Vous, votre dépression, votre entourage, questions!

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eternelletristesse
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Enregistré le : dimanche 28 octobre 2007 15:35
Localisation : 78

Vous, votre dépression, votre entourage, questions!

Message par eternelletristesse »

Chers tous,

je me permets de vous poser quelques questions qui me taraudent, et vous répondez si vous voulez hein, ce n'est pas une enquête de police

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

Moi, la psy m'a posé cette question, et j'avoue j'ai été incapable de me rappeler de la première fois.

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)
- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

Merci pour votre aide.
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claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?


- Premier épisode dépressif en 1987.
- Acceptation d'un traitement en 1999

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

- Je prends un traitement sérieusement depuis 2005 et cela m'a changé la vie.

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

- J'ai été arrêtée 6 mois en 1999.

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)
- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)


- Pas de compréhension de la part des parents ni de l'entourage mais beaucoup de la part du conjoint (qui avait été lui-même dépressif auparavant et que j'avais soutenu).

- Aucune compréhension de l'entourage professionnel.


5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

- A ceux que j'aime
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bennou
Membre d'honneur
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Enregistré le : vendredi 01 décembre 2006 21:32
Localisation : Lorraine

Message par bennou »

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?


- diagnostiqué le 21 septembre 2006 et aidé de suite dabord par le médecin traitant qui m'a donné plusieurs noms de médecins psy.

- mais durant les 2 ou 3 ans avant j'étais plusieurs fois en arrêt maladie pour surmenage (cetainement des signes précurseurs)


2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

- Je prends un traitement depuis le début et on a changé le traitement lors de ma première consultation chez le psy. On ne peut pas vraiment dire que je vais mieux, mais au moins je ne vais pas plus mal. Je suis un peu plus calme depuis que je suis passé au tercian en plus.

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

- Je suis en congé de longue durée depuis le 21 septembre 2006.

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)
- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)


- avec Nikita aucun problème vu qu'elle même est en état dépressif. Avec la famille cela va relativement bien, même s'ils avaient un peu de mal à comprendre au début. Parfois il faut leur rappeler ce que c'est qu'un état dépressif, mais çà se passe bien vu que nous sommes à deux à être dans ce cas.

- Idem que Claudine : aucune compréhension de l'entourage professionnel. Mis à part le personnel de mon service et quelques personnes de mon lieu de travail, personne ne se soucie de mon état. A part les convocations chez un expert pour le renouvellement de mon congé de longue durée, c'est le seul contact avec mon travail.


5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

- A Nikita et à mes enfants
Erdaah

Vous, votre dépression, votre entourage, questions!

Message par Erdaah »

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?
Je me sens mal depuis mes 14 ans (j'en ai 19) et j'ai commencé à voir un psy un peu avant mes 15 ans. Mais je suis suivie sérieusement depuis le mois de mai.

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?
Je prends des AD et des anxiolitiques depuis mai et ça me fait un peu de bien. Ca évite les gros pétages de plomb.

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?
Seulement de temps à autre pendant 1 semaine ou deux pour très grosse fatigue (en fait un état dépressif latent).

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)
- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)

Mon entourage s'inquiète beaucoup mais ne réagit jamais ou presque négativement.
A l'unif, seul un des mes profs est au courant et il m'aide du mieux qu'il le peut (en adaptant ses cours notamment).

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

A ma famille et mes amis. Qui espèrent me voir aller bien.
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vget
Messages : 53
Enregistré le : jeudi 13 décembre 2007 16:25

Message par vget »

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

On pourrait remonter mon premier état dépressif à l'âge de 12 ans (j'en ai 33) car le médecin avait conseillé à mes parents de m'emmener voir un psy pour mes problèmes d'angoisse et de stabilité morale. J'ai commencé à me faire aider il y a un mois environ après un gros pétage de plomb et une tentative de suicide.

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

Je prenais un AD et on me l'a changé car j'ai tout le temps ces affreuses migraines. Le nouveau ne change rien.

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

Je travaille à 50% depuis 1 mois.

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)
- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)

Mon mari n'y croit pas. J'ai passé un mauvais moment, c'est tout. Et si j'ai tout le temps mes migraines, c'est à cause de ces médicaments qui sont pour les gens malades, donc pas pour moi.

Ma mère m'est du bon soutien car elle a eu une grave dépression. D'ailleurs, je crois qu'elle est en train de replonger mais elle ne veut pas aller voir le docteur.

Mon employeur me ménage, il me donne moins de travail et ne veut pas que je me stresse.

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

Je n'en suis pas là. Je ne crois en rien et je sais que je peux partir à tout moment. Je reste obsédée par ma mort, je pense souvent à me suicider. Je ne passe pas à l'acte car je sais que c'est "mal", mais je sens que je peux le faire n'importe quand.
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Alibi
Messages : 133
Enregistré le : vendredi 23 novembre 2007 20:28

Message par Alibi »

/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

il y a deux ans, je me fais aider depuis trois mois.

/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

oui et ça m'aide, mais ça me fatigue aussi

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

je suis arrêtée depuis mi-octobre, ma psy pense que je devrai passer en arrêt longue maladie, mais je ne sais pas encore

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...) :au début, ils n'ont pas compris. Puis, ils m'ont aidé, et maintenant, ils ne comprennnent plus et pensent que je devrai être guérie

- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?) : j'ai des collègues qui sont des amies et prennent des nouvelles régulièrement et m'ont envoyé un bouquet de fleurs pour les fêtes

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?
A mes rêves.
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claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Je te félicite pour la présentation de ton message qui est très agréable à lire
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Fraisouille
Messages : 18
Enregistré le : mercredi 14 novembre 2007 22:05
Localisation : 33000

Message par Fraisouille »

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

1er: Fin 1999. presque 27a j'ai totalement oublié 1mois de ma vie!
2ème: 2004 31a
3ème 2007 à presque 35a!

Ai commencé sérieusement à me faire aider cette année.

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

Trileptal(régulateur d'humeur), Abilify(anti-psychotique), Effexor(AD)
Oui cela m'aide bien que ce ne soit pas sans effets secondaires


3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

1er épisode: 1mois
2ème épisode: 9mois, hospitalisation et longue maladie
3ème épisode: arrêtée depuis 3mois et pour encore 3mois au minimum


4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)

conjoint au top sur cet épisode ci. Pas les 2 premiers.
Ma mère au top puisque dépressive depuis longtemps.
Amis très proches ca va, bien qu'ils aient du mal à me suivre!!!



- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)
RAS! Pas de news! et pas de soutien!

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

Dans les grosses crises à mes enfants,mais c'est très dur malgré ça.
EnlieJC
Messages : 60
Enregistré le : lundi 24 décembre 2007 14:36
Localisation : Haute-Savoie (74)

Message par EnlieJC »

Je me permets de répondre mais je ne sais pas si cela pourra aider car je suis encore un peu perdue je ne sais pas trop où j'en suis...

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

J'ai pensé que j'étais dépressive lors de ma première crise d'angoisse à 17 ans mais j'ai refusé d'en parler avant aujourd'hui, même si ma situation s'est un peu empirée. (J'ai 20 ans) Je suis allée voir le médecin généraliste il y a quelques jours qui m'a dit que j'étais effectivement en dépression légère suite à un soucis de crise d'adolescence ratée.

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

Le médecin m'a prescrit des anti-dépresseurs qui pour le moment me donne juste la nausée en plus du reste mais il parait que ça met longtemps à agir.

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

J'ai arrêté mes études l'année dernière de moi-même car j'étais dans l'incapacité de sortir sans pleurer, avoir des sensations d'étouffement bref... c'était une erreur de ma part, j'aurais du réagir à ce moment-là et aller voir un spécialiste.

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)


Très mauvaise. Mon petit ami ne veut pas me croire malade (je fais tout pour le croire) et pense que c'est pcke je suis une fille très sensible. Mes parents ne tiennent pas en haute estime les gens fragiles et déprimés et ne souhaitent pas vraiment comprendre... juste que ça finisse.

- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)

Je suis étudiante donc tout le monde s'en fiche là-bas de me voir pleurer sans cesse et ça me va très bien comme ça.

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?


Je ne souhaite pas mourir... juste que ça finisse. Si je m'imagine me suicider, c'est uniquement pour que quelqu'un m'arrête et me propose de l'aide.
EnlieJC
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lapin
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Enregistré le : vendredi 16 novembre 2007 15:27
Localisation : haute normandie

Message par lapin »

1er épisode dépréssif

en Septembre 2007, diagnostiqué par un psychiatre un mois après.
suivi assez rapide mais de courte durée car ne me convenait pas.
J'ai déjà eu des périodes de déprimes assez intenses mais courtes (2,3 semaines puis 2 mois) mais impossible de vous dire s'il s'agissait d'un état dépréssif antérieur...

Les médocs

J'ai pris un AD pendant 2 mois puis arrêté au moment des fêtes (car alcool..) , . Ce traitement m'a fait beaucoup de bien et permis une reprise du travail plus sereine et une ré-ouverture sur les autres

arrêt de travail

3 semaines environ, début Novembre.

Réaction de l'entourage

famille : Très grande compréhension et soutien. Merci
amis : idem sauf une amie (qui n'est maintenant qu'une connaissance)
petit ami : plantage en plein milieu au bou d'un an 1/2 de relation. La rupture n'était pas lier à mon état dépréssif selon lui mais le résultat était le même : il était pas là !

Ce qui m'a raccrocher
Mes parents et amis formidables et donc l'envie de surmonter ça pour eux.
Les alternatives que j'esquissais peu à peu pour m'imaginer une autre vie meilleure.

Biz et courage à toi
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Estella
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Enregistré le : lundi 09 avril 2007 19:59
Localisation : Un peu d'ici et d'ailleurs

Message par Estella »

A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

Le premier vrai de vrai à 19 ans: le bouchon a explosé, je ne suppoortais plus l'état dépressif de ma mère et voir mes parents s'engueuler régulièrement.
Mais j'ai eu des crises d'angoisse enfant (sauf qu'à l'époque, je ne pouvais pas mettre un nom là dessuss)


/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

Oui, j'ai essayé différentes choses.
Ce sont eux qui m'ont toujours sauvée, même s'il a fallu beaucoup tatonner pour trouver le bon. Mais quand il était effectivement trouvé, les choses se sont toujours améliorées très très rapidement (en quelques jours). Il parait que je suis un cas....
Le gros repproche que je pourrais néanmoins faire à la médecine: c'est que si la personne dépressive ne décide pas elle même de prendre les devants et de s'en sortir (ce qui est extremement difficile quand on est au fond du gouffre, personne ne vous tendra la main... et pour ce qui est d'enfoncer les personnes déprimées, il y a des médecins extremement forts:furious: désolée pour le coup de g****


3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

Oui, quelques mois...3 d'affilé au max.

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)


Parents et ma soeur:
Au début ils m'ont aidé puis ont baissé les bras. Il faut dire qu'ils se font beaucoup de souci et que je comprends leur réaction. Ils m'ont beaucoup aidé. Maintenant, je ne leur parle plus de mes soucis....je ne veux ennuyer personne.

Mon conjoint, pas trop. Il faut dire que je déprime à cause de lui en grande partie.Je crois qu'il s'est senti dépassé ..et puis a baissé les bras aussi. Je pense que la dépression n'est pas un sujet qui l'interesse.Il ne cherche pas à comprendre de tt façon

Mes amies: je leur ai expliquées que tardivement et ai été très heureuse d'avoir trouvé du soutien


- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)

Absolument pas. Même pas un "comment ca va" à mon retour. Il faut dire aussi qu'ils n'ont pas dû comprendre ce qu'il m'arrivait vu que j'ai très peu parler de mes soucis.


5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?
Bonne question
A ma famille ? A mes rêves ? A vous ?
J'aimerais dire à mon mari, à mes enfants.. mais c'est le creux du problème
Erdaah

Message par Erdaah »

ça me fait mal de voir toute cette indifférence ou cette méchanceté autour de plusieurs membres.
M.... quoi (pardon), ce n'est pas une maladie honteuse!
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Estella
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Enregistré le : lundi 09 avril 2007 19:59
Localisation : Un peu d'ici et d'ailleurs

Message par Estella »

C'est pour ca que je trouve que ce forum nous aide: comme nous souffrons ou avons souffert de dépression, nous nous comprenons.
Nous parvenons enfin à communiquer sans subir les repproches de notre entourage et sans réflexion désagréables.

Que ca fait du bien !!!!!
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Alibi
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Enregistré le : vendredi 23 novembre 2007 20:28

Message par Alibi »

oUI Estella, ça fait du bien de ne pas être jugés!
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lapin
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Enregistré le : vendredi 16 novembre 2007 15:27
Localisation : haute normandie

Message par lapin »

à nous Estella ! Moi, ça me ferai plaisir même si je ne suis pas souvent sur le forum. Et, à en voir ta place dans ce forum, je pense que cela ferait plaisir à beaucoup de membres !...

Je voulais juste rajouter car j'ai oublier dans la réponse au questionnaire :

Mes collègues ont été mon premier soutien, et oui !
Certainement parceque je suis dans le social
Sans elles je ne serai peut être jamais repartie au boulot...
Bonne soirée
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Automne
Messages : 100
Enregistré le : vendredi 09 novembre 2007 9:41
Localisation : Bruxelles

Vous, votre dépression, votre entourage, questions!

Message par Automne »

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

Vers 14 ans, je pense

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?
Pas de médoc

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?
Jamais, je ne veux pas


4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)
T'es folle????

- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)
Beaucoup de soutien

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?
A mon psy, à vous, à moi
Merci pour votre aide.
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small
Messages : 666
Enregistré le : dimanche 14 octobre 2007 15:41

Message par small »

Oui, la semaine dernière une de mes collègues de travail est venue me trouver pour me parler en tête à tête : elle m'a dit qu'elle et plusieurs autres collègues s'inquiétaient beaucoup pour moi, qu'elle voyait bien que j'avais envie d'en finir avec la vie et qu'il lui était inconcevable de me laisser faire une chose pareille. On a fini par pleurer toutes les deux. Comme je ne m'alimentais plus depuis 10 jours, elle est même allée m'acheter à dîner à la superette du coin et m'a servi à manger dans la cuisine du bureau pendant la pause repas. Comme quoi, le soutien peut parfois arriver de personnes dont on n'attendait absolument rien (et inversement).
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claudine
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Message par claudine »

Small,

Je me doute à quel point ce geste de ta collègue a du te toucher.

Je te souhaite tout plein d'autres marques d'affection comme celle-là
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small
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Message par small »

Merci. D'ailleurs elle m'a laissé un message ce matin pour m'inviter à passer le réveillon du jour de l'an chez elle avec deux autres collègues parce qu'elle savait que j'étais toute seule comme chaque année depuis 8 ans
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Automne
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Localisation : Bruxelles

Message par Automne »

J'espère que tu passeras un bon réveillon

C'est cool qu'il y ai encore des personnes qui fassent attention aux autres
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