Trouble de la personnalité limite (Borderline)

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Gwensan
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Enregistré le : vendredi 04 juin 2021 18:42

Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Gwensan »

Bonjour à tous,

En lisant vos témoignages, je suis sérieusement en train de me demander si mon copain n'est pas atteint de cette maladie.. Ca expliquerait tellement de choses.

Je l'ai déçu énormément au début de notre relation et là ça a commencé à partir en vrille...
Il a démissionné de son travail, il partait dans des crises de colère soit contre moi soit contre lui. A chaque fois que je pensais que ça allait mieux, il retombait dans cette tempête d'émotions. Il avait réussi a reprendre un travail au bout de 3 ou 4 mois mais l'été dernier ça a recommencé et depuis ca devient de pire en pire... Il ne sort plus, il a perdu 15kg depuis le début de notre relation, il ne mange pas grand chose il ne fait que jouer à un jeu sur l'ordinateur, fumer du shit et dormir.
Je l'ai encore déçu il y a quelques jours et j'ai peur qu'il se laisse mourir... Je n'arrive pas à l'aider seule...
J'essaie de tout faire pour lui mais il ne veut voir aucun médecin, il est persuadé que c'est son destin. Et dès qu'un ami ou quelqu'un de l'extérieur le contacte, il fait comme s'il n'avait rien...

Est-ce qu'il serait donc atteint de la maladie de Borderline ?
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Cashouille
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Cashouille »

Coucou @Gwensan
Du coup je t'ai répondu dans les autres postes mais tu donne ici des infos que je n'avais pas tout à l'heure.

présence d'au moins une addiction et colère dirigé également vers lui même, je t'ai donné une listes de critères mais comme je t'ai déjà dit on est pas en mesure de faire son diagnostique. Il faut que tu sache que ces crises de colère c'est pas réellement ta faute, ni même justifier.
Il existe des borderline fonctionnement Maxi et Mini les mini ont du mal à paraître "normaux", à cacher leurs mal être alors que les Maxi peuvent faire illusion et ne montre que leurs "vrais visage" à leurs proches (intime, famille proche mais caches aux autres) Tout ça pour dire que c'est possible de fonctionné ainsi mais tu retrouve ça chez beaucoup au final. Quand tu souffre tu n'a pas forcément envie de le montrer, pas forcement envie que tout le monde le sache. C'est assez normal de "faire semblant" en tout cas courage puis comme dit hésite pas à m'écrire.
Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de vos têtes, mais vous pouvez les empêcher de faire leurs nids dans vos cheveux.

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Nerkal
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Nerkal »

Effectivement y’a plus de détails en rapport avec ses réactions aussi ...
Je rejoins Cashouille
Gwensan
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Enregistré le : vendredi 04 juin 2021 18:42

Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Gwensan »

@Cashouille @Nerkal

Merci beaucoup pour toute vos réponses. En vrai, j'ai regardé les 9 critères pour moi il en a 6.
Je sais que mon copain ne montre son vrai mal être qu'à moi même, il doit être Maxi

Il y a une fois où il a menacé de se suicider alors que j'étais sortie pour ne pas devenir folle et dire des trucs que je regretterai plus tard. En rentrant, il m'a limite repoussé de l'appartement en me disant que si je ne lui ramenais pas de mort au rat, ca ne servait à rien d'essayer de le réconforter ou de rester.
N'étant pas dans le meilleur état d'esprit non plus, j'ai pris peur et paniqué, c'était la première fois qu'il parlait de suicide. J'ai appelé des numéros indiqués pour savoir quoi faire, on m'a dit d'aller vers la police. J'ai expliqué sa dépression et quand on est arrivé, il a fait comme si c'est moi qui avait exagéré et que c'était juste une dispute qui allait trop loin. J'ai préféré ne pas aller contre lui et j'ai suivi son sens. Mais son attitude a changé du tout au tout.
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Ictavia
Messages : 6081
Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44

Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Ictavia »

Bonjours Gwensan,

ça fait quelque fois que je te lis parler des troubles de ton copain et je ne peux m'empêcher de me demander s'il ne te sers pas d'objet de focus pour ne pas voir les problèmes que toi tu as. C'est un peu comme si en essayant de le sauver, tu voulais te sauver toi-même.

Que des couples passent des années ensemble, que l'un des deux finisse éventuellement par faire une dépression et que l'autre cherche `a l'aider, je veux bien comprendre, mais là ça semble avoir été la dégringolade depuis le début et il semblerait que plus ses comportements sont inacceptable, plus du t'accroches. Même le fait que tu aies produit autant de messages ici pour ne parler que de lui me semble aller encore en ce sens. C'est comme si tu mettais ton existence en veille pour quelqu'un afin de t'oublier toi-même.

D'autres l'ont dit ici, mais je vais le redire: on ne peut sauver une personne qui ne veut pas s'aider elle-même. On ne peut se sauver soi-même en faisant passer notre existence au second plan pour quelqu'un qui ne l'appréciera même pas. Pour beaucoup qui sont habitué de se faire donner, les dons deviennent des dues. Je ne pense pas qui que ce soit est réellement envie d'être pris pour une distributrice automatique ou un guichet.
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Cashouille
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Enregistré le : mardi 30 mars 2021 17:44
Localisation : Haut Rhin

Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Cashouille »

Bonjour/Bonsoir tous le monde.


Je partage avec vous mes recherches sur le trouble de la personnalité Borderline en espérant que ça puisse aider certains. (cela va me demander beaucoup de travail je mettrais à jour fur et à mesure)

(Je ne suis pas psy, tout ceci ne permet pas de faire un diagnostique, seulement à comprendre mieux cette pathologie)


Définition

Qu’est ce qu’une personnalité ?

« La personnalité est un ensemble de caractéristiques psychologiques stables qui définit la personne dans son unité, sa singularité, vis-à-vis d’elle-même et des autres.
Elle correspond aux structures récurrentes de pensées, d’émotions et de comportements d’un individu, ainsi qu’aux mécanismes psychologiques (cachées ou pas) qui sous-tendent ces structures. »

Certaines difficultés survenues au cours de son développement sont à l’origine de traits de personnalité dysfonctionnels. La personnalité devient pathologique lorsque ces traits s’intensifient, deviennent rigides et sont inadaptés aux situations.

Il existe trois grands groupes : Le groupe A avec des personnes qui apparaissent comme étranges et excentriques.
Le groupe B avec des personnes qui apparaissent souvent comme dramatiques, émotionnelles ou imprévisibles (la personnalité borderline figure à l’intérieur de celui-ci)
Le groupe C avec des personnes qui apparaissent comme anxieuses et craintives.

Définition : Le trouble de la personnalité borderline (TPB), également appelé trouble de la personnalité limite (TPL), est une maladie psychiatrique complexe, dont les manifestations sont très variables d'une personne à une autre (on parle dans ce cas de polymorphisme important).
Elle est caractérisée par une impulsivité majeure et une instabilité marquée des émotions , des relations interpersonnelles et de l'image de soi.

une dysrégulation émotionnelle (sensibilité exacerbée, vision dichotomique « blanc ou noir», changements d’humeur, réactions émotionnelles intenses, dépression et anxiété, difficulté (à trop ou pas assez) gérer sa colère),
des actes impulsifs et autodestructeurs comme les addictions (alcoolisation massive, drogues, jeu vidéo, sexe, dépendance affective, conduite à risques, dépenses excessives), les troubles alimentaires (anorexie et/ou boulimie) mais aussi des actes d’automutilations et des pensées ou passages à l’acte suicidaire.
une grande instabilité dans les relations interpersonnelles. Les relations affectives (notamment familiales et sentimentales) sont généralement vécues comme intenses, conflictuelles, chaotiques et instables. Plus la personne borderline s’attache, plus la relation à l’autre devient difficile à gérer. Dans la relation intime, la personne est en quête d’avidité et de fusion mais tout en ayant des craintes très fortes comme la peur de se perdre dans la fusion ou d’être abandonnée. (Les psychiatres utilisent parfois la métaphore des hérissons en hiver : vouloir se blottir pour avoir chaud mais se piquer en étant proche)
Elle se retrouve à la fois dans le désir et la crainte… la demande et la retenue… La relation est généralement destructrice et souvent mise en danger pour les deux protagonistes. Afin d’éviter la rupture (réelle ou imaginée), la personne borderline mettra alors tout en œuvre pour l’éviter.
une perturbation au niveau de l’identité.[/b] Il s’agit d’un problème relatif au sentiment de soi et à la notion de soi. La personne avec un TPB a une image très fragile et instable d’elle-même. Cette image est dépendante du contexte, de la qualité des relations et de l’environnement. A tout moment, l’image que la personne a d’elle-même peut basculer (positivement ou négativement et renforcée selon l’humeur). La plupart des personnes Borderline sont décrites comme des caméléons, elles éprouvent des difficultés à contenir leurs sentiments, leurs opinions et leurs décisions face aux autres. Elles relatent très souvent un sentiment de vide, de différence et d’ennui profond, ce qui les conduit très souvent à se « normaliser » et s’adapter continuellement aux autres. Certains troubles cognitifs peuvent également surgir en cas de stress très intense tel que la dépersonnalisation, la dissociation ou bien encore le délire. Généralement ces symptômes sont de courte durée et ne dépassent pas quelques jours.

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), près de 2 % de la population mondiale seraient touchés par le trouble de la personnalité borderline, à commencer par les femmes qui représentent près de trois cas de maladie sur quatre. Elle débuterait en général à la fin de l'adolescence, au début de l'âge adulte. (Mais certaines études parlent de premiers symptômes bien plus précoces, durant l'enfance).


Le terme Borderline en psychiatrie vient originellement de la distinction entre névrose et psychose, "borderline" signifiant à la frontière de la névrose et de la psychose pour qualifier des personnalités au fonctionnement apparemment névrotique mais traversé par des épisodes psychotiques.

(Psychoses : troubles mentaux graves dans lesquels le contact avec la réalité, et la conscience du trouble, sont perturbés. La pensée logique, l'affectivité, les relations aux autres sont gravement atteintes. Il existe fréquemment un délire.
Névroses : pas d'altération du sens de la réalité.
Le sujet a une conscience, souvent douloureuse, du trouble et de ses difficultés à vivre. Il n'y a jamais de délire.
Il existe souvent un sentiment de culpabilité.)


Historiquement, en 1900, on distingait les névroses phobique, hystérique ou obsessionnelle et les psychoses schizophrénie, syndromes délirants, paranoïa. La personne borderline n’appartient ni à la psychose ni à la névrose. Elle a par moment des pertes de contact avec la réalité. À d’autres instants, elle fonctionne comme un névrotique. De tels patients peuvent adopter tour à tour des traits de personnalité liés à diverses pathologies. Aujourd’hui, le « trouble de la personnalité borderline » constitue une entité clinique reconnaissable, dont certaines des caractéristiques se retrouvent dans d’autres maladies.


Il existe tout un éventail de patients Borderline. Bien qu'il y ait des nuances entre les patients, il y a deux extrémités du continuum, qui sont souvent désignés comme fonctionnant mini ou fonctionnant maxi.

Le "fonctionnant maxi" peut faire rage uniquement face à leur autre important. Ils sont capable de tromper leur monde, car de l'extérieur, rien ne semble indiquer qu'ils souffrent du trouble. Ils peuvent même avoir une famille, des enfants, des loisirs, un travail gratifiant, on peut parler de trouble de la personnalité limite léger.

Les "fonctionnant mini", à l'autre bout de l'échelle sont incapables de maitriser leurs pulsions. Le suicide et l'auto mutilation sont fréquents comme des conduites dangereuses ou pour "se faire du mal pour arrêter de souffrir"

L'instabilité dans le travail peut être présente ou pas chez les "fonctionnant maxi" alors que c'est fréquemment présent chez les "fonctionnant mini"
La colère (rage) semble être un comportement commun à tous les Borderline, tout au long de l'échelle. L'intensité peut en changer, mais c'est une constante. Cela peut être plus source de problème chez les "fonctionnant mini", car ils ont moins le contrôle de leurs inhibitions et sont plus enclins à faire rage en public et devant beaucoup de témoins.
Une autre caractéristique commune est le mensonge et le déni. Le patient a une grande faculté pour essayer de faire croire que tout va bien ce qui est interprété comme de la manipulation.

https://aapel.org/bdp/BLlowhighfunctioningFR.html

On peut également regrouper les borderlines dans deux autres catégories, en fonction de leurs capacités à gérer la colère. Chaque patient appartenant plus ou moins à l'une des catégories ou les deux. Pouvant aussi selon les moments osciller de l'une vers l'autre.

Les "extériorisant" passent à l'acte, ils utilisent la colère dirigée vers les autres pour apaiser leur rage intérieure, pour calmer leur souffrance. Même si généralement après une manifestation de colère, ils se détestent d'être ainsi
Les "intériorisant" que l'on appelle aussi "les borderline silencieux" font de même mais dirigés vers eux mêmes. Ils s'auto-infligent des colères que celles-ci soient morales ou physiques. La souffrance de "l'intériorisant" est encore plus terrible et infiniment moins prise en compte car invisible pour l'entourage qui ne voit rien.

Le danger est lorsqu'un patient qui avait pour habitude d'extérioriser, se met petit à petit à intérioriser de plus en plus. Grace à cela "on lui fout la paix" car l'entourage peut dire "il va beaucoup mieux".
Modifié en dernier par Cashouille le lundi 07 juin 2021 20:04, modifié 2 fois.
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Cashouille
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Cashouille »

Caractéristiques et symptômes :

Examen clinique, sur la base de critères spécifiques (seul un professionnel peut établir un diagnostique)
Généralement, les médecins diagnostiquent les troubles de la personnalité en se basant sur les critères du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), 5e édition (DSM-5), publié par l’Association américaine de psychiatrie.
Les médecins diagnostiquent un trouble de la personnalité borderline lorsque la personne agit de façon impulsive et présente des antécédents d’instabilité dans ses relations, l’image qu’elle a d’elle-même, ses humeurs, comme en témoignent au moins cinq des neufs manifestations suivantes :

1) efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés (manipulation, mensonge, menace de suicide, crise de larme etc..)* L’aspect relationnel en est un déficient chez les borderline. La personne a une grande peur de la solitude ou de l’abandon, qu’il soit réel (exemple : séparation ou divorce) ou imaginaire. Une absence momentanée de quelques heures de la personne aimée peut être très difficile à tolérer pour la personne atteinte d’un trouble de personnalité limite. Elle peut vivre cette séparation momentanée comme un abandon définitif. Les personnes atteintes ont une immense carence affective. Ils ont peur du rejet, mais le suscitent. Ils repousseront les gens qui entretiennent de bonnes relations avec eux pour éviter l’abandon, pour réagir à un refus ou pour mesurer les limites. Cependant, si l’individu s’éloigne ils auront sans doute une réaction démesurée se sentant repoussé. Ils n’ont aucune autocritique et se voient comme une victime dans les situations conflictuelles.
https://aapel.org/bdp/BLabandon.html

(2) mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation. (Je t’aime/je te hais) L’intensité émotionnelle de la personne atteinte d’un trouble de personnalité limite suscite de l’instabilité dans les relations avec les gens qu’elle côtoie. Il est difficile pour elle de maintenir des relations interpersonnelles stables. Elle peut aussi avoir tendance à voir les autres comme étant « noirs ou blancs » (dichotomie). C’est-à-dire qu’à un moment, elle peut placer l’autre sur un piédestal et le moment suivant, le considérer de façon excessivement négative. C’est là qu’intervient le « clivage »

clivage / Partage / Fendage/ Déchirure (splitting)
Le clivage est une façon de diviser le monde en 2 poles, "tout bon" et "tout mauvais". C'est ce que l'on appelle la pensée noir et blanc, un monde sans "gris". Le clivage est un mécanisme de défense pour se protéger

(3) perturbation de l'identité : instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi (ex. retournements brutaux et dramatiques de l'image de soi, avec des bouleversements des objectifs, des valeurs et des désirs professionnels; des changements soudains d'idées et de projets concernant la carrière, l'identité sexuelle, le type de fréquentations)
La personne atteinte d’un trouble de personnalité limite peut se considérer elle-même de façon excessivement idéalisée ou encore de façon excessivement négative, ces deux pôles s’alternant tour à tour. La personne vivant avec ce trouble peut avoir l’impression et donner l’impression d’être comme un caméléon qui change de « couleur », c’est-à-dire de personnalité, en fonction du contexte et des gens qu’elle côtoie.

4) impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (ex. : dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie). La conduite à risque sert d’échappatoire contre la douleur moral trop forte que la personne tente de fuir. Ces actes autodestructeurs sont souvent déclenchés par le rejet, l’abandon perçu ou la déception provoqués par un proche. Les personnes peuvent aussi se blesser pour exprimer leurs sentiments d’infériorité ou pour raviver leur capacité à se sentir exister quand elles ont l’impression de ne pas être réelles ou quand elles se sentent détachées d’elles-mêmes (dissociation).

5) répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations
Là également, l’automutilation et les gestes suicidaires sont des stratégies mal adaptées face à une souffrance émotionnelle si intense qu’elle est difficile à tolérer. Il s’agit d’un appel à l’aide qu’il faut prendre au sérieux.
On retrouve le chantage affectif et les menaces de suicide pour échapper à l’abandon

6) instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (ex. : dysphorie épisodique intense (État de malaise douloureux), irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
Les recherches scientifiques tendent à démontrer que la personne atteinte d’un trouble de personnalité limite a un système biologique plus réactif que celle ne souffrant pas d’un TPL. Ses émotions varient, en moyenne, plus rapidement, s’expriment avec plus d’intensité et l’intensité émotive se maintient plus longtemps que chez la personne n’étant pas atteinte d’un TPL.

(7) sentiments chroniques de vide Ce sentiment peut également s’exprimer par de l’ennui. Le sentiment de vide et d’ennui est lié à l’identité diffuse et au manque de repères, entraînant une mauvaise réponse aux vrais besoins.
Tout comme pour les relations, elles ont fréquemment des pensées différentes par rapport à elles-mêmes. La psychose entraine une déconnexion de la réalité. Pour les borderlines, cela ne prend pas les mêmes proportions, mais on peut observer une sérieuse forme de déconnexion de la réalité.
Les symptômes sont liés entre eux. L’automutilation peut surgir surtout durant les phases où ces personnes ne se sentent pas liées à la réalité. Cela peut être considéré comme une manière de vouloir revenir à l’ici et maintenant.

(8) colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (ex. : fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante, bagarres répétées, rage)
Les personnes atteintes de trouble de la personnalité borderline ont des difficultés à contrôler leur colère, elles s’irritent souvent de façon injustifiée et excessive. Elles peuvent exprimer leur colère par des sarcasmes cinglants, de l’amertume ou des diatribes virulentes. Leur colère est souvent dirigée contre leurs amis proches, leurs partenaires, les membres de leur famille et, parfois, les médecins parce qu’elles se sentent négligées ou abandonnées.
Après l’accès de colère, elles se sentent souvent honteuses et coupables, ce qui renforce leur sentiment d’infériorité.

(9) survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire et/ou de symptômes dissociatifs sévères
Dans des moments de crise, la personne atteinte d’un trouble de personnalité limite peut en venir à croire que les autres se liguent contre elle afin de lui causer du tort, lui en veulent, etc.
Lorsque ces personnes se sentent très stressées, elles peuvent avoir de brefs épisodes de paranoïa, des symptômes qui ressemblent à une psychose (comme des hallucinations) ou une dissociation. Le stress est généralement causé par le sentiment que personne ne s’intéresse à elles (autrement dit, elles se sentent abandonnées et seules) ou qu’elles se sentent brisées et sans valeur. La dissociation consiste en un sentiment d’irréalité (dénommé déréalisation) ou de détachement par rapport à son corps ou à ses pensées (dénommé dépersonnalisation). Ces épisodes sont temporaires et, généralement, ils ne sont pas suffisamment graves pour constituer un trouble distinct.

https://www.planetesante.ch/Magazine/Ps ... borderline


Les personnes atteintes du trouble de la personnalité borderline sabotent souvent leurs propres efforts lorsqu’elles sont sur le point d’atteindre un but, de sorte que les autres les perçoivent comme étant en difficulté. Par exemple, elles peuvent abandonner les études justes avant l’obtention du diplôme ou saboter une relation prometteuse.
Modifié en dernier par Cashouille le lundi 07 juin 2021 19:59, modifié 1 fois.
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Cashouille »

Comportements Borderline et conseil pour les proches


L’instabilité d’une relation avec une personne vivant avec le trouble de la personnalité limite peut être très difficile à vivre. Les proches ont souvent l’impression de marcher sur des œufs. Ils sont souvent épuisés par la crainte de déclencher la prochaine crise. les membres de l’entourage peuvent également être peinés, voire endeuillés, de réaliser que les espoirs professionnels et de relations saines qu’ils avaient pour leur être cher vivant avec le TPL ne se réaliseront peut-être jamais. Ils peuvent aussi vivre de la culpabilité et de la honte. Ils se vident en tentant d’aider leur proche ou de comprendre pourquoi leur proche réagit ainsi. Comme les personnes vivant avec un TPL changent rapidement d’humeur, ils peuvent adopter des comportements contradictoires. Ainsi, l’entourage se sent souvent manipulé et piégé par leur proche.

1. Hypersensibilité à l'abandon, réelle ou imaginée, reliée à une incapacité de vivre la solitude, et efforts excessifs pour l'éviter (rage, colère, menaces, supplications, etc.). L'entourage se sentira facilement coupable dans de telles circonstances et c'est normal. Qu'il s'agisse, d'un abandon réel (rupture définitive) ou imaginé (absence temporaire pour une raison quelconque, que ce soit le travail ou autre chose), il est préférable de ne pas se soumettre au besoin de la personne borderline d'éviter l'abandon, même si ça peut être efficace à court terme (soulagement de sa détresse et de notre culpabilité), car la situation deviendra de plus en plus insoutenable et frustrante à plus long terme, avec un désir de rejet encore plus pénible à vivre pour tout le monde.

2. Relations interpersonnelles intenses, très chargées émotivement et instables, alternant entre des sentiments extrêmes et opposés : l'idéalisation lorsque l'autre semble combler le sentiment de vide et de désespoir, et la dévaluation à la moindre déception ou frustration; attitude fusionnelle insécurisé et possessive; faible tolérance à une relation calme ou neutre; besoins affectifs intenses vs peur d'être profondément blessé. Il est très important de ne pas se laisser prendre dans une situation fusionnelle, même si ça peut être valorisant de se sentir admiré, car personne ne peut être toujours à la hauteur et disponible, et ainsi éviter de décevoir la personne borderline. Il faut donc transmettre le plus rapidement possible l'idée de limites et d'autonomie, qu'on ne peut toujours être disponible et que la personne borderline n'a pas toujours besoin de notre présence. Il est important de garder le plus possible son calme en le faisant, même si la personne borderline le tolère mal, car c'est ce qui permettra, à la longue, de rassurer véritablement cette personne.

3. Instabilité affective reliée à une très grande sensibilité et vulnérabilité aux événements, aux situations ou aux remarques négatives des autres, provoquant des réactions intenses d'irritabilité, de dépression, d'anxiété, de rage et de désespoir; amplification rapide des sentiments; fluctuations d'humeur sans raison apparente. Ceci peut être vraiment éprouvant, décourageant et insupportable pour l'entourage. Il est donc important de ne pas se laisser envahir par ces émotions qui appartiennent à la personne borderline. C'est ainsi qu'on sera en mesure de lui exprimer une certaine compréhension et de la compassion tout en imposant nos limites claires et fermes en exprimant nos propres sentiments plutôt que d'accentuer l'intensité émotionnelle en étant accusateur ou en jugeant cette personne. Il est important de conserver son identité propre, ses émotions, et de ne pas s'identifier à la détresse de la personne borderline; il ne faut pas craindre d'affirmer sa différence dans sa façon de voir les choses et de réagir. La personne borderline en sera peut-être frustrée sur le coup, mais elle sera probablement rassurée par la suite de voir qu'elle n'arrive pas à nous perturber et nous en sera reconnaissante. Si on se sent envahi par les émotions de l'autre, il y a lieu de se questionner sur sa propre dépendance vis-à-vis de cette personne.

4. Difficulté à contrôler la colère, qui est exprimée souvent de façon intense, violente, imprévisible et inappropriée, et qui peut disparaître aussi rapidement; ou difficulté à exprimer de la colère de peur de perdre le contrôle. L'entourage reste souvent perturbé plus longtemps par les accès de colère de la personne borderline, alors que pour celle-ci, tout est, habituellement, oublié rapidement. Il s'agit donc de ne pas dramatiser outre mesure ces accès de colère, tout en affirmant quand même certaines limites acceptables. Il ne faudrait pas ridiculiser les accès de colère (ce qui ne ferait que les accentuer), mais les prendre avec un certain détachement et de l'humour (mais aussi de la compréhension), ce qui dédramatiserait la situation, car pour la personne borderline ce n'est souvent pas aussi dramatique qu'il n'y paraît (elle a simplement besoin de laisser sortir de la vapeur).

5. Difficulté à apaiser soi-même sa détresse en pensant simplement à quelqu'un qui l'aime ou l'apprécie; besoin de la présence physique de l'autre pour y arriver; faible tolérance à la détresse reliée à une carence d'expériences positives. (2. Relations interpersonnelles intenses)

6. Trouble de l'identité, avec une image de soi instable, un sentiment d'être morcelé, de se donner différentes identités selon l'interlocuteur, et un sentiment chronique de vide intérieur. L'entourage se sent souvent démuni devant ce genre d'attitude. Il est important d'encourager la personne borderline à exprimer ce qu'elle pense et ressent vraiment tout en validant ce qu'elle exprime, et de lui faire part des qualités qu'on reconnaît en elle, de ses bons côtés, de sa valeur comme personne méritant d'être respectée et aimée.

7. Recherche de sensations fortes dans des comportements impulsifs potentiellement dangereux ou dommageables (abus de substances, boulimie, conduite automobile téméraire, comportement sexuel à risque, dépenses excessives, jeu, vol à l'étalage) dans le but de combler le sentiment de vide, de se créer une identité ou de soulager sa grande douleur. Ce type de comportement devient facilement irritant ou troublant pour l'entourage. Il est important alors d'être sensible à la détresse sous-jacente à ces comportements excessifs et de communiquer cette compréhension en évitant de juger ou de condamner, mais en confrontant la personne aux risques qu'elle prend tout en exprimant nos préoccupations et notre attachement. D'un point de vue plus positif, il peut être stimulant de se laisser influencer par ces personnes en s'ouvrant aux découvertes, aux nouveautés, aux fantaisies, tout en étant bien en contact avec soi-même et attentif à ses limites personnelles.

8. Menaces ou gestes suicidaires et d'automutilation dans le but de crier ou de soulager sa détresse insoutenable. (7. Recherche de sensations fortes) Il ne faut surtout pas jouer au thérapeute mais plutôt exprimer à cette personne notre attachement, notre inquiétude et nos limites.

9. Pauvre estime de soi, sentiment de honte, image négative de soi (impression d'être sans valeur, d'être un monstre, d'être méchant et démoniaque), provoquant parfois un besoin de se considérer comme un être meilleur ou supérieur aux autres, s'imposant des standards perfectionnistes, ayant une perception de soi irréaliste et une difficulté à accepter l'échec; besoin d'être valorisé, de recevoir l'approbation et la reconnaissance des autres. (6. Trouble de l'identité)

10. Moments passagers d'idées paranoïdes ou de symptômes de dissociation (impression de ne pas être là, de perdre contact avec soi-même, de se sentir étranger, irréel, engourdi) en réaction à un stress intense. Il est très compréhensible que de telles situations soient inquiétantes pour l'entourage. Il ne faut pas perdre de vue que ce sont des réactions temporaires à une situation de stress et que la personne retrouve généralement son état normal assez rapidement. Il faut donc rassurer la personne borderline à ce sujet, mais si ces réactions sont fréquentes et excessives, on peut aussi lui suggérer d'aller chercher de l'aide professionnelle et souligner qu'il existe des médicaments pouvant réduire l'intensité de ces réactions et donc lui être utiles.

11. Peur de la folie (que les émotions intenses et les comportements excessifs hors contrôle soient des signes de folie). Il est souvent dramatique que l'entourage développe cette perception de folie et la transmette à la personne borderline par manque d'information. Il est donc important de bien s'informer sur ce qu'est un trouble de la personnalité borderline, et d'en faire part à la personne concernée, afin d'en avoir une perception plus réaliste qui sera aussi transmise à cette personne.

12. Besoin de compenser un manque de contrôle sur soi-même et sur sa vie en contrôlant et en manipulant les autres. Ce genre de comportement est irritant pour l'entourage. Il est faux de prétendre qu'il ne faut jamais se laisser manipuler par une personne borderline en craignant qu'elle en abuse. On se retrouve alors dans une guerre de pouvoir qui n'en fini plus. Comme avec un enfant, il est préférable de tolérer un certain degré de manipulation. Il devient alors plus facile pour cette personne d'accepter éventuellement des limites, si elle se sent comprise et si elle sent qu'il y a une certaine tolérance.

13. Révolte contre l'autorité, les règles, les injustices; ressentiment, insatisfaction, envie; impression de ne pas avoir droit au bonheur; sentiment d'avoir subi des injustices et qu'alors quelque chose lui est dû. Un tel comportement devient rapidement insupportable et décourageant pour l'entourage. Il est important de reconnaître et de valider les sentiments de cette personne, de lui apporter un soutien, mais en même temps de la confronter aux réalités de la vie, au fait qu'il est impossible d'éviter ou de réparer toutes les injustices même s'il est important de les dénoncer, et que vivre implique aussi une capacité à faire des concessions.

14. Très grande sensibilité aux autres; capacité à percevoir les points sensibles et vulnérables des autres, à comprendre ce qu'ils ressentent tout en ayant parfois de la difficulté à en tenir compte ou en s'en servant pour blesser les autres. Ceci peut être très troublant pour l'entourage. Il faut donc être prêt à être confronté à sa propre détresse, à être touché à ses points sensibles et vulnérables afin de se sentir moins fragile à ces attitudes. Sinon, il y a peut-être lieu d'aller chercher de l'aide pour soi-même.

15. Bonnes compétences et capacités de performance, malgré de grandes carences, dans certaines situations ou certains domaines et perte de moyens dans d'autres situations, ce qui est souvent difficile à comprendre pour l'entourage. Il est important de bien reconnaître et valoriser les compétences tout en évitant de juger négativement les carences. Il faut encourager alors cette personne à persister pour améliorer ses carences en lui rappelant les compétences qu'elle a par ailleurs et ses caractéristiques positives.


Voici 12 comportements à adopter :

1_ Ne considérez pas cette affection comme une tare familiale ou un motif de honte. Tout comme le diabète, les troubles de l'humeur sont pour une partie de nature biochimique.

2_Ne harcelez pas ou ne sermonnez pas le patient. Il y a de fortes chances qu'il se soit déjà dit tout ce que vous pourriez lui dire. Il écoutera une petite partie de votre discours et rejettera le reste. Si vous agissez ainsi, vous augmenterez son sentiment de solitude ou le forcerez à promettre des choses impossibles comme "j'irai mieux demain! "

3_Evitez de vous positionné comme "meilleur" que le patient ou au contraire comme "martyr". on peut donner cette impression sans prononcer une seule parole. Une personne atteinte de trouble de l'humeur possède une sensibilité émotionnelle exacerbée. Cela lui permet de juger l'attitude des autres à son égard davantage par les actes (même les plus infimes) que par les mots.

4_Bannissez tt chantage affectif. Comme le patient ne peut absolument pas contrôler sa souffrance, ce la ne fera qu'augmenter sa culpabilité. Le chantage affectif équivaut à lui dire :"si tu m'aimais, tu n'aurais pas de diabète."

5_Evitez de recourir à la menace, à moins d'être certain de la mettre à exécution. Bien entendu, il y a des périodes ou cette action spécifique est indispensable pour protéger les enfants ou les adolescents, voire les adultes. Mais une menace vaine incitera le patient à sentir que vous ne pensez pas et ne faites pas ce que vous dites.

6_Si le patient prend de la drogue ou de l'alcool, ne les lui enlevez pas brutalement et ne les cachez pas. Généralement, cela provoquera chez lui un état d'agressivité ou de dépression. Au bout du compte, s'il ne peut pas se passer de toxiques, il trouvera toujours de nouveaux moyens de s'en procurer. Ce n'est pas le moment d'engager une relation de force. Cependant, si l'abus de drogue ou d'alcool pose un réel problème, ne laissez pas le patient vous persuader d'en prendre en même temps que lui, sous prétexte qu'il en consommerait moins. Cela marche rarement. De plus, quand vous "pardonnez" la prise de toxiques, cela risque de pousser le patient à retarder sa recherche d'une autre solution à ses difficultés.

7_N'espérez pas un rétablissement immédiat et complet. Beaucoup de maladies sont suivies d'une période de convalescence. Il peut y avoir des rechutes, ainsi que des moments de tension et de ressentiment.

8_N'essayez pas de protéger le patient de situations vous semblant potentiellement à risque dépressif, ou stressantes. L’une des meilleures façons pour qu'il prenne la fuite est d'agir comme si vous vouliez qu'il dépende entièrement de vous. Il doit apprendre par lui-même ce qui lui convient, en particulier en société.

11_ Ne faites pas pour l'autre ce qu'il peut faire seul. Vous ne pouvez pas ressentir ce qu'il ressent. Et vous ne pouvez pas résoudre ces problèmes à sa place. Ne tentez pas de faire disparaitre les problèmes avant que le patient n'ait à les affronter, à les résoudre, ou à en souffrir.

12_ Offrez de l'amour, du soutien et de la compréhension pendant la période de rétablissement, qu'elle que soit la méthode employée parle patient. Exprimer une désapprobation sur la méthode choisie renforcera chez l'autre l'impression que tt ce qu'il fait est mal.
Modifié en dernier par Cashouille le lundi 07 juin 2021 21:57, modifié 1 fois.
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Cashouille
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Cashouille »

Bonjour/Bonsoir, Voici un petit complément d'informations sur l'origine du Trouble de la personnalité Limite (borderline)

Les causes du trouble de la personnalité limite sont multiples et pas toutes bien établies. Cette maladie serait en tout cas multifactorielle. Le trouble serait le résultat de la combinaison de facteurs qui s’additionnent pour favoriser le trouble.

Il existe par exemple des causes biologiques, chimiques mais aussi génétiques.

La génétique
Les gènes que vous héritez de vos parents peuvent vous rendre plus vulnérable au développement du trouble borderline.
Une étude a révélé que si 1 jumeau identique avait un trouble borderline, il y avait une chance 2 sur 3 que l'autre jumeau identique ait également un trouble borderline.

Cependant, ces résultats doivent être traités avec prudence et il n’existe aucune preuve d’un gène du trouble borderline spécifique.

En outre, le trouble de la personnalité borderline a tendance à toucher les membres d’une même famille, laissant supposer que cette tendance pourrait être en partie héréditaire. Les parents au premier degré des personnes atteintes de ce trouble sont cinq fois plus susceptibles de le développer que la population générale. Les risques de souffrir de cette maladie sont plus élevés si sa mère, son père ou sa sœur en souffre par exemple.

Il a également été démontré, notamment dans le cadre de la réponse au stress, que la présence de variants du gène FKBP5 était associée à l’émergence du trouble de la personnalité dit « borderline » ou « limite ». Il en résulte qu’une personne victime de maltraitance et porteuse du gène FKBP5 infantile est plus susceptible de présenter une pathologie borderline, validant l’hypothèse d’une vulnérabilité génétique.

Il existe une association entre certaines caractéristiques de la personnalité et le type sanguin appelé « antigènes du groupe sanguin ». (information à prendre avec des pincettes je n'ai rien trouvé pour confirmer)

Problème avec les produits chimiques du cerveau

On pense que de nombreuses personnes atteintes de trouble borderline ont un problème avec les neurotransmetteurs dans leur cerveau, en particulier la sérotonine et la dopamine

Les neurotransmetteurs sont des «produits chimiques messagers» utilisés par votre cerveau pour transmettre des signaux entre les cellules cérébrales.
Des niveaux modifiés de sérotonine ont été liés à la dépression, à l'agressivité et à la difficulté à contrôler les pulsions destructrices. Neurologiquement parlant, les borderlines ont un déséquilibre de la sérotonine, hormone qui régule l’humeur, et de la dopamine, qui gère le plaisir et la récompense.

On remarque aussi que les niveaux d’ocytocine sont diminués chez les patients présentant des troubles de personnalité borderline en cas de relations interpersonnelles très dysfonctionnelles.

Les hormones thyroïdiennes pourraient également jouer un rôle.

Enfin des marqueurs inflammatoires tels que COX-2, INOS, des marqueurs de stress oxydatif et des taux plasmatiques élevés de cytokine IL1β ont été retrouvés chez les patients présentant des troubles de personnalité borderline.

Le développement cérébral

Chez les patients présentant des troubles de personnalité borderline, plusieurs études ont retrouvé des corrélations entre[color=#000FF] dysrégulation émotionnelle,[/color] hyperactivation amygdalienne et réduction de l’activation des cortex préfrontaux et du cortex cingulaire antérieur

Des corrélations entre impulsivité, hyperréactivité émotionnelle et réduction de l’activation du cortex préfrontal et du cortex cingulaire antérieur ont également été trouvé. Les études d’imagerie structurales ont retrouvé une réduction du volume de la substance grise de l’amygdale, de l’hypothalamus et une réduction du volume de substance blanche au niveau du cortex préfrontal

Des chercheurs ont utilisé l'IRM pour étudier le cerveau des personnes atteintes de trouble borderline.
Les scans ont révélé que chez de nombreuses personnes atteintes de trouble borderline, 3 parties du cerveau étaient soit plus petites que prévu, soit avaient des niveaux d'activité inhabituels. Ces zones étaient:

l'amygdale - qui joue un rôle important dans la régulation des émotions, en particulier les émotions les plus «négatives», telles que la peur, l'agressivité et l'anxiété
l'hippocampe - qui aide à réguler le comportement et la maîtrise de soi
le cortex orbitofrontal - qui est impliqué dans la planification et la prise de décision.

Des problèmes avec ces parties du cerveau peuvent bien contribuer aux symptômes du trouble borderline.
Les résultats actuels semblent suggérer que, dans le trouble de la personnalité borderline, le cerveau met le gaz mais ne fonctionne pas aussi efficacement pour freiner émotion.
Le développement de ces parties du cerveau est affecté par votre éducation précoce.

Facteurs environnementaux

Un certain nombre de facteurs environnementaux semblent être communs et répandus chez les personnes atteintes de trouble borderline. Ceux-ci inclus:

- être victime d'abus émotionnel, physique ou sexuel
- être exposé à la peur ou à la détresse à long terme pendant son enfance
- être négligé par 1 ou les deux parents
- la perte d'un proche
- grandir avec un autre membre de la famille qui avait un problème de santé mentale grave, comme un trouble bipolaire ou un problème de consommation d'alcool ou de drogues.

La relation d’une personne avec ses parents et sa famille a une forte influence sur la manière dont elle vient à voir le monde et sur ce qu’elle pense des autres.

La peur, la colère et la détresse non résolues de l'enfance peuvent conduire à une variété de schémas de pensée déformés chez les adultes.

Si des causes biologiques, chimiques et des prédispositions génétiques sont manifestes, la maladie se déclare d'avantage chez des personnes ayant subies des évènements de vie difficiles ou des évènements traumatisants (qui sont différents d’une personne à l’autre avec par exemple : de la maltraitance physique ou sexuelle, des négligences, la perte d’un parent dans l’enfance, séparation des personnes qui s’occupaient d’elles ).


On remarque aussi :

Les femmes sont plus souvent atteintes que les hommes (trois fois plus).

Les risques suicidaires sont plus élevés chez la personnalité borderline. Ainsi, l’Institut Américain en Santé Mentale (NIMH) relevant du Ministère américain de la Santé et des Services aux Personnes (United States Department of Health and Human Services) mentionne une étude réalisée en 2006 parmi une population borderline qui montre que 80 % des sujets atteints présenterait des comportements suicidaires et 9 % d’entre eux se sont suicidés



Avec l’aide de professionnels, et malgré tout ce que vous avez pu entendre ou croire, nous pouvons aller mieux et nous irons mieux. Courage.
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Ictavia
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Message par Ictavia »

@Cashouille
Les femmes sont plus souvent atteintes que les hommes (trois fois plus).
Les femmes sont en fait diagnostiquées trois fois plus souvent que les hommes puisque celles-ci ont d'avantage tendance à aller chercher de l'aide que les hommes qui sont atteint du trouble et que traditionnellement, cette personnalité est d'avantage connue sous sa forme féminine que masculine, ça n'aide pas à ce que les symptome des gars soient reconnu.

Un gars borderline aura souvent tendance à retourner ses angoisses contre les autres que contre lui-même. Plutôt que de se scarifier quand ça ne va pas, il ira chercher un lieu ou se battre ou fera n'importe quoi sur la route. Il aura également plus de chance de devenir sévèrement alcoolique ou toxicomane. Des estimations laissent à penser qu'aux États-Unis, plus de 40 % des hommes incarcérés pourraient souffrir du trouble borderline.

L'association des psychiatres américains estime d'ailleurs la prévalence de ce trouble à du 1 pour ce qui est du rapport entre les deux sexes. Mais si les hommes préfèrent finir en prison que d'aller consulter, ils passeront souvent sous le radar.

(pour info, je ne correspond absolument pas au profil de borderline à titre personnel, mais je suis intéressé à la chose puisque j'ai connu quelques personnes qui l'étaient)
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Yuuki-Yume
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Message par Yuuki-Yume »

Je rejoins Ictavia sur le ratio homme/femme, c'est exactement ce que l'auteur du livre que je lis actuellement écrit ("Le trouble borderline expliqué aux proches"). On n'exprime pas les symptômes de la même manière et on a tendance en tant que femmes à consulter davantage ce qui fait qu'on est davantage répertoriées.
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Cashouille
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Message par Cashouille »

Coucou @Ictavia et @Yuuki-Yume

Les études sont plus ou moins contradictoires pour énormément de choses concernant le trouble borderline. Pas étonnant quand on sait qu'il y a encore 40ans cette pathologie était même pas réellement reconnu comme tel.
Quelques études dont une de 2003 tendent à prouver que le TPL touche sans distinction hommes et femmes. D'autres études démontre l'inverse, qu'en effet les femmes sont plus touchés que les hommes, génétiquement plus "sensible" et a priori victime d'un plus grand nombre de traumatisme propice au développement de ce trouble.

Je pense qu'on peux donc qualifiés d'hypothèses un grand nombres d'informations sur les Borderlines.
Par contre, je veux quand même préciser que les études sur lesquelles je me base parle de la population française (peut être que ça joue, j'y ai jamais songé)

Pour illustrer.
L'OMS estime qu'entre 2 et 4% de la population générale satisfait aux critères du trouble borderline c'est énorme.

Par exemple selon le site de l'aforpel "En France, on estime que 2,5% de la population active présentent des caractéristiques du trouble de la personnalité Borderline (ou Etat limite). Parmi ceux-ci 15% viennent consulter en cabinet pour une psychothérapie et près de 65% sont hospitalisés à la suite d’automutilations graves ou de tentatives de suicide." Seulement 15% consulte.

L'Association Américaine de Psychiatrie qui publie le DSM, elle parle de 2% de la population
"* 10% des individus en consultation externe (non hospitalisés) psychiatrique.
* 15 à 20% des individus hospitalisés en psychiatrie."

Dans ces deux cas non seulement les chiffres ne prennent pas en considération ceux qui ne consulte pas mais en plus les cliniciens sont activement découragés à inscrire le mot Borderline sur la feuille du patient en raison des stigmas, du rejet des assurances et parce que beaucoup de cliniciens ne sont pas formés à faire un diagnostic.

Mais autre exemple
Il y a un chercheur qui estime la population borderline au royaume unis et qui estime que 2,71% de sa population correspondrait au critère du TPL. Cette étude comprend par contre la population non diagnostiqué. Anthony némo a également mené l'étude sur les populations en fonction du genre et de l'âge et selon cette étude les femmes seraient également plus touchés.

Sinon oui le diagnostique est plus souvent effectuer sur des femmes.
Donc j'imagine qu'il y a matière à argumenter et contre argumenter c'est certains. Donc peut être que j'aurais du être plus prudente et dire "il est possible que les femmes soit" et non pas paraître affirmative. (D'ailleurs mon poste à été déplacé..)

Je me lancerais pas sur les erreurs de diagnostiques parce que là aussi il y a de quoi dire.

Par contre je suis d'accord pour les différences de comportements, on parle de passage à l'acte auto ou hétéro agressif pour distingué le fait de s'en prendre à soi ou au autres. On parle également de comportement intériorisant et extériorisant. C'est dû à l'impulsivité et à l'instabilité et les femmes sont plus impulsive aux niveaux émotionnelle et ont tendance à extérioriser leurs colères, donc sont moins encline à se faire du mal même si ça n'exclut pas l'idée. Les hommes sont plus impulsif aux niveau du comportement et on un taux de suicide plus élevé sans parler des abus de substances et conduite dangereuses.
Une femme aura plus facilement le profile Maxi extériorisant (c'est mon cas), qu'un homme .
Je comprend ton intérêt, je suis diagnostiqué depuis.. Toute ma vie je dirais, j'avais mes premiers symptômes enfants, j'ai grandit avec, sur les 9critères du diagnostique, j'en cochait 9sur9, j'ai accumulé 15ans de recherches pour essayer de comprendre et j'ai commencé à me sentir mieux. J'ai ressentit le besoin de partager , je crois que ça m'aide à me changer les idées.

Merci pour tes infos.
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Ictavia
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Message par Ictavia »

J'ai connu deux gars borderlines. Y en a un des deux qui a fini par diagnostiquer un peu contre son gré après avoir été forcé de consulté un psy suite à des épisodes violents envers d'autres et pour l'autre, c'est moi qui suppose qu'il l'est puisqu'il ne veut rien savoir de consulter non plus, mais il s'invente des souvenirs en fonction de son état émotionnel du moment, a fait de la prison pour avoir massacrer un gars qui battait sa femme (vous allez peut-être me dire que c'est bien, mais quand le gars est déjà à terre et qu'on continue à lui fracturer le visage jusqu'à s'en casser soi même les os de la main et que le type passe proche d'en crever, ça dépasse les bornes) et il a été aussi sans abris.

Leur façon d'attirer l'attention est par la violence ou la subversion, pas la tristesse ou l'auto-apitoiement. C'est une différence de culture entre hommes et femmes. Au final, les hommes sont peut-être souvent encore plus mal barrés puisqu'ils n'ont même pas conscience qu'ils ont un véritable problème de fonctionnement et peuvent donc s'enfoncer encore plus.
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Cashouille
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Message par Cashouille »

Coucou @Ictavia

S'inventer des souvenirs en fonction de son état émotionnel ? il ment ou il y croit ?
ça peut être le "mode haute protection", il peut enregistrer de nouveaux souvenirs entre ces souvenirs actuel. Le mensonge c'est plutôt pour éviter l'abandon ou se protéger des souvenirs traumatiques.

Je peux pas juger ces excès de violence j'ai ma part, dans ces moments là j'entre en état dissociatif, j'ai tendance à la déréalisation ou à la dépersonnalisation et j'ai pas de quoi être fière. ça excuse pas nos actes mais je le comprends.

Tu sais j'ai également plutôt tendance à la violence et la subversion qu'a l'auto-apitoiement. Pourtant j'ai un double trouble Borderline dépendant alors on pourrait croire l'inverse.

Beaucoup de chose joue finalement, le style d'attachement, le degrés de la maladie, les symptômes, la personnalité, l'environnement, la manière de fonctionner (maxi ou mini), tellement de facteurs.

Dans le genre bien violant et instable on a aussi le trouble explosif intermittent (je lance ça comme ça, je m'y connais pas tellement en autre pathologie, si tu veux regarder par curiosité)
J'espère que ton amis voudra ce faire aider parce qu'il va en avoir besoin Borderline ou non c'est dur.

Courage.
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Message par Ictavia »

J'y ai été par des généralités pour faire la distinction entre hommes et femmes. Je veux bien croire que ce n'est pas hermétique et que les deux sexes peuvent avoir l'ensemble des comportements en fonction de la personne.

Pour le cas dont je parle, il semble croire à ses mensonges et on peut donc considéré c'est en effet un mécanisme de protection. Sa mère l'avais abandonné dans un orphelinat sans le prévenir lorsqu'il était jeune afin de ne plus payer pour lui et plus tard, son fils s'est suicidé en lui mettant la responsabilité de son acte sur les épaules. Ca me semble le genre d'évènements traumatiques qui cadrent avec le développement d'un tel trouble de la personnalité.

Sinon, il faut dire que je ne suis pas français alors je ne regarde pas souvent des chiffres de chez vous, mais même si ce ne serait pas de cela, je ne me fie pas aux données française en matière de santé mentale puisque je considère que le spectre de la psychanalyse y a encore beaucoup trop d'influence pour être objectif sur bien des sujets.
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Cashouille
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Message par Cashouille »

Coucou @Ictavia

Je conçois bien que tu généralise pas mais je crois que je suis pas trop stable émotionnellement aujourd'hui, j'ai un peu l'impression d'être jugé et persécuté, un peu perdu dans mon hypersensibilité, j'ai l'impression d'avoir dit quelque chose de mal en voulant aider les autres alors c'est possible que je sois maladroite aussi.

Oui pour ton ami ça peut être un mécanisme de défense ou autre chose, c'est toujours tellement compliqué de savoir, en tout cas c'est pas facile à gérer.
Là c'est clair que niveau trauma et déclencheur d'abandon c'est activé, je compatie.

Je crois que tu as pas tord pour la psychanalyse mais finalement peut importé que les données sont française ou non le fait est que tout ça reste actuellement encore très flou. Il faudrait mettre des guillemets en permanences et tu relier avec des pincettes.
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Yuuki-Yume
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Message par Yuuki-Yume »

En tout cas, respect pour tout ce que tu as cherché et publié dessus Cashouille.

Pour les guillemets et les pincettes, c'est clair que c'est tellement délicat niveau psychanalyse de manière générale de poser des certitudes.

Pour compléter, dans le livre il est écrit aussi que comme les femmes sont plus sensibles à leurs états, plus à l'écoute, elles remarquent aussi plus quand quelque chose "cloche" et vont donc consulter. Alors que les hommes doivent être forts et durs, etc... et du coup mettront plus facilement leurs états émotionnels sous le tapis.

Egalement, ils parlent du fait que malgré tout, les femmes sont plus souvent victimes d'abus sexuel que les hommes, ce qui, pour le coup, pourrait expliquer aussi une partie de la différence de pourcentage de borderline entre hommes et femmes.

Après, dis-toi bien qu'on a pointé un détail sur tout ce que tu as partagé. Ton travail reste important et extrêmement appréciable, merci beaucoup !
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Message par Cashouille »

Coucou ma @Yuuki-Yume
Pour les guillemets et les pincettes, c'est clair que c'est tellement délicat niveau psychanalyse de manière générale de poser des certitudes.
Je crois que j'aurais dû mettre réellement des pincettes en citant mais c'est peut être aussi parce que l'info est pas expliquer, ça peut sembler catégorique alors que c'est hypothétique en effet.
Pour compléter, dans le livre il est écrit aussi que comme les femmes sont plus sensibles à leurs états, plus à l'écoute, elles remarquent aussi plus quand quelque chose "cloche" et vont donc consulter. Alors que les hommes doivent être forts et durs, etc... et du coup mettront plus facilement leurs états émotionnels sous le tapis.
Oui c'est aussi ce que j'expliquais après coup hier, là par contre c'est un fait plus une hypothèse. Tu peux trouver pas mal d'étude qui le rapporte c'est un fait commun peut importe la pathologie au final. (J'ai l'impression que ce livre est vraiment bien, c'est celui de 2017 ou de 2021 ? Tu pourrais me dire quel auteur s'il te plais parce que je pense l'acheter, j'ai déjà le cahier d'exercice)
Egalement, ils parlent du fait que malgré tout, les femmes sont plus souvent victimes d'abus sexuel que les hommes, ce qui, pour le coup, pourrait expliquer aussi une partie de la différence de pourcentage de borderline entre hommes et femmes.
Ça aussi je l'expliquait plus haut mais là encore c'est hypothétique, le lien est pas prouvé. c'est dingue le nombre de chose qu'on devrait passer sous guillemet et prendre avec des pincettes si on creuse. L'explication tiendrais la route.

J'ai trouvé une étude qui expliquerais que l'impacte psychologique pouvant donner lieu à un trouble de la personnalité (en fonction du trouble) peut varier chez l'homme et la femme en fonction de l'âge (je m'exprime pas assez clairement) en gros je sais plus les chiffres mais on va dire une femme serais plus impacter de ces par exemple 5 à 19ans et un homme de c'est 8 à 15ans. Si c'est en effet le cas, qu'en fonction l'impacte est maximiser sur une échelle plus grande ça expliquerait aussi des choses mais je sais pas quoi penser de cette unique étude que j'ai trouvé. Ça me semble un peu tirer par les cheveux.
Après, dis-toi bien qu'on a pointé un détail sur tout ce que tu as partagé. Ton travail reste important et extrêmement appréciable, merci beaucoup !

Ça c'est gentille de le dire. Je sais bien que c'est pas méchant c'est même chouette qu'on puisse en parler c'est juste que hier je me suis rendu compte que je me sentais pas en état d'être bousculer alors je préfère le dire.. C'est aussi toujours tellement compliquer de dialogué avec nous par moment, entre le sentiment de paranoïa, de victimisation et de persécution j'en tenais une couche hier, au moins je me rendais compte que c'était ma perception le problème alors vos mieux le signaler. Surtout qu'au final on peut même pas dire "pointé du doigts" juste souligné le fait que c'était peut être trop catégorique et c'est toujours pertinent de le signaler quand c'est constructif. Puis quand c'est hypothétique personne n'a entièrement raison ou tord et maintenant les personnes qui liront auront au moins accès à des infos complémentaires.

Merci pour les infos, à bientôt yuuki bisous
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Yuuki-Yume
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Message par Yuuki-Yume »

Arf, désolée d'avoir répété ce que tu avais déjà écrit !! :tourne:

Le livre c'est : "Le trouble borderline expliqué au proches" du Dr Déborah Ducasse et Véronique Brand-Arpon, éditions Odile Jacob, mai 2021.

J'en ai lu 1/4, il y a des passages un peu compliqués je trouve, avec des termes très spécifiques, mais dans l'ensemble il explique bien ce que c'est et la différence avec d'autres pathologies.
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Message par Cashouille »

Coucou ma @Yuuki-Yume

T'en fais pas, c'est pas un soucis et puis c'est plus joliment dit à ta façon :wink2:

Super merci pour les références du bouquin (qui est pas dispose chez moi il faut que je le commande..) c'est le nouveau je m'en doutais, c'est super. Merci beaucoup.

Je suis une grande passionné de psycho et de philo, les lecture compliqué avec thermes technique ça me gène plus :smile: mais c'est gentille de me prévenir, j'espère qu'il t'apporte beaucoup.
Je suis justement entrain de mettre à jour mes recherches entre les différents trouble de la personnalités et le trouble de la personnalité borderline. (C'est compliqué parce qu'il existe deux référentielles et je veux pas détailler les autres troubles) du coup ça pourrait m'aider pour pouvoir faire une synthèse plus propre.
Je te remercie tout beaucoup, bisous bisous
Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de vos têtes, mais vous pouvez les empêcher de faire leurs nids dans vos cheveux.

Une main qui vous aide à vous levez quand vous tombez est beaucoup plus importante qu'un millier de bras qui vous enlacent quand vous êtes debout.


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