Mutilation, Anorexie, Abus Sexuel... Dépression ?

[KAlexG]

... Je ne me suis jamais inscrite sur un forum. J'ai toujours pu parler de tout à mes amis, ma famille, et depuis un an maintenant, ma psychologue. Jamais n'ai-je eu besoin d'aide extérieure, d'aide anonyme. Mais comme on le dit, il y a apparemment un début à tout.

J'ai 17 ans. Mais s'il vous plait, ne me jugez pas d'entrée de jeu comme une gamine déprimée qui amplifie ses problèmes, et qui en réalité ne souffrirait que d'un chagrin d'amour ou de quelques mauvais résultats. Je vous assure, ce n'est pas avec plaisir que je m'inscris sur un forum consacré à la dépression. Mais, comme l'indique l'intitulé de ce message, je suis perdue. Donc il faut bien que je fasse quelque chose.

Comment décrire la situation... "ma" situation, il faudrait peut-être un jour accepter que c'est bien de ma vie que je parle.

J'ai vu une psychologue pour la première fois il y a deux ans, lorsque j'étais mythomane et cleptomane. S'il vous plait ne pensez pas que j'emploie tout de suite les grands mots pour m'attribuer une étiquette ou "faire mon intéressante", ce n'est pas du tout le cas. Mon attitude et mes actes créaient énormément de conflits au sein de ma famille, et ce sont mes parents qui m'ont envoyée chez cette femme qui était censée m'aider. Mais si vous consulter vous aussi un psy, vous savez aussi bien que moi qu'à partir du moment où vous n'êtes pas consentant, où vous ne voulez pas parler, ce n'est pas la peine. Je ne lui disais rien, elle ne m'aidait en rien, j'ai arrêté de dérailler lorsque je me suis rendue compte du mal que je faisais à mes proches, et j'ai arrêté d'aller la voir. Tout semblait aller mieux.

Puis l'année dernière, je suis allée de moi-même dire à ma mère que j'avais besoin de voir quelqu'un. J'avais l'impression d'être dans un trou noir. Je circule dans un milieu où la pression et le stress sont présents au quotidien, et je vivais mal cette obligation de paraître parfaite, de mener une vie structurée et normale, d'aller bien et de devoir afficher le sourire en toute circonstance. J'étais à bout, je me suis mise à fumer des joints beaucoup, beaucoup trop souvent (chose que j'ai arrêtée depuis l'été et que je ne recommencerai jamais), je m'enterrais encore plus profondément dans cet enfer qu'était devenue ma vie.

Je sais que cela peut paraître exagéré, mais il me semble que si je suis là, il vaut mieux que l'honnêteté soit de rigueur.

Et à partir du mois de Septembre, j'ai commencé à perdre du poids. Sans le vouloir, sans chercher à suivre un quelconque régime, j'ai perdu 10 kg, qui n'étaient pourtant pas des "kilos en trop". Mes proches l'ont remarqué, ont commencé à s'inquiéter, mais de mon point de vue il n'y avait pas de problème. Je ne fais pas ça parce que je me trouve grosse, mais parce que c'est un moyen de contrôle sur ma vie. Et oui, ça m'a fait peur le jour où ma psy a employé pour la première fois le terme "anorexie", une vraie claque dans ma figure, mais rien na changé. Et ça, déjà rien que ça, je trouve ça insurmontable.

La raison pour laquelle il me faut absolument ce contrôle, c'est parce que j'ai souffert d'un certain degré d'abus sexuel de la part de mon copain à l'âge de 15 ans. Ce fut le moment le plus humiliant, le plus effroyable de ma vie, et je ne m'en suis pas encore remise aujourd'hui. J'en fais des cauchemars, je ne supporte pas de devoir le voir chaque jour, et à cause de cet épisode, j'ai de gros problèmes lorsqu'il s'agit d'accorder ma confiance à quelqu'un, une angoisse permanente dans mes relations amoureuses et amicales, ainsi qu'un certain malaise dans mes relations sexuelles. C'est une expérience qui a envahi chaque sphère de ma vie, et qui est malheureusement devenue partie intégrante de la personne que je suis aujourd'hui.

Quant à la mutilation... Je me taille le poignet et l'avant-bras gauche depuis bientôt quatre ans maintenant. De façon plus ou moins régulière, mais chaque jour en ce moment.

Je n'ai jamais été aussi perdue, bien que, comme vous pouvez le constater, les dernières années n'ont pas été faciles. Mais ces jours-ci, je n'en peux plus. Je suis tout le temps fatiguée, au point de m'endormir en cours. Je suis incapable de me concentrer, incapable de travailler. Je ne m'intéresse plus à rien, je n'ai jamais été aussi détachée de mes études, de mes amis, de tout ce qui se passe autour de moi. J'ai besoin, non pas envie mais besoin, de me faire du mal. ... Et je passe mon temps à pleurer. Je ne peux m'en empêcher. Je m'en veux pour l'état dans lequel je me mets, je suis déçue de moi-même, de ce que je suis devenue. Et j'ai eu réellement, vraiment peur il y a quelques jours, quand pour la première fois j'ai pensé au suicide. Je ne suis pas suicidaire, mais le fait d'y avoir pensé pour la première fois, de façon aussi soudaine, inattendue et brutale... J'ai peur.

Et l'étiquette "dépression" m'angoisse... Je ne sais même pas si elle est appropriée à ma situation. Qu'en pensez-vous...?

Toute aide, tout conseil serait le bienvenu. Je m'excuse de m'être éternisée ainsi, on a tous nos problèmes. Mais je me suis rarement sentie aussi seule, et si quelqu'un se trouvant plus ou moins dans le même cas que moi pouvait me répondre... Je vous serais vraiment reconnaissante. S'il vous plait.

KAlexG

[Bloody cut]

Bienvenue !

Tu as bien fait de t'inscrire ici et je suis sûre que tu trouveras tout le soutien que tu souhaites

[Die O'Gêne]

Kalex, tout d'abord heureuse de te rencontrer, eh oui, même dans un forum "anonyme" !
La démarche que tu fais de venir t'inscrire dans ce forum n'a pas dû être facile, mais je pense que tu recherches une compréhension un peu différente de celle de ta famille ou de ton psy, la compréhension et peut-être l'aide que peuvent t'apporter (et peut-être même vice-versa !) d'autres personnes ayant souffert de manière proche de toi, ou même différente, mais avec qui tu pourrais échanger et parvenir à te comprendre un peu mieux...
Car j'ai l'impression que tu as pratiquement peur de toi-même...
Il est tard et je ne vais pas pour le moment t'écrire plus longuement, je pense d'ailleurs que toi surtout tu as encore beaucoup de choses à nous dire sur ta vie, sur ce qui s'est passé il y a 4 ans, il y a 2 ans, et puis maintenant... qui font que tu te sentes aussi mal.

J'espère bientôt te relire et qu'on pourra t'aider, te soutenir, que peut-être tu trouveras des pistes ici, et surtout ne lâche pas le suivi psy, car il est évident que tu as vraiment grandement besoin de ce soutien-là en ce moment-même, même si ce n'est malheureusement pour toi pas la première fois que tu passes par de durs moments et de dures périodes...

Je t'embrasse,
à bientôt
Diog.

[KAlexG]

Bonjour,

Merci de vos réponses... Je ne m'attendais pas à ce que vous réagissiez aussi rapidement. De plus, j'ai fait un tour sur vos propres messages, pour essayer de vous comprendre et de vous soutenir vous aussi, et c'est assez incroyable que vous puissiez trouver l'envie de répondre à quelqu'un comme ça alors que vous avez vous-mêmes vos propres problèmes... Je suis admirative, et bien sûr reconnaissante.

Car j'ai l'impression que tu as pratiquement peur de toi-même...

C'est un peu le cas en ce moment. Je ressens une incompréhension totale par rapport à ce qui m'arrive, je ne sais pas comment j'en suis arrivée là ni comment en sortir, et comment aller mieux, comment rire, sourire, profiter des petits instants de bonheur que la vie pourrait offrir... Je n'y arrive plus. Je ne suis pas cette personne qui passe son temps à pleurer, à se faire du mal, à ne pas manger, à s'isoler... C'est ce changement radical qui me fait peur, je hais cette personne que je suis devenue, je n'en peux plus.

J'ai peur de m'attacher, car peur qu'on me fasse encore plus de mal, donc je garde tout le monde à bout de bras. 3 amis sont au courant de ce que je vis en ce moment, les autres n'en ont pas la moindre idée, mon copain ne peut pas être au courant car il a déjà encaissé bien trop de choses pour moi, et c'est injuste de lui infliger ça en plus; mes parents, bien qu'ils se doutent de quelque chose, ne s'imaginent pas l'ampleur de ce que je ressens; et ma psy, je la revois ce soir... J'ai rarement passé une semaine aussi noire, je ne sais même pas ce que j'attends de ce rendez-vous. En tout cas, elle ne doit pas s'attendre à me voir ainsi.

Avez-vous déjà ressenti un peu tout cela? Etes-vous passés par l'anorexie, la mutilation, a-t-on abusé de vous, voyez-vous un psy, arrivez-vous à en parler à vos proches?
Si mes parents savaient... si mon frère savait... Je ne vois pas comment je peux leur faire ça.

KAlexG

[KAlexG]

Bloody Cut, je suis allée faire un tour sur ta galerie (ton pseudo me parlait un peu, vu ma situation).

Te mutiles-tu toujours...? Si oui, est-ce de façon régulière ou juste quand ça va mal de temps en temps? Et si tu as réussi à arrêter.... Comment?
Excuse-moi de ces questions peu discrètes, mais tu sembles être en état de comprendre en partie ce que je vis.
Merci en tout cas de ton message de bienvenue.

KAlexG

[doloplus]

Bonjour KAlexG,
Tout d'abord je tiens à te remercier pour le trés gentil message de soutien que tu m'a écrit. Je suis touchée de ta démarche.
Je vois que toi aussi tu traverses des moments douloureux. Tu as du voir ton psy ce soir, j'espère qu'elle aura compris et entendu l'étendue de ta souffrance. Je pense qu'il est trés important que tu aies un soutien médical et psychothérapique pour te premettre de dépasser cette période douloureuse et que tu puisses te projetter dans l'avenir. Tu es toute jeune et tu as plein de belles choses à vivre, même si cela te semble utopique, je t'assure que tu auras encore dans ta vie des moments de bonheur

[KAlexG]

Bonsoir Doloplus,

Merci pour ton très gentil message. J'ai eu la confirmation de ma psychologue ce soir, pour la première fois, que je suis... en "dépression sérieuse", et qu'il faut que j'aille voir au plus vite un médecin ou un psychiatre pour commencer un traitement. Je pensais que pouvoir mettre une étiquette sur tout ça allait rendre la chose plus abordable, mais en réalité... Ce n'est absolument pas le cas. J'ai tellement, tellement peur. Il va falloir que j'aborde tout cela avec mes parents alors que je ne leur ai jamais parlé de tous les problèmes cités ci-dessus. ... Je me sens encore plus perdue. Et seule.
Je sais que je suis jeune, que j'ai la vie devant moi, mais ce n'est malheureusement pas ce soir que je vois les choses comme ça. ... Je ne sais même pas qu'en penser.
Merci en tout cas, pour ton message et ton soutien.
Bises.

KAlexG

[doloplus]

Tu sais KalexG, tu peux aller consulter ton médecin traitant sans en parler à tes parents si c'est trop dur pour toi. Tu lui expliques que tu n'arrives pas à leur en parler et tu lui demandes s'il ne peux pas aborder, en ta présence, la question avec ta mère ou ton père lors d'un rendez-vous que vous fixez rapidement. Je suis certaine que ce serait plus facile à ton médecin à leur expliquer la dépression et la nécessité que tu vois un médecin psychiatre.
Lors du premier rendez-vous tu pourras aussi lui poser en toute liberté les questions sur cette maladie qui semble te faire tellement, tellement peur.

Une autre solution serait que tu demande à ta psychologue de te recevoir avec tes parents pour leur expliquer tout ça. Car je comprends que ce soit difficile pour toi d'aborder cette question seule avec tes parents.

Une chose est sure, au vu de ce que t'a dit ta psychologue, il faut que tu vois un médecin rapidement. Plus tu seras traitée rapidement, moins longtemps tu souffriras.
Je te souhaite beaucoup de courage, petite KalexG et t'envoie plein de réconfort et d'affection.
Doloplus.

[Bloody cut]

Bonsoir KAlexG

Comment s'est passée ta journée ?

Pour les conseils, je rejoins ceux de Doloplus et plus vite tu consulteras quelqu'un qui est apte à t'écouter et te soigner, plus vite tu pourras t'en sortir et entamer une guérison

Pour les questions que tu m'as posées, tu n'as pas à t'excuser

En ce moment, je me mutile pratiquement tous les jours dû à mon mal-être, au stress, au manque d'affection, d'abandon, ect...et c'est pour ça que j'ai décidé il y a deux jours d'en parler à mon médecin généraliste qui m'a orientée vers un psychiatre que je vais voir dans un peu plus de dix jours

[KAlexG]

Merci beaucoup pour vos gentils messages et vos conseils. Je vais prendre un rdv avec ma psy ou mes parents seront presents parce que c'est vrai qu'aborder ça toute seule ce serait un peu trop dur. Donc avec un peu de chance ça arrivera bientôt et je pourrai commencer un traitement histoire de passer un peu au dessus de tout ça. Mais je sais que ça va faire énormément de mal a mes parents, et leur réaction va être dure a encaisser je pense. Voir ma mère pleurer, ça m'est deja arrivé, et j'ai rarement assisté a quelque chose d'aussi bouleversant.
Je suis en pleine semaine de bac blanc, et aller en épreuve ce matin.... C'était dur. Et afficher le sourire en faisant comme si de rien n'etait devient de plus en plus dur. Enfin bon. Vous, comment allez vous? Merci de votre soutien, ça fait du bien de pouvoir en parler a des gens qui comprennent.
Doloplus, merci de toujours répondre de manière aussi gentille et attentionnée.
BloodyCut, merci de ta réponse. Moi aussi cette semaine c'est tous les jours... Mon poignet est dans un sale état mais je préfère faire ça plutôt que quelque chose qui aurait une conséquence plus grave. En gros, je te comprends, mais c'est génial que tu voies quelqu'un.
Bises a vous deux, a plus tard.
KAlexG

[Bloody cut]

Coucou KalexG

Je suis contente de pouvoir discuter avec toi, car tu es une personne très agréable et gentille
Merci aussi pour ton soutien

Comment se sont passées tes épreuves ce matin ?
As-tu pu réussir quand même à te concentrer ?

C'est bien que tu aies pris cette décision car c'était la meilleure solution à faire
Ce rendez-vous sera tout aussi dur pour toi que pour tes parents et il fallait bien qu'un jour ils apprennent la vérité
Grâce à cela, tu pourras commencer un traitement qui te permettra d'aller mieux

[doloplus]

Bonjour KalexG,
Je suis contente que tu puisses voir ta psychologue avec tes parents, je pense que c'est une trés bonne façon de faire pour que tes parents comprennent pourquoi il faut que tu puisses voir un médecin rapidement.
Pour l'idée que tu te fais de ce rendez-vous, je voudrais te parler du point de vue d'une maman (j'ai trois enfants) : la priorité d'une mère est de tout faire pour que ses enfants se sentent bien dans leur vie. Ca commence par les aimer, leur apporter ce dont ils ont besoin pour grandir et se construire, les soutenir quand ils en ont besoin et être présent pour les conseiller, les écouter, les cajoler...
Si ta mère pleure en entendant la psychologue lui dire que tu souffre d'une dépression ce ne sera pas parce que tu lui auras fait du mal , ce sera parce qu'elle t'aime et qu'on ne peut pas rester indifférent à la souffrance de ceux qu'on aime. Et puis, tu sais, pour une maman il est bien plus rassurant de savoir que sa fille s'exprime auprés d'une psychologue et de savoir qu'elle est suivie médicalement plutôt que d'avoir une enfant qui cache sa souffrance, qui s'isole et qui se met en danger.
Je te souhaite plein de courage pour ton bac blanc, fais ce que tu peux, du mieux que tu le peux...et ce sera déjà une réussite quelque soit le résultat.
Je t'envoie plein de tendres pensées.
Prends bien soin de toi petite KalexG.
Doloplus.

[KAlexG]

Bonsoir BloodyCut,

Disons que les épreuves de ce matin c'était vraiment du grand n'importe quoi. J'ai toujours été une élève sérieuse, j'avais plus de 16 de moyenne au dernier trimestre, mais cette semaine je n'arrivais pas à travailler, je n'arrivais pas à me concentrer; j'ai l'impression qu'on a enterré mon cerveau dans un tas de plumes, c'est flou... Enfin bon. J'avais la tête ailleurs.
J'ai essayé de me changer les idées avec mes amis ce midi, plus ou moins en vain, je n'arrête pas de penser à hier soir, à mon prochain rdv, à ce que je vais dire à mes parents... Et je suppose que comme moi tu sais ce que ça fait d'être rappelée de tout ce qui va mal rien qu'en regardant tes cicatrices.
Voilà, pas merveilleuse la journée, mais je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'elle le soit.
Et toi? Toujours aussi dur? Le rendez-vous avec ton psychiatre approche, c'est génial ça.

Bonsoir à toi aussi Doloplus,

Merci pour ton point de vue en tant que maman, ça fait du bien de pouvoir lire ça. Je sais que tout ça n'est pas nécessairement de ma faute, mais je me sens tellement coupable. Ça va leur faire du mal, et je déteste leur faire du mal, ils sont tellement géniaux avec moi. ... Oui, mine de rien, ça fait des mois que je vais voir ma psy sans que ma mère ne comprenne réellement pourquoi, donc ce sera peut être mieux comme ça. On verra bien. Merci beaucoup en tout cas. Comment vas-tu de ton côté? Ça avait l'air d'être difficile hier...

Bises à vous deux,

KAlexG

[doloplus]

Bonsoir KalexG,
Je voudrais juste t'apporter mon point de vue sur ce que tu ressens.
Oui, tes parents vont sans doute avoir mal d'apprendre que leur fille est atteinte d'une maladie comme la dépression, oui ils vont sans doute être attristés comme tout bon parent quand on lui annonce que son enfant est malade.

Non, tu ne vas pas leur faire de mal, c'est l'annonce et l'injustice de la maladie "pourquoi mon enfant à moi?" qui va leur faire mal. Imagine un parent à qui on annoncerait que sa fille à une leucémie. Crois-tu que ce parent serait en colère contre sa fille? Penses-tu que cette fille serait fautive de faire du mal à ses parents?
Bien sur que non! La dépression est une maladie, ne l'oublie pas. Ce n'est ni un caprice, ni une faiblesse d'esprit, et éviedemment pas un choix de celui qui en souffre.

C'est l'un des symptômes de cette maladie que de te faire ressentir de la culpabilité pour des choses dont tu n'es pas responsable. Mais le positif dans tout ça c'est que c'est une maladie pour laquelle il existe de nombreux traitements et que tous les espoirs de guérisons sont possible avec un bon suivi médical et psychologique.

[Bloody cut]

Ca se comprend que tu aies les idées ailleurs, mais tu as quand même réussi à passer tes épreuves correctement ?

Ce rdv ne sera pas facile, mais il est nécessaire comme je te l'ai dit
Tu n'auras qu'à parler posément et t'exprimer calmement
Tu ne seras pas seule, puisque le médecin sera là et je sais qu'il y aura un long travail à faire

Je ne vais pas trop bien en ce moment, mis à part ma journée d'hier que j'ai passé avec mon ami
Il y a encore dix jours à attendre avant que je vois le psychiatre et je ne sais pas dans quel état je serais, vu que je stresse de plus en plus, sans compter ce que je fais à côté
En plus, je n'arrête pas de me poser la question si celui-ci croira en cette maladie que j'ai et si il sera apte à bien me soigner
Trop de choses se bousculent dans ma tête, mais peut-être que ça fait ça lorsque c'est la première fois
J'ai l'impression de ne pas m'être bien exprimée