Vous, votre dépression, votre entourage, questions!

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eternelletristesse
Messages : 398
Enregistré le : dimanche 28 octobre 2007 15:35
Localisation : 78

Vous, votre dépression, votre entourage, questions!

Message par eternelletristesse »

Merci milles fois à tout le monde pour les réponses apportées, cela me fait plaisir de voir que tant de monde ont participé.

Moi aussi je suis triste de voir que pour les autres on doit se cacher, que c'est limite honteux d'être dépressif :(

J'avais pas répondu à mes propres questions, alors je le fais de suite :)


1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

Moi, la psy m'a posé cette question, et j'avoue j'ai été incapable de me rappeler de la première fois.

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

je prends de l'effexor, du risperdal, du théralène. çà me fait du bien mais parfois je craque quand même

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

je suis arrêtée depuis fin octobre. Première fois que je suis arrêtée aussi longtemps, et j'ai été étonné que la psy m'arrête autant, çà fait du bien d etre comprise!

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)

ils pensaient que c'était justre une petite déprime hivernale, et ils réagissent tous très mal à mes arrêts successifs

- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)

aucune nouvelle! ni de ma hiérarchie ni de mes collègues!

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

pour l'instant à pas grand chose, c est encore tout sombre...
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Alibi
Messages : 133
Enregistré le : vendredi 23 novembre 2007 20:28

Message par Alibi »

Eternelletristesse.

je te tends la main, raccroches-toi à nous!


Small: profites de cette amitié qui t'es offerte, c'est un cadeau merveilleux!
yayoumba
Messages : 4
Enregistré le : samedi 03 novembre 2007 11:26

Message par yayoumba »

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

Je pense vers 20 ans mais je me suis fait soigner que vers 27 ans qd j'allais vraiment mal avant je croyais que c'etait de la fatigue, et que je n'étais pas très fort

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

Oui du stablon, j'etais à 3 par jour et desormais je n'en prends plus qu'1 le matin

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

Oui arrétée une première fois 3 semaines puis 8 semaines, ensuite j'ai repris pdt 6 mois puis mon contrat s'est arrété et désormais je fais une formation pour changer d'air et de vie

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)

Peu de personnes croit que c'est une depression, une accumulation de fatigue et de stress mais pas de depression, mes parents pensent que c depuis que je suis avec mon copain et lui se dit que ca avit du débuter avant

votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)
Je ne leur ai pas dit que c'était une depression j'ai honte d'en parler

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

Ma formation, j'essaie de penser plus à moi, nous venons d'acheter un chiot qui me prend bcp de tps et qui me permet de bcp moins me sentir seule et enfin de me sentir utile pr quelqu'un
J'ai également pris rendez vous chez une diéteticienne car j'ai pris 20 kgs en 3 ans et demi donc la il faut que je fasse qq chose
j'essaie de me donner des objectifs mais ce n'est pas facile ts les jours, parfois je fais semblant et d'autres fois ca va alors, on espére que 2008 sera plus positif que 2007
en tout cas bon courage à toi
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Estella
Messages : 391
Enregistré le : lundi 09 avril 2007 19:59
Localisation : Un peu d'ici et d'ailleurs

Message par Estella »

Etrenelletristesse, je te souhaite bon courage. Tu as très bien fait de poser ces questions: on peut voir un peu chacun où nous en sommes et également que l'on n'est pas tout seul face aux arrets de maladie souvent difficile à accepter, idem pour le traitement.....Pas tout seul
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maryrose
Membre d'honneur
Messages : 626
Enregistré le : jeudi 22 février 2007 21:21

Message par maryrose »

1er épisode dépréssif

je ne sais pas , j'ai l'impréssion d'avoir toujours été dépressive
déclarée dépressive début 2007

Les médocs

l'AD , m'a redonné l'envie de me battre , je ne l'arreterais pas tant que je soit sûre de ma guérison

arrêt de travail

je n'ai plus de profession depuis la naissance de mon 1er enfant , donc pas de soucis de ce côté là

Réaction de l'entourage

famille : ma soeur a fait une grave dépression donc j'ai pu lui en parler la 1ère , c'est d'ailleurs elle qui m'a ouvert les yeux sur ma santé .
avec mon mari , on parle pas de dépression , mais plutôt de mal être , il me soutien a fond , me caline , prends soin de moi
Ce qui m'a raccrocher

le forum : tout le chemin parcouru depuis le début de l'année 2007 , je le doit énormément au forum et à ses membres

je suis arrivée là tres mal , et hop j'ai prise les bonnes décsions d'aller consultée mon généraliste , psychiatre , psychologue ... de me prendre en charge , d'accepter surtout
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Alibi
Messages : 133
Enregistré le : vendredi 23 novembre 2007 20:28

Message par Alibi »

Merci Maryrose pour ce que tu viens de dire.
Ca nous donnes du courage!
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Elodie
Messages : 46
Enregistré le : dimanche 01 juin 2008 0:52
Localisation : Amiens

Message par Elodie »

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

Est-ce qu'il y a un "épisode" ou est-ce que ça s'installe doucement ? Donc je dirais que je ne sais pas..

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que ça vous aide?

Alprazolam mais j'ai pas l'impression que ça a un quelconque effet.

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

Euhm en terminale (donc année 2005/2006) j'ai été absente à peu près une dizaine de fois et j'ai voulu arrêter les cours donc j'ai été voir mon principal qui m'a fait revenir. C'est cette année que j'avais fait ma TS alors ça, pas d'amis, pas de confiance en moi, pas confiance en mes notes... enfin bref donc des petites interruptions (journées, demi-journées...)

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)
- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)

Euh mon père c'est plutot de la colère qu'il ressent. Ma mère essaie de me comprendre. J'ai une amie à qui je confie tout tout tout. C'est franchement génial d'avoir quelqu'un à qui on peut parler quand ça va pas. Je ne sais pas comment elle fait, brefle...

Sinon pour les cours j'avais pratiquement aucun ami proche cette année-là (et autant dire aucun dans la classe) donc c'était un peu vide. Et puis on fait croire ce qu'on veut pas vrai ?

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

Mes rêves et me dire que je ne peux pas faire souffrir ceux que j'aime en partant...
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Chat perdu
Messages : 1723
Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03

Vous, votre dépression, votre entourage, questions!

Message par Chat perdu »

Bonsoir eternelletristesse,

Je vais essayer de répondre à tes questions car je voulais poster sur le sujet mais j'ai bien fait de chercher un petit peu.

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

Mon 1er épisode dépressif a du avoir lieu quand j'avais 18 ans puis plus rien pendant 22 ou 23 ans et rebelote vers 40 ans puis progressivement vers une méchante dépression en 2004.

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

J'ai pris de l'Effexor + du xanax, ça m'a aidé sauf à des moments très difficiles ça ne m'a été d'aucune utilité. Depuis j'ai abandonné.

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

J'aurais bien voul être arrêté mais seulement 10 jours où j'étais incapable de faire quoique ce soit. J'ai remonté la pente tout seul 2 fois.

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)
- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)

Au niveau familliale, ça a été nul, je faisais de la comédie, il ne faut pas s'arrêter comme ça, "arrête nous aussi on est dépressif"

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?
A ce que la chance soit de mon côté un jour et que la dépression s'en aille comme elle est arrivée.
réveuse

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Message par réveuse »

bonjour, j'ai vu le questionnaire et je vais essayer d'y répondre assez clairement

1/ A quel âge mon premier épisode dépressif et à quel âge avez-vous commencé à vous faire aider

vers 20 ans, avec hospitalisation, en grosse partie due au boulot de l'époque
j'ai vu un généraliste, puis comme je rechutais un psy mais il y a longtemps, depuis beaucoup de rechutes un à 2 psy réguliers

plusieurs hospitatisations et plusieurs TS

2/ Prenez-vous des médocs


j'ai pris plusieurs anti-déprésseurs mais aujourd'hui :

effexor 37,5 (j'en suis à deux par jours) depuis un mois xanax deux par jours, et un somnifère zolpiderm un le soir

en plus du magnésium

plus les dépressions reviennent plus c'est long à avoir de l'effet, je suis obligée d'être toujours avec un traitement de fond mais je dois être très vigilente car un risque permanent de replonger

3) arrêts de travail

j'ai été arrêté plein de fois, j'ai eu 3 congés longue maladie dont un qui s'est terminé en cld -le plus long a duré au moins 18 mois.

Cette année, un arrêt de deux semaines et en ce moment je suis en arrêt de travail depuis un mois.


4) réaction de mon entourage de mon boulot ?

Mon entourage : première dépression ma famille m'a comprise depuis c'est presque nul, ma dernière TS il y un mois, mon mari ne m'a même pas accompagné aux urgences mais ce sont les secours seuls qui m'ont emmené, je m'écoute trop me dit-on il n'est pas psy ce n'est pas son boulot, mes enfants : une assez gentille, l'autre je crois qu'elle s'en fout
et surtout on m'a culpabilisé d'avoir fait de la dépression comme si je le faisais exprès
cela ne m'aide pas du tout c'est pire.
Pour exemple, ma fille ainée mariée, conduit et ne m'a même pas proposé de me changer les idées, de sortir, car la première semaine après ma TS j'étais dans un état lamentable mais je suis restée toute seule chez moi mon mari ne rentrant que le soir.

parfois c'était tellement dur que mon psy a préféré m'éloigner de mon lieu familial et me faire hospitaliser parfois trois mois ce qui à chaque fois m'a permis de remonter la pente.

si petit côté positif quand même, j'ai une amie qui prend régulièrement de mes nouvelles avec qui je peux me confier.

Mes collègues :

en ce moment silence radio mais vu qu'elles ne comprennent pas ma dépression elles me jugent, je n'ai pas de problème, je fais un gros cinéma, je suis une fainéante, bref je préfère ne pas avoir de rapports avec elles. j'ai tout pour être heureuse me disent elles !!
il y a quelques mois quand je suis tombée malade j'ai voulu les appeler,
une collègue a pretexté qu'elle était débordée qu'elle ne pouvait pas me parler, et déjà à une autre période c'était pareil toujours une bonne excuse pour écourter la conversation;

Alors j'ai compris je les évite et puis je me suis rendue compte qu'elles étaient méchantes avec moi profitant de mon état de santé et de mon côté fragile pour me faire du mal et m'enfoncer là si je suis en arrêt c'est en grosse partie à cause de cette ambiance au travail mais bien sur il y aussi une gros ral le bol général.

5/ a quoi je me raccroche

plus les années passent, plus je rechute, plus j'ai du mal à me raccrocher à quelque chose, aujourd'hui je ne pourrais pas dire qu'est ce qui peut me faire remonter la pente, j'essaie de vivre au jour le jour, c'est super si c'est une journée où j'étais bien mais demain ???
Mais ce qui me fait positiver c'est qu'après chaque dépression j'en ressors un peu plus forte et je change dans ma tête j'aprrends à être moins gentille avec certaines personnes et puis quand je vais bien car parfois ca va je fais plein d'activités et de sports pour aller mieux dans ma tête
mais c'est long avant d'être bien et ce n'est pas gagner à vie.

Voila mille excuses car j'ai été longue mais j'espère que mon témoignage vous sera utile

bisous

réveuse
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Heckle
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Enregistré le : mercredi 07 mars 2007 1:19

Message par Heckle »

1/ Début de dépression à l'adolescence, premiere consultation d'un psy vers 35 ans tout simplement parce que je ne savais pas que j'étais dépressif.

2/ Je prend du Cymbalta et ca m'aide beaucoup oui.
Ca n'est pas la perfection, mais je signe des quatres mains pour rester dans cet état jusqu'à la fin de mes jours tant mon moral s'est amélioré.

3/ Je ne travaille plus depuis 4 ans, mais je compte reprendre dans les mois qui viennent.

4/ Mon entourage n'en sait rien.
Je ne leur ait pas dis que j'étais depressif, que je voyais un psy, que je prennais des médicaments. Ca ne les regarde pas.

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

Au fait de savoir que la dépression est une maladie, et que cette maladie peut se soigner.
Que depuis que je vois un psy les choses avancent bien.
J'écoute l'écoute très attentivement, je suis ses conseils et je lis aussi quelques trucs de psycho de base pour essayer de comprendre le sens de la vie en quelque sorte

J'ai aussi toujours eu confiance en l'avenir, je suis toujours persuadé que le meilleur est devant moi, ce qui se vérifie avec le temps d'ailleurs.

Enfin, je ne doute pas une seconde que je vais guérir.
Même pendant les période les plus difficiles de ma vie, je n'ai jamais douté sur l'issue de ce combat entre la maladie et moi
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virginie88
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Enregistré le : dimanche 18 mars 2007 18:50
Localisation : vosges

Vous, votre dépression, votre entourage, questions!

Message par virginie88 »

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

j'ai commencé a etre depressif a l'age de 8 ans,
en 1988 (j'avais 11 ans) premier suivi avec la pedopsychiatre pandant 1 an.
en 1993 rechute mais sans suivi psy, juste un traitement
en 2005 grosse rechute, suivi au cmp + medoc


2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

j'ai arreté mon traitement depuis qq mois, sinon oui il m'aidait surtout pour les angoisses.


3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

oui j'ai été arreté 2 x 3 semaines donc 1 avec hospitalisation


4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)

incomprehention total,

- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)


quelques soutiens.


5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

maintenant ça va mieux, je fait des projets.... mais il y a encore 1 an, a pas grand chose... juste a esperer que le lendement se passe bien, mais c'etait tjs pareil... je vivais enfin survivais au jour le jour.
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Kris
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Enregistré le : dimanche 24 août 2008 21:10

Message par Kris »

Bonsoir tout le monde,

1°) 1er épisode dépressif vers l'âge de 15 ans, je ne me suis jamais fait aidé ou alors de manière très ponctuelle. Les diagnostics ont été variables suivant les médeçins : dépression pour certains, pas de dépression pour d'autres.
2°) Actuellement je suis sous AD, pas l'impression que ça me fasse beaucoup d'effets. Sinon je me suis bien défoncé avec de nombreux anxiolitiques et hypnotiques. Maintenant j'ai une aversion totale pour ce type de médocs car multiples tentatives de suicides et affaiblissement intellectuel et physique avéré de par la prise de ces médicaments.
3°) je ne compte plus les arrêts de travail depuis le début de ma vie professionnelle. Cumulés ca doit se compter en années. Le plus long a peut-être été de 1 mois si j'ai bonne mémoire.
4°) mon entourage personnel a assez bien compris les divers passages à vide. L'entourage professionnel n'a jamais pris la peine de s'y attarder longuement mais je ne me suis jamais trop étendu sur le sujet.
5°) la plupart du temps j'arrive à relativiser les moments difficiles assez rapidement en observant qu'il y a de plus grandes souffrances ailleurs.

J'ai un rapport assez particulier avec la dépression, je suis en permanence dans le déni ou l'acceptation de cet état. Par exemple à ce moment précis je me pose la question si je dois intervenir sur ce forum. Pourtant le parcours relaté est sous certains aspects assez explicite.
Huggy-les-bons-tuyaux
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petitom
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Localisation : 87

Message par petitom »

/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

Je dirai ver 16-17 ans j'ai vu un psy a 21 ans
2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

Oui AD et anxiolitique et je me rend compte de ce qu'ils mapportent surtout quand j'oublie de les prendres

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

Au total je dirai entre 2 et 3 semaines mais à chaque fois par petite période (1 a 2 jour).

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche
Trés peu sont au courant et on évite le sujet

- votre entourage professionnel
Je leur cache et je pretesque des excuses bidons quand je ne suis pas là et pourtant je détèste mentir.


5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?
Rencontrer une personnes avec qui construire quelque chose de beau et se soutenir mutuellement.
je suis en permanence dans le déni
Je suis un peu pareil.
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alésia
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Localisation : in my castle

Message par alésia »

premier épisode dépressif, 14 ANS

tout de suite, le diagnostique est tombé, cyclothymie
acceptation tu traitement
vers 16ans j'ai arreté car j'allais mieux, rechute tres rapidement.
REPRISE DU TRAITEMENT jusqu'à 18 ans,
apres arret,
jusqua 20 ANS et là j'arrete plus, çà me fais trop peur.

ma mere est depressive, ma soeur aussi, donc les reaction étaient mitigées
dans la famille on evite d'en parlé mais très rapidement tout tourne autour de çà.

PROFESSIONNELLEMENT
j'ai eu beaucoup de mal.
VRAIMENT.

JE ME RACCROCHE
à mes reves, mes projets
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Aragatz
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Localisation : Vendée

Message par Aragatz »

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?
A 15 ans, suite au fait d'être la tête de turc de mes camarades de classe alors que je ne leur ai jamais rien fait. Ensuite épisodes de dépression hivernale presque tous les ans, vivant très mal ma solitude, mon célibat, mon chômage et mon désoeuvrement, le dernier remontant à début 2007. J'ai connu en tout 5 psychiatres et 1 psychologue, la dernière psychiatre et la psychologue ont été les bons ! Désormais guérie (jusqu'à quand ? J'en reste quand même très fragilisée) car mariée, + active, habitant près de la mer, quoique toujours chômeuse...

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?
Certes que ça fait du bien et que ça aide, mais en partie, ça ne résoud pas les problèmes de fond. Je les ai tous connus ou presque : Prozac, Anafranil, Melleril, Tranxène, Stablon, Xanax, Deroxat, Lexomil, Dépamide. Parallèllement, j'ai pris aussi, sans ordonnance, du lithium, du milleperthuis, Forcadion, Mildac

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?
Ado, je me suis trouvée à louper quelques jours de cours, j'ai même redoublé mon bac L par le CNED, autrement, comme j'étais au chômage la plupart du temps, je n'ai pas été arrêtée. Néanmoins, en fin 2004, j'ai abandonné un stage de 3 semaines au bout d'1 semaine 1/2 et je n'ai même pas fait le suivant... Début 2006, j'ai refusé de transformer en CDI mon CDD de 2 semaines car trop de pression, voir en dessous...
4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)
- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)
Famille : ils n'ont pas toujours bien compris pourquoi j'avais tel ou tel comportement et ça m'a valu, en fin 2005, de presque m'être fâchée avec mes parents à cause d'un entretien d'embauche raté , jusqu'à ce que ma conseillère en insertion de l'époque comprenne mon vrai problème et intervienne auprès d'eux, c'est elle qui m'a recommandé ma psychiatre et ma psychologue actuelles
Etudes/Travail : comme j'ai dit, je n'ai que très rarement travaillé, et à chaque fois ça tombait dans une période de dépression, où je me forçais à travailler alors que je n'avais pas la tête à ça, mais + pour l'apparence sociale, de sorte qu'à chaque fois ça se passait très mal et augmentait ma dépression... (on me mettait la pression, moi je pleurais tout le temps ou j'étais agressive. Du coup, je me suis fâchée avec tout le monde)

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?
A ma famille et belle-famille (quoique mon beau-frère ne serait pas très compréhensif...) ...
Chouette hibou
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luna13
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Vous, votre dépression, votre entourage, questions!

Message par luna13 »

eternelletristesse a écrit :
Chers tous,

je me permets de vous poser quelques questions qui me taraudent, et vous répondez si vous voulez hein, ce n'est pas une enquête de police

1/ A quel âge avez vous déclaré votre 1er épisode dépressif, et à quel âge vous avez commencé à vous faire aider?

Moi, la psy m'a posé cette question, et j'avoue j'ai été incapable de me rappeler de la première fois.

2/ Prenez vous des médocs, et trouvez vous que çà vous aide?

3/ Avez vous été arrêtée et si oui combien de temps: semaine, mois, année?

4/ Quelle a été la réaction de:
- votre entourage proche (conjoint, parents...)
- votre entourage professionnel (avez vous eu des nouvelles pendant votre arrêt?)

5/ A quoi vous raccrochez vous pour croire en demain?

Merci pour votre aide.


1) J'ai déclaré mon 1er état de dépression à 23 ans, j'ai commencé un thérapie par psychologue à 31 ans

2) Je prends des médocs, même si je trouve que ça ne m'aident pas, je pense que sans médocs ce serait pire

3) en 2001: 1 mois
en 2003: 1mois
arrété de puis le 3 octobre 2007

4) conjoint bipolaire encore plus anxieux
famille présente (téléphone, lettre ) pendant environ 6 mois
Employeur jamais de prise de nouvelle , sauf au début pour savoir si je reprenais le travail!!!!

5) Je crois en mes enfants et mon conjoint
je ne savais plus où j'allais, maintenant je sais

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Chat perdu
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Message par Chat perdu »

Une fois je me souviens d'avoir rencontré un ami qui m'avouait être dépressif suite à du harcèlement moral. Je ne m'imaginais pas que ça puisse être possible à ce point. Et malheureusement quelques mois, pour ne pas dire quelque semaines après, ça me tombait dessus également avec l'arrivée d'une chef de service dans le bureau qui m'a harcelé et résultat la dépression est arrivée peu après.
Modifié en dernier par Chat perdu le samedi 11 octobre 2008 22:48, modifié 1 fois.
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claudine
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Message par claudine »

Oui Chat perdu, cette maladie n'épargne personne
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Chat perdu
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Message par Chat perdu »

Oui et en 1er quand même les gens les plus faibles. Je dis ça car je remarque dans mon entourage professionnel une sacré différence entre moi et les moins faible. Je m'explique: les soit-disant moins faibles sont soit des gens en très bonne santé soit des gens qui ont été aidé dans la vie de manière à ne manquer de rien. Pour autant la dépression pourrait très bien les concerner un jour. En attendant c'est moi qui souffre.
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Minescape
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Message par Minescape »

- J'ai certainement eu mon premier syndrome dépressif au collège où j'étais le bouc-émissaire de toute la classe (on m'a tapé, volé des affaires, les autres étaient méchants avec moi comme les enfants peuvent l'être surtout à cet âge là !). J'ai passé ces années collège et surmonté un peu tout ça sans l'aide de psy ni de mes parents (qui n'étaient pas au courant). Après, on passe à 2004 où l'a j'ai été voir une psychologue car j'étais harcelé au travail. Je n'ai été qu'3 rendez-vous après j'ai arrêté car je voyais pas trop d'amélioration. En suite on arrive à l'épisode dépressif majeur qui a eu lieu en octobre 2007 (toujours à cause du travail avec ce coup-ci une autre collègue).

- J'ai essayé pas mal de traitement : les antidépresseurs, effexor, citalopram, norset, mianserine, prozac, xanax et celui en cours le laroxyl.
Les anxiolytiques : lexomil, xanax, lyxanxia, et le dernier en cours le témesta.
Les neuroleptiques : zyprexa, risperdal et celui en cours le nozinan.
Pour le moment, rien n'a vraiment marché mais je pense que si j'en prenait plus ça serait encore pire.

- J'ai été arrêté 1 jour en 2004 et puis suis retourné travailler malgré tout.
Par contre, maintenant je suis arrêtée depuis le 15 octobre 2007.

-La réaction de mes proches : cela a été et est toujours avec certains difficile à faire comprendre la maladie (les réactions qu'on peut avoir, le comportement, l'envie de rien faire,....).
La réaction de mon entourage professionnel : il y a que deux personnes qui savent pourquoi je suis arrêtée (surtout pas celle qui me harcèle ce serait une trop grosse victoire pour elle). Au début, ils prenaient de mes nouvelles mais plus maintenant.

Pour être toujours de ce monde, je me raccroche avant tout à mes parents.
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