Pleurer pour rien est-il un signe de dépression ?

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Yayayouki
Messages : 4
Enregistré le : lundi 04 octobre 2021 18:13

Pleurer pour rien est-il un signe de dépression ?

Message par Yayayouki »

Bonsoir, c’est la première fois que j’écris sur ce forum j’espère ne faire aucune faute. Si c’est le cas n’hésitez pas à me reprendre, merci de votre lecture et merci d’avance pour les personnes qui me répondront.


Un peu de contexte

Je suis une étudiante de 18 ans et je suis partie volontairement loin de chez mes parents (à 700km) pour mes études, pour être proche de mon copain, et pour « fuir » un environnement toxique dans lequel j’étais (disputes parentales très récurrentes / difficulté à prendre son indépendance et donc difficulté à prendre confiance en soi…).

Il y a un an lors de ma terminale j’ai fait une phobie scolaire, je n’arrivais plus à me lever pour aller en cours et quand on me forçait à le faire je pleurais toute la journée (dans ma classe, dans le bus, dans le parc…). Depuis, bien que j’ai réussi à m’en sortir, je me sens très affaiblie et ça m'affecte au quotidien. J'espère qu'en parler avec des gens plus expérimentés et plus renseignés que moi pourra m'aider à aller de l'avant.

Explications

« Je pleure pour rien », c’est la façon la plus simple et enfantine que j’ai pour décrire mon problème mais c’est en réalité plus compliqué. Tout commence par une sensation de fond : un malaise, un léger mal de ventre, un sentiment de détachement par rapport au monde qui m’entoure. Puis au fur et à mesure cette sensation grandit en moi jusqu’à me donner envie de vomir, affaiblir mon corps… A ce moment là je me rends réellement compte que je vais mal et que je suis triste. C'est là que je me mets à pleurer pendant plusieurs heures, voire toute une journée avec la sensation de ne servir à rien, de n'avoir envie de rien... Ca peut aussi aller jusqu'à des pensées suicidaires et des envies de scarification.

En me renseignant sur le sujet on m’a dit qu’il fallait d’abord que je trouve la cause de cette tristesse. Et c’est ce que je fais maintenant à chaque fois que ça arrive. Je retourne la question de « pourquoi je pleure ? » dans tous les sens mais j’en arrive souvent à la même conclusion : « Je pleure pour rien ». Du moins je n'arrive pas à trouver de facteur déclenchant mon mal-être à l'instant T. J'en suis venue à deux suppositions :
1) Je pleure à cause d’une accumulation (exemple : je suis loin de ma famille, j’ai peu confiance en moi…)
2) Je pleure à cause d’un traumatisme (quand ça arrive, je repense souvent à une scène violente qui m'a marqué quand j'étais petite)

J'ai essayé, mais ça n'a pas fonctionné

Seulement dans les 2 cas rien ne m’aide à aller mieux sur le long terme. En parler à mes proches m’aide sur le moment à ne plus pleurer, mais cette sensation revient constamment (peu importe le lieu, peu importe l’heure) environ UN JOUR PAR SEMAINE. Et c’est très épuisant pour moi, mais ça l’est tout autant voire plus pour mon entourage, notamment pour mon copain qui se sent coupable et concerné par mon problème. J’ai essayé de voir une psychologue pendant plusieurs mois mais rien n’a changé, j’ai essayé de surmonter mon manque de confiance en moi mais rien n’a changé. J’ai également testé plusieurs petites choses comme tenir un carnet de quand et pourquoi j’étais triste, j’ai aussi pris des anti-dépresseurs, des anti-anxiolytiques, et du magnésium marin, ça n’a pas fonctionné et j’étais juste encore plus détachée du monde extérieur (je précise que ça n’a pas fonctionné pour moi, mais ça peut aider certaines personnes).

Conclusion

Je n'ai que 18 ans, je suis encore un bébé sans expérience dans ce monde, mais j'ai l'impression que toute ma vie j’aurai ce problème sur les épaules. Je vis avec l’idée que même en étant la femme la plus heureuse du monde, je devrai toujours pleurer et subir cette forte douleur à la poitrine au moins 1 jour par semaine pour réguler mon bonheur. Mais j'imagine que cette vision est encore une fois assez enfantine et détachée de la réalité, c'est pour ça (qu'avec timidité) je demande de l'aide à des personnes plus expérimentées sur ce forum.

La question que je me pose vraiment c’est : est-ce un signe de dépression, ou de déprime ? Je ne suis pas constamment déprimée mais c’est quelque chose de récurent et surtout handicapant sur le long terme. De plus, on a tendance à mieux accepter notre problème quand on peut le mettre dans une case ou lui donner un nom.

Peut-être est-ce simplement normal ? Peut-être que je suis juste trop sensible, que j’ai du mal à contrôler mes émotions, mais que je ne devrais pas me plaindre et simplement faire comme tout le monde et vivre avec ?

Merci

Encore merci de votre lecture, c'est un message assez long que j'ai pris le temps d'écrire et de relire plusieurs fois pour espérer exprimer tout ce que je ressens sur ce sujet. Merci d'avance de vos réponses, bonne soirée et bonne semaine.

- Yaya
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EZEKIEL
Messages : 2211
Enregistré le : mercredi 18 août 2021 14:34

Pleurer pour rien est-il un signe de dépression ?

Message par EZEKIEL »

Bonjour et bienvenue @Yayayouki . Et merci pour ce descriptif claire.
Les symptômes paraissent tellement violent que je pencherai pour une dépression ou un trouble anxieux ou les deux. Reste à savoir depuis combien de temps? Mais attention, seul un psychiatre peut poser un avis médical.
Pour le souvenir traumatique que tu évoques, tu peux essayer l'EMDR ou l'hypnose avec un praticien? Et tenter aussi dans les moments de crise l'EFT ou la cohérence cardiaque en solo (check Youtube).
Pour soigner la dépression, je sais que c'est pénible mais tous les psychiatres ne se valent pas et il existent plusieurs molécules Anti dépresseur. Il faut donc souvent en essayer plusieurs. Que t'avais dit celui que tu as consulté et quel AD avait il prescrit?
Concernant ton manque de confiance. Es tu sur qu'il s'agit bien de ça. Je précise que la confiance c'est la croyance dans ces capacités. Et l'estime de soi, l'idée que l'on a de soi et de ses qualités.

Courage à toi, bonne journée.
Yayayouki
Messages : 4
Enregistré le : lundi 04 octobre 2021 18:13

Pleurer pour rien est-il un signe de dépression ?

Message par Yayayouki »

Merci beaucoup pour ta réponse, ça me fait vraiment du bien d’en parler à des personnes qui s’y connaissent. Les quelques personnes de mon entourage à qui j’en ai parlé avaient réussi à me convaincre que c’était dû à un manque de sommeil (qui je pense joue, dans les deux sens). Je ne leur en veux pas puisque moi-même je n'arrive pas à déterminer la source de mon problème.

Dès que je me suis sentie mal hier j’ai pris rendez-vous avec un médecin que je vois mercredi (demain), au téléphone j’étais tellement chamboulée que j’étais sur le point de fondre en larmes dès qu’un mot sortait de ma bouche. Je compte lui parler de ça.

Merci pour tes conseils, tu m’as proposé des solutions auxquelles je n’avais pas pensé et je vais me renseigner dès maintenant !

Lors de ma phobie scolaire j’avais consulté une psychologue de mon lycée qui m’écoutait parler de mes problèmes, et lorsque j’allais très mal j’avais pris un rendez-vous à un CMP proche de chez moi. Les anti-dépresseurs avaient été prescrits par mon médecin généraliste et m’ont été retirés suite à un rendez-vous avec un autre médecin qui m’a dit que normalement seul un psychiatre pouvait me les prescrire.
Seulement j’arrivais à remonter la pente grâce à des soirées avec mes amis et j’ai fini par mettre de côté ces problèmes qui étaient de moins en moins réguliers. J’avais donc arrêté de voir ma psychologue, l’infirmière du CMP n’avait pas jugé que j’avais besoin de voir un psychiatre et j’avais évidemment arrêté les AD.

Mais visiblement cette chose en moi n’est jamais vraiment partie et est plus violente ces derniers temps. Pour le manque de confiance, je pense en effet que j’en souffre mais que ce n’est pas tout. Je suis maladroite, j’ai du mal à m’affirmer, je me fais souvent marcher dessus, et je me renferme souvent sur moi-même dès que je suis un peu brusquée.

Merci beaucoup pour ton soutien, bonne fin de journée à toi.
Yayayouki
Messages : 4
Enregistré le : lundi 04 octobre 2021 18:13

Pleurer pour rien est-il un signe de dépression ?

Message par Yayayouki »

Pour répondre à la question "depuis combien de temps", je me rappelle que lorsque j'étais en primaire il m'est arrivé de pleurer voire carrément de parler de mort à ma mère en lui disant "maman, je sais pas pourquoi je pleure je suis pas triste". Ce sont de souvenirs très flous je serais incapable de dire si c'était le début de mon problème ou juste des coups de mous innocents (sachant qu'à l'époque mes parents se disputaient et criaient tous les jours, et ils se sont séparés à cette période puis se sont remis ensemble plusieurs fois). Entre la primaire et le collège j'avais un comportement très violent je m'énervais jusqu'aux larmes pour un rien (pas pour rien), j'étais assez instable.

Au collège je me souviens aussi qu'à chaque fois que je quittais mes amis je ressentais un profond sentiment de solitude, et qu'il m'arrivait aussi de pleurer pour rien, mais encore une fois c'est très flou. En 3ème j'ai fait une crise d'attention, je me faisais du mal et je le postais sur les réseaux sociaux pour avoir de l'attention. Ca a duré quelques mois puis je me suis calmée.

Et au lycée c'était assez calme à part ma dernière année qui était un calvaire à surmonter. Je vivais dans un environnement avec beaucoup de conflits familiaux, mon ex me forçait à faire des choses que je n'aimais pas, et des amis sur internet m'ont harcelé pendant 1 ou 2 mois. En bref, ça m'a beaucoup affaibli et je pense que c'est là que mes crises ont empiré.

Je suis désolée mes messages sont très longs mais j'essaye de donner un maximum de détails :( J'espère que c'est pas trop ennuyeux à lire
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EZEKIEL
Messages : 2211
Enregistré le : mercredi 18 août 2021 14:34

Pleurer pour rien est-il un signe de dépression ?

Message par EZEKIEL »

C'est très difficile de s'auto diagnostiquer, étant juge et partie, pareil pour analyser ses pensées. Quant aux amis ils peuvent très bien jouer le "tampon" émotionnel qui est nécessaire à la catharsis pour accueillir les émotions d'autrui (et encore on ne trouve pas toujours les bons amis mais comment leur en vouloir?) mais là aussi un praticien psy professionnel a le recul et les connaissances que ni toi ni tes amis ont. Et l'autre nécessité et non des moindre de consulter, c'est le diagnostique. Car sans un problème correctement posé, toutes les solutions (et pas qu'en psy) reviennent à tirer au hasard. Là ou c'est compliqué, c'est de rencontrer un bon psy. Et je n'en ai jamais rencontré.

Ton histoire sur tes pleurs étant enfant ressemble à de la difficulté émotionnel à gérer voir exprimer ses sentiments.
Et pour ta description, j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit davantage d'un manque d'estime de soi. A ce sujet comme pour celui des émotions je t'invite à cliquer sur ma signature "Saloon" et "Ressources", j'y ai posté des test (MBTI, Schwartz,...) et videos (sur les émotions "ETLMSF", éveille des consciences...) qui devraient t'aider.

Tu as effectivement plusieurs thérapies et ressources pour traiter ton problème. Ce qui donne de l'espoir, non? :)
Et d'autres membres auront probablement d'autres avis et d'autres techniques.

Au plaisir, courage à toi et n'hésite pas.
Modifié en dernier par EZEKIEL le mardi 05 octobre 2021 18:00, modifié 1 fois.
Yayayouki
Messages : 4
Enregistré le : lundi 04 octobre 2021 18:13

Pleurer pour rien est-il un signe de dépression ?

Message par Yayayouki »

D'accord, je vais faire ça merci beaucoup pour tes conseils.
En effet ça redonne de l'espoir, encore merci
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EZEKIEL
Messages : 2211
Enregistré le : mercredi 18 août 2021 14:34

Pleurer pour rien est-il un signe de dépression ?

Message par EZEKIEL »

J'ai re pensé à toi et ton histoire dont il me semble que les histoires passées et présentes mais aussi ton manque d'estime. Pourraient toutes venir ou auraient toutes un dénominateur commun: l'expression de toi et de tes sentiments? Reste le souvenir traumatique dont tu as parlé qui peut soit être une chose à part (mais à traiter) ou faisant partie du problème ou carrément l'origine. N'en sachant pas plus.
Qu'en penses tu?
Peut être qu'alors une thérapie des schémas serai intéressante?

Ci dessous un copié/collé de différentes explications, ressources en lien à ta problématique.

Je te souhaite d’être heureuse, en paix et en pleine santé et libéré de toute souffrance.




Les émotions sont le GPS de votre vie intérieur. C’est d’ailleurs d’après moi tout l’objet d’une éducation réussie, comprendre et orienter ces émotions de manière à pouvoir fonctionner dans le monde, un peu comme on change le cours naturel d’une rivière. (modèle de Brook et Beck)
Rien n'est à prendre personnellement. Il s'agit généralement que de l'expression d'un besoin insatisfait de votre interlocuteur. Au pire d'une projection. Et ne pas confondre l'être et le faire.
Derrière chaque personne en colère il y a une personne qui souffre.
A l'inverse chacune de vos émotion à quelque chose à vous apprendre sur vous.




Pour approfondire sur les émotions tu as le livre "Emotions, mode d'emploi" - Christel Petitcollin
ou la chaine YT S'éveiller à sa conscience: https://www.youtube.com/channel/UC06FoI ... 4s35fiYdVQ


Voila ce que j'ai compris sur la confiance en soi : La confiance en soi, c'est l'idée que tu as sur ta capacité à faire des choses. AVOIR CONFIANCE EN SOI C'EST SE FAIRE CONFIANCE. Se dire c'est ok je suis capable de faire ça. Si tu en manque, rappel toi tout ce que tu as réussi dans ta vie. Repasse toi les dans ta tête encore et encore. Sache que tu n'as pas tel ou tel âge. Tu es le fruit de milliards d'années d évolution'. Tu es plus évolué que tes parents à leur âge et tes enfants le seront plus que toi. Que tu es parvenu à marcher à parler... et des tas de choses toutes plus complexes les unes que les autres.
Nous avons tous ce petit moment d'hésitation, de doute avant de faire quelque chose. Ne laisse pas vivre cette émotion en toi, passe à l action. Et si tu ne le peut pas car cette action est différé dans le temps concentre toi sur le sujet de cette action à venir, pas sur toi. Puis arrête d'y penser en te disant «c'est ok j'en suis capable, j'ai les ressources pour le moment venu répondre aux éventualités»

L'estime de soi qui est liée à la précédente:
C'est l'idée que tu te fais de qui tu es, de ta valeur. Tu es donc responsable de ceci et tu es responsable de ton propre bonheur qui en découle.
La seule personne avec qui tu es certain de passer toute ta vie c'est toi même. Alors AIME TOI, SOIS FIER DE TOI! Tu es unique et donc extraordinaire, personne n'as le droit de te dire qui tu es. Tu es le plus grand spécialiste de toi même. Il y a un égoïsme salvateur et nécessaire, qui est de faire les choses pour soi. Et tu te le dois. Oui c est un dut.
Je ne pensais pas dire ça un jour mais sois égoïste, ensuite tu pourras donner et recevoir sainement. Non plus en faisant les choses pour recevoir mais en pleine gratuité. Et tu recevras aussi sans rien avoir à faire en pleine gratitude, sans rien devoir. Mais d'abord donne toi ce que tu cherches: amour et bienveillance... c est ta responsabilité.






Tu remarqueras que l'estime comme la confiance en soi sont tout deux des évaluations que tu te fais cela n'a rien de concret sauf pour toi même et rien à voir avec l'idée que se font les autres de toi. Tu en es le seul dépositaire, tu en es le seul à avoir le pourvoir. C'est la bonne nouvelle car tu en es responsable et donc tu peux le changer. Rien n'est définitif à tout âge.
Le cerveau est une matière malléable. L'idée que tu te fais des choses, du monde, de la vie et de toi n'est pas concrète se sont des évaluations qui ne dépendent que de toi. Alors fait de bonnes évaluations. Aimes toi, aimes ta vie ou fait en sorte de l aimer.





Gagner en estime de soi c'est connaître sa et ses valeurs, les aimer, être bienveillant avec soi (image de soi, bien se juger, s'aimer), respecter ses valeur ou les faire respecter, qu'elles se retrouvent en cohérence avec tes besoins, choisir ses pensées (qui vont déclencher des émotions, des actions et résultats). Respecter ses valeurs (congruence). Et authenticité, s'autoriser à avoir des émotions et des besoins et les identifier, reconnaître qu'ils sont les siens et qu'ils sont valables.
Avoir conscience de sa valeur n'est ni de la prétention ni de l'orgueil ou de la suffisance.








L'estime de soi c'est être sûr de ses qualités, et ne plus chercher l'approbation, à être complété ou avoir peur d être jugé. Encore faut-il les connaître ses qualités. La confiance en soi est de l’ordre du faire quand l'estime de soi de l'ordre de l'être.
Faire le test de Schwartz pour connaître tes valeurs, le MBTI pour savoir comment tu fonctionnes et le viacharacter pour tes qualités. Charge à toi ensuite à être congruente. Quand tes pensées reflètent tes valeurs. Utilisent tes qualités afin de servir tes valeurs pou combler tes besoins. Et c'est le début du bonheur.
http://www.psychomedia.qc.ca/tests/ques ... -portraits
https://www.viacharacter.org/
https://duckduckgo.com/?q=test+mbti+gra ... 1__&ia=web


Nous nous en remettons aux autres pour avoir un avis de nous. Nous leurs laissons le pouvoir de nous dire qui nous sommes et comment nous ressentir.
Reprenons notre pouvoir et chacun ses responsabilités! Les gens ne font rien pour ou contre toi, ils font ce qu'ils font pour eux.
Ainsi chercher leur approbation, leur amour ou avoir peur de le perdre ou encore vouloir qu'ils te donnent de la valeur n'a aucun sens. La peur du regard de l'autre n'a aucun sens. Les gens ne pensent pas à vous.






Tu n'es pas responsable des émotions des autres. Et le pendant de l'amour inconditionnel est l'autonomie affective.






L'assértivité est une manière de communiquer de façon à préserver l'équilibre de la conversation, en ne faisant ni de dominant ni de dominé et à l'issu satisfasse les deux parties. Elle mélange la reconnaissance du besoin de l'autre (écoute active) et la responsabilité de ses besoin (CNV) pour proposer une conciliation. (CNV). Je n'ai jamais trouvé de site/liens satisfaisant, ci joint un extrait issu du livre «Guérir» de David Servan Schreiber.

L'exemple de la tante Esther. Celle-ci avait 85 ans, elle inspirait une appréhension auprès des autres membres de la famille car elle était acariâtre, mais sa bonne fortune et son intelligence lui assurait une écoute attentive des autres membres et celle-ci dans un style agressif se mêlait de toutes les histoires privées ou non de la famille.
Tout le monde la craignait, certain ne lui disait jamais non, d'autres l'évitaient (réaction passive, ou évitent) d'autres lui sont rentré dedans avec un retour de sa part du même tonneau (comportement agressif) avec des querelles interminables désagréables pour tout le monde et la fin du dialogue. Enfin il y avait George, avec qui leur relation se déroulait sans anicroche. Un soir tante Esther appela George, pendant un dîner où je me trouvais celle-ci devait accompagner George pour un voyage prévu entre eux de longue date. Malgré cela Esther appelait pour la 3éme fois George afin de régler des détails de leur sortie. George décrocha le téléphone, prit une grande inspiration et s'exprima: «Esther vous savez à quel point je tiens à ce voyage que nous allons faire ensemble et combien je vous suis reconnaissant de tout ce que vous faite pour moi. Mais quand vous m'appelez trois fois de suite pour me dire la même chose alors que nous en avons déjà parlé pendant 1h et que nous nous somme mis d'accord, je me sens frustré. J'ai besoin de sentir que nous faisons équipe et que vous respectez mes besoins comme je respecte les vôtres. Pouvons nous nous mettre d'accord que nous ne reviendrons plus sur ces décisions déjà prises?»
Esther avait juste besoin d'être rassurée et besoin d'attention sous son attitude maladroite.

Affirmation de soi:
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