Discussion sur le suicide

Règles du forum

:fle: Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
:fle: Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse Image
Répondre
om-d-kaverne
Messages : 1946
Enregistré le : mercredi 18 mai 2022 17:49

Discussion sur le suicide

Message par om-d-kaverne »

"Il y a pire que rater sa vie, oui, c'est rater sa mort !"
Moi, dans un livre de pensées qui ne sera jamais publié...

Ce n'est pas une envie, mais un besoin. Disparaître, s'effacer, de toute façon, on est quoi à part des bouffeurs de médicaments ?
Quant aux autres, les "biens portants" qui ont un Q.I. de 2, je m'en contrefous ! Ils ne sont pas dignes de moi, de ma présence, de mes visites, etc.

Maladie, vieillesse, pas trop compatible pour continuer à vivre indéfiniment !
Je ne me vois pas dans un EHPAD maltraité par des ..........................
Avatar du membre
grainbleu
Messages : 3616
Enregistré le : mercredi 21 novembre 2012 13:07

Discussion sur le suicide

Message par grainbleu »

Ca n’était plus présent depuis 2017, mais là c’est le 2eme épisode de l’année où l’envie d’en finir revient, avec ce sentiment un peu similaire de quand j’avais 20 ans. Le désespoir et l’impossibilité de voir une vie meilleure. Je sais que c’est une vie de l’esprit et que j’ai eu des moments heureux, que j’en aurai encore. Cependant le prix à payer aujourd’hui est beaucoup trop souffrant. Et le prix à payer est simplement d’être en vie et d’être moi. Le passé ou le futur importe peu à cet instant même. Le présent est juste si décevant. Je fais de mon mieux mais cela ne suffit pas à me sentir suffisamment sereine pour pouvoir supporter d’être moi au quotidien.
Mon nouveau salon
Ma galerie 25 décembre 2023 Presentation
Burn out viewtopic.php?f=18&t=38838&p=2361950#p2361950
Exercise de gratitude viewtopic.php?p=2202616#p2202616

« Le pardon est un long et difficile processus. Nous ne pouvons pas nous forcer à pardonner, nous risquons de ressentir de la colère et de la haine envers nous-mêmes si nous n’y parvenons pas. Pardonner requiert de la patience » Principe bouddhiste
Avatar du membre
J-Chris
Messages : 149
Enregistré le : jeudi 23 décembre 2021 21:53

Discussion sur le suicide

Message par J-Chris »

Bonsoir Grainbleu,

Je ne suis malhreuseument guère en mesure de t'aider étant moi-même dans une phase avec envie de suicide mais je suis de tout coeur avec toi. Peut-être faudrait-il que nous parvenions à ne pas nous identifier à notre souffrance (principe bouddhiste) mais je n'y arrive pas pour ma part, cette souffrance me possède et envahit mon être, jamais réussi à la mettre à distance comme l'article dont je te donne le lien au cas où essaye de l'expliquer (je me permets car tu as une citation bouddhiste en signature, sinon, je ne le ferais pas). https://bouddhismes.net/index.php?optio ... Itemid=131
Avatar du membre
elisa76
Messages : 1762
Enregistré le : dimanche 13 décembre 2020 10:54

Discussion sur le suicide

Message par elisa76 »

de ma propre expérience, je dirais que la seule façon de régler sa souffrance c'est de l'affronter, tel un tsunami, et les idées suicidaires s'estompent au fur et a mesure

jusqu'en avril 2021 j'avais des envie puissantes d'auto destruction, j'ai dirigé cette violence contre les personnes coupables de mes traumas, j'ai donc progressivement appris a ne plus diriger cette violence envers moi même mais envers ceux a qui elle était destiné
je l'ai fait par l’écrit essentiellement
si quelqu'un venait a lire toute la haine que j'ai libérée dans mes journaux intimes, je finirai en HP c'est sur
mais n’empêche que libérer cette violence par écrit m'a libérée et après 9 mois d'envies suicidaire journalières puissantes, aujourd'hui je n'ai plus vraiment envie de me suicider, je trouve ça un peu dommage et triste
l'idée est toujours là, mais pas l'envie

si cette méthode peut vous aider a traverser la crise et vous en libérer.....
Avatar du membre
bandit
Membre d'honneur
Messages : 23955
Enregistré le : samedi 29 août 2015 15:16

Discussion sur le suicide

Message par bandit »

Merci pour ton témoignage Elisa, ta présentation d'une solution alternative.
Prends soin de toi et bonne continuation !
Salon Galerie
Guide du Forum (peut vous donner quelques repères)
Charte du Forum (présumée lue et acceptée depuis inscription) (mise à jour : février 2024)
Avatar du membre
grainbleu
Messages : 3616
Enregistré le : mercredi 21 novembre 2012 13:07

Discussion sur le suicide

Message par grainbleu »

Je sais que je suis victime de mes pensées, mais je n’arrive pas à les changer, les inverser. Pas la force. Donc je me repose. Mais rien ne change, l’énergie ne revient pas. L’impression même que ça va être pire de me reposer et ne rien faire. Car c’est l’action qui inhibe la rumination. Mais rien envie de faire et chaque fois que je me lève j’ai l’impression de griller une pile. De toute façon il faudra bien se bouger, les enfants reviennent ce soir.
Mon nouveau salon
Ma galerie 25 décembre 2023 Presentation
Burn out viewtopic.php?f=18&t=38838&p=2361950#p2361950
Exercise de gratitude viewtopic.php?p=2202616#p2202616

« Le pardon est un long et difficile processus. Nous ne pouvons pas nous forcer à pardonner, nous risquons de ressentir de la colère et de la haine envers nous-mêmes si nous n’y parvenons pas. Pardonner requiert de la patience » Principe bouddhiste
Avatar du membre
Sasha
Messages : 383
Enregistré le : mardi 19 avril 2022 14:41

Discussion sur le suicide

Message par Sasha »

Vraiment extrêmement heureuse de trouver un sujet de discussion sur le suicide où on va enfin pouvoir en parler, je rejoins le sujet en reprenant les questions du premier message =)

Un proche vous parle de ses pensées suicidaires (il y a déjà un billet sur le sujet) comment réagissez-vous ?
Je ne sais pas si une personne l’a déjà postée sur le forum, mais cette vidéo de La Carologie sur les pensées suicidaires aborde notamment la façon de réagir aux pensées suicidaires d’un proche. Je n’ai encore jamais eu de proche qui me parle de ses pensées suicidaires (en l’occurrence, c’est moi le proche aux pensées suicidaires), mais je pense qui si ça arrivait, je réagirais avec beaucoup de compassion, en suivant les conseils de la vidéo notamment, et j’utiliserais ma propre expérience pour dire à la personne ce que j’aurais eu besoin d’entendre dans mon cas.

Qu’est ce qui se passe dans la tête de la personne entre la pensée et le passage à l’acte ?
Je pense que ça peut dépendre des personnes et je ne suis pas encore passée à l’acte, mais les fois où j’en ai été la plus proche, j’ai réfléchit sur ce qui m’avait poussée plus loin. J’ai remarqué que c’est à chaque fois une perte d’espoir. Tout devient sombre, les choses négatives sont si nombreuses et si fortes que le positif disparaît et alors j’ai vraiment le sentiment que tout est perdu. Pourtant, je ne suis pas du tout une personne qui abandonne facilement. Mais justement, quand je suis en crise suicidaire, je ne vois plus d’espoir. Le suicide devient la seule et unique voie.

Est ce qu’un passage à l’acte spontané ressemble plus à un appel à l’aide ?
Je ne sais pas trop ce qui est entendu par spontané et à quoi ressemble un passage à l’acte pas spontané, mais pour ce qui est de l’appel à l’aide, j’ai un avis un peu complexe, je vais essayer d’expliquer. Je crois que d’une part, on appelle toujours à l’aide, pas forcément dans le suicide en lui-même, mais dès lors qu’on souffre. Pour moi, c’est aussi évident que les phénomènes les plus naturels du monde : on souffre, on n’arrive pas à s’en sortir, on appelle à l’aide. Après, je ne crois pas qu’un passage à l’acte soit forcément en soi un appel à l’aide. Dans mes envies suicidaires, je ne cherche pas à appeler à l’aide. J’ai appelé à l’aide avant. Et personne n’a répondu. C’est pourquoi à présent je souhaite en finir, et je ne compte pas faire une tentative et échouer pour qu’on me vienne en aide, mais réussir et j’espère bien que personne ne viendra faire échouer ma tentative ! Je crois donc que l’appel à l’aide vient justement avant le suicide. Le suicide vient quand l’aide n’a pas été apportée. C’est évidemment mon avis et mon vécu, je crois que ça peut être différent pour d’autres personnes.

Un passage à l’acte planifié laisse des indices. Les proches se culpabilisent en se disant que des indicateurs le laissaient présager…
En effet, et je trouve que c’est très bien expliqué à la fois dans la vidéo de La Carologie et dans la série 13 Reasons Why. Les indices sont là, seulement on pense souvent qu’ils vont être très explicites. Alors, oui, « je veux mourir », c’est un indice. Mais « je suis fatiguée », c’est aussi un indice. Le problème est qu’on ne prend pas assez au sérieux la souffrance à mon avis.

La rumeur dit que la personne ne voyait plus d’issue. C’est quand au juste qu’il n’y a plus d’issue ? Issue de quoi au juste ?
Je pense que ça peut différer en fonction des personnes. Mais de mon vécu et des échos d’autres, je vois quand même une tendance récurrente. Pour moi, il n’y a plus d’issue quand on a appelé à l’aide et que l’aide n’est pas venue. Et l’issue est l’issue à la souffrance. On souffre, on veut arrêter de souffrir, on ne sait pas comment faire, on appelle à l’aide, personne ne répond, ne reste que le suicide.

Est-ce pour vous une pensée si odieuse que vous rejetez l’idée immédiatement ?
Question très intéressante, dans laquelle je suis actuellement plongée. Non, pour moi, à l’origine, ce n’était pas du tout une pensée odieuse. Les premières années, je trouvais que ce n’était pas du tout odieux, que c’était au contraire très sensé, que ça valait bien mieux que tout le reste, que j’avais raison. Surtout, que ça n’avait rien de dégradant, de honteux, de faible ou d’égoïste. Je parle au passé, non pas parce que je ne le pense plus (je pense toujours tout cela), mais parce que depuis quelques mois, une nouvelle pensée est venue s’ajouter à toutes celles-là. Je ne sais pas pourquoi ni comment (et j’y réfléchis activement en ce moment pour le découvrir), mais j’ai commencé à avoir pitié de moi. Dans le sens où, depuis un peu plus d’un an, quand j’ai des pensées suicidaires, j’ai mal pour moi comme si j’étais une autre personne qui venait me parler de ses pensées suicidaires. Comme si je ressentais de la compassion envers moi-même. C’'est difficile à expliquer. J’ai toujours été triste en pensant au suicide. Mais les premières années, j’étais seulement triste de souffrir et je pensais me faire du bien en me suicidant. Depuis peu, je suis toujours triste de souffrir, mais je suis aussi triste pour moi-même, non pas en pensant à moi-même à la première personne, mais à la troisième personne, comme si je voyais une autre personne que moi avoir des pensées suicidaires et que j’avais mal pour elle.

Si vous êtes du type suicidaire ayant des pensées récurrentes, il doit bien y avoir des raisons qui freinent le passage à l’acte. Lesquelles ?
Oui, j’essaye de les identifier, et j’en ai identifié une majeure qui revient à chaque fois. Je la trouve très stupide, vous pouvez vous moquer (non, je plaisante, je supporte très mal la moquerie). Si je ne passe pas à l’acte, c’est parce que j’ai peur d’avoir mal et/ou de me rater. Je suis vraiment douillette de chez douillette. Or, comme on n’a pas accès à des moyens de mourir sans douleur, la seule façon de se tuer implique de se faire hyper mal d’abord, ce dont je suis incapable. J’ai honte rien que de le dire. Et j’ai aussi la trouille de me rater et que ça empire les choses.
Après, en raison un peu plus mineure qui semble émerger de temps en temps, je crois qu’au fond de moi reste un espoir tenace, qui m’empêche de ne pas continuer, parce que je suis bien trop absolue.

Est-ce qu’il y a des périodes, des déclencheurs de vos pensées, des moments où vos pensées suicidaires ressurgissent avec plus de puissance ?
Oh oui ! J’essaye de les identifier, en ce moment. Pour l’instant, j’ai remarqué que les pensées ressurgissaient à chaque revers, événement négatif, problème, souci. Dès qu’une M.... m’arrive, les pensées me foncent dessus.

Parlez-vous directement du suicide avec votre psychologue, avec votre psychiatre, votre médecin ou vous vous sentez mal à l’aise ?
Avec ma psychologue, j’ai pas osé avec les précédentes, je faisais des allusions. Mais avec l’actuelle, je l’ai dit plus franchement, mais je n’ai eu aucune réaction de sa part, ce qui me laisse fort perplexe (et me laisse penser que le tabou du suicide est encore si présent que même les psys font du déni quand on prononce le mot !). Je n’ai pas de psychiatre et je ne vais presque jamais voir mon médecin. De manière générale, jusqu’à récemment, j’avais la trouille qu’on m’enferme dans un asile et qu’on me bourre de médicaments si j’en parlais. Mais à force de regarder la vidéo de La Carologie, 13 Reasons Why, et puis d’avancer dans mon propre vécu, je me suis dit que si on n’en parlait pas, on fonçait droit dans le mur. Alors, ces derniers mois, j’ai fait des tentatives (d’en parler) : avec des médecins ou des non-médecins, j’ai prononcé le mot suicide. À chaque fois, c’est comme si la personne en face buguait : au son du mot suicide, elle semble s’éteindre un instant comme si elle censurait l’information, puis elle se réveille comme si elle n’avait rien entendu. La seule petite réaction que j’ai eue, c’est mon ex, qui m’a dit « il faut pas faire de bêtise », d’une toute petite voix, comme si aborder le sujet le terrifiait au plus haut point. J’ai vraiment l’impression que les gens pas suicidaires ne veulent pas en parler. Ils semblent faire un déni monumental. Je n’ai fait des tentatives (d’en parler) qu’avec des personnes avec lesquelles je savais que je ne courrais aucun risque. Je n’ai pas du tout essayé d’en parler à d’autres parce que j’ai beaucoup trop peur de leur réaction et du mal qu’elles pourraient me faire.


elisa, ton message me parle beaucoup. Je n’ai pas encore osé essayer avec la tristesse, mais je l’ai fait avec la peur. J’ai essayé, pendant une crise d’angoisse, de ne pas la calmer, de ne pas respirer, de ne pas faire tout ce qu’on conseille en cas de crise d’angoisse, mais au contraire de laisser ma peur éclater, de me laisser ventiler, de me laisser pleurer, hurler de terreur. Et ça m’a fait un bien terrible. Sur le moment, c’était terrifiant. J’avais très peur de faire une bêtise. Mais finalement, je n’ai rien fait sur mon environnement extérieur ou même sur moi-même, l’émotion est simplement sortie en me secouant plus violemment que la plus intense des séances de sport, mais une fois passée, ça allait beaucoup mieux que quand j’essaye de faire des exercices de respiration. Bien sûr, ça n’empêche pas les crises de revenir, ça ne résout pas le problème, ça ne chasse pas l’anxiété, mais sur le moment, ça fait passer la crise beaucoup plus vite et plus efficacement que les respirations et autres techniques. Le seul truc semblable que j’ai osé essayé sur les crises dépressives, c’est de me laisser vraiment vraiment beaucoup pleurer. Cela semble fonctionner pareil. Mais j’ose pas laisser aller sur des crises suicidaires ou des crises de colère, j’ai vraiment trop peur de faire une bêtise.
Mais ta technique est hyper intéressante. Sur les crises de colère justement par exemple, en ce moment je boxe virtuellement les personnes qui me font du mal et je leur écris des lettres assassines. Encore une fois, ça résout rien, mais ça fait passer la crise plus vite sur le moment. Et j’ai en effet l’impression qu’après, sur les crises suicidaires suivantes, ça a un effet d’élargissement, notamment ce que je dis plus haut où je commence à avoir pitié de moi à me voir vouloir ma propre mort.
om-d-kaverne
Messages : 1946
Enregistré le : mercredi 18 mai 2022 17:49

Discussion sur le suicide

Message par om-d-kaverne »

Le suicide est un moment dans la vie, même si, dans la vie, le plus marquant est "le temps", la durée, la vieillesse, la route à parcourir, la durée de quelque chose pour arriver à atteindre un point précis, etc. Tout est question de temps.

Guérir, par exemple, en est un bon exemple... ça se fait avec du temps !

Il y a un temps pour la vie, qui peut durer un certain temps. Un temps pour la maladie qui mène (peut-être) à la guérison. les soins sont un atout (en général), mais le temps lui est le maître, c'est lui qui décide que "Ah, il s'est passé 1 an, alors OK, tu es guéri", par exemple.

Sans citer tous les exemples de la vie (le temps qu'il faut pour apprendre à marcher, à apprendre à lire et écrire, etc.), il y a le temps du suicide aussi ! Il est compris dans le Package quand tu viens au monde. Tout le monde ne s'en sert pas et ne sait même pas qu'il est là, tout proche, prêt à tout foutre en l'air ce que tu as mis si longtemps à construire.

Ce temps que l'on peut utiliser au maximum de ses possibilités pour réfléchir avant de mourir. Réfléchir et se dire que dans une heure ou un jour, il se passera peut-être quelque chose qui nous fera changer d'avis sur la date probable de notre décès inscrite sur la pierre tombale. Se donner du temps, c'est déjà essayer de s'aider soi-même quand les autres ne peuvent rien faire (leur temps à eux ne se donne pas, quand on est au bout du rouleau, à la fin du parcours et que l'on pense qu'il est impossible de faire demi-tour). Ton temps à toi, tu le rallonges sans supplément, il est gratos pour toi. Il peut n'être que bénéfique, parce que quand tout est noir foncé, sombre, on ne risque pas de se planter, pas non plus de se tromper.

Et si on remet ces projets d'exterminations à plus tard ? Merci le temps.

Accordons-nous du temps, pour panser nos plaies, pour essayer de se relever chaque fois qu'on tombe, pour que l'écorché vif arrête de hurler dans sa tête "MAIS VOUS NE VOYEZ PAS QUE JE SOUFFRE ?!"

Le suicide, c'est comme une décision personnelle, comme quand on vote dans l'isoloir et personne ne sait ce que tu mets dans l'enveloppe, c'est comme la prière que tu peux faire dans ta tête, c'est douloureux pour tout le monde. On peut toutefois se donner un peu de temps...

Courage à toutes celles et ceux qui sont au fond du puits.
Avatar du membre
elisa76
Messages : 1762
Enregistré le : dimanche 13 décembre 2020 10:54

Discussion sur le suicide

Message par elisa76 »

@Sasha je pense que si on gère bien la crise et qu'on la décortique après, bien commencer a comprendre tout ce qui se joue, au fur et a mesure elle devrait être de moins en moins puissante, et on devrait aller mieux doucement mais surement

avoir pitié de soi même et de sa propre mort c'est bien aussi.
Moi j'ai eu cette phase "haineuse" où j'en voulais a tout le monde d'en avoir rien a faire de ma mort, de mon suicide, de ma souffrance. Je leur en voulais tous de leur totale indifférence. De leur indifférence a tous ces signes très visibles.

et puis comme toi ça a fini par venir, j'en ai eu quelque chose a faire de moi même, et c'est ça le plus important, réussir a redevenir la personne la plus importante pour nous même. Et là on se libère de l’indifférence des autres et on peut commencer a avoir envie de vivre pour soi même, et donc avoir de moins en moins envie de mourir.

parfois je me dis que c'est peut être pour ca qu'on veut mourir, parce qu'on n'arrive pas a vivre pour soi même et qu'on est "frustrée" de ne pas avoir la relation interpersonnelle dont on aurait besoin avec autrui pour nous donner envie de vivre.
Mais cette relation interpersonnelle il faut juste l'avoir avec soi même

j’espère que tu réussira a te guérir

je me rappelle quand j’étais en plein dedans, j'en avais vraiment rien a foutre de rien, c’était puissant, un déni et un rejet d'a peu prés tout.
j'ai gardé cette "prise de distance" avec un certain nombre de choses
et je vis partiellement mieux grâce a ça aussi aujourd’hui

et puis quand j'y réfléchis, le suicide et la mort, ce n'est pas tant que cela le problème
c'est toute la souffrance accumulée qui déborde, et c'est ca qui me fait de la peine pour les gens qui ont envie de se suicider

comment la Vie a finalement menée un humain a tant de souffrance pour qu'il préfère mourir, partir, avant l'heure.
ce constat là est tellement triste je trouve
alors comment inverser les choses?

ma crise suicidaire a aussi été finalement une crise existentielle, et elle m'a permis de me remettre au carré dans ma tête si je peux le dire comme ca

je me souviens qu'une fois je me suis dit que c’était débile de préférer vouloir me suicider que d'oser prendre le risque de demenager (truc qui m'angoissait a mort, c'est le cas de le dire)
vu que je voulais me suicider, alors je me suis dit, tant qu'a faire, autant oser demenager d'abord et je pourrais toujours encore me suicider après si finalement ça se passe mal, dans le fond.....

et là j'ai compris que je devais identifier tout ce qui ne va pas dans ma vie et qui me fait souffrir au point de vouloir me suicider, et tant qu'a faire, quitte a mourir, autant chercher a changer ce qui me fait souffrir, je pourrais toujours partir plus tard si je foire

c'est peut être là que j'ai commencé a amorcer le changement.....

je crois que parfois aussi on veut mourir parce qu'on n'arrive pas a nous libérer des chaines qui nous emprisonnent et qui nous tuent a petit feu, l'air de rien
FancyD
Messages : 46
Enregistré le : samedi 03 octobre 2020 15:46

Discussion sur le suicide

Message par FancyD »

elisa76 a écrit : lundi 15 août 2022 0:44
et puis comme toi ça a fini par venir, j'en ai eu quelque chose a faire de moi même, et c'est ça le plus important, réussir a redevenir la personne la plus importante pour nous même. Et là on se libère de l’indifférence des autres et on peut commencer a avoir envie de vivre pour soi même, et donc avoir de moins en moins envie de mourir.

parfois je me dis que c'est peut être pour ca qu'on veut mourir, parce qu'on n'arrive pas a vivre pour soi même et qu'on est "frustrée" de ne pas avoir la relation interpersonnelle dont on aurait besoin avec autrui pour nous donner envie de vivre.
Mais cette relation interpersonnelle il faut juste l'avoir avec soi même
Comment tu en es arrivé là ? Comment avoir envie de continuer quand on n'a d'intérêt pour rien ?

Je me suis rendu compte que j'ai tellement besoin d'aimer et d'être aimé que seul l'amour me fera aller mieux. Qu'une fois obtenu, j'arriverais à avancer, reprendre les choses qui comptent pour moi, retrouver ma motivation d'aller de l'avant et attendre mes objectifs.

Je n'arrive pas à aimer ma vie, et pourtant je fais peu de choses pour changer. Je suis tellement frustré et déçu que j'ai arrêté d'essayer.


elisa76 a écrit : lundi 15 août 2022 0:44
et puis quand j'y réfléchis, le suicide et la mort, ce n'est pas tant que cela le problème
c'est toute la souffrance accumulée qui déborde, et c'est ca qui me fait de la peine pour les gens qui ont envie de se suicider

comment la Vie a finalement menée un humain a tant de souffrance pour qu'il préfère mourir, partir, avant l'heure.
ce constat là est tellement triste je trouve
Clairement, on cherche le suicide pour nous éviter cette souffrance, parce qu'on croit qu'elle ne s'arrêtera jamais.

J'y pense beaucoup, car ma vie n'a aucun sens.
Je ne suis pas en mauvaise santé (bien que j'ai mauvaise haleine, ce qui est en handicap social), je n'ai pas de problèmes d'argent, ni d'addiction. Pourtant, je n'ai plus envie de vivre car cette douleur au fond de moi est la seule chose que je ressens. J'ai juste envie que ça s'arrête.


elisa76 a écrit : lundi 15 août 2022 0:44
j'ai compris que je devais identifier tout ce qui ne va pas dans ma vie et qui me fait souffrir au point de vouloir me suicider, et tant qu'a faire, quitte a mourir, autant chercher a changer ce qui me fait souffrir, je pourrais toujours partir plus tard si je foire

c'est peut être là que j'ai commencé a amorcer le changement.....

je crois que parfois aussi on veut mourir parce qu'on n'arrive pas a nous libérer des chaines qui nous emprisonnent et qui nous tuent a petit feu, l'air de rien
Autant tout essayer pour ne pas regretter. Seulement, les efforts à faire demandent parfois trop d'implication, d'énergie, de force, génère trop de peurs...

Je n'ai presque pas d'amis, et souhaiterais me recrée un cercle social, mais j'ai tellement peur du rejet, j'ai l'impression de ne pas savoir comment faire... que je ne fais rien. Et ça entretient mon mal être.

Je sens que je n'ai pas la force. Que j'ai besoin d'amour pour surmonter tout ça.

Je me dis que je dois me donner du temps, que ça ira mieux, mais je pense encore et encore à en finir.
Je suis juste en pilote automatique, j'avance comme un robot, jour après jour. Je n'ai aucun plaisir et sans amour je ne vois pas comment ça pourrait changer.
Avatar du membre
elisa76
Messages : 1762
Enregistré le : dimanche 13 décembre 2020 10:54

Discussion sur le suicide

Message par elisa76 »

@FancyD quand je n'avais plus envie de rien, j'ai continué a faire le minimum, m'habiller, manger, me laver, faire les courses...

dans ce minimum il faut y glisser un vêtement qu'on aime mettre, ou qu'on a toujours aimé mettre pour aider le plaisir même minimum a revenir.
pareil pour la nourriture, manger des trucs qu'on aimait, avant
ou alors poser, s’écouter, même si c'est long, jusqu’à essyaer de se dire "la maintenant de quoi je pourrais avoir envie?"
me balader en pleine nature c'a m'a aidée aussi beaucoup

tu focalises sur l'amour pensant que c'est LA solution et tu dépéris parce que LA solution n'arrive pas.
cet amour tu dois te le donner a toi même
tu peux aimer autre chose, l'art, la musique, le sport, le jardinage, les ballades, toute activité qui te reconnecte a toi même

tu dis "reprendre les choses qui comptent pour toi", reprends les pour toi maintenant, pas pour quelqu'un d'autre

il y a des moments où j'ai aussi arrêté d'essayer, plus d’énergie pour essayer, c'est là où c'est important de garder le minimum dont je parlais avant
pour ne pas avoir a remonter une pente encore plus haute que celle qu'on a deja a remonter

avant aussi je croyais que la vie avait un sens "inné", je n'y crois plus, elle a le sens que tu lui donne
tant qu'on ne sait pas encore quel sens on pourrait avoir envie de donner a sa vie, le mieux c'est juste de continuer tel quel jusqu’à ce que le sens commence a nous apparaitre

la peur : elle paralyse, moi ce qui m'avait frappée c'est que cette peur m’empêche de faire des choses qui pourraient m'aider a aller mieux, mais elle ne m’empêche pas d'avoir envie de me faire du mal (alors que ce ça devrait me faire très peur)

donc cette peur doit être approfondie : de quoi est ce que j'avais vraiment peur? de qui?
il m'a fallu sortir d'une espèce d'emprise, de soumission a cette peur mal identifiée, la décortiquer pour commencer a m'en libérer pour pouvoir faire

se donner le droit de sortir des limitations qu'on a intégrées et qui ne sont plus valables aujourd’hui

je crois que la peur maintient dans l'inaction ce qui maintient nos idées suicidaires
parce que dès que tu envisages que quelque chose de constructif est possible, alors on commence a entrevoir de nouveau un peu de lumière

écris toi un plan d'action sur comment faire pour te faire des amis, commence par des contacts sociaux, liste tout ce qui freine, et trouve une solution a chaque frein, l'un après l'autre
je sais que c'est pas facile, mais élaborer un plan d'action pour contrer les réelles difficultés, sans se voiler la face, identifier le vrai problème et y mettre en face la ou les vraies solutions qui ont une chance de marcher

ce qui m'a toujours aidée c'est avoir de nouvelles perspectives de solution, quelles qu'elles soient
pour moi ça a été de me lire plein de bouquins de psycho pour me comprendre, et ça a crée une nouvelle dynamique qui m'a aidée a sortir de la crise

qu'est ce qui pour toi pourrait créer une nouvelle dynamique?
om-d-kaverne
Messages : 1946
Enregistré le : mercredi 18 mai 2022 17:49

Discussion sur le suicide

Message par om-d-kaverne »

elisa76 a écrit : lundi 15 août 2022 18:06
.....
La peur : elle paralyse, moi ce qui m'avait frappée, c'est que cette peur m’empêche de faire des choses qui pourraient m'aider à aller mieux, mais elle ne m’empêche pas d'avoir envie de me faire du mal (alors que ça devrait me faire très peur).
.....
Oui, je confirme aussi en ce qui me concerne.
Avatar du membre
elisa76
Messages : 1762
Enregistré le : dimanche 13 décembre 2020 10:54

Discussion sur le suicide

Message par elisa76 »

@om-d-kaverne quand j'ai commencée a sortir de la peur de tout, de la terreur inerte dans laquelle elle me laissait, j'ai commencé a reprendre un peu de "pouvoir" sur ma vie, un peu d'action, a redevenir un peu motrice

réussir a sortir de cette "prostration"

j'ai utilisée la violence que je ressentais non plus contre moi même pour me faire du mal, mais contre mes peurs pour leur faire du mal à elles....
et faire du mal a sa peur, c'est la surmonter
c'est ça qui s'est passé dans ma tête aussi
FancyD
Messages : 46
Enregistré le : samedi 03 octobre 2020 15:46

Discussion sur le suicide

Message par FancyD »

@elisa76

Je fais ce minimum, jour après jour. Réveil, douche, travail, lecture, Youtube, repas, couché.
Je le fais car je dois le faire, mais l'envie n'est pas là.

Je vis parce que c'est dans l'ordre des choses, mais clairement ma vie n'est pas intéressante, pas amusante. Elle est chiante au possible.
Un des problème est que je ne trouve plus aucun plaisir dans les choses que je fais.

Je comprends bien que je dois me donner cet amour, mais comment ? EN faisant des choses que j'aime ? Rien ne m'intéresse en ce moment...


La peur me paralyse, en effet. J'ai peur d'aller vers les gens et être rejeté, pas accepté, ou qu'on ne s’intéresse pas à moi. S'ajoute à ça mon problème de mauvaise haleine qui génère une peur viscérale de parler au gens...


Je pense acheter un tableau blanc pour y écrire un plan d'action. L'avoir sous les yeux, y mettre des idées, des objectifs... Faire un pas de plus, jour après jour.

Je cherche toujours ce que pourrais me permettre de passer cette difficulté. Pour le moment, j'en suis toujours là.
om-d-kaverne
Messages : 1946
Enregistré le : mercredi 18 mai 2022 17:49

Discussion sur le suicide

Message par om-d-kaverne »

Je me reconnais dans tout ce que tu décris, je ne suis pas le seul, je suppose, parmi tous ceux qui vont te lire.
Il y a comme ça des périodes hautes et des périodes basses.

On oscille entre les deux, mais pas à allure constante. Genre, ce n'est pas parce qu'on a été Haut pendant une semaine, qu'on va être Bas durant une autre semaine... Les périodes s'enchaînent de manière aléatoire, pour moi, je vais être au fond du trou durant six mois et vlan, durant deux jours, je me sens presque bien, ou disons mieux que la veille. Sans savoir pourquoi ni comment, puisque ce n'est pas dû à quelque chose que j'aurais fait et que j'aurais réussi. Rien de positif ne m'annonçait ça, alors j'accepte parce que je n'ai pas le choix, hélas.

En ce moment, comme je me lève tôt, même en me couchant tard, et avant que le réveil ne sonne (car je mets le réveil, en plus, même si je n'ai rien à faire de la journée), je m'estime "chanceux", je suis sans doute en haut, tant mieux, parce que j'ai connu la galère fin 2021 et début 2022... je ne veux plus revivre ça.


Dans le fond du puits, là où la lumière n'éclaire jamais rien, j'étais si mal, carrément un "MOI pourri jusqu'à l'os !!", que je ne faisais pas "le strict minimum", je ne faisais carrément plus rien : me lavais pas, me changeais pas, je ne mangeais presque plus rien, j'avais maigri de plus de 30 kilos, je prenais mes médocs comme je pouvais/voulais, n'importe quand et à n'importe quelle dose, je m'en foutais puisque plus rien ne me touchais, même si je pensais que ma mère allait mourir, une pensée que je teste pour savoir si ça me fait quelque chose ou pas, eh bien, je n'en avais rien à foutre, pour parler grossièrement et volontairement ainsi, car je ne ressentais rien, donc pas la peine de le dire de manière plus correcte, classe, en bon français, gentille, etc.

Je me disais être le plus salaud du monde, un être ignoble... ce qui est la préface, si je puis dire, à un livre noir appelé : Suicide-toi !


Ouais, j'essaie d'oublier comme si j'avais fait quelque chose de mal volontairement... Et je ne pouvais en parler à personne, même pas mon médecin ou ma Psy...

Comment je m'en suis sorti ? Comme j'y suis entré, j'ai envie de répondre. C'est-à-dire que je n'ai rien fait, ça m'a plongé dedans, et je n'ai rien fait au bout d'un long moment, et j'en suis sorti... à croire que finalement le fond du trou a une sortie, même si elle n'est pas facile à trouver.

Je comprends bien tout ce que tu dis, tout ce que tu vis. Je sais que ce que l'on aime ou aimait n'a, d'un seul coup, plus d'importance, on n'éprouve pas d'envie particulière...

Ce n'est pas sur un coup de tête que "l'envie" (je mets des guillemets, car moi, je dis plutôt "le besoin") de se suicider arrive. J'en avais discuté sur le site d'un Psychiatre, il y a hyper longtemps de ça, on aurait dit qu'il découvrait qu'il avait fait Psychiatre comme études ! Je parlais de ça, et même du suicide des personnalités du showbiz, en lui expliquant que peut-être ce qu'il leur a traversé l'esprit était ... tout plein de choses que je décrivais et auxquels ni la famille, ni les "amis" (pff !) ni les médias ne pouvaient songer dans leur cerveau crétin !

Bon, moi, je n'arrive même pas à savoir si c'est triste, mais j'ai mis une corde dans les bois, cachée. Il n'y a que moi qui sache où, car il n'y a que moi qui pourrai m'en servir. Oui, finalement, c'est triste pour l'arbre et la corde !...
FancyD
Messages : 46
Enregistré le : samedi 03 octobre 2020 15:46

Discussion sur le suicide

Message par FancyD »

C'est vrai qu'il y a des jours où l'on a l'impression que ça va, sans comprendre pourquoi. Comme si c'était une exception. Et que le lendemain, c'est retour au fond du trou.

Ca fait un bien fou, après une longue période de galère, d'avoir ce moment de calme. J'espère pour toi que cela va durer le plus longtemps possible.


JE comprends bien que dans ces moments-là, rien d'autre que trouver une chose pour soulager cette douleur est le plus important. Le reste, ce n'est rien.
Impossible d'être objectif dans ces moments, impossible de penser. On met tous nos efforts à chercher une solution rapide et efficace. Pas forcément la meilleure, ni la meilleure sur le long terme.

J'ai pensé au suicide au pic de ma déception amoureuse. Et là j'y pense encore car j'ai une vie qui je n'aime pas.
Dès que je ressens cette douleur, cette solitude, ce vide autour de moi, j'ai envie d'y mettre un terme.
Je n'arrive pas à me dire que j'irais mieux dans quelques temps. C'est déjà tellement loin dans un mois.
om-d-kaverne
Messages : 1946
Enregistré le : mercredi 18 mai 2022 17:49

Discussion sur le suicide

Message par om-d-kaverne »

Il reste un long parcours aux médecins pour qu'ils incorporent les animaux dans l'ordonnance des soins, pas que des médocs, des animaux, vivant évidemment, quand on est à leurs côtés, moi, je remonte la pente tout de suite, j'oublie que je vais mal, je me sens terrien (pas de la planète Terre avec une majuscule, ça je le suis déjà, je sais bien, mais de la terre sans majuscule, le sol de la nature, l'herbe, etc.).

Je suis un élément comme un autre qui fait partie de la vie.

Je l'ai demandé plusieurs fois à l'hosto, qu'ils créent une mini-ferme aux animaux. Bon OK ce sont des frais... mais je m'en occupe gratuitement !
Avatar du membre
No one
Messages : 1316
Enregistré le : vendredi 08 juillet 2022 13:28
Localisation : Isère (38) - France

Discussion sur le suicide

Message par No one »

Tu as bien raison @om-d-kaverne !

On devrait bien plus utiliser les animaux en thérapie.

Je comprends tout à fait ce que tu exprimes, moi aussi ça me permettrait de me reconnecter si j'avais des animaux autour de moi.

Malheureusement je n'ai personne, parce que je ne veux pas infliger à un animal ma vie incertaine.

Alors je me sens seul.
L'amour, je m'en souviens comme si c'était demain.

Mon salon / Ma trogne
om-d-kaverne
Messages : 1946
Enregistré le : mercredi 18 mai 2022 17:49

Discussion sur le suicide

Message par om-d-kaverne »

No one a écrit : mercredi 17 août 2022 9:49
....
Malheureusement je n'ai personne, parce que je ne veux pas infliger à un animal ma vie incertaine.
....
Moi, c'est comme toi aussi, là, je ne peux et ne veux pas infliger ma mauvaise vie à un animal.
Avatar du membre
Marieee
Messages : 18
Enregistré le : dimanche 21 août 2022 18:03

Discussion sur le suicide

Message par Marieee »

Je te rejoins @ om-d-kaverne !
J’ai l’impression que ma dépression a déteint sur mes 2 chats 🐱
En dehors de les nourrir et de changer la litière, je suis incapable de jouer avec eux ou de les câliner tellement je suis mal.
Répondre