La dépression chez les personnes dites "surdouées"

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Onagre
Messages : 3181
Enregistré le : dimanche 22 février 2009 21:56

La dépression chez les personnes dites "surdouées"

Message par Onagre »

Bonjour Colo

Je fais moi aussi partie du grand club des hp aux poignets coupés, de la grande corporation des zèbres sous anxios.
Comme toi j'ai du mal à distinguer ce qui fait partie de ma dépression et ce qui fait partie de ma personnalité.

Quand ma psychologue m'a fait passer le test et m'a diagnostiquée, j'en ai parlé à mon psychiatre car j'ai pensé que c'était une piste intéressante de mon mal-être.
Le psychiatre n'a pas modifié ma thérapie ni mon traitement, il a juste pris note.
On en parle souvent car ce trait de personnalité qu'est le hp influence beaucoup ma vision du monde, ma vision de moi-même.
En résumé il ne fait pas tourner ma thérapie autour de ça, mais il l'a intégré à ma liste de caractéristiques.

Je pense qu'il te faut trouver le bon psy, avec qui tu seras à l'aise pour parler de tout ça.
Tu devrais lui expliquer ce que tu nous as écrit tout simplement, car c'est très bien exposé.

Je crois que notre vie peut être faite d'autre chose que de dépression, il nous faut trouver une raison de se battre.
Courage
Hello darkness, my old friend...
Salon
nicocococo
Messages : 2
Enregistré le : lundi 01 décembre 2014 18:06

La dépression chez les personnes dites "surdouées"

Message par nicocococo »

Bonjour à tous,
mon point de vue : l'idée faussement fataliste des symptômes indésirables des surdoués notamment la dépression.

A mon sens, la dépression est la conséquence d'un manque de compatibilité entre un surdoué et la société contemporaine.
En outre je pose la question, et si le surdoué s'exilait ? Adoptais un mode de vie qui lui permette de survivre, de continuer son art (si il est artiste), son goût pour les sciences, les technologies, la littérature , bref ses hobbies sans pour autant devoir SUPPORTER/S'ADAPTER pour plaire ?
Car je pense que c'est ça le grand problème.

Je prends mon exemple: suite à des années de souffrances, je décide de me construire un camion aménagé et vivre dedans, hors système.
Un médecin me dit : "Vous êtes dépressif si vous avez des idées comme ça, il faut vaincre la dépression et vous trouverez ensuite cette idée de vie stupide."

En gros tu me bourre de tes mer... de cachets et je deviens joyeux de la vie qui m'a rendu dépressif ?

C'est vraiment voir le monde à l'envers, c'est comme si ma main était sur le feu, et au lieu de se dire, "ta douleur est une conséquence, retire ta main du feu", on te dit "ta douleur est la cause, prends des anti-douleur" .

NON Dr MABOUL ! Si je suis dépressif comme tu dis ( moi je me trouve pas dépressif mais , irrité, lassé et impatient de vivre ma vie sans chaînes), c'est qu'il y à une cause et rien de tel que son instinct pour te guider sur les choix à prendre. Je veux vivre dans un camion seul avec des chiens POINT.

Il me dit :" vous allez finir clodo" Alors pourquoi un marginal en camion = CLODO ??!! Je suis autoentrepreneur, je compte m'installer une station informatique et tout le tralala dans le camion pour gagner ma vie et me payer des équipements comme panneau solaire ect .. jusqu'a être complétement autonome avec la nature.

J'aimerai avoir votre avis Est ce que les gens qui décourage ce genre d'idées sont JALOUX ? (Jaloux de notre liberté d'esprit, de notre courage ect ..)

Plus globalement, votre avis sur la marginalisation des surdoués dans la conjoncture actuelle ?

Merci pour votre écoute. Et pour votre aide.
Nicococo
ptichouia
Messages : 2
Enregistré le : lundi 19 janvier 2015 2:58

La dépression chez les personnes dites "surdouées"

Message par ptichouia »

Oui Nicococo,

La "dépression" des surdoués n'en est pas une, je crois. C'est un véritable malaise oui, mais causé par différentes choses incontournables.

La première est liée à notre nature : perfectionisme donc déceptions fréquentes, déceptions qui atteignent le je ne vaux rien puisque je n'ai pas réussi ça ... la peur d'être repéré comme un imposteur, par les autres ou par nous-mêmes, la procrastination qui engendre un sentiment d'être inefficace, paresseux, larvaire, merdique, l'hypersensibilité, l'empathie à fond ... etc etc

Mais il y a aussi le décalage avec les "autres" et surtout leur jalousie, leur rejet .. et cela nous eprisonne dans la solitude.

C'est très dur à vivre mais dire que c'est de la dépression c'est nous étiqueter "malades" au lieu de nous étiqueter "différents". Et surtout : "malades, il faut les soigner .. mais s'ils sont malades ce n'est pas notre faute et on a le droit de les fuir !"

J'ai rencontré la jalousie toute ma vie, de multiples façons.
Mais quand je croise quelqu'un qui n'a pas peur de moi, qui ne se croit pas obligé de me détruire pour exister, quelqu'un que j'intéresse.. !!! ça arrive un petit peu quand même ...

Mais c'est vrai que notre mal-être ressemble beaucoup à de la dépression.

Mais la dépression peut éventuellement se soigner .. Alors que comme nous ne sommes pas malades ... on ne peut pas se soigner. Ce qu'on peut essayer de faire c'est essayer d'être fiers de ce que l'on est, jouir de nos talents sans en avoir honte, et puis rayonner, offrir, donner et tant pis si la jalousie nous blesse au passage, on ne peut pas l'éviter. Il faut essayer de ne pas trop en souffrir et continuer notre route. La solitude ? s'en faire une amie .. et cesser d'attendre le jour où nous serons accueillis, reconnus, appréciés, aimés tout simplement, comme tout le monde. Ce sera toujours difficile et exceptionnel.

Personnellement, je suis plus aimée que jalousée .. et je ne laisse pas les gens indifférents en général. Il y a ceux que j'intéresse et ceux qui au premier coup d'oeil m'identifient comme une ennemie .. C'est bizarre et cruel à vivre. (Et même difficile à avouer, même ici). Mais depuis que je sais que je suis surdouée, depuis que je l'ai assez bien intégré, je n'attends plus que ma situation change, que ma "dépression" s'efface. J'ai perdu cet espoir mais en revanche je me sens mieux car j'ai fait amie-amie avec la solitude, avec ma différence et j'assume mes dons artistiques et intellectuels, ma curiosité essentielle etc .. je sais maintenant d'où cela vient, je sais que je ne suis pas un alien, je sais qu'il y a plein de surdoués partout (et d'ailleurs j'en trouve parmi mes amis, comme par hasard ... sans le savoir je m'étais entourée de personnes comme moi . C'est vrai que je m'ennuie très vite avec les autres.). Découvrir que je suis d'une nature connue, bien que secrète et marginale .. m'a fait un bien fou. Par deux fois j'ai rencontré d'autres surdoués, quel bien-être ! Savoir que je pourrais tout dire sans être mal comprise, sans être rejetée.. et les autres parlaient le même langage, avec de grandes similarités dans leurs vécus... une famille! (et même mieux car dans ma famille, il y a de l'affection mais la jalousie et la négation de ma surdouance : à fond !)

Non, ce n'est pas de la dépression. Ca y ressemble, c'est une grande souffrance, mais il ne faut pas l'aborder de la même façon.

Qu'est-ce que tu en penses Nicococo ?
As-tu avancé ton projet de camion-maison ? Moi je trouve ça génial !!!
J'ai aussi un petit camion mais je ne m'en sers que pour partir me balader. Et quand je rentre, j'ai un vague à l'âme qui me prend tellement j'ai envie de repartir ! Liberté !!!!!!!!!!!!!!!
ellestla3

La dépression chez les personnes dites "surdouées"

Message par ellestla3 »

Coucou, je me pose une question toute bête : est-ce que la douance peut être un facteur de dépression ? Un psy m'a laissé sous entendre que j'étais surdouée et que cela pourrait avoir un impact sur mon humeur...
ptichouia
Messages : 2
Enregistré le : lundi 19 janvier 2015 2:58

La dépression chez les personnes dites "surdouées"

Message par ptichouia »

ellestla3 a écrit :
Coucou, je me pose une question toute bête : est-ce que la douance peut être un facteur de dépression ? Un psy m'a laissé sous entendre que j'étais surdouée et que cela pourrait avoir un impact sur mon humeur...
Salut, tu pourrais peut-être lire mon post juste au dessus .... ;-)
nicocococo
Messages : 2
Enregistré le : lundi 01 décembre 2014 18:06

La dépression chez les personnes dites "surdouées"

Message par nicocococo »

Bonjour ptichouia !
Merci pour ta réponse !
Et oui un an plus tard, j'ai le camion, et j'ai très peur, car je me suis confronté un peu à la réalité.

Il ya des lois, des régles.. et aussi une destination à choisir, et je ne sais pas pourquoi mais ma solitude chérie est devenu lourde et triste.
Mafois je suis encore perdu... entre beaucoup de paradoxe. Je pense que notre monde devient de plus en plus un espace de non-liberté à dire vrai.
Je développerai dans un autre message.

Et toi, depuis, comment tu vis ta vie ? Est ce que tu es épanouie ? Tes amis zèbres vont bien ?
J'aimerai beaucoup en rencontrer .. je pense que c'est important de ne pas trop s'isoler et penser en rond mais trouver des âmes qui nous ressemblent avec qui on peut se confier, échanger, se faire comprendre.

Merci à très bientôt ! Take care.
elodieh1
Messages : 6
Enregistré le : dimanche 20 mars 2016 14:27

La dépression chez les personnes dites "surdouées"

Message par elodieh1 »

Bonjour , je suis Elodie je reprends ta phrase : gérer les autre occupais déjà une bonne partie de mon temps et de mon énergie... . Ma question c'est à dire: comme gérer les autres? Je sais pas si je pourrais trouver une ressemblance avec cette situation mais dès l'enfance j'ai commencer a vite étudier les différences entres les hommes.
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Hikari
Messages : 2567
Enregistré le : mardi 12 avril 2022 0:48
Localisation : Drôme

La dépression chez les personnes dites "surdouées"

Message par Hikari »

La dépression d’un dit “Surdoué ou Limité” reste à mon sens : dépression
Je comprends que certains cherchent des réponses néanmoins, je ne pense plus qu’ils soient tous ici
Je préfère préciser nous sommes des milliards de Data et le Qi n’en est qu’une, donc soit, nous calculons le plus possible de Data
En sachant qu’il va nous en manquer, soit, nous ne préférons ne rien calculer et nous dire que nous sommes : unique je préfère celle-là ^ ^

Comme à mon avis certains qui passeront par ici, se demanderons s’ils sont surdoués ou se posent des questions sur leur entourage
Je vais citer divers témoignages HP mot pour mot d’un livre finit, mon texte est un peu tout et rien (si c’est hors sujet merci de l’effacer) :


Témoignage N°1 ; Tatiana, 31 ans HP :
“Cela fait des années que j’ai passé un test de QI, que les psychologues m’ont attribué l’étiquette de surdouée et cela fait autant d’années que
Je ne sais pas quoi en faire et encore moins comment “m’appeler”. Je ne vais pas mentir : ma vie s’est beaucoup enrichie depuis, mais
Je continue de chercher parmi les nombreuses dénominations laquelle serait, selon moi, appropriée. Ça ne facilite pas la communication
Quand me vient l’envie d’en parler à des proches, ce qui est rare, je suis face à une quantité d’obstacles : quel terme utiliser
Pour ne pas les faire fuir, ni les faire ricaner, ni les perdre avec cette histoire de zèbre, bien entendu, comment
Ne pas paraître prétentieuse.

Surtout, il faut toujours contrer l’image préconçue qu’ils en ont. Je n’ai jamais sauté de classe, j’ai juste su lire en fin de maternelle
Comme beaucoup d’autres enfants. Je ne fais pas un métier particulièrement impressionnant (je suis une travailleuse lambda qui s’ennuie
À son poste, comme mes collègues), je ne pratique pas le piano, ni ne calcule de tête la note à la fin d’un restaurant
Certes, je vois maintenant en quoi ce diagnostic (encore un terme qui ne fonctionne pas selon moi) est pertinent ;
Mais c'est un tableau flou, fait d’émotions, d’intuitions, de logiques inexprimables, que je m’efforce d’ailleurs
De garder plutôt pour moi. Mon compagnon me fait souvent remarquer que je me vends à la baisse, que je
Donne pas à voir qui je suis. Il n’a probablement pas tort, mais ne sachant moi-même pas qui je suis
La société n’arrivant même pas à trouver un terme acceptable, il n’est pas étonnant que
Je me perde moi aussi dans mes explications”

Témoignage N°2 ; Juliette, 34 ans HP :
“Au départ, lorsque l’on m’a parlé de haut potentiel, de la possibilité que j’en fasse partie, je suis restée sur la vision que j’avais du surdoué
Et je ne le suis absolument pas reconnue. L’idée m’est parue même un peu farfelue. Franchement, ma vie ne ressemble en rien à celle
D’une personne qui ferait preuve d’une haute intelligence, mon enfance encore moins. J’étais une élève moyenne, qui ne faisait
Pas d’histoire, un peu timide, un peu recluse, J’ai pris un temps fou à trouver une voie professionnelle qui me convienne
N’étant justement pas particulièrement douée en quelque chose, plutôt touche-à-tout. J’étais loin de l’image de Mozart
Jouant des symphonies à cinq ans ou de l’as des mathématiques qui finit ingénieur. C’est par des détails que la
Psychologue qui le suggérait a fini part m’intriguer. Oui, j’ai un souvenir aigu d’ennui à l’école ; oui
J’avais du mal à faire partie des groupes de filles ou garçons ; oui, le monde me paraissait un grand
Champ de mines ou tout m’agressait. C’est surtout lorsqu’elle a abordé la question de la difficulté
Chez certains HP à définir un champ de compétence, à choisir un métier que je me suis reconnue

Mais du coup, je me reconnaissais dans les traits opposés à ce que j’imaginais du surdoué : n’avoir développé aucune compétence particulière
À force de s’intéresser à tout. Après des recherches plus poussées sur la question, j’ai réalisé, qu’au fond, j’avais eu de la chance
Que beaucoup d’entre eux (d’entre nous ?) peuvent se retrouver en échec scolaire par exemple, ce qui n’est pas mon cas
Car, oui, un test de QI a finalement confirmé que je faisais partie de ces gens au potentiel particulier
Maintenant, reste à voir ce que je vais en faire, même si, définitivement, je ne suis pas Einstein.”

Témoignage N°3 ; Charlotte, 37 ans HP :
“Si quelqu’un devait avoir accès à mon cerveau, aux choses qui s’y passent, celui-ci ne partirait pas du principe que je suis surdouée
Mais plutôt que je suis folle... Je me souviens, un jour d’été, être assise sur un trottoir en attendant les glaces pour mes enfants
Pour la première fois de ma vie, je me suis “Vue” penser, comme si j’étais à la fois dehors et dedans, sans trop savoir
Si je devais en rire. Concrètement, j’ai passé les fin minutes d’attente à analyser le présentoir de carton plastifié
Qui proposait les formes des glaces. Le nombre de questions (parfaitement inutiles) que j’ai eu le temps de me poser
Était proche du délire. “Pourquoi l’étiquette de la marque de glace a été collée en haut à droite plutôt qu’en haut
À gauche, là où il y a de la place ? Qui l’a collée, la dame qui nous sert, son mari, un représentant de la
Marque ? Sont-ils obligés par l’entreprise de signifier la marque ? Par contrat ? D’ailleurs, dans quelle
Usine confectionne-t-on ces petits autocollants ? Y a-t-il encore des gens qui travaillent dans des usines
À la chaîne, devant des tapis roulants ? Quelle colle est utilisée pour supporter la pluie ? etc.”

Un ami m’avait récemment parlé des hauts potentiels et j’ai ce jour-là fini par me dire que même si ça ne ressemblait pas à de l’intelligence
Loin de là, c’était quand même faire preuve d’un fonctionnement étrange. Que tout le monde n’était peut-être pas constamment assailli
Par un million de questions, sur absolument tout et n’importe quoi. Après, je ne saurais jamais à quoi pense mon voisin de droite
En revanche, j’ai fini par comprendre que j’allais infiniment mieux quand je dirigeais cette tendance vers des sujets intéressants
Que j’occupais ma pensée, plutôt de la laisser cavaler.”

Témoignage N°4 ; Antony, 29 ans HP :
“Petit, j’étais cet enfant qui lisait dans la cour, tandis que les autres jouaient au foot. Le cliché. Le pire, c’est que je ne détestais pas le foot
J’aimais juste beaucoup lire. Et puis les amitiés, ce n’était pas mon fort. Heureusement, je n’ai pas non plus subi le phénomène de bouc émissaire
J’ai eu par moments quelques copains ; à l’adolescence, j’ai même connu de véritables amitiés. Cela dit, le sentiment le plus vif qui me reste
De mon enfance est celui de la solitude. À mieux y regarder, je crois qu’il m’a suivi jusqu’à l’âge adulte, même en m’étant finalement
Plutôt bien entouré. La solitude n’est pas née d’un manque de capacités sociales chez moi ni même d’une timidité exacerbée, elle a
Découlé d’une incapacité à me sentir “appartenir”. Le groupe d’enfants était perçu comme une horde hostile à mes yeux
Quasiment tous les autres me semblaient étranges, faux, méchants, ma plupart du temps et avec des centres d’intérêt
Relativement superficiel. Très vite, cela s’est accompagné d’une culpabilité

Je ne savais plus si c’était eux les différents ou moi et, surtout, j’avais honte de ressentir ça, Je ne me pensais pas supérieur, mais
J’avais tout de même du mal à me connecter avec la plupart. Le pire était la violence qu’ils dégageaient, adulte compris. À terme
J’ai appris à sortir de ma bulle, à chercher plus loin, à trouver des gens qui étaient plus “comme moi”, même si je ne sais pas
Trop ce que cela veut dire. Heureusement, car sinon, je n’aurais pas été la personne que je suis aujourd’hui. En revanche
Le sentiment de fond, lui, n’a pas complètement disparu. Je suis devenu un extraterrestre relativement bien adapté
Qui a trouvé des amis extraterrestres. C’est inconfortable, mais mieux que seul... ”


J'ai vécu avec une mère HQI+TPS diagnostiquée adolescente, un frère dit Surdoué adulte ; des psychologues m’ont dit Surdoué+TSA à 4 - 6 ans
Mon entourage ma toujours soupçonné THQI-Aspie, “je n’ai jamais passé d’examens, peut-être ai-je des soucis ou peut-être n’en ai-je aucun” :
Bébé, je braillais énormément ; à 6 mois, mon premier mot est arrivé, je voulais marcher on m’empêchait ; à 8 mois, je marchais
Pendant un film, je ne bougeais point ; à 1 an, j’ai commencé à jouer aux jeux ; à 3 ans, j’adorais nourrir les animaux, je stressais
Dès qu’ils stressaient, voir un insecte, une fleur couper me faisait “dégouliner”, quelqu’un frappé équivalait me frapper, ma
Sensibilité fut perçue anormale pour ma mère, disant se sentir “perdue” et mon caractère dit “bizarre” par les autres

À la maternelle : je voyais les enfants selon les termes à l’époque “bizarres/robotisés”, j’adorais les enfants, toutefois j’en avais aussi peur
Je faisais des dessins en sachant qu’on me les déchirerait, m’isolant, passant mon temps à admirer les nuages en pensant à quoi rime la
Vie, la mort ; vers 4 ans : j’ai appris à faire du pain, pêché, le fonctionnement de la pluie, j’adorais la nature, ce fut l’âge de ma
Première TS ; faire visiter la région ; achetées les courses aux personnes âgées me rendaient joyeux

Au CP : j’ai commencé à participer aux jeux du village, je revenais avec les premiers prix, à l’école ; premier en sport, j’étais détesté, harcelé
Quand un nouveau élève arrivait j’étais le seul à me levé, mes notes étaient moyennes, la maîtresse disait que je faisais exprès de refusé de décrire
Ce que je voyais elle a jugé mieux de me faire redoubler, l’année suivante ça allait être pareil (Ma parente m’avait découvert une haute
Myopie 6 ans plus tard, on m’avait fait redoubler pour avoir refusé de décrire ce qui fut sur le tableau, alors que je n’ai jamais vu le tableau)

6 - 13 ans : je fus transféré reprit et déscolarisé, je n’ai pu rejoindre d’autres écoles ni même le CNED, je voyais les jeunes prendre le même chemin moi
Je me sentais à part ; j’aimais les documentaires, l’espace, les végétaux, je bégayais quand l’énervement venait, j’ai dû apprendre à arrêter seul
À 15 ans je suis tombé amoureux : j’imagine que je dois parler de son QI, je n’y ai jamais pensé ; en général je m’attache plus à celles dit “Bas”
Vers 17 ans : après multiples tests, je fus réintégré dans un lycée, mes notes fut égales au premier, obtenant divers diplômes
À 19 ans : monde du travail, je fus refusé partout, rabaissé, ris au nez, jugeant mon parcours une “blague/impossible”
“Pourquoi vous, et pas un autre ?” - “Je pense, que ça serait mieux de prendre quelqu’un d’autre”. Les conseillères
M’ont dit d’inventer une histoire, c’est ainsi que j’ai rejoint des formations qualifiantes puis des métiers

C’est vrai ne nous ne sommes pas Stephen Hawking ni William James Sidis, mais nous sommes nous et pour cela, tout est atteignable ♥
Je préfère un trognon gentil ou dit “idiot” qu’un génie avec soucis, cependant tout enfant est un miracle ♥
Selon moi toute personne possède une haute intelligence juste que certains ne la voit pas ♥
🦋𝕊𝕒𝕝𝕠𝕟/ ℂœ𝕦𝕣/𝕁𝕒𝕣𝕕𝕚𝕟/ ℙ𝕣𝕖𝕤𝕖𝕟𝕥𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟/ℕ𝕦𝕞𝕤 𝕕'𝕦𝕣𝕘𝕖𝕟𝕔𝕖𝕤/Playlists/Taiyou🦊
Mon cœur est mon essence, ma direction, ma dévotion💗
Il y a une chose plus terrible que de mal écrire, c’est d’éteindre sa voix🌸
C’est nous qui, vivons notre épopée, osons nous transcender, nous grandir ou nous détruire⚜️
Vis ta vie joyeusement, partage tendrement et tu raviras les cœurs ardemment, unis les âmes simplement💛
Tu n’es pas un objet sans vie, sans éclat ; tu es le chef-d’œuvre le plus vivant, le plus merveilleux ; tu es un être unique🍉
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