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Lisbeth Salander
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Message par Lisbeth Salander »

Miet,
Merci beaucoup pour ton retour et pour ton attention. Je suis heureuse que mon début t'ait plu !

Ce roman, je l'ai écrit il y a des années, et j'ai reçu la plupart du temps des lettres types (on ne peut jamais savoir si on a été lu, dans ces cas-là), à part cette éditrice qui me reprochait une fin qui, je cite, la laissait sur sa faim (ah ah), et un autre éditeur qui m'avait envoyé le compte-rendu du comité de lecture, dans lequel j'avais eu des compliments sur l'histoire, l'ambiance et les personnages, mais là, on me reprochait de ne pas renouveler le genre... Ces deux critiques m'avaient laissée perplexe : une fin, ça peut se retravailler ; quant au renouvellement du genre... la plupart des polars ne renouvellent pas le genre, on ne peut pas dire que G. Musso et M. Levy renouvellent leur genre, et pourtant, tous ceux-là sont publiés... Il faut être un génie pour renouveler un genre, non ?

Une autre m'avait dit qu'elle n'avait rien de particulier à reprocher à mon roman mais qu'elle avait besoin que ce soit le coup de cœur, ce qui n'avait pas été le cas. Et pour le dernier, je n'avais remporté l'unanimité auprès des éditeurs, alors que lui m'avait défendue.

Bref, venons-en à ton texte. Déjà, j'aimerais savoir pourquoi tu ne l'aimes pas, que lui reproches-tu ? Si ça ne te plaît pas : tu vires.

Personnellement, j'enlèverais les deux premières phrases pour commencer directement sur l'histoire du chat (à partir de "Assise...") qui est intrigante et originale, cette comparaison mériterait d'être étoffée, et cela recentrerait le début sur toi. Tu pars tout de suite dans des considérations métaphysiques, alors que j'ai envie de savoir ce que tu fais sur ce lit d'hôpital. Cela handicape peut-être un peu le texte, cela lui enlève du tonus, si je puis dire. Il faudrait essayer de garder cette métaphore du chat tout en parlant de Dieu et du Néant brièvement (tu y reviendrais plus tard, dans un chapitre à part et plus complet). Par exemple je couperais à : "on disparaît complètement" puis je recentrerais sur toi et ce lit d'hôpital.

Pfiou, c'est compliqué de faire une critique ! J'espère avoir été éclairante... Ce n'est que mon avis, il vaut ce qu'il vaut. Mais encore une fois, si tu n'es pas satisfaite de ce début, ré-écris-le encore. Et encore. Et encore !

:bisouss:
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PJPJPBF
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Message par PJPJPBF »

Un coucou spécial à Chakise, après être passée chez Miet :

Il est l'heure de goûter...
Avec un thé?

Image
Pâtisserie Canet, Nice

Quand-même pénibles, ces anciens qui n'ont pas de salon...
:dry: , :rire2:

Bon, si je continue, je vais devoir assumer le rôle d' élève dissipé et perturbateur...
Et pourquoi pas?
Je reviens avec plus de sérieux. Quoique... ... ...
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chak
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Message par chak »

bonsoir, jolies écrivaines :)
pardon de mon absentéisme…
merci à vous pour vos textes, franchement, c'est un endroit très riche ici, avec de très belles personnes.

je vais essayer de pas faire trop long (……………euh………… essayer……………)
PJPJPBF a écrit : vendredi 15 février 2019 23:14
Seriez-vous financièrement (...j' entends) tentées d'être leur ghost-writer?
bof… non…
je crois de toute façon que j'en serais incapable
PJPJPBF a écrit : vendredi 15 février 2019 23:14
4 et 14 ont ma préférence (…) Jusqu'où ira-t-il? On le suivra, c'est certain
merci ma pjlove.
c'est amusant ce qui plait aux unes et aux autres… je vous imagine un peu plus en vous lisant, en vous "écoutant", ou en écoutant vos cœurs.
merci, je vais tenter de me faire confiance… mais c'est difficile… toujours…
PJPJPBF a écrit : vendredi 15 février 2019 23:14
je trouve très normal que les premières pages ne te viennent pas, je crois que parfois, ce sont les dernières à apparaître clairement lorsqu'on écrit.
je crois que ça dépend vraiment des gens…
moi, j'aime écrire comme ça vient… au fil des mots… du coup, je commence par un début dont j'ai rarement la fin, encore moins le titre…
j'ai lu récemment un livre ou l'auteur commence toujours par ses titres, puis l'histoire vient.
et j'ai connu un écrivain qui lui commençait par créer chacun des personnages, il me disait qu'ensuite, c'était plus facile pour lui de trouver l'histoire et le titre.
PJPJPBF a écrit : vendredi 15 février 2019 23:14
En voici deux, de mes lectures en cours, pour ce qui est des fictions
j'ai beaucoup aimé tes deux textes pj… et comme tu disais un peu plus avant, on pourrait presque les mettre à la suite, comme faisant partie d'une seule histoire.
Lisbeth Salander a écrit : vendredi 15 février 2019 23:53
pourrais-tu me parler un peu de ta retraite ? (…) où étais-tu et que faisais-tu ?
l'an passé, j'ai souhaité passé un moment seule et loin de mes responsabilités quotidiennes, dans le silence, pour me consacrer à l'écriture, le repos, et le yoga.
donc, je suis partie en mai à 20 bornes de chez moi, dans la maison de vacances inoccupée du père d'une amie. j'y ai passé 10 jours, seule, dans le silence et à mon rythme (pas non plus d'ordi ni de tel).
j'ai pu écrire à mon thérapeute tranquillement, quand et comme ça venait, puis dans mon cahier quand j'avais des passages plus sombres et plus tristes… et, grande nouveauté, pour la première fois j'ai réussi à écrire des histoires.
c'est à dire des vraies histoires, pas des complaintes ou des exercices.
surtout, ce que j'ai réussi pour la première fois à écrire, est une histoire (qui m'est arrivée) et que je n'ai absolument jamais osé dire, ni écrire… j'avais fait une dizaine de tentatives… toujours des échecs… et j'y suis arrivée cette fois-ci.
j'étais très contente, c'était génial.
Lisbeth Salander a écrit : vendredi 15 février 2019 23:53
Allez, hop, je me lance
merci beaucoup lisbeth de nous avoir offert ce petit bout de toi.
je me suis sentie comme dans un polar, ambiance, chaleur, pression… j'y étais !
et forcément, envie de poursuivre…
ça m'intrigue également qu'il n'ait pas plu… as-tu eu quelques pistes sur les raisons ?
juste cette éditrice qui t'a parlé de la fin, et le reproche du comité de lecture, c'est tout ?
et je suis d'accord avec toi, sur le renouvellement du genre, en général, c'est un peu comme la musique, chacun a un style qui lui est propre comme tu l'as dit.
et finalement, l'avais-tu retravaillé ?
Miet a écrit : dimanche 17 février 2019 11:28
cet exercice délicat
merci à toi aussi ma petite miet pour tes commentaires, et une fois encore… la diversité dans vos réponses, dans vos ressentis… qui me touchent.
c'est vrai que les récits commençants par des dialogues nous plongent directement dans l'histoire, je peux concevoir que ça ne soit pas aisé… mais j'ai finalement quelques récits faits ainsi… je crois que je rentre assez directement dans le cœur de l'histoire… bien que parfois, je décrive un peu la scène.
Miet a écrit : dimanche 17 février 2019 11:28
je me lance sans plus attendre
super ! merci miet.
avec ton récit, on est directement plongé aussi dans le vif du sujet, d'une manière assez sombre et dramatique, mais qui laisse malgré tout entrevoir de l'espoir.
c'est vrai que j'ai assez aimé la comparaison avec le chat et que ça pourrait être une manière de "retomber sur tes pattes" de temps en temps.
et si je puis me permettre, je ne suis pas sure que je laisserais la dernière phrase qui me parait un point de vue trop personnel et qui sabre cette étincelle d'espoir qui fait que tu es toujours parmi nous (et que j'en suis sacrément contente !)


mesdames, j'ai beaucoup aimé ces échanges, j'ai aimé que nous le partagions autour d'un mille-feuille (magique) et d'un petit thé (bien noir pour moi, avec un nuage de lait)

pjlove, j'ai un genre de salon… où tout le monde peut écrire… mais il n'est pas dans la partie des salons… je suis une ancienne… mais une sacrée 3mmerdeuse surtout !!!!
surtout pour les modos (…pardon miet, pardon tous les autres…).


je vous embrasse très tendrement, merci encore pour ces moments…
je suis impatiente de la suite !

je n'ai toujours pas écrit à mon thérapeute… et on est fin février… c'est une catastrophe…

mille pensées douce, courage à vous !
(moi, je vais super moyen… :limite: j'espère avoir ma remontée vite… c'est assez difficile à vivre ces downs… je rêve de médocs à fond… mais bon…)
:bisouss: :love1: :offre: :sun:
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Message par Lisbeth Salander »

Merci beaucoup Chak pour tes retours et pour les précisions sur ta retraite.

Pour mon roman, en gros personne n'a eu le coup de cœur, ou n'a flairé le bon filon, car ne nous leurrons pas, la littérature est un business comme un autre et si on pense que tu ne vendras pas assez, et vu que tu sors de nulle part, c'est mal barré... Je l'avais un peu retravaillé, oui, mais cela n'avait pas suffi.

J'espère que tu vas réussir à écrire à ton thérapeute. Le problème d'une telle thérapie, c'est qu'il faut être assez rigoureuse, j'imagine... Dur dur... Moi non plus je ne vais pas bien et je crois que je vais y avoir droit, aux médocs...

Je vous embrasse. :bisouss:
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Message par PJPJPBF »

Bonsoir,

Miet, voici mes ressentis à propos de ton récit.
"Récit" est-il le terme adéquat?
Le penses-tu juste? Tu emploies "autobiographie" ; or, ton texte déborde de ce cadre, ce qui amène auteur et lecteur au bout, il me semble que c'est la distance que le procédé d'écriture permet, auquel il invite, et par lequel il a de l'amplitude.
Tu ne vas pas parler que d'une épreuve intime, on le devine. Ton texte est douloureux mais tu "espères" et "remercies". La "force de langage" que tu évoques est aussi là.
Oui à l' "incipit in media res" : "je suis un chat, j'ai neuf vies...", chat sur le lit, comme calme, de dos, regardant comme par une fenêtre, tête fixe mais griffes sorties. Comme s'il parlait. Lisbeth, veux-tu dire cela?
L'utilisation du présent mobilise.
Je trouve que 4 verbes "de mouvement" dynamisent et orientent le texte : arracher, jeter / glisser, vivre ; 2 avec négations, puis en balance deux affirmatifs.
Comme le ressent Chak, la dernière phrase tonne par son pessimisme mais porte une ambivalence à exploiter en suite, peut-être? Si tu disparais, c'est pour une autre vie de chat :oui: ?

As-tu, avez-vous, lu le roman d' Yves Navarre? Je l'ai beaucoup aimé.

Image

Voilà ce que tes mots m'inspirent, en terme de regard "critique", mais ô combien bienveillant et aussi admiratif, je ne pourrais pas écrire sur mes hospitalisations (et j'ai très peu lu sur la dépression chronique, qui est ce dont je souffre bien que j' aille mieux, alors que pour comprendre une camarade qui souffrait d'une autre pathologie psychique, j'ai lu bien plus), j'en ai des souvenirs très pénibles, mais je ne suis pas objective ; je détestais le fait que mon médecin vende la clinique comme une sorte de "Club Méditerranée", et le fait répété que mes "séjours" dépendent -en partie- de ma condition de femme vivant seule. Mais je crois qu'il est possible que ces soins se passent le moins mal possible, et qu'ils peuvent vraiment sauver d'une passe infranchissable.
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Message par Lisbeth Salander »

PJPJPBF a écrit : lundi 25 février 2019 0:23
Oui à l' "incipit in media res" : "je suis un chat, j'ai neuf vies...", chat sur le lit, comme calme, de dos, regardant comme par une fenêtre, tête fixe mais griffes sorties. Comme s'il parlait. Lisbeth, veux-tu dire cela?
Exactement. Je me mettrais à la place du chat et le laisserais s'exprimer.

Je n'ai pas lu le roman dont tu parles ; à retenir.
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Message par PJPJPBF »

Je le savais.
Mais vous m'y avez bien aidé, et je vous remercie.
J'ai remis le nez dans mes écrits les plus récents.
Pffff...
Chacun est un fourbi.
Qui parle.

"Travaille, PJ!
Reprends-nous sur ton métier, ôte, déplace, allège, laisse et laisse aller ; méfie-toi de tes tendances.
Nous avons du mérite à ne pas étouffer tout-à-fait.
Nous savons pourquoi, mais toi, pas vraiment, c'est dommage.
Du cœur, cela veut dire du courage, si tu nous aimes assez, tu trouveras.
Du plaisir aussi. Aime-nous mieux.
Travaille."

:timide: , :sad: .
Tiens, je vais faire un peu de ménage indoor, tant c'est cela qu'il leur faut, et je leur appliquerai (futur proche mais indéterminé) tout ou partie de l'éclaircissement de mon home si embarrassé.
Du :sun: en vous et autour de vous.
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Archange Gabriel
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Message par Archange Gabriel »

Coucou !

Suite au conseil de Lisbeth Salander, je vais tenter d'expliquer les problèmes qui touchent en ce moment l'édition de mon livre, que je tente de faire connaître au public.

Depuis 2004, lors d'une grosse dépression, je me suis lancée dans une "aventure" un peu folle que je prenais pour un simple hobby au départ pour me changer les idées : l'écriture d'une saga fantastique, qui a fini en 4 tomes. Je m'amusais à publier cette fiction sur un site d'écriture et de lecture sur Internet ; les commentaires étaient assez bons, très positifs, j'étais contente, mais sans plus - certains m'avaient même conseillé de ne pas la publier ainsi gratuitement sur le Web à cause de la qualité de l'histoire et ainsi éviter le plagiat. Mais je ne la retirai pas.
En 2013, suite à un brown-out qui m'a fit péter les plombs au travail, je me suis retrouvée au chômage. Dans l'impossibilité de retrouver du travail (2 ans sans aucun entretien d'embauche quelle que soit la branche).
C'est alors qu'en septembre 2014, un dessinateur et modéliste professionnel Belge, Pascal, me contacta pour me proposer de porter ma fiction en bandes dessinées et même de créer des modèles réduits des décors et des personnages ! Il m'expliqua qu'il cherchait en fait une idée originale à dessiner et était alors tombé sur ma saga sur le Web ; il avait trouvé l'histoire très originale, atypique et sensée, une singularité encore jamais rencontrée en littérature - cette fiction fantastique se déroule sur un fond de réalité historique du 15è siècle, avec des personnages ayant réellement existé, mais mieux connus de par leurs légendes étranges ou sanguinaires. J'acceptai de me lancer dans cette aventure de bandes dessinées en tant que scénariste - Pascal trouva mon travail de scénariste excellent malgré mon inexpérience dans le domaine et a adoré ! Et je me suis dit que, de mon côté, si un dessinateur de talent et professionnel s'intéressait à mon "travail" et adorait mes scénarios, et en me souvenant des commentaires positifs que j'avais récoltés sur le Web, peut-être devrais-je tenter de publier cette fiction sous forme de roman.

Le travail sur la bande dessinée démarre alors et avance plus ou moins bien après que j'eus fourni des scénarios à Pascal. Après des centaines de refus, Pascal trouva enfin une maison d'édition BD, les Éditions Y., qui accepta notre travail qu'elle trouva excellent grâce à la singularité de l'histoire et de la qualité des dessins et du scénario. Par le même temps, Pascal vit hélas ses maquettes être réduites à néant par des enseignants du collège où il enseigne lui-même, jaloux de son talent ; entrant par effraction dans ses ateliers et son grenier privé du collège, ils ont détruit de nombreuse maquettes, tant pour ce qui était en rapport avec mon roman que pour d'autres choses qu'il avait créées avec ses étudiants, à qui il enseigne ses talents de modéliste. Aujourd'hui, Pascal a changé de collège et garde ses maquettes finies chez lui, en sécurité. Qui plus est, en février 2018, Pascal eut un accident et se brisa le poignet de la main avec laquelle il dessine le mieux : le travail sur la BD est alors retardé de plusieurs mois, mais le contrat tient toujours du côté des Éditions Y., compréhensives. Cela dit, sur la page Facebook de la BD, celle-ci intéresse passablement de futurs lecteurs, des professionnels du dessin et autres auteurs de BD renommés à travers le monde (jusqu'au Québec !), ainsi que divers artistes francophones.

Me mettant à la recherche d'un éditeur de mon côté courant 2017 tout en retravaillant mes textes, je fus déçue de constater que les maisons d'édition à compte d'éditeur n'acceptaient pas les nouveaux auteurs. Je ne pus me tourner que vers une maison d'édition à compte d'auteur, les Éditions P., qui acceptèrent mon manuscrit, à condition de payer plus de 4'300 € pour la publication ; la recherche de médias pour la promo et de librairies potentiellement intéressées serait à leur charge, mais rien ne m'empêcherait de faire de même de mon côté. Et c'est évidemment sans garantie de succès.
Sans travail et sans le sou, je sollicitai une aide financière de mon compagnon qui avait quelques économies ; il accepta de m'aider. Le travail commença alors sur la première partie de la saga pour sa publication.
Malgré quelques couacs du côté de la couverture (que les Éditions P. tentèrent de falsifier malgré mon refus signé) et d'une mise en page catastrophique (j'ai dû batailler ferme pour en obtenir une acceptable), le livre sortit en avril 2018.

Les mois passent, le travail reprend sur la BD, et, outre retravailler mes textes sur les tomes suivants de la saga, je fis des relances auprès des librairies et des médias pour tenter de captiver leur intérêt sur la première partie publiée. En vain. C'est silence radio des deux côtés.
En août 2018, quelques librairies me font alors savoir que mon livre est uniquement en vente ferme - le fait de commander de grandes quantités de livres sans possibilité de retourner les exemplaires invendus. Bizarre ! À moins que je ne me fisse avoir par les Éditions P., vers qui je me renseignai alors. Les Éditions P. m'informèrent que le livre n'est pas du tout en vente ferme et l'expliquèrent alors aux librairies concernées - qui ne me contactèrent pas pour autant par la suite. Puis d'autres librairies me firent la même remarque en septembre. J'en informai à nouveau les Éditions P., qui m'assurèrent que le livre n'est pas du tout en vente ferme. Je me décidai alors de contacter le diffuseur par mail, pour savoir qui se foutait de moi ; le jour même, celui-ci me téléphona pour me dire qu'un bug, qu'il venait tout juste de constater suite à mon mail, était sans doute exclusivement "collé" à mon compte depuis avril et qu'il n'arrivait pas à le corriger ; ce bug faisait croire aux librairies, depuis avril, via le catalogue du diffuseur, que le livre est en vente ferme alors que ce n'est pas du tout le cas. Ce qui était en contradiction avec les relances de l'éditeur, du diffuseur et de moi-même. Les librairies, pas folles pour risquer de se faire leurrer, et surtout lorsque cela concerne un nouvel auteur inconnu, n'ont donc pas donné suite à ces relances qui étaient en contradiction avec ce que disait le catalogue du diffuseur.
Le diffuseur m'assura que le bug sembla avoir été corrigé sur mon compte, mais cherche encore à savoir d'où il provient ; il me conseilla par ailleurs de rassurer les librairies contactées en leur expliquant ce problème de bug, ce que le diffuseur fit également de son côté.
Par ailleurs, les librairies m'informent souvent - quand elles prennent le temps de me répondre - qu'elles ne commanderont aucun livre tant qu'aucun client ne le demandera directement sur place, en magasin. Et aucune séance de dédicaces ne m'est proposée.

Début décembre, pourtant, une librairie fut enfin intéressée par une séance de dédicaces, qu'elle organisa pour le 22 décembre 2018 en commandant une dizaine de livres pour l'occasion. Joli cadeau de Noël ! Et je me dis que je commençai enfin à décoller, le bug étant maintenant corrigé ; les Éditions P. font alors la pub de cette séance sur son site et ses réseaux sociaux, et m'envoya des affiches. De mon côté, je préparai un petit dossier de présentation sur la BD, afin de susciter l'intérêt des gens lors de la séance de dédicaces, et commençai à planifier la journée. Mais quelques jours avant, la librairie me fit sèchement savoir, après quelques mensonges en tournant autour du pot, que la séance de dédicaces ne l'intéressait plus et qu'elle n'avait pas commandé les livres ; à cause du faible taux de vente de celui-ci - sans doute causé par le bug du diffuseur n'ayant pas mis les librairies en confiance -, elle ne voulut pas courir de risques.
Vous devinez ma profonde déception et la blessure que je subis à ce refus. Là, j'ai commencé à perdre l'envie d'écrire et commençai à déprimer.
Par ailleurs, un journal régional accepta de faire paraître un article sur le livre, mais il ne parut pas tout de suite ; avec le temps, j'étais même certaine que le journal m'avait raconté des mensonges ou m'avait oubliée.

Mais début janvier, outre l'article qui parut enfin dans le journal régional, les Éditions P. m'informèrent qu'une chaîne de télé régionale, en recevant un communiqué de presse, désirait réaliser un reportage de quelques minutes sur moi et l'originalité qu'une femme écrivît une fiction telle que celle-ci ! Mais je ne m'emballai pas trop, car je me dis que c'était trop beau et que le reportage ne se fera sans doute pas. Mais il se fit ! Le reportage fut tourné le matin et diffusé le soir même, puis en boucle toute la nuit, comme le fait habituellement la chaîne.
Une fois que j'eus le lien de la vidéo, je le passai à tous ceux que je connais sur les réseaux sociaux pour qu'ils le partagassent autant que possible, en espérant un (petit) élan de vente.

Mais voilà, rebelote en février : une librairie me signala le même problème de vente ferme et qu'elle ne commandera aucun livre tant qu'aucun client ne le fera directement sur place, en boutique ! Je le signalai aux Éditions P., qui m'assurèrent faire le maximum pour corriger ce problème avec le diffuseur. O.K., mais moi, en attendant, j'ai dépensé plus de 4'300 €, qui plus est ceux de mon compagnon, pour leurs services et rien ne se passe : le livre ne se vend pas, car les librairies ne font pas confiance aux relances à cause de ce bug, et les médias refusent de faire de la pub pour faire connaître le livre, hormis un journal et une télévision régionaux qui n'ont pas boosté les ventes ou suscité le moindre intérêt.

Pascal me conseilla de contacter les Éditions Y., qui seraient ravies de publier mon livre (à compte d'éditeur cette fois)... à condition de récupérer les droits de la première partie aux Éditions P. ! Mais cela équivaudrait à leur abandonner les 4'300 € pour rien (même s'il ne se passe pas grand-chose en ce moment non plus). De plus, je serais obligée d'assister aux séances de dédicaces, aux salons et autres festivals du livre où que ça se passera. Mais hélas, financièrement, ce n'est pour moi absolument pas possible. Pascal en est très fâché, mais je n'y peux rien. "Quand l'argent précède, toutes les portes s'ouvrent.", comme disait Shakespeare.
De plus, je ne trouve pas de travail depuis 2013 pour pouvoir gagner de l'argent pour financer ce genre de promo. Et quand bien même je retrouverais du travail, je serais obligée de m'absenter pour la promo du livre et/ou des prochains, en plus de la BD, ce qui ne serait pas du goût de mon patron qui me licenciera automatiquement, et je me retrouverais donc au même point que maintenant.

Voilà le problème du moment !

Ce qui est triste, c'est que le livre pourrait avoir son succès si les médias et les librairies faisaient un effort, car les quelques commentaires que j'ai trouvés de le Web de la part de quelques lecteurs, et même d'une blogueuse spécialisée en littérature, ont adoré l'originalité du livre, son texte et l'idée des chapitres courts qui donnent un bon rythme à l'histoire ; 9 lecteurs sur 10 adorent tout simplement et recommandent sa lecture.
Ce qui est dommage, c'est que la BD, qui est presque terminée et qui devrait sortir dans quelques mois, aura plus de succès que le livre alors que celui-ci est paru depuis presque un an ; Pascal pourra faire diverses promos pour la BD, mais auxquelles je ne pourrai, hélas, pas participer à cause de mes problèmes financiers m'empêchant de me déplacer, alors que je suis pourtant la scénariste et la "maman" de la fiction originale ayant inspiré cette BD. Le manque de confiance des librairies et le manque d'intérêt des médias pour la littérature va donc faire que le livre sera méconnu des lecteurs et restera dans l'ombre. Du coup, j'ai le désagréable sentiment de m'être fait "voler" mon travail, même si ce n'était pas là le but de Pascal, qui est fâché de ma situation.

Je ne sais vraiment pas quoi faire pour que ça s'améliore !
Philosophie du Capitaine Jack Sparrow :

“Le problème n’est pas le problème. Le problème, c’est ton attitude face au problème, tu comprends ?”

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Message par Lisbeth Salander »

PJ : tu sais bien que nous sommes machiavéliques ! :wink2:

Bienvenue à toi Archange Gabriel ! Et merci beaucoup d'avoir partagé ton expérience. Franchement, c'est à vous dégoûter de l'écriture... Et c'est d'ailleurs ce qui est en train de se passer pour toi, tu m'en vois désolée...

Tu as subi et subis encore beaucoup de déboires, bravo pour la ténacité. Je le dis et le redis mais l'écriture est un vrai parcours du combattant. Je ne sais pas comment procéder pour se faire une place dans cette jungle. Je pense que j'ai arrêté d'y croire, tout simplement.

J'aimerais tant que ton livre sorte de l'ombre et que ton travail soit reconnu... Cette situation est tellement frustrante et injuste pour toi...
:console:
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Message par Archange Gabriel »

Je ne trouve pas de solution non plus.

La BD a plus de popularité que le livre sur les réseaux sociaux, et ceux qui qui s'intéressent à la BD ne se tournent même pas vers l'auteur de l'histoire originale ni vers la scénariste, qui est pourtant la même personne (c'est-à-dire moi-même), pour en savoir plus. C'est frustrant, rageant et insultant !
Philosophie du Capitaine Jack Sparrow :

“Le problème n’est pas le problème. Le problème, c’est ton attitude face au problème, tu comprends ?”

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Lisbeth Salander
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Message par Lisbeth Salander »

Je comprends...

Mais tu dis que Pascal va faire la promo de la BD : ne peut-il pas en profiter pour parler du livre ? Ce serait normal puisque tout part de là. Il pourrait expliquer qu'un livre existe et qu'il vaut la peine que l'on s'y intéresse... Peut-être que, expliqué en "vrai", cela aurait plus d'impact que sur les réseaux sociaux...?
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Message par Archange Gabriel »

Il le fera très certainement, bien sûr. Par ailleurs, en tant que scénariste de la BD, je devrais normalement être dans l'obligation de participer à ces dédicaces et autres festivals et salons de la bande dessinée. Mais ça ne m'est pas possible financièrement, hélas, et ça, ni Pascal ni les Éditions Y. ne semblent le comprendre ou vouloir l'entendre, ou même tenter de m'aider à participer à tout cela.

En tant qu'auteure de cette fiction, il m'est affreusement frustrant de ne pas pouvoir participer à ce genre de rendez-vous publics pour avoir la fierté de parler du livre et de le présenter aux lecteurs, de raconter tout ce que j'ai traversé pour y arriver et quelle a été mon inspiration. D'autant plus que cette fiction rassemble des personnages légendaires très célèbres que les gens ont toujours adorés et qui ont inspiré passablement d'auteurs, de films, voire même de dessins animés. Mais ces personnages, je les ai totalement revisités pour leur redonner un côté humain, avec leur histoire, leurs tourments, leurs combats, ce qui a fait leurs légendes, leurs espoirs, leurs colères, et j'en passe, tout cela sur un fond fantastique et historique recherché du 15è siècle peuplé de créatures légendaires (ou pas pour certains qui y croient), tout aussi connues, sombres ou lumineuses. C'est ce côté atypique et singulier qui avait plu à Pascal et aux Éditions Y. En fait, Pascal ne cesse de me dire que j'avais inventé un nouveau genre de littérature !
Quant aux monstres qui s'y trouvent et qui ont été totalement dénaturés avec le temps (surtout les plus célèbres d'entre eux), que ce soit en littérature ou au cinéma, je leur ai rendu leur place en tant que vrais monstres au fil des tomes : ils nous font à nouveau peur et non plus baver d'envie !

J'ignore si je peux mettre quelques extraits quelque part sur ce forum - sans mentionner le titre du livre, bien sûr -, afin que certains voient ce j'ai écrit.
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Lisbeth Salander
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Message par Lisbeth Salander »

Nous avons créé un petit exercice dans ce sujet : tu peux retranscrire ici les premiers paragraphes de ton roman. C'est une manière de présenter notre travail. Tu peux te prêter à l'exercice si tu le souhaites.

Je comprends ta frustration. Tout ça parce que tu n'as pas suffisamment d'argent... En tout cas, la manière dont tu en parles donne envie et me rend curieuse. Je me doute que tu aurais aimé défendre et promouvoir toi-même ton travail... :console:
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Archange Gabriel
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Message par Archange Gabriel »

Lisbeth Salander a écrit : vendredi 01 mars 2019 12:09
Nous avons créé un petit exercice dans ce sujet : tu peux retranscrire ici les premiers paragraphes de ton roman. C'est une manière de présenter notre travail. Tu peux te prêter à l'exercice si tu le souhaites.
Je tente le coup de mettre quelques premiers paragraphes du prologue. Pour éviter de faire deviner certains personnages aux lecteurs et ainsi éviter de faire de la pub par inadvertance pour le livre, j'ai tronqué les noms des personnages et de l'endroit où l'histoire se déroule. J'aimerais mettre d'autres extraits plus significatifs quant à l'histoire, mais je ne sais pas si je peux, à moins d'y consacrer un topic, mais je ne pense pas pouvoir.
B., V., 1451

Le prince V. contempla encore longuement le visage de la jeune femme sans vie étendue dans la bière posée devant lui sur un tréteau, pour le graver à jamais dans sa mémoire. Mais il savait qu’un jour, il l’oubliera. Elle semblait si paisible alors que sa mort avait été d’une violence insoutenable. Elle était si belle, même dans la mort…
Pourquoi devaient-ils tous deux endurer un tel châtiment ? Pourquoi les avait-on trahis ?
Après tout ce que j’ai fait pour Lui, pourquoi Dieu nous a-t-Il abandonnés ?
C’était tellement injuste. Et pourquoi elle et non lui ? Ou, au mieux, pourquoi pas tous les deux, pour qu’ils aient demeuré ensemble toute l’éternité ?
Le prince V. appuya une main sur son cœur douloureux. Ce fut si fort que les larmes voilèrent ses yeux, comme cela avait été le cas ces dernières heures. Apparues l’une après l’autre, deux douleurs, différentes, lui transperçaient la poitrine depuis le jour précédent. La première dans son âme déjà troublée, puis la deuxième dans sa chair.
La jeune femme venait à peine de mourir, et voilà que l’on devait hâtivement brûler son corps pour éviter toute possibilité de contagion de maladies mortelles. Par cette décision cruelle mais nécessaire, le prince V. pouvait à peine lui dire adieu, contrairement aux quelques jours de deuil qui, selon la tradition, auraient dû lui être octroyés pour préparer son cœur et son esprit à la laisser partir. Ce délai si bref causait une blessure de plus dans son âme déjà troublée. Il abominera désormais tous ceux autour de lui, et plus particulièrement le seul ennemi qui faisait endurer à tous peuples pareille torture depuis des siècles en essayant de les soumettre.
Il nous a pris tous nos espoirs, à moi et à ma belle, en brisant à jamais notre avenir d’une seule flèche qui a relaté un vil mensonge.
Un mensonge qui avait été mortel.
Le prince V. sentait ses larmes inonder son visage pour goutter et se déposer, telles des perles, sur la peau blême et les cheveux d’ébène de la défunte. Sa respiration irrégulière provoquée par ses sanglots transperçait sa poitrine. Il voulait que ces tortures cessent, mais comment contenir sa peine et sa détresse face à une telle calamité ? Il brûlait de répandre son chagrin à grand bruit, mais la douleur l’étranglait beaucoup trop pour pouvoir s’y abandonner.
Le prince regarda autour de lui, dans la chambre mortuaire. À l’exception des deux seules personnes appartenant aux siens et ébranlées par ce malheur, aucun prêtre ni ami n’était présent pour octroyer à la jeune défunte des funérailles dignes, à cause de la façon dont elle était morte. Ces renégats d’ecclésiastiques la disaient condamnée à l’Enfer pour l’éternité – ou plus précisément son âme impossible à sauver, selon leurs abjects termes prononcés avec froideur. Elle était punie à cause d’un mensonge dont elle avait pourtant seulement été la proie, rien de plus. Au moins aurait-on pu lui accorder ces funérailles, une moindre considération pour son sacrifice. En vain.
Aucun rassemblement, aucun chant, aucune prière, aucun souvenir relaté par des amis ou de la parenté – tous absents ou morts depuis des années. Pas même un cierge ou une gerbe de fleurs dans cet endroit froid, obscur et vide. Rien. Seulement le silence et les douleurs d’un époux éploré pour accompagner la défunte, à qui l’on avait toutefois eu la décence de fournir une bière.
Les prêtres avaient persisté dans leur décision de n’effectuer aucune cérémonie funèbre, pour contenter leur orgueil et leurs absurdes lois religieuses. Cela ne faisait qu’ajouter à la souffrance et à l’affliction du prince V., qui ressentait une violente animosité envers ces serviteurs de l’Église refusant ainsi à la défunte de recevoir l’absolution de Dieu. Ce Dieu Qui Se flattait d’être miséricordieux, mais Qui chassera pourtant à jamais des portes de Son royaume l’âme de la jeune femme, dont le seul péché avait été de souffrir jusqu’à la mort et maintenant dans la mort. À cause d’un mensonge envoyé par l’ennemi et le refus d’une bande de vieux déments d’octroyer à la malheureuse une simple cérémonie digne et le pardon.
Pourquoi Dieu avait-Il sacrifié Son seul fils pour la rémission de tous les péchés des hommes, s’Il continuait ainsi à les en punir ? Pour le prince, Dieu n’avait pas honoré Son Amour envers Ses enfants – qu’Il Se flattait pourtant d’aimer –, car Il n’hésitait pas à les laisser souffrir et mourir dans la misère et les guerres, tout en les punissant au moindre écart de conduite. C’était si absurde et contradictoire ! Et non moins cruel.
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Miet
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Message par Miet »

Il ne sera pas possible pour toi de mettre d'autres extraits de ton livre, celui-ci ayant été publié, cela reviendrait à en faire la publicité et la modération a été claire avec toi à ce sujet. :wink2:
Utilisez les rapports si vous désirez que l'on efface/édite/verrouille/déverrouille l'un de vos messages/sujets/salons ; ou pour prévenir la modération d'un message hors charte. Merci de votre aide !

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Lisbeth Salander
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Message par Lisbeth Salander »

Bonjour Archange Gabriel,

Merci d'avoir partagé cet extrait. Depuis que je sais que tu parles dans ton roman de personnages historiques et de monstres, je serais curieuse d'en lire davantage. Hélas, comme l'a dit Miet, ce forum n'est pas le bon endroit pour cela...

J'espère vraiment pour toi que tu seras lue un jour. :bisouss:
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Message par Archange Gabriel »

Miet a écrit : lundi 04 mars 2019 14:05
Il ne sera pas possible pour toi de mettre d'autres extraits de ton livre, celui-ci ayant été publié, cela reviendrait à en faire la publicité et la modération a été claire avec toi à ce sujet. :wink2:
C'est bien pour ça que je faisais connaître mes doutes et l'avais deviné. :wink2:

Cela dit, après m'être informée, mon éditeur m'a fait savoir que, malgré notre contrat, j'étais toujours en détention des droits sur mon ouvrage : je peux donc sans problème le proposer à d'autres éditeurs intéressés ! J'ai donc contacté les Éditions Y., qui étaient d'accord de publier la saga à compte d'éditeur, pour leur demander si elles étaient toujours intéressées par la première partie et par toute la suite. J'attends leur réponse. :Zen0:
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Message par Lisbeth Salander »

N'hésite pas à nous tenir au courant ! :chance1:
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Message par Archange Gabriel »

Ils pensent que je n'ai pas envie de participer à des salons du livre et à des dédicaces alors que je leur martèle tout le contraire, seulement que je n'ai pas les moyens financiers pour voyager afin de m'y rendre ; ils ne répondent rien à cela. Du coup, j'ai peur de signer un contrat, de faire publier le livre, puis de ne pas pouvoir me rendre à des salons du livre et des dédicaces comme exigé et de voir l'éditeur se retourner contre moi. De plus, on m'a demandé de répondre à ça :

Nous pouvons vous éditer et ce gratuitement, éditer ce n'est pas un soucis, mais il faut savoir pourquoi, et chez Y. si vous ne vous sentez pas capable de "vendre" par vous même via vos dédicaces au moins 50 livres (comptez 10 livres vendus en moyenne et par salon) et de persévérer en ce sens en espérant être reconnu pour votre talent, tout ceci ne sert à rien et vous allez nous faire perdre des ressources qui ne seront pas disponible pour un autre projet.

Je suis un peu paumée, car j'ignore ce qu'ils attendent comme réponse et j'ai peur de répondre n'importe quoi : mes motivations, mon inspiration, la nature de l'histoire, pourquoi elle marcherait selon moi, etc. ? :bloque:
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Lisbeth Salander
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Message par Lisbeth Salander »

Ouh la, ils n'ont pas l'air très conciliants, c'est sec, comme message, limite menaçant...

Je crois que tu as ta réponse, malheureusement : ils exigent de toi que tu fasses des salons, chose que tu ne pourras pas faire... En effet, dans ce cas-là, ils risquent de se retourner contre toi. Ce n'est peut-être pas une très bonne idée de signer avec eux...
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