Un peu de noirceur pour éclairer nos ames perdues

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unlui
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Un peu de noirceur pour éclairer nos ames perdues

Message par unlui »

Le cercle vicieux de la dépression.

L'être pris soudain conscience de lui même.
Il regarda autour de lui.
Le sol était gris, le ciel était gris, aussi loin que portait son regard il n'y avait pas d'horizon.
Sol et le ciel s'étaient rejoint pour le faire disparaître.

Sans savoir où aller, il avança.
Un sorte de brouhaha sourd l'enveloppait. Il avait beau écouter aucun son n'était reconnaissable.
De la grisaille se détacha une forme qui l'attira.

Il connaissait cette forme, et l'autre aussi, à coté. Tout cela lui disait quelque chose. Mais quoi?
De temps en temps il lui semblait entendre se détacher des voix connues, il prêtait alors l'oreille.
Il eu le sentiments qu'on cherchait à l'attraper.
Puis il sentit nettement qu'on le repoussait.

Il avança.
Plus il avançait et plus il avait l'impression de descendre, pourtant le sol était plat .
Il se sentait de plus en plus lourd.
Malgré ses efforts, ses pieds ne semblaient plus vouloir avancer que lentement.

Maintenant il remarquait des silhouettes et même des visages au milieu des formes.
On lui parlait.
Des ses bouches connues jaillissaient de noires incantations et lamentations.
Il sentait qu'on lui jetait des reproches.
Il sentait le poids de la culpabilité sur lui.
Lourde.
Pesante.
écrasante.

Ses pas étaient de plus en plus difficile, son poids de plus en plus grand. Ses épaules s’affaissaient.
Il se retourna pour voir d'où il venait mais la grisaille avait déjà fait disparaître les objets les plus proches.
Pas de retour en arrière possible.
Pas de direction.
Pas de sortie
Pas de salut.

Il avança encore lentement. La lumière baissait.
A chaque pas il sentait le sol craquer sous lui.
La peur ne le quittait pas.

Soudain un craquement plus fort que les autres.
Il sentait que le poids de la culpabilité allait lui faire traverser le sol.
Une fente noire se creusa devant lui, puis autour de lui.
Il était encerclé.
La fente se transforma en une énorme crevasse menaçante.
Il avança au bord de la crevasse et regarda le fond
Une chose immonde le regardait, forçant sont esprit à comprendre, l'aspirant vers elle, le poussant à la chute finale, a la mort absolue.
Il reconnut sa vie.
Il essaya de reculer mais ne le pu.
Dans la vie on ne peut qu'avancer.

Il se sentit tomber et eu l'impression que tous ses os se rompait en arrivant sur le sol.
Il souffrait tellement. Tout son corps toute son âme n'était que souffrance.
Il perdit connaissance.

L'être pris soudain conscience de lui même.
Il regarda autour de lui.
...
Lorsque je partage mon point de vue avec vous, il ne s'agit que de mon point de vue, pas de la Vérité. Il est normal que vous ne soyez pas toujours d'accord avec ce point de vue. La vérité est plus large que nous ne pouvons la percevoir, donc nul ne la possède en entier.

Sénèque: "La vie ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie".

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Lullaby
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Message par Lullaby »

Les points de suspension, c'est parce qu'il va y avoir une suite.....??
Joli en tout cas, c'est bien si tu peux te libérer par l'écriture...... :wink2:
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unlui
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Message par unlui »

Lullaby a écrit :
Les points de suspension, c'est parce qu'il va y avoir une suite.....??
Joli en tout cas, c'est bien si tu peux te libérer par l'écriture...... :wink2:
alors la je suis déçut
j'aime pourtant bien les écriture circulaire.
j’espérais que mon texte le ferais comprendre.
Lorsque je partage mon point de vue avec vous, il ne s'agit que de mon point de vue, pas de la Vérité. Il est normal que vous ne soyez pas toujours d'accord avec ce point de vue. La vérité est plus large que nous ne pouvons la percevoir, donc nul ne la possède en entier.

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Message par Lullaby »

Oui, j'ai bien vu que la fin était la même chose que le début, mais......tu écriras un autre texte, alors.....?? Tu pourrais en partant de la même fin, choisir une autre issue....comme une route qui se divise en deux...une fin plus.....lumineuse.....??
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Message par unlui »

Lullaby a écrit :
Oui, j'ai bien vu que la fin était la même chose que le début, mais......tu écriras un autre texte, alors.....?? Tu pourrais en partant de la même fin, choisir une autre issue....comme une route qui se divise en deux...une fin plus.....lumineuse.....??
Besoin d'optimisme ?
ben la je me complais dans le noir.
et encore je ne me mange pas moi même moi ;o)

d'autre texte j'en ai plein, mais mes proches les connaisses et donc me reconnaisse.
celui la je le donne ici et donc l'oublie pour ma collection

demain si j'ai le temps je verrais si je peux inspirer un peu de lumière sans que cela soit niais.

pas évidement pour moi.
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Message par Lullaby »

Remarque je te comprends, je ne sais pas écrire des choses gaies non plus......qui suis-je, pour te demander ça......?
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Message par unlui »

Lullaby a écrit :
Remarque je te comprends, je ne sais pas écrire des choses gaies non plus......qui suis-je, pour te demander ça......?
on se lance un défie a tous les deux ?
ça nous changerait peut être.
mais éviter la niaiserie et faire gai sur un forum de dépressif.
ça c'est un challenge.
je vais essayer dans la semaine.

je vais quitter le forum, je dois faire a manger maintenant.
et ta semaine en tête à tête ? l'enfer que tu prévoyais ou cela va plutôt mieux que prévu ?
Lorsque je partage mon point de vue avec vous, il ne s'agit que de mon point de vue, pas de la Vérité. Il est normal que vous ne soyez pas toujours d'accord avec ce point de vue. La vérité est plus large que nous ne pouvons la percevoir, donc nul ne la possède en entier.

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Message par violette »

c'est très beau ce qui tu as trouvé et surtout très vrai, une petite recette pour remonter du fond de la piscine, j'ai adoré cette chanson de gainsbourg, je suis une artiste , intello, du coup je saute des trucs je suis dans ma bulle, et on croit que je le fais exprès,

je vis à coté de mes pompes
et j'ai une tonne de brouillard dans les yeux
mon angoisse, me taraude bien sur
mais je traine pas, seulement arreté dans ma course
à mon age je dois faire des choses d'une femme de 40 ans
alors pourquoi on ne me laisse pas tranquille,
mon coeur palpite avec des douleurs irradiantes
mais rien, c'est psycho
je peux plus marcher sans etrre esssouflée,
je suis devenue une personne âgée pourtant personne ne me croit
pourquoi ???
parce que je suis dynamique que je parais pas mon age
mais je suis plus tonique, qui crois que je peux avoir
de la joie
mon sourire seduisant
ma peau douce,
mes cheveux poivre et sel

oyé oyé je suis dans mon cerceuil alors que j'ai bien demandé que
je voulais etrre incinérée qui a osé
mettre ma plus belle robe, avec des rayures cette année
pour partir enfin dans le tunnel de lumière
ou on m'a dit, non" vous ne pouvez pas rester, il faut repartir"
j'ai resisté
et il m'a renvoyé du tunnel de lumière,
il a dit " vous avez encore beaucoup de souffrance à venir" "tout n'est pas fini, il faut etre courageuse"*
et bang retour dans le monde réel, ou j'ai ressenti toutes les fractures, moi qui ne pesait rien la haut
c'était si beau
exceptionnellement je tarde d'y retourner, enfin tranquille et sereine...............

lol??????????????????????
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miracle rose
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Message par miracle rose »

unlui a écrit :
Le cercle vicieux de la dépression.

L'être pris soudain conscience de lui même.
Il regarda autour de lui.
Le sol était gris, le ciel était gris, aussi loin que portait son regard il n'y avait pas d'horizon.
Sol et le ciel s'étaient rejoint pour le faire disparaître.

Sans savoir où aller, il avança.
Un sorte de brouhaha sourd l'enveloppait. Il avait beau écouter aucun son n'était reconnaissable.
De la grisaille se détacha une forme qui l'attira.

Il connaissait cette forme, et l'autre aussi, à coté. Tout cela lui disait quelque chose. Mais quoi?
De temps en temps il lui semblait entendre se détacher des voix connues, il prêtait alors l'oreille.
Il eu le sentiments qu'on cherchait à l'attraper.
Puis il sentit nettement qu'on le repoussait.

Il avança.
Plus il avançait et plus il avait l'impression de descendre, pourtant le sol était plat .
Il se sentait de plus en plus lourd.
Malgré ses efforts, ses pieds ne semblaient plus vouloir avancer que lentement.

Maintenant il remarquait des silhouettes et même des visages au milieu des formes.
On lui parlait.
Des ses bouches connues jaillissaient de noires incantations et lamentations.
Il sentait qu'on lui jetait des reproches.
Il sentait le poids de la culpabilité sur lui.
Lourde.
Pesante.
écrasante.

Ses pas étaient de plus en plus difficile, son poids de plus en plus grand. Ses épaules s’affaissaient.
Il se retourna pour voir d'où il venait mais la grisaille avait déjà fait disparaître les objets les plus proches.
Pas de retour en arrière possible.
Pas de direction.
Pas de sortie
Pas de salut.

Il avança encore lentement. La lumière baissait.
A chaque pas il sentait le sol craquer sous lui.
La peur ne le quittait pas.

Soudain un craquement plus fort que les autres.
Il sentait que le poids de la culpabilité allait lui faire traverser le sol.
Une fente noire se creusa devant lui, puis autour de lui.
Il était encerclé.
La fente se transforma en une énorme crevasse menaçante.
Il avança au bord de la crevasse et regarda le fond
Une chose immonde le regardait, forçant sont esprit à comprendre, l'aspirant vers elle, le poussant à la chute finale, a la mort absolue.
Il reconnut sa vie.
Il essaya de reculer mais ne le pu.
Dans la vie on ne peut qu'avancer.

Il se sentit tomber et eu l'impression que tous ses os se rompait en arrivant sur le sol.
Il souffrait tellement. Tout son corps toute son âme n'était que souffrance.
Il perdit connaissance.

L'être pris soudain conscience de lui même.
Il regarda autour de lui.
...
merci unlui pour ce texte qui me fait comprendre pas mal de chose
il est genial.... :ravi:
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Message par unlui »

et la suite par commande spécial : à la Louve


L'être pris soudain conscience de lui même.
Il regarda autour de lui.
Encore et encore
Encore et encore
Il ne savait plus le nombre.
Cela faisait si souvent qu'il tombait
Chaque fois l'endroit lui paraissait plus sombre.
Ces pieds plus lourd
le poids plus écrasant sur ses épaules
Encore une fois il se sentit tomber et eu l'impression que tous ses os se rompaient en arrivant sur le sol.
Il souffrait tellement. Tout son corps, toute son âme n'était que souffrance.
Il perdit connaissance.

L'être pris soudain conscience de lui même.
Il regarda autour de lui.
Le sol et ciel étaient quasi noir, son regard ne portait plus.
Il n'y avait pas d'horizon.
Il en avait-il eu un jour ?

Sans savoir où aller, il avança.
Autour de lui ce n'était que silence.
Un silence ou même ses pas ne faisait plus résonner.
Il avançait dans la peur de tomber une fois de plus.
De tomber une fois encore.
Il n'était que souffrance

Encore une fois il vit des formes.
Il en reconnue une
Un lit
Son lit
Un lit forteresse aux draps épais comme des murs
L'être n'avais ni fin ni froid.
Il décida de se mettre dans se lit et de dormir
il se coucha
il ne se passa rien
Aucun sommeil pour oublier ce monde.
Il attendit,
attendait et sentait son être intime devenir de plus en plus froid.
Il ne sait pas pourquoi mais il tourna la tête et le vit.

Son piano.
Il était là
pas loin
tout à coté.
Il se leva et se glissa sur son tabouret
Autour du piano le sol s'écroula sans bruit l'encerclant d'un abîme qui semblait absorber la lumière.
Alors il su. S'il tombait se serait sa dernière chute. La Grande chute.
Non il ne regarderait pas sa vie. Ses doigts volèrent par habitude sur les touches.
Il voulait jouer une dernière fois sa sonate. Le son du piano peinait à traverser le silence.
La sonate état plate et morne, aucune harmonique, aucune émotion.
Il se concentra, ferma les yeux et essaya de trouver de la chaleur en lui
les notes restaient presque les même à peine plus triste et avec un semblant d'âme.
Il jeta sa tête en arrière et y mis toute ses forces. Ses dernière forces. Ses ultimes forces.
Sous l'effort qu'il puisait dans son âme meurtrie il ouvrit ses yeux et
il la vit. Elle était la.
Elle avait toujours été la.
Tout en haut.
Pas très forte mais blanche et brillante.
La lumière était la ou il n'avait jamais regardé non pas dans le passé noir qui l'entraînait vers le bas
Mais là haut vers les possibles, les peut-être où les peut-être-pas.
Il sentit son coeur s'alléger. Ses doigt redevinrent caressants. Les touches du claviers devinèrent les pétales dans les boutons, le branches qui bougent sous le poids ténues des rossignols, le silence entre les notes devint une douce chaleur, un repos entre deux journées, les accords résonnèrent comme des soleil couchant et renaissant sans fin.
Une palette d'émotion chaude et fragile coulait de son piano, de sa musique.
L'être laissa la lumière du peut-être où peut-être-pas l'envahir.
Ses yeux se remplir de larmes. il les sentit couler sur son corps le réveillant, lui donnant texture.
Bientôt l'être sentit autrement son clavier, il sentait les touches dans son coeur mais aussi dans ses ongles qui était long.
Une longue respiration lui déchira la gorge et en même temps de l'air froid le frappa glaçant sa poitrine. L'être sentait le poids de sa poitrine et le frottement du tissus. Du contact.
Son jeux se fit plus doux et plus fort, des larmes de joies mouillait tout son corps, dégoulinant sur son ventre, coulant sur ses cuisses. L'être secoua la tête et sentit un doux frôlements sur ses épaules. Ses long cheveux.
L'être baissa alors son regard et ses yeux se posèrent sur les touches ou ses mains aux longs ongles couraient dans un rythme de plus en plus rapide.
Un cris de vie s'échappa comme un hurlement de sa gorge.
Elle se leva. Il pleuvait autour d'elle. Et plus loin le soleil brillait.
Elle arracha ses vêtements et se glissa nue dans la nature comme une louve part en chasse.
Elle était vivante.

--edit--
violette66 a écrit :
c'est très beau ce qui tu as trouvé et surtout très vrai, une petite recette pour remonter du fond de la piscine, j'ai adoré cette chanson de gainsbourg, je suis une artiste , intello, du coup je saute des trucs je suis dans ma bulle, et on croit que je le fais exprès,
merci Vio
je ne connaissais pas ce texte.
il est de gainsbourg ou de toi ?

--edit--
miracle rose a écrit :
merci unlui pour ce texte qui me fait comprendre pas mal de chose
il est genial.... :ravi:
Je suis content s'il te plait.
j'ai fait une suite suite a une commande de Lullaby de faire quelque chose de gaie.
profitons que j'ai la pêche ce soir.
Lorsque je partage mon point de vue avec vous, il ne s'agit que de mon point de vue, pas de la Vérité. Il est normal que vous ne soyez pas toujours d'accord avec ce point de vue. La vérité est plus large que nous ne pouvons la percevoir, donc nul ne la possède en entier.

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Message par miracle rose »

c est genial ce qui tu ecrit unlui tu est un artiste avec un grand A
:ravi:
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Lullaby
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Message par Lullaby »

:priere: :priere: :autop: "Sans la musique, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue". Comme tu le dis si bien, elle sauve de tout. C'est mon arc-en-ciel entre vie et mort.

Tu vois, quand tu veux !!! :wink2:
MERCI .....
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Message par unlui »

Quelle traversée tu m'as fait faire Lullaby!

Elle toucha la plage
Elle était épuisée.
Ses bras et ses jambes tremblaient de l'effort
Son souffle soulevait sa poitrine nue.
Ses cheveux tombaient en grappes emmêlées sur ses épaules.
Elle se tira sur la plage.
La bas, le soleil commençait a percer l'horizon.
Elle regarda cette océan qu'elle avait traversé.
L'océan de sa Misère.
Elle en était arrivé au bout.
Mon dieu qu'elle course cela avait été.
Un rire monta de sa gorge.

Lentement le soleil se leva.
Essoufflée elle le regardait faire son cycle majestueux.
La lumière rasante fit briller quelque chose qui attira son regard.
Elle hésita
Avait-elle vu quelque chose.
Elle se leva, ses jambes nue tremblaient sous elle et sa peau était fripée par son long séjour dans la Misère.
Elle avança vers l'endroit ou elle avait vu le reflet.
C'était la poignée qui avait reflété le soleil.

Avec une infinie précaution, elle se frotta les mains dans les herbes avoisinantes pour ne pas le mouiller, pour ne pas le salir.
Elle ouvrit l'écrin de bois sombre.
Elle déposa un peu de paraffine sur l'archet, pas trop juste ce qu'il faut pour qu'il vive bien avec les cordes.
Puis elle le sortie de sa boite.
Le violoncelle étala sa forme joufflue et généreuse devant elle.
Sa main se posa sur les clefs ajustant la sonorité des cordes qu'elle caressait du bout de ses doigt
Elle hocha la tête. C'était bien.
Alors, trouvant leurs place naturelles, ses mains se mirent à lui donner de longue caresse d'amour.
Et le violoncelle chanta.
Il chanta la Misère
Il chanta les peines rencontrées
Il chanta les désespoir perdus
il chanta les espoirs retrouvés
la joie, la tristesse, la mélancolie
il chanta la peine et le bonheur

Il chanta vraiment avec de plus en plus de conviction

Dans l'eau les poissons se s'approchèrent du bord pour mieux entendre.
Les oiseaux se posèrent sur la plage
les Nuages se groupaient autour pour en pas gêner
Le soleil se fit plus chaud mais plus tendre
les fleurs se dépêchèrent d'ouvrir leurs boutons pour profiter
Même les oisillon se débattaient dans le oeufs pour sortir plus tôt.

La musique de déployait
Elle franchit les dunes de la plages, semant de petits éclairs de couleurs parmi les fleurs.
Elle traversa la route transformant le gris du bitume en quelque chose de miroitant
Elle arriva à la ville voisine, près des hommes.
Bien sûr tous ne voulurent pas entendre.
Mais chez certains germa dans leur cœurs comme une douce chaleur.
Un sourire se forma sur leur bouches et des larmes de joie coulèrent de leurs yeux.
Ils étaient touché par la grâce de la musique
Ils avaient renoués avec la vie.
Lorsque je partage mon point de vue avec vous, il ne s'agit que de mon point de vue, pas de la Vérité. Il est normal que vous ne soyez pas toujours d'accord avec ce point de vue. La vérité est plus large que nous ne pouvons la percevoir, donc nul ne la possède en entier.

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Message par Lullaby »

Conclusion splendide. Dire un mot de plus, serait un mot de trop.
:bisouss: :bisouss: :bisouss:
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Message par unlui »

vengeance

C'est par hasard en passant qu'il vit l'endroit sur un chantier
une sorte de petite cuvette en béton tout neuf et quasi sec
il sut alors comment il allait s'en débarrasser
Parce qu'il allait s'en débarrasser.
Il n'allait pas s'en sortir comme cela.
Il se souvenait de lui
il n'avais pas oublier
déjà petit il provoquait des drames
Ensuite au travail, combien de collègues et de clients s'était plaints de lui
Il l'avait vu déranger tour ceux dont il s'approchait
Et sa femme, son air fatiguée à cause de lui.
Et ses enfants dont les rires s'étaient éteint à cause de lui
Il en avait assez de le voir le matin
Il est nuisible, les nuisible il faut s'en débarrasser.

Il ferma soigneusement la porte derrière lui
les clefs dans la boite aux lettres
les vêtements dans la benne de la croix rouges
les quelques photos de lui, qui en aurait fait sauf par erreur, effacées ou détruites
Pas de trace, pas de preuves
il avança sans bruit dans la nuit
Sur son dos une lourde charge qui clapotait au balancement de ses pas.

il arriva dans la cuvette et déposa sa charge.
pas un brin d'herbe, pas une vie, ici il m'abimerais rien
C'était lourd et ses bras tremblaient
Il sentit le liquide lui brûler les yeux et les narines, enserrer ses poumons
il le sentit sur son crane dégarnit glisser comme un courant glacé
il le sentit couler sur les vieux poils blanc de son torse adipeux
il le sentit enserrer les bourrelets de son ventre, repus de la chair d'animaux innocents
il le sentit arriver sur ses parties intimes et les brûler, les punissant de n'avoir donner que des graines de malheur
il les sentit finir sur ses pieds qui n'avaient répandus sous leurs pas que de la tristesse.
Les mains tremblantes d'un froid qu'il savait cuisant
Il attrapa la boite d'allumette
Lorsque je partage mon point de vue avec vous, il ne s'agit que de mon point de vue, pas de la Vérité. Il est normal que vous ne soyez pas toujours d'accord avec ce point de vue. La vérité est plus large que nous ne pouvons la percevoir, donc nul ne la possède en entier.

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Message par Lullaby »

Mmmmmm......noir, oui. Mais peut-être te sens-tu mieux maintenant que tu l'as écrit.
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Message par unlui »

Lullaby a écrit :
Mmmmmm......noir, oui. Mais peut-être te sens-tu mieux maintenant que tu l'as écrit.
Même pas.
le désir de vengeance continu de courir de temps en temps
il est prévenu maintenant
mais je sais les dégât que cela fait sur le proches
la vengeance est un plat qui se mange froid
il a intérêt à me laisser un peu tranquille
Lorsque je partage mon point de vue avec vous, il ne s'agit que de mon point de vue, pas de la Vérité. Il est normal que vous ne soyez pas toujours d'accord avec ce point de vue. La vérité est plus large que nous ne pouvons la percevoir, donc nul ne la possède en entier.

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Message par miracle rose »

c est clair que ton dernier texte est tres noir a faire froid dans le dos
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Message par unlui »

miracle rose a écrit :
c est clair que ton dernier texte est tres noir a faire froid dans le dos
un petit feu pour te réchauffer? :wink2:

bah c'est un peu une manière d’exorciser mes démons.
si ça choque que n'en mets plus
Lorsque je partage mon point de vue avec vous, il ne s'agit que de mon point de vue, pas de la Vérité. Il est normal que vous ne soyez pas toujours d'accord avec ce point de vue. La vérité est plus large que nous ne pouvons la percevoir, donc nul ne la possède en entier.

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un peu de noirceur pour éclairer nos ames perdues

Message par miracle rose »

merci pour le feu
continue a ecrire car cela te permet d exorciser tes demons
miracle rose
:offre:
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