Esprit Malade

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JustAnotherFML
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Esprit Malade

Message par JustAnotherFML »

Toujours là
Il laisse sa marque, là pour toujours ;
Grave les problèmes,
Comme les résout,
Coule derrière lui le rouge et le noir.

Cette sensation.
Ce soulagement, cette souffrance;
Être vivant, juste un instant.

Aiguisé comme les reproches,
Inavouable, inatteignable,
Comme le bonheur, sacré mirage.

Blessure superficielle,
Mais comme les pleurs est éternelle,
Beaucoup de gens préfèrent penser,
Que personne n'ose le tenter.
JustAnotherFML
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Esprit Malade

Message par JustAnotherFML »

Système :
Ça y est. Nous y voilà. Voila venu le moment. Ou plus précisément, la veille. Est-il avisé de parler de vielle quand il n’est encore que vingt-deux heures trente ? Vingt-deux heures trente, la traversée de tous les états. Ou, plus précisément, la traversée du désert. Un désert de sentiments. Quand un cerveau calculateur corrompu prend le dessus. Quand les larmes ne coulent plus. Quand, seul, affaibli, épuisé, rongé par le doute, l’angoisse, la peur, l’esprit se met à dériver, comme si, par quelque miracle, ceci pourrait se réaliser un jour, cela pourrait bien finir arriver. Changer le passé, impossible. Avancer, vers le futur, inévitable. Finir heureux, impensable. Voilà qui est tenté. Pour une minute, un jour, une semaine… ça n’aboutira probablement jamais. Comme ils ne disparaitront jamais, les pires souvenirs que l’on peut s’imaginer. C’est bien au-delà de ça. Quarts murs. Blancs. Un lit, rigide. Une chaise, une table. Un corps meurtri. Un esprit fou en devenir. A en devenir fou. Quarante-neuf heures. Et après cela, rien. L’éternelle recommencement. Une véritable révolution, le droit à un contact humain ! L’espoir ! Et la désespération face à un système dont les pleurs ont rouillé les rouages. Dont les cris et les coups n’ont transpercé que les murs. Un monstre archaïque face à de simples tas d’argile. Et dans cette balance, rien ne viendra supporter les jeunes. Jamais. Et le sphinx pose toujours la même question : comment s’en sortir ? Impossible de répondre, il ne donne point d’indice, et désamorce toute réflexion à grand renfort de gélules. Alors viens le bluff. Et, avec un peu de chance, la sortie, qui, définitive ou séquentielle, permettra d’entrevoir le monde. Juste assez pour paniquer, juste assez pour resombrer. Replongé dans le grand bain des examens, voilà que l’esprit corrompu refait surface. Lutter est vain. Difficile de faire la part des choses. La vraie. Voilà qui est fort peu connu : comment les plus grands esprits n’en auraient pas. Impossible de pleurer. Impossible d’user d’allégresse. Deux émotions. Le stress, l’aphérésions, cette boule dans le ventre trainée comme un boulet, incommensurablement lourd, et ce sang, qui coule. Être vivant, juste un instant. L’adrénaline, les regrets. Et ce vide. Oh ce Vide ! Comment est-ce possible ? De quelle manière ? Par quel sortilège ce vide si vide peut-il tant emplir ? Depuis des années formaté, devenu incapable de traiter quelque sentiment, essence de la vie, le démon profite de chaque microfissure pour s’immiscer dans l’esprit et le détruire. Rompre toute connexion neuronale. Quand il monte au cerveau, il ne fait pas dans la demi-mesure. Il détruit tout sur son passage. Les jambes trembles, le ventre recrache, le cœur bat vite, le souffle est court. S’arrêter, c’est renoncer, c’est resombrer. Face à cette impasse, Atlas flancherait. Pourtant, le monde continue de tourner. Devrait-il le faire sans moi ?
JustAnotherFML
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Esprit Malade

Message par JustAnotherFML »

Certains l’appréhendent, certains la craignent, d’autres l’attendent, paisibles. Quelque uns flirtent avec. D’autant la vivent. Pour certains, l’horreur. Leur pire souvenir. Une perte, ou, pour d’autres, la promesse de chaleureuses retrouvailles. L’infinie douleur du soulagement. Un monde meilleur. Ou pas de monde. Anywhere out of the world. Il suffit parfois d’un rien ; un simple cachet, un bête chute, ou de les faire trop profondes. Pour ceux qui ont trop longtemps souffert, le divin espoir. Le remède mortel. La porte de sortie. Il y a ceux qui y pense et sont qui y ont pensé. Parmi ceux-là, peux de gens y ont vraiment pensé. Quand on s’imagine les réactions de nos proches à notre mort, on souffre. On souffre d’autant plus que c’est la seule solution. Les jours malheureux s’enchainent. Aucun temps libre, pas de défouloir. Si ce n’est le n°8. Un seul moment sera heureux : quand ils seront pris, quand on n’aura que quelques heures à vivre, qu’on souffre atrocement, et que nos amis viennent nous dire aurevoir. Qu’ils se rendent enfin compte de ce qui se passe, d’à quel point la vie est vaine.
Mais la mort fait peur. Bien sûr, quand on se figure de telles choses, on n’est pas heureux. On est soulagés, au mieux. On se figure le vide. Absolu. Sans faille. Sans souffrance. Sans joie. Juste, le vide. Quelle délicieuse sensation. Délicieuse et terrifiante à la fois, tant on a peur de ne pas pouvoir réaliser que tout est fini. Que si on venait à revivre, sous une autre forme, il faudrait tout recommencer. Tout endurer à nouveaux.
Pourquoi est-tu si cruelle ? Pourquoi nous impose tu un tel rythme, une telle pression, de telle normes ?
JustAnotherFML
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Esprit Malade

Message par JustAnotherFML »

Education
En déduire que toute forme de rébellion est vaine,
Dépassons, détruisons leurs attentes ;
Unissons-nous dans la tourmente ;
Cassons les codes ;
Aimons la victoire ;
Travaillons dans le bruit ;
Imaginons un nouveau monde ;
Omettons la défaite
Ne cédons jamais face à la pression et l’adversité.
JustAnotherFML
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Esprit Malade

Message par JustAnotherFML »

Jeunesse :
On dit souvent que les jeunes veulent vieillir et que les vieux veuillent rajeunir. J’imagine que ces deux catégories ne sont séparées que par le sentiment d’appartenance. Seul l’inconnu épouvante les hommes, encore faut-il réaliser ce qu’est l’inconnu. Cette réalisation peut être douloureuse. On ne regrette pas le manque de moyen, mais l’innocence bénigne qui caractérise la jeunesse. C’est cette certaine candicité dont on veut absolument se débarrasser, sans imaginer un seul instant qu’on la regrettera à l’infini. Enfin, si. On nous l’avait dit. On n’est jamais mieux déçu que par soit même me direz-vous.
Qu’on le veuille ou non, l’inconnu nous rattrape à l’âge de la majorité. Quand la société vous met face à un choix. Que veux-tu faire plus tard ? Eh oui, il va falloir choisir. On a beau vous avoir posé la même question toute votre enfance, vous ne réalisez qu’à cet instant sa portée. Personne d’autre que vous n’a la réponse.
A vrai dire, vous-même ne l’aurez peut-être jamais. Ou peut-être n’oserez vous jamais vous l’avouer. Osez l’inconnu. Prenez-y plaisir. Libérez vous des chaines de votre éducation. N’ayez plus peur d’avoir peur.
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