnement, on se sent extra terrestre

Je connais aussi cet été.

Avec le temps, quand il faut que je me controle, j'adopte un masque, une attitude passe-partout pour au moins me donner l'impression d'être relativement normale. J'évite les comportements ambigus pouvant simuler un jeu de séduction. Je peux sourire, le sourire sera faux et affecté mais j'ai aussi appris a sourire avec les yeux pratique quand on veut transmettre un message avec un certain niveau émotif attendu chez l'autre.

Bref, t'es pas anormal, je te comprends très bien. Ça ne règle rien mais au moins tu as identifié ce qui te faisait du bien et qui te libérait toi. C'est déjà beaucoup.

[Mr. Mojo Risin']

Bonsoir Philosss,

D'après ce que j'ai lu sur la dépression, c'est effectivement un problème qu'on retrouve systématiquement chez les dépressifs. Ce sentiment de décalage, ça fait déjà un bon bout de temps que je dois faire avec. J'ignore d'où il provient, mais tout ce que je sais, c'est qu'il est enfoui en moi depuis longtemps.

En outre, j'ai une façon de penser qui est plus en plus nihiliste. Je me pose sans cesse des questions existentielles pour, au final, trouver tout ce qui m'entoure insignifiant et inutile. Tout comme toi, j'arbore un masque avec les autres, parce que je n'ai pas envie que les autres découvrent mes faiblesses et puissent en profiter. Je ne sais pas si cette méfiance est légitime ou non, mais je préfère être prudent. En plus, je n'ai jamais été quelqu'un de véritablement expressif. Je suis du genre à intérioriser mes émotions.

Bonne soirée et merci de ta réponse ! =)

[rumineuse]

moi un truc qui m'a beaucoup aidé, c'est de comprendre que la dépression était énormément lié à un sentiment de culpabilité, on se sent toujours coupable de quelque chose. Moi par exemple j'avais besoin de dormir énormément, c'était le seul endroit et moment où je me sentais pas trop mal, mais je culpabilisait de dormir tout le temps et de ne rien faire. A partir du jour où ma psy m'a dit que j'en avais besoin et qu'il ne fallait pas que je culpabilise, ça m'a beaucoup aidée. Et oui j'ai passé littéralement des mois à dormir, mais c'est ce dont j'avais besoin.
Et comme certain je m'occupais l'esprit un maximum pour éviter de penser et la radio m'aidait beaucoup à ça, et m'aide beaucoup encore, ça détourne mon attention et souvent je n'écoute pas vraiment, mais ça fait en même temps une présence et ça "empêche" mes pensées de tourner en rond.

[Angrod]

Dans ma démarche personnelle, je ne suis plus en dépression mais j'ai mes problème d'anxiété et je travaille sur ca présentement, Comment j'ai fais pour surmonter ma depression, j'y ai fais face comme un combat ou une montagne à monter. Il faut y aller à son rythme et ne pas avoir peur de travailler sur soi. J'ai continué à me mettre à l'action. Oui c'est dur de faire ce que j'ai fais mais j'en récolte les fruits. Penser à vous faire plaisir, c'est le temps de pensez à vous et de vous reposez ou de continuer à faire des atelier de rétablissement, de voir du monde quand malgré tout on a le gout d'être seul.

Restez actif dans vos démarches.

[Erèbe]

Moi, j'écoute de la musique et je me laisse bercer par elle. Je me focalise sur le moindre son, et dans ma tête c'est un tableau abstrait unique qui se dessine pour chaque musique, chaque chanson. J'associe une couleur, une courbe, un motif à chaque son, et j'imagine que je me fond dans ce décor musical et visuel, je suis courbe, je suis onde, je m'élève et j'oublie. C'est un peu étrange expliquer ainsi, mais ça fonctionne très bien. J'écoute donc beaucoup de musique, ça me permet d'oublier un instant.

Sinon, je dois me forcer, comme vous tous, à faire des choses. Il y a bien des journées où je reste allongée du matin au soir, à regarder la télévision ou même juste à ne rien faire, mais je me force à aller courir quelques minutes, cela me permet d'évacuer un peu et de me fatiguer bénéfiquement, car je me focalise plus sur mes muscles qui travaillent que sur mes pensées noires. Mais marcher c'est très bien aussi ; je profite de la nature et pour quelques minutes je me sens en harmonie avec elle et sereine sans faire trop d'efforts. J'écris aussi, des chansons qui n'ont pas encore d'air mais qui me permettent de me décharger un peu de mes émotions, les retranscrire sur le papier me permet de prendre du recul. Chanter est également un bon exultoire.
J'ai en revanche renoncé à voir mes amis, qui n'ont pas un instant à m'accorder, et puis le décalage que vous avez mentionné plus haut est en gouffre qui se creuse de plus en plus entre les autres et moi et que je n'arrive pas à combler, que j'ai toujours eu du mal à vivre.

Comme il a déjà été dit, il faut se focaliser sur ces petits riens si précieux qui nous font nous sentir vivants, la fugacité d'un petit plaisir est parfois vraiment réjouissante. Ce n'est pas toujours évident, et je rechute souvent, un moment d'euphorie peut vite laisser place à l'abattement, car je pense à ce que je pourrais faire au long terme et je ne trouve aucune réponse, juste un vide abyssal, et moi aussi je tombe souvent dans le nihilisme, et mes changements d'humeur me laisse exsangue. J'ai du mal à avancer, toujours entre euphorisme et nihilisme. Disons que les rares fois où je suis calme, j'essaie de reprendre là où j'en étais avant de plonger.
Il faut essayer de s'accrocher à une envie de s'en sortir, à une décision que l'on a pris lorsque l'on se sentait bien, et même dans les moments les plus noirs s'y tenir, même si c'est difficile. Et se dire qu'il y aura forcément d'autres petits plaisirs à éprouver et que ceux-là valent la peine de se battre. Et ne pas hésiter à changer d'air quand celui que nous respirons nous suffoquer. Partir quelques jours ailleurs, faire des sorties diverses... Se pousser à faire des choses en pensant au bien que l'on éprouvera plutôt qu'écouter notre envie de rester là à nous morfondre.
Essayer, toujours essayer...

[Chat perdu]

Il y a un truc que j'ai remarqué ces derniers temps: quand je suis hyper dépressif je vais marcher et ça me fait du bien. J'en prend conscience maintenant mais pourquoi pas avant ?

[philo]

Bonjour truc astuce comment faire pour se battre contre soi oui car c est un combat ou les armes nous calme nous endorme, on se cache dans son lit ou souvent on rumine, plus de force de niak, je vie sa depuis 6 mois et je cherche des solutions pour retrouver sa vie d avant. De traitement en traitement y en MARE,voila ce que je me dit depuis deux semaines.

J ai prit mes baskets mon survette qui me sert a tourner en rond chez moi, mon casque mp3 et j ai ete courrir 30minutes tous les deux jours la motivation revient j en chie mais il faut voila une solution se battre au bon moment , je souhaite que chacun s en sorte car on a pas le droit de vivre comme sa!

[Angrod]

Toujours rester actif dans nos démarches de rétablissement!

[Détachement]

Je plussoie.

Se forcer pour ne plus jamais avoir à se forcer.

Se forcer trop amène la dépression et le laisser aller (qui en est souvent la conséquence) amène tout autant la dépression.

L'équilibre, c'est dur, surtout quand on doit admettre qu'il le faille tout en restant humble dans son perfectionnisme.

[Nicolaspro]

Il y a de très bonnes astuces ici !