Un club d'expression écrite libre

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doloplus
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Message par doloplus »

Les thèmes retenus pour cette session d'écriture sont donc le 1 et le 7 :

Thème 1 : La rentrée approche. Qu'est-ce que cela vous inspire?
Thème 7 : la fuite

Voilà, c'est parti pour 15 jours :fleur: A vos plumes, stylos, crayon, claviers...
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Lyzanie
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Message par Lyzanie »

pour le thème 1 : la rentrée :

Maman dit qu’aujourd’hui c’est la rentrée.
Elle nous a bien habillés, bien coiffé.
On marche sur le trottoir sagement devant elle.
Mon frère, avec un bâton,
frotte sur les clôtures que nous longeons.
Des fois on le fait avec les doigts, mais ils chauffent, et ça fait mal.
D’abord c’est le grillage de chez Françoise, la copine à ma grande sœur.
Le bâton rebondi et griffe les feuilles de laurier qui dépassent.
Puis on arrive devant chez la mère Bredaine.
Je ne sais pas pourquoi on l’appelle comme ça,
maman dit qu’il ne faut pas le dire tout fort.
Sa clôture est en ferraille, ça fait beaucoup de bruit,
mais la mère Bredaine est sourde.
Après c’est le muret du papi.
Ce n’est pas notre papi à nous.
Je crois que c’est le papi de toute la rue
car tout le monde lui dit « bonjour papi »
et des fois, il nous donne des bonbons.
Le bâton sur la pierre racle sans laisser de trace.
Papi n’est jamais là le matin.
Maman dit qu’il va au cimetière chaque jour pour voir sa femme.
Tiens, je ne savais même pas que des gens habitaient dans le cimetière.
Faut faire attention on arrive devant le gros noir.
C’est un chien qui déteste les enfants,
il aboie tellement que mon frère et moi on se bouche les oreilles en passant devant chez lui.
Il a l’air de vouloir nous attraper pour nous déchiqueter.
Je ne l’aime pas du tout ce chien !

Oh, zut on est déjà au bout de la rue Chamais… pfff
Maman nous tiens la main pour traverser.
Devant nous : l’entrée de l’école de Sainte Thérèse…

Je déteste la rentrée moi, je déteste cette école !
Oui je sais, je sais maman je viens, c’est la rentrée
mais moi je rêve que ce soit la sortie !
J'étais, je suis, et je ne sais pas si j'ai envie de dire je serais
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Prisoner
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Message par Prisoner »

Cela fait 15 ans que je ne suis pas allé à l'école. Mais à l'approche de la rentrée, j'en reconnais l'atmosphère parmi mille autres.
On sent dans l'air l'été qui retombe, lançant quelque ressac d'été indien. Les gens s'affairent avec plus d’énergie, les voitures se jettent vers le travail, les élèves vers les écoles, et même les sirènes des ambulances chantent avec plus d'entrain, l'aviez-vous remarqué? Le poids de l'air est différent, la lumière l'est également.
Que nous apportera cette nouvelle année. Quelque chose de nouveau? de pareil? de pire?
Personne ne sait vraiment, chacun a son idée.

Pendant 15 ans la rentrée ne voulait rien dire pour moi car je ne partais pas en vacances. Mais je sentais toujours cette ambiance particulière.
Aujourd'hui, faute de trouver du travail, je dois retourner à l'école. Oui à l'aube de mes 37 ans. 37 ans passés sur terre à voir défiler les échecs. Les miens et ceux de l'humanité toute entière. L'humanité, encore balbutiante, mais déjà prête à s'auto-dévorer par la queue.
Me voilà donc contraint de retourner à la ville, à plus d'une heure de chez moi, en transports en communs. Ces transports en communs que je hais. Je dois faire ça pendant un an pour un travail que je ne suis pas du tout sûr d'apprécier. Tout du moins, que je ne suis pas sûr de "tolérer", car d'appréciation pour le travail je n'en ai guère.

Aujourd'hui je ne sens pas cette ambiance de rentrée.
Je sens la haine des uns, la tristesse des autres.
Et la planète elle même, qui a l'air d'en avoir marre.
Je vois se profiler une rentrée bien acre.
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Lyzanie
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Message par Lyzanie »

thème 7 : la fuite

Je suis sur les pentes d'un volcan en éruption, il crache sa lave en aspergeant toute sa cime, il assombrit le ciel et couvre toute chose d'une poussière gris crasse, il ya aussi de part et d'autre de larges coulées de terre en fusion qui rampent vers la plaine… Je suis là… Je marche calmement.
La police hurle les ordres d'évacuation, les sirènes des pompiers s'affolent de toutes part, des gens crient, des gens courent, ici un homme pleure, là une gosse hurle blottit dans les bras de sa mère… Je marche
Un voisin me croise et s'arrête, il est en pyjama, hirsute, lui qui est toujours si bien mis avec son petit costume et sa cravate verte, je lui sourit … il me regarde totalement ahurit et ne trouve rien d'autre à me balbutier qu'un pauvre « heu… on y va ? »
Je lui souris, si je ne me retenais pas je poufferais, il est si drôle dans sa panique…
Une boule de lave explose non loin de nous, il tremble de tous ces membres, le pauvre je lui prends le bras, il sursaute, je lui montre les bus pour l'évacuation, «Courage, il reste des cars, allez-y » il esquisse une grimace et part en courant vers le parking
Je marche… J'ai fait déjà évacuer ma famille, ils sont tous à l'abri, pour mes biens j'avoue que l'indifférence est de mise au milieu de tant de désastre humain, on se posera la question du confort plus tard.
J'avance calmement, je n'ai aucun moyen d'assurer ma sécurité personnelle… Mais pour les autres est-ce différent ? Tout à l'heure un bus entier à été emporté par un écroulement de terrain, la route soudain à disparue… Les pauvres gens qui n'avaient pas eut la place de monter dedans hurlaient… hurlaient d'être vivant, hurlaient pour ceux qu'ils avaient vu s'ébouler quelques centaines de mètres en contrebas…
J'avance sur ce chemin de terre, j'ai déjà au moins fait trois kilomètres, je devrais arriver au débarcadère avant la nuit… par moment on ne voit pas à trois mètres devant… Je crois que je n'ai pas la force de ressentir ma peur… alors je marche, concentré sur mon itinéraire…
Tiens je reconnais la voix de Marcel dans le porte-voix, il tremble jusque dans sa gorge le pauvre… Ses mots vibrent lorsqu'il demande aux gens de « rester calme », il donne les instructions pour contourner l'éboulement de la route… On sait Marcel, t'inquiète pas Marcel ce n'est pas ta faute, tu fais comme nous tous, de ton mieux, alors courage, continu, t'inquiète pas tu fais bien… je lui souris intérieurement, il est gentil ce Marcel, j'espère qu'il s'en sortira…
Je marche, une tendre idée me vient en tête… Je pense à ce gars qui m'a téléphoné l'autre jour...
Un grand crac flambant derrière moi… Oh l'arbre que je viens de dépasser est en feu… Il était rayonnant d'un équilibre royal, les flammes le rendre féerique mais pourtant la combustion me fait penser à l'enfer puisqu'elles se nourrissent de lui jusqu'à ce qu'il ne soit plus… Vivre tranquillement ou brûler magnifiquement en un instant ? Je préfère ne pas briller si fort, et avoir une chance d'avancer encore, j'ai tant de route à faire…
Je marche. C'est marrant comme j'ai trouvé sa voix sympathique, elle était pile dans ce que j'avais envie d'entendre… il m'a fait rire, un type intelligent aussi…
Tout à l'heure du haut du Mont Saint Roland j'ai vu le village de Bifort… Les gens ont tous eut le temps de partir, c'est un peu triste tout ce gris. Le bourg est intact mais chaque maison est recouverte de poussière, quartier de vie, vide, désert, intact comme un vieux souvenir, inutile et dépassé…
Je marche, je sens une émotion monter en moi, j'aimerais lui offrir ma tendresse à cet inconnu, oui pourquoi pas lui, pourquoi ne pas lui offrir tous les câlins de mes bras, poser mes mains sur son visage, lisser sa peau du bout des doigts, poser mon front contre le sien, yeux fermés… Je marche
La ville de Layter a été totalement rasée parait-il, dommage, c'était une belle ville, avec un centre culturel assez dynamique… La gare était toute neuve… Layter était en train de s'étoffer… la maire avait plein de projet…plus de train, tous le monde descendu en une seule déchirure…
Je marche, j'imagine qu'il tient ma main, non, je n'imagine pas, je sens qu'il me tient la main… sa peau est douce, je lui murmure que je l'aime, et je marche sans lâcher sa main…
Aie, zut, je viens de me prendre une pierre dans l'épaule… Bon ce n’est pas dramatique l'épaule ce n'est pas ça qui m'empêchera d'avancer… L'homme me prend dans ses bras, il est si tendre… il me sourit, confiant et heureux bien qu'un peu surpris, lui aussi, de cet amour violent que nous partageons, il marche à mes cotés, …
Il y a déjà un moment que je n'ai pas vu quelqu'un, j'espère que ceux qui ont tenté de rejoindre le grand port y parviendront, parce qu'avec la route détruite, ils ont un sacré détour à faire…L'homme et moi avançons main dans la main, je me sens mieux depuis qu'il est là…
Lorsque je me sens fatigué, je plonge dans ces yeux, j'y puise la force de continuer… Je marche…
Je me retourne, quelqu'un me dépasse en criant : « court, court, la lave, elle arrive… »
Je marche, l'homme tendrement me serre la main…
J'étais, je suis, et je ne sais pas si j'ai envie de dire je serais
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Prisoner
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Message par Prisoner »

sympa!
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ouille
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Message par ouille »

lysa, ....
que c'est beau, :up2:
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Prisoner
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Message par Prisoner »

Sur la fuite:

La fuite, ça me connait.
J'ai fuit un nombre incalculable de fois.
J'ai fuit physiquement, et j'ai fuit aussi à l'intérieure de moi.
J'ai fuit face à des évènements graves touchant des inconnus que j'aurais pu aider, car j'ai fuit dans la tétanie.
La tétanie ne se contrôlerait pas; mais voyez-vous, c'est moi qui me couche le soir avec les visages de ces personnes m'appelant à l'aide.
Et on ne peut pas fuir sa propre fuite. Votre culpabilité de couardise court plus vite que vous.
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Lyzanie
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Message par Lyzanie »

Je ne savais pas si on avait le droit de répondre ou pas :newblush:
Prisoner j'aime beaucoup ton texte sur la rentrée
il me parle fort et m'évoque des tourments bien anciens
mes textes sont souvent très imagés ou imaginaire
le tien m'ancre dans une réalité et il est puissant
d'évocation de cette ambiance spéciale
merci à toi

mais si tu m'autorise à parler de toi (et non plus du texte)
si tu y parles au présent, il ne s'agit pas vraiment d'école
l'école c'est pour les enfants et tu es adulte
je te propose d'y aller non pas comme un gosse qui traine les pieds
non pas comme le signe d'échecs passé
mais bien comme l'entrée dans une aire nouvelle
là ba tu trouveras surement des trucs nuls, moques toi en
et des truc aussi formidable dont tu pourras te saisir te nourrir
je crois qu'il faut croquer, croquer en permanence
la moindre goute de beau et de bon
J'étais, je suis, et je ne sais pas si j'ai envie de dire je serais
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Prisoner
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Message par Prisoner »

c'est l'école normale supp.
Et à vrai dire, je ne suis pas client de conseils.
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Lyzanie
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Message par Lyzanie »

Ok, excuse, bonne journée à toi
J'étais, je suis, et je ne sais pas si j'ai envie de dire je serais
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ouille
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Message par ouille »

fuir,

fuir,
pour éviter le pire,
fuir,
et ne plus revenir,
fuir, c'était le mieux...

j'ai fui un soir à la débauche,
j'ai rasé les murs,
j'ai fui en laissant tout dernier moi,
la fuite était ma meilleure amie,

j'ai laissé derrière moi, les petits cons, les pervers, la pression,...
mais dans ma fuite j'ai oublié de laissé les démons là bas,
et de temps en temps, ils sont là près à bondir,

alors, je prépare une autre fuite..
celle qui me délivrera de cette dépendance,
celle qui me délivrera du mal,

une fuite sera un chemin plus léger...
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Lyzanie
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Message par Lyzanie »

:autop: Ouille :sun:

Fuir, mais comment la fuir ?
J’y habite depuis des lustres, même si ce n’est pas brillant
C’est chez moi, et je dois partir, mais comment ?
Décamper oui, mais je n’ai pas la notice de démontage !
Je dois me déloger seule qu’importe l’orage et sa force
Je résiste tapie dans l’attente, avec mon envie de déguerpir
Emprisonnée, murée vivante ou moribonde qu’importe
Aujourd’hui je veux vivre mais je lui appartiens encore
Impossible de me retirer sur la pointe des pieds
Ni de filer à l’anglaise, elle ne me quitte pas des yeux
Jamais elle ne s’éloigne, même la nuit !
Aurais-je la force de m’enfuir sans qu’elle me suive ?
Sans qu’elle s’enfouisse dans mes bagages
Sans qu’elle me poursuive ouvertement ou non
Elle connait ma trace et me débusquera où que je me cache
Et là aurais-je la force de la renvoyer
De m’écarter de sa route si elle m’y invite ?
Et si je l’exclus je ne sais rien de la vie sans elle ?
Je me dois de l’éliminer d’abord et bondir dehors
L’expulser de moi comme un organe inutile et putride
Je ne peux pas biaiser, mentir, contourner la vérité
Il me faut bifurquer du chemin qu’elle m’a désigné
La laisser diverger vers un autre hôte que moi
Je ne veux plus d’elle, je suis une fugitive
J’ai décidé d’abandonner ma détresse
Et de disparaitre sans l’emmener
Il me faut m’échapper de moi-même
Esquiver la tristesse qui m’enlise
M’évader et me sauver
Le pourrais-je ?
J'étais, je suis, et je ne sais pas si j'ai envie de dire je serais
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Lyzanie
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Message par Lyzanie »

La rentrée, c’est l’angoisse, on part sans savoir ce qu’ils vont faire de nous, ni qui, ni pourquoi !
La rentrée c’est quitter son univers familial pour aller se faire formater socialement :
Rentrer dans le moule disait mon petit cousin et ce n’était pas du flan, il pleurait comme une madeleine à chaque rentrée
Partout des portes avec l’écriteau « entrée », quand c’est la rentrée cela veux dire qu’on y vient pour la deuxième fois de la journée ?
Rentrée… hum cela contient le mot rang… il faut se ranger, se mettre en rang, ranger ses affaires, il ne faut pas déranger le maître et bien arranger ses cheveux…
Rentrée ça finit comme un trait, un trait sur les vacances, un trait sur soi, un trait sur notre imaginaire, sur notre désir, sur notre champ intérieur
Rang-trait des classes ! pffff sac à humains déclassé, la rentrée c’est l’appel du berger à ses moutons avant de les tondre
La rentrée c’est le moyen trouvé par l’état pour enlever les enfants à l’influence de leurs parents
pour en faire de bons citoyens, consommateurs soldats et esclaves d’une république démocratique…
La rentrée, c’est l’entrée dans la compétition, les notes, la comparaison
non pas pour apprendre à soutenir le plus fragile, mais pour devenir le plus fort !
La rentrée c’est obéir aux parents qui veulent qu’on y aille,
et qui participent avec plaisir à ce nivellement d’apparence
qui ne fait que renforcer et maintenir les inégalités
La rentrée c’est pour les autres,
moi je dois rester à la maison sinon mon frère s’ennuiera !
J’irais plus tard quand cela conviendra à mon frère…
moi, oh je me débrouillerais…
c’est peut-être grâce à ça qu’ils ont raté mon formatage !
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Message par Prisoner »

Même moi je ne vois pas la rentrée si négativement ^^
Tant bien que mal, la société est contrainte de s'organiser. Sans règle, on ne peut avancer. Quand à l'inégalité des uns par rapport aux autres, elle existe partout, à l'école, à la maison, partout. Elle est normale, personne ne veut une société de clônes. L'égalité est une grossière erreur et empêche de personnaliser l'éducation en fonction des intérêts et capacités de chacun.
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doloplus
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Message par doloplus »

Désolée d'être peu présente, mais je suis vraiment :hs: et en manque d'inspiration.

Je trouve aussi ton texte sur la rentrée assez dur Lyzanie.
Pour ma part, c'est l'école qui m'a sauvée d'un milieu familial hautement dévastateur, alors forcément je vois l'école avec bienveillance, même si elle est loin d'être parfaite! Et puis, c'est quand même dans les pays où il n'y a pas de système éducatif ouvert à tous que la misère se développe le plus, et les conditions de vie des femmes dans les pays où les petites filles n'ont pas accès à l'école sont justes effroyables!

Ceci dit, nous avons tous un vécu différent, alors je respecte ton point de vue et te remercie pour ce texte très bien écrit :mercipoli:
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Prisoner
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Message par Prisoner »

Salut Dolo.
Bon comment on fait cette semaine? COmme la semaine dernière il y avait le sujet "la rentrée", on pourrait plancher sur "la sortie" (même si ça n'a rien à voir ^^). Sortir de chez soi, c'est un sujet difficile pour beaucoup d'entre nous. Mais ça peut être très riche et instructif. Mais il y a aussi la sortie de classe, la sortie des études etc.
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ouille
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Message par ouille »

la fuite,

la fuite est normale, salutaire,
certains penseront que c'est facile de fuir,
certains disent que c'est lâche,

oui, peut être, et alors ?

la fuite ne se réfléchie pas,
elle est là, caché au plus profond de nous,
et un jour, elle surgit,

"il est temps de fuir, arrêtes de te détruire"

la fuite m'a sauvé,
la fuite me permet de me retrouver,
de retrouver mon moi,
PJPJPBF

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Message par PJPJPBF »

"Les pieds" :yeh: , c'est pour Cara... et moi :wink2: .
Oomingmak

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Message par Oomingmak »

Donc non assujetti à un thème en particulier ?
C'est très sympa comme truc.....

Dès que mon cerveau se décide de se mettre en marche je reviendrais avec pleins de paragraphes
avec des lettres consonnes ou voyelles, je ne suis pas raciste (gag :yeh: ) , ils sont tous bienvenu(e)(s) pour moi :smile2:

Car grâce à toutes ces lettres je pourrais métamorphoser une idée alors en stade embryonnaire càd bouillonnant
par les synergies neuronales (parfois aux pluriel si si mais pas fréquent) avec une interface d'interprétation à savoir
le langage ......

Bonne manière, bon défouloir aussi !

:chap: :jap: :love1:
Mémoniak

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Message par Mémoniak »

la fuite...

fuir au lieu de médire
fuir pour ne pas souffrir
fuir pour se préserver
fuir pour sa tranquillité
fuir avant que l'on ne me blesse
fuir et montrer mes faiblesse
fuir pour se voiler la face
fuir et ne laisser aucune trace

je prends donc la fuite,
peut être est ce de la lâcheté,
mais je ne veux pas de suite
à autant de méchanceté... :bye:
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