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Nadine1
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Message par Nadine1 »

Merci @Xayide j'avais bien pensé aux alcooliques anonymes. Mais j'avais un doute, ne voyant pas tout les liens sémantiques avec l'addiction à l'alcool.
T'aimes bien les acronymes toi


j'avoue n'avoir rien lu ni écouté, mais effectivement, c'est la prière de fin des AA, sauf que ça commence par "Mon Dieu"

rien à voir avec l'alcool
la thérapie avec un (bon psychologue) t'amène à ça
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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

Je voudrais apprendre du vent à respirer, de la pluie à tomber, du courant à porter les choses où ils ne veulent pas aller, et avoir la patience des flots d'aller et venir, recommencer à couler.
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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

Voici une histoire que Lao Tseu aimait raconter.
Un pauvre Chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu’il possédait un cheval blanc extraordinaire. Chaque fois qu’on lui proposait une fortune pour l’animal, le vieillard répondait: «Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal pour moi, c’est un ami, je ne peux pas le vendre.»
Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l’étable vide donnèrent leur opinion: «Pauvre idiot, il était prévisible qu’on te volerait cette bête. Pourquoi ne l’as-tu pas vendue? Quel malheur!» Le paysan se montra plus circonspect: «N’exagérons rien, dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l’étable. C’est un fait. Tout le reste n’est qu’une appréciation de votre part. Comment savoir si c’est un bonheur ou un malheur? Nous ne connaissons qu’un fragment de l’histoire. Qui sait ce qu’il adviendra?»
Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d’esprit. Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n’avait pas été volé, il s’était tout simplement mis au vert et ramenait une douzaine de chevaux sauvages de son escapade. Les villageois s’attroupèrent de nouveau:
«Tu avais raison, ce n’était pas un malheur, mais une bénédiction.
— Je n’irais pas jusque-là, fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance? Ce n’est qu’un épisode. Peut-on connaître le contenu d’un livre en ne lisant qu’une phrase?»
Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze beaux chevaux était indubitablement un cadeau du ciel. Qui pouvait le nier? Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L’un d’eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis:
«Pauvre ami! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance. Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t’aidera dans tes vieux jours? Tu es vraiment à plaindre.
— Voyons, rétorqua le paysan, n’allez pas si vite. Mon fils a perdu l’usage de ses jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir.»
Quelque temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du village furent enrôlés dans
l’armée, sauf l’invalide.
«Vieil homme, se lamentèrent les villageois, tu avais raison, ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer.
— Je vous en prie, répondit le paysan, ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l’armée, le mien reste à la maison, c’est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c’est un bien ou un mal.»
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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

Du lourd selon moi, tout y passe CNV, amour inconditionnel... Je vais lire le livre. Quand je vois que le livre est édité en 20003 j'aurai vraiment aimé le savoir avant.

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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

"Trois mots donnent la fièvre, trois mots vous clouent au lit. Changer de vie. Cela c'est le but, il est claire, simple. Le chemin qui mène au but on ne le voit pas. La maladie c'est l'absence de chemin. L'incertitude dévoie. On est pas devant une question on est à l'intérieur, on est soi même la question. Une vie neuve c'est ce que l'on voudrait mais la volonté faisant partie de la vie ancienne n'a aucune force. On est comme ces enfants qui tendent une bille dans leur main gauche et ne lâche prise que quand s'être assuré de tenir une monnaie d'échange dans leur main droite. On voudrait bien d'une vie nouvelle mais sans perdre la vie ancienne. Ne pas connaitre l'instant du passage, l'heure de la main vide."
Christian Bobin

Ce rêve est au fond de nous, n'être quitté par rien et n'avoir rien à quitter jamais. Ne pas connaitre l'heure de la main vide.
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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

LES VERTUS DU PARDON
Quand tu choisis de pardonner à ceux qui t'ont fait du mal, tu supprimes le pouvoir qu'ils ont sur toi
Le ressentiment, ou la rancœur, est une émotion négative qui nous emprisonne, lorsque nous la ressentons.
Cette émotion provient d’une blessure qui a été affligée à l’offensé par un offenseur “Tu m’as blessé et je t’en veux” “je ne peux pas accepter ce qui a est arrivé, je veux que ça n’ait pas existé”.
Il est, bien entendu, tout à fait compréhensible que nous puissions ressentir par moment ce genre de ressentiment.
Cependant, il risque de devenir un véritable poison lorsqu’il stagne trop longtemps dans l’esprit.
La douleur d’avoir subi la blessure est entretenue par la rancœur, car on ressasse sa haine, sa colère envers l’offenseur et du coup… on pense sans cesse à ce qui nous est arrivé.
Dans le cas de la rancune, le lâcher prise passe par le chemin du pardon. Certains pourraient penser “ce serait trop facile pour mon offenseur, que je lui pardonne” et pourtant, réfléchissons… qui souffre le plus du ressentiment ?
Lâcher prise à travers le pardon permet d’éviter de perpétuer en soi et chez les autres le mal subi, d’éviter de rester accroché au passé et de vivre dans un perpétuel ressassement d’une situation à laquelle on voudrait tellement moins penser…
Souvent, ce qui nous empêche de pardonner, ce sont … des croyances, encore une fois :
“Pardonner, c’est oublier” : bien au contraire, pardonner veut dire lâcher prise du désir de vengeance et avancer vers la possibilité de se distancer de l’évènement douloureux, de ne plus ressentir des émotions violentes en se souvenant incessamment de ce que nous avons subi et… de qui nous l’a fait subir. Nous essayons aussi de garder le contrôle, afin de ne pas revivre ce qui nous a fait souffrir et, dès lors, nous y pensons beaucoup… trop !
“Pardonner signifierait se réconcilier” : ce n’est pas parce que nous parcourons le chemin du pardon que nous allons devoir entrer en relation avec celui qui nous a offensé… là, ce sera notre propre choix. Pardonner ou se réconcilier sont des actions différentes qui ne sont pas obligatoirement liées.
Pardonner signifierait que l’on renonce à ses droits : faire valoir ses droits est un aspect primordial du respect de soi-même. Pardonner ne veut pas dire nier l’offense ou encore accepter qu’elle continue…

Jean Monbourquette, prêtre, lui aussi comme Tony De Mello et psychologue québécois spécialisé dans le deuil, préconise douze étapes afin de parvenir au pardon :
1. Décider de ne pas se venger et faire cesser les gestes offensants : le désir de représailles avive la blessure et l’empêche de cicatriser.
1. Reconnaître sa blessure et reconnaître l’humiliation ressentie : on ne peut pardonner si l’on persiste à nier qu’on a été offensé et blessé et que, du même coup, nous avons pu ressentir de l’humiliation et de la honte. Cette étape peut faire penser qu’il va falloir revivre consciemment un évènement que l’on voudrait oublier, mais il en est de l’offense comme d’un hameçon dans le doigt : on ne peut l’enlever en l’arrachant : il faut l’enfoncer davantage dans la chair pour en dégager la pointe.
2. Partager sa blessure avec quelqu’un : la blessure renferme sur soi. Le fait de la dire à quelqu’un qui pourra écouter sans juger, sans moraliser, sans accabler de conseils (n’hésitez pas à “donner ces consignes” à la personne de confiance que vous choisiriez pour raconter votre offense) permet de revivre l’évènement avec plus de calme et l’attitude d’acceptation inconditionnelle de l’écoutant déteindra sur la personne offensée.
3. Bien identifier la perte pour en faire le deuil : quand une personne nous offense, nous avons un deuil à faire des attentes que nous avions vis-à-vis d’elle. Un sentiment de tristesse y est lié. Faire un inventaire précis des dommages causés par l’offense permet de prendre conscience que ce n’est pas tout notre être qui est offensé, mais seulement une part de nous-même.
4. Accepter sa colère en son envie de se venger : souvent, nous estimons devoir refouler tout mouvement d’agressivité, cela nous a été enseigné. Or, tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime. Une émotion refoulée surgira tôt ou tard sous formes de “déviation” : cynisme, hostilité, accusation, bouderie… Ne pas reconnaître sa colère et son envie de se venger sous prétexte de vouloir pardonner, c’est se mentir à soi-même et travestir le pardon et grimace sociale.
5. Se pardonner à soi-même : on ne peut pardonner à autrui avant de s’être pardonné à soi-même. Pardonner de n’avoir pu se préserver de cette offense, de n’avoir pu se défendre, se pardonner d’en souffrir encore…
6. Commencer à comprendre son offenseur : cela ne signifie pas l’excuser… encore moins le disculper. Comprendre vise à sortir l’offenseur et ses gestes de l’irrationnel qui est toujours une menace qui fait peur. Comprendre l’offenseur humanise celui-ci. Il perd ce côté menaçant d’être l’incarnation du mal absolu; un être exécrable, trompeur, dangereux, haineux, irresponsable. Face à un mal absolu on ne peut avoir qu’une réaction dans l’absolu, violente et sans nuance. Condamner autrui sans mesure c’est rendre absolue une situation qui, en somme n’est que relative. Condamner autrui sans mesure c’est manquer d’objectivité.
7. Trouver le sens de sa blessure dans sa vie : il s’agit de découvrir un sens positif à l’offense reçue. Comment se servir de cet échec à son avantage pour grandir, s’enrichir, avancer… au lieu de s’apitoyer sur soi-même. Il y a du bon à espérer de chaque malheur. Il y a des acquis possibles à trouver dans chaque perte, dans chaque offense : Mieux se connaître – acquérir plus de liberté intérieure – moins dépendre de la considération et de l’amour des autres – apprendre à dire « non », à mieux se défendre, à mesurer sa confiance – avoir plus de compassion pour les autres offensés – ne plus se positionner en sauveteur, en victime, en persécuteur, en donneur de leçons… Cette découverte, chacun la fait pour lui-même.
8. Se savoir digne de pardon, c’est déjà pardonner : les personnes qui sont incapables de se pardonner sont incapables de pardonner aux autres. Les personnes qui sont incapables de recevoir le pardon d’autrui, de se sentir aimées pour elles-mêmes sont incapables de se pardonner à elles-mêmes et de pardonner aux autres personnes. C’est beaucoup plus facile d’être généreux et de donner des choses que de se laisser aimer…
9. Cesser de s’acharner à vouloir pardonner : essayer de pardonner est un grand pas. Si on sent que cela ne marche pas, ce n’est peut-être pas le bon moment, ou nous avons peut-être besoin d’aide pour y arriver…
10. S’ouvrir à la grâce de pardonner : se donner l’autorisation d’y arriver. Sortir de la croyance “je n’y arriverais pas” ou “il ne faut pas”.
11. Décider ce que l’on va faire de la relation : y mettre fin ou la renouveler.
Pardonner peut être compliqué si la personne nous ayant fait souffrir est décédée, inaccessible, ne se sent pas concernée, se sent non coupable… Dans ce cas, étant donné que la démarche du pardon est la nôtre et non la sienne, nous pouvons procéder via l’écriture thérapeutique : mettons par écrit tout ce que nous ressentons par rapport à ce que nous avons vécu. Expliquons les fait vécus de notre côté de la barrière, exprimons ce qu’ils ont engendrés dans notre vie, expliquons ce que nous voudrions qu’il se passe. Et enfin, décidons ce que nous allons faire de cet écrit.

Quelques questions à se poser, en toute honnêteté envers soi-même :
A qui n’ai-je pas pardonné ?
Est-ce que je retire un avantage de ce lien de ressentiment entre cette personne et moi ?
Est-ce que je souhaite entrer dans le chemin du pardon ?
Suis-je prêt à me pardonner à moi-même ?
Suis-je prêt à lâcher prise de ce ressentiment ?
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Thx91
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Message par Thx91 »

Salut @EZEKIEL
Arf on est un peu dans la même démarche.. voici mes lectures actuelles :

https://livre.fnac.com/a9322896/Miguel- ... -tolteques
https://livre.fnac.com/a2409911/Christo ... ime-de-soi
https://livre.fnac.com/a13250631/Louise ... -votre-vie

bonne continuation :bye:
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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

Hello @Thx91 merci pour ton partage. Je connais un peu les accords Toltéques. Et j'ai lu des livres de Christophe André mais pas celui ci. Et je ne connais pas Louise Hay. J'en suis curieux. Si tu en as envie je serai ravie d'en savoir plus de ces lectures, pour un commentaire succinct ou plus exhaustif à ta discrétion ;)
Nous sommes sur le même chemin effectivement si tu es dépendant affectif. Pour faire court, le seul chemin que je connaisse est celui de la restructuration cognitive par l'estime de soi et re"visiter sa définition de l'amour avec un grand A. Tu as d'autres pistes?

Bravo pour le chemin courageux que tu empruntes.
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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

Restructuration cognitive.jpg
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LA RESTRUCTURATION COGNITIVE


La douleur psychologique pour les névrosés est dut au gap qui existe entre ce que l'on voudrait et ce qui est. Et plus l'écart est grand plus al douleur est grande. Alors pourquoi résistons nous au réelle? Nous n'aimons pas la réalité elle nous fait mal et nous la distordons pour qu'elle corresponde à nos envies pour ne pas avoir mal, sauf que l'évitement fini par faire encore plus mal sur le long terme alors que cela nous soulageait sur le court terme. Peut être ne parvenons nous pas à faire machine arrière affronter cette douleur devenu alors encore plus grande? Ou nous ne sommes pas prêt à changer, nous n'avons peut être plus la force, épuisé car pris dans cette douleur devenu plus grande alors? Nous ne sommes pas prêt, nous avons besoin d'être compris dans notre douleur, pour établir une connexion qui soulage (et qui nous a manqué)? Ainsi pour s'éviter de la souffrance nous interprétons, nous jugeons. Ainsi nous mentons aux autres et à nous-même. Soit nous nous coupons de nos besoins pour neutraliser le problème (résignation, déni) ou en se durcissant ou en s'éloignant des personnes, soit nous nous justifions, soit nous rendons les autres responsables ou encore en demandant la permission ou encore en revendiquant notre besoin à travers une cause. Nous prenons un animal de compagnie, des drogues... Tout cela pour s'en éviter la responsabilité. Ca peu fonctionner temporairement comme une béquille, jusqu'à la disparition de la béquille ou des effets néfaste du substitut. Car on ne peut trouver une solution extérieur à un problème intérieur.
Il faudra donc faire recoller ce que l'on veut avec ce qui est, faire remonter les choses à la conscience et accepter la vulnérabilité que cela demande, ce que ne va pas aimer notre ego.

La remonter à la conscience est la clef, pourtant parfois on est pas prêt à faite ce travail. Le réelle étant ce qu'il est c'est une pur perte de temps que de vouloir le changer ou vouloir changer les autres. Le salut ne passera que par son changement de son paradigme. Le fameux adage, pour voir du changement à l'extérieur commencez par vous même.
Parfois il n'y a pas de prise de conscience d'événement déclencheur car pas d'événement traumatique, c'est la prise de conscience de la stratégie bancale qui se suffit.

L'étape après la remonté à la conscience est la changement de stratégie toujours afin de faire recoller ce que l'on veut avec ce que l'on voudrait et arrêter le distorsion cognitive qui fait mal.
La cognition s'établie dans cet ordre: événement+pensée+émotion+action=résultat. On peut placer les émotions avant la pensé si l'information est dans l'inconscient. Mais ce qui est important c'est que dans cette séquence, c'est uniquement sur la pensé que nous avons un contrôle graçe à la réflexion permise par le cortex pré frontal. C'est LA bonne nouvel, celui de reprendre le pouvoir et le contrôle sur ses pensés et sa vie.
A ce moment il faut donc changer de stratégie pour alimenter notre besoin initial (qui reflète notre désir) autrement pour assouvir ce que l'on veut. Et/ou changer nos croyances (qui reflètent nos valeurs) qui se heurtent à ce qui est, pour la faire coller à la réalité, toujours dans le concept ed recoller ce qui est et ce que l'on veut. La fameuse restructuration cognitive. Exemple: si tu as besoin d'aider tout le monde parce que ton désir c'est d'être aimé. La réalité va te montrer que cela ne fonctionne pas comme stratégie. Changer ta croyance "qu'il faut être gentil pour être aimé" par "s'aimer soi même avant d'aimer les autres" va préserver ta valeur amour/bienveillance (le ce que tu voudrais). Et combler ton besoin en faisant des choses qui te plaisent sans attendre de retours des autres mais pour soi, va combler ton désir d'amour qui ne repose plus sur les autres (le ce qui est). C'est un exemple et pour chaque cas l'idée est de réduire la distance entre ce qui est et ce que l'on veut. Avec un changement de stratégie de ses besoins pour combler ses désirs coté ce que l'ont veux. Et un changement du filtres de ses croyances pour faire matcher ses valeurs à la réalité, ce qui est. Il faut donc connaitre ses désirs à distinguer de ses besoins et ses valeurs et les distinguer de ses croyances.

Tout ce qui précède ne s'applique qu'aux névroses pas aux psychoses. C'est ce qu'applique les psy et ce que j'ai lu dans les livres car la connaissance est dans les livres. Le choix c'est la liberté, la liberté c'est la connaissance et la connaissance est la conscience. Hors la connaissance est dans les livres et m'aide chaque jour à prendre conscience et être plus libre. On est pas libre à prendre les choses par dessus la jambe c'est faux. En revanche un psy va te permettre d'avoir le recul pour t'éviter de tenir tes croyances pour la vérité, il a le recul pour te faire faire le distinguo et il connait touts les schémas et les pièges, t'orienter dans ta réflexion. Mais le travail est le même.


La dissonance cognitive tout le monde la pratique pour rendre son monde acceptable mais cela devient problématique quand elle se transforme en névrose. Et puis la vérité n'intéresse pas l'être humain, on est pas rationnel pour le meilleur comme pour le pire. Le meilleurs de la rationalité donne des ingénieurs qui font des fusées pour aller sur la Lune. Le pire de la rationalité donne des dictateurs. Le meilleur de l'irrationalité des artistes et le pire de l'irrationalité des névrosés. La dissonance peut même être utile pour l'apprentissage et le changement. Mais au moins vous avez le mode d'emploi, mais je conseil aussi d'approfondir la définition du concept de Léon Feistinger.


Bon courage à vous tous et bonne route.
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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

J'ai retrouvé ce texte ou plutôt cette parabole dont j'ignore l'auteur:

Si j’ai besoin de la compétition pour me sentir exister, c’est que le Je Suis Véritable est encore refoulée et le support de la matrice est nécessaire à mon apprentissage. Si j’ai besoin de m’identifier à une image sociale, c’est que le Je Suis est refoulée et le pouvoir hypnotique de la matrice est supérieur à l’Affirmation de ma Nature véritable. Si j’ai besoin de plaire, c’est que l’estime de Soi est refoulée et que le pouvoir qu’exerce les Autres est supérieur à ma propre Intégration. Si j’ai besoin de fuir définitivement la réalité, c’est que l’estime de Soi est toujours niée et le pouvoir du monde extérieur ne peut que me désaxer indéfiniment …
De la sorte, les conditions de la dualité et les Autres me renverront inévitablement tôt ou tard à ma problématique, à la négation de moi-m’aime.
Car si mon propre je/jeu de rôles est intégré, le je de l’Autre et le jeu de la matrice 3D est démystifié. L’apparence ne parvient plus à masquer l’énergie sous-jacente et le sous texte ! La compassion est intégrée, habitée et paradoxalement tranchante.
Ainsi ma différenciation sexuée relative peut commencer à s’Accorder avec le véritable lien absolu. Ainsi donner/recevoir les informations adéquates ; témoigner de ses différentes prises de conscience, des falsifications surmontées sont bienfaitrices pour la dynamique collective Unificatrice, pour que chaque UN se reconnaisse derrière l’épreuve de la Foi. Ainsi le support de la matrice nécessaire à l’intégration de qui Je Suis peut se déprogrammer. Le monde 3D peut s’effondrer délicieusement et libérer le nouveau paradigme unifié.
Aimer extérieurement, (inconditionnellement ou conditionnellement) cette matrice sans discernement de qui Je Suis, fait de moi un adepte du nouille Age profondément immature. Combattre extérieurement, (inconditionnellement ou conditionnellement) cette matrice sans acceptation de qui Je Suis, fait de moi un guerrier profondément immature. Intégrer/Accepter cette matrice tout en la démystifiant, fait de l'être en incarnation: un Ressuscité potentiel où les Autres, le monde sont vus pour ce qu’ils sont.
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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

Un soir de désespoir il y a environ 10 ans, à errer sur la toile en recherche d'explications et solutions à mes crises d'angoisses, je me suis fait une promesse de revenir diffuser une solution dans le cas où j'en aurai trouvé une. C'est dans un but de partage et d'entraide que je vous communique mon dernier message que voici:


INFORMATIONS ET RESSOURCES
Voici un condensé d'informations sur le trouble anxieux et la dépression, je précise que mon avis de tout ce qui suivra ne saurait se substituer à un avis médical. J'ai réuni de façon non exhaustives mais ciblées les informations qui m'ont parut les plus pertinentes en l'état de mes connaissances, qui m'ont aidé et que j'aurai aimé trouvé à l'époque. Je les ai vulgarisés et les ai voulut rapide et efficace, ainsi certaines vous paraitront évidentes d'autres seront à creuser suivant votre niveau de connaissance de départ. Mais je suis certain qu'un grand nombre d'entres elles vous seront utiles. J'espère donc qu'elles vous aiderons autant qu'à moi.


1 LE TROUBLE ANXIEUX
-Il serait bon dans un premier temps de déterminer de quel trouble anxieux vous soufrez. Poser le diagnostique d'une phobie ou d'une attaque de panique ou autre.

https://www.youtube.com/watch?v=Wc9_bvCcKRA

-Comme indiqué dans les vidéos précédentes, les psychiatres formés aux TCC Thérapie Cognitives et Comportemental sont les plus adaptés pour cette pathologie. A la fois pour le diagnostiquer et le guérir. Attention différentes origines peuvent être à l'origine du problème d'anxiété, et il peut aussi être médical (exemple la thyroïde). Et la façon dont le trouble anxieux se traduit est variable également, phobie, attaque de panique, agoraphobie, toc, hypocondrie... Il semble que la dépression puisse aussi déclencher des angoisses, même dans ce dernier cas ce qui suit peut vous aider à aller mieux.


-Pour comprendre les origines biologiques il est bon de rappeler quelques fondamentaux.
Tout d'abord si le cerveau garde encore quelques uns de ses secrets, la science avance. On sait que le cerveau est constitué de différentes zones, et pour celles qui nous intéressent dans la pathologie dont on parle aujourd'hui, on parlera du cortex pré frontal qui analyse, décide conscientise bref la réflexion à l'instant T. Et l'autre zone appelée le cerveau limbique ou encore appelé reptilien où se trouve la mémoire et l'inconscient d'une part et d'autre part l'amygdale, siège des émotions. Le pré frontal contient la conscience, mais le limbique communique avec nous par le biais non plus des pensés mais des sensations/émotions. Le limbique est plus rapide et plus puissant, ainsi il permet de par les reflex de rattraper un objet ou éviter un danger comme une voiture quand on descend d'un trottoir, sans que le cortex pré frontal n'en donne l'ordre. Malheureusement parfois il arrive que ce système très utile habituellement se dérègle, telle une alarme censée nous prévenir du danger qui ce serait mise à être hyper sensible.
Ainsi les crises et attaques sont des signaux émis, en premier lieu par l'amygdale de la partie limbique du cerveau puis sous forme d'adrénaline dans tout ton corps à tes organes afin de te préparer à trois réactions de survie : attaquer, fuir ou te figer. Cela explique tes sensations corporelles chaud/froid, palpitations, oppression, peur, vertiges, maux de ventres, picotis/fourmillements... Car dans ton corps le sang se concentre dans tes organes vitaux, ta respiration est accélérée, ta vigilance est accentué etc tout pour te préparer à l'attaque/fuite/inhibition. C'est un reste de fonctionnement archaïque de notre cerveau pour nous maintenir en vie en cas de danger. D'où cette impression de mort imminente ou l'impression de devenir fou.


L'effet boule de neige et les cercles vicieux.
Ainsi une simple pensée d'inquiétude peut donc envoyer un signal de vigilance à ton corps qui va avoir une micro réaction que tu ressentiras comme décuplée, surtout si tu es déjà en hyper vigilance (si tu n'en ai pas à ta première crise) ou décuplée car tu es dans un moment de faiblesse (fatigue). Ce ressentit dans ton corps habituellement imperceptible va déclencher une gène qui va elle même déclencher une autre pensée d'inquiétude, qui de par son ampleur un peu plus grande va elle même re déclencher un signal corporel et ainsi de suite. C'est un ping pong qui s'amplifie sans t'en rendre compte entre ton esprit et ton corps et qui en moins de 10 secondes va te faire passer « en trance » avec l'impression de défaillir, ne plus contrôler, de devenir fou, de mourir, pétrifié de peur. Comme si ta vie en dépendait ou un lion allait t'attaquer. Ce phénomène s'auto alimente sans le savoir ni le vouloir et se transforme en un effet boule de neige. Ceci est le premier cercle vicieux dans lequel on se trouve. Incontrôlable, car le siège de ta réflexion le cerveau frontal est coupé, c'est le limbique et l'amygdale plus puissant que le cortex pré frontal qui ont pris le contrôle. C'est pourquoi raisonner est inefficace.
Si vous êtes habitué aux crises vous connaissez ce phénomène, c'est important de comprendre que vous ne virez pas fou. Le problème est que plus on va faire des attaques plus on va les redouter mais aussi du coup être plus vigilant et par la même les provoquer par anticipation. Et parfois vous vous retrouvez à avoir peur de la peur. Ce ne sont plus des attaques mais des crises d'angoisses, vous angoissez à l'idée de faire une attaque. On sait rationnellement que par exemple prendre la voiture n'est pas dangereux mais ce n'est plus prendre la voiture le problème, on redoute les symptômes d'angoisse, le stress devenu incontrôlable et sur puissant d'une manière si irréaliste qu'on peine à comprendre ce qu'il se passe. On recule devant l'obstacle, ce qui est bien normal car tous les signaux que l'on reçoit de notre corps et de notre tête nous y invite et sont destiné à ça, nous éviter un danger, même irrationnel. La menace devient plus forte que son exécution. En plus il faut savoir que 90% de nos peurs ne se réaliseront jamais, mais les symptômes ici eux sont bien réelles et l'on se met à se fier aux symptômes plus qu'a la réalité. C'est aussi ce qu'il va falloir arrêter de faire.

Maintenant les origines psychologiques.
A partir de là on comprend que la partie pré-fontal de la réflexion étant coupé/inhibé (pour notre survie car le cerveau limbique où se trouve l'amygdale est plus rapide et plus puissant) cela devient très compliqué de re prendre le contrôle et de réfléchir sur notre problème et d'y trouver une solution, que le problème soit immédiat comme sur le fond.
Car sur le fond il y a deux possibilités soit votre première crise s'est produite sur un moment de fatigue passagère (perte d'emploi, problème de couple, insomnies, décès d'un proche...) et dans ce cas cela va partir, sauf si vous cherchez à comprendre absolument, volonté qui alimentera l'angoisse, hors le cerveau est là pour nous donner du sens difficile parfois donc d'y réchapper. Soit vous avez un problème de fond qui entraine de l’anxiété et là il se peut que l'un entraine l'autre et l'autre l'un. Alors un long chemin de compréhension de vous sera nécessaire et salutaire.
-Mais l'exercice d'introspection devient alors difficile, on l'a dit de part les difficultés à réfléchir convenablement sans son cerveau pré frontal. Et parce qu'être juge et partie est quasiment impossible. De plus, en cas de problème de fond cela va s'avérer très compliqué, car il y a un second cercle vicieux c'est de ne jamais savoir qui alimente l'autre ? Les crises ou la dépression, qui est la cause qui est la conséquence?
-Le troisième cercle vicieux c'est l’anxiété qui alimente tes pensées autant que tu alimentes l'anxiété. Tu ne sais plus où est la vérité. Tu peux te mettre à croire tes peurs/angoisses car elles se mettent à être justifié par tes réactions physiques de peur d'une part (ressentir la peur justifie le danger). Et d'autre part, comme tu ne veux plus ressentir la peur, cela justifie que tu l’évites mais l'éviter va également l'accentuer. Car la résistance crée la persistance.
Il faut savoir que le cerveau ne comprend pas la négation. Le fameux exemple qui consiste à dire à quelqu'un de ne pas penser à un éléphant rose. Alors que pour ne pas penser à une chose il faut se la représenter, c'est impossible autrement pour le cerveau. C'est donc un obstacle que de vouloir ne pas angoisser, quand on se dit de ne pas angoisser, bah..on angoisse. Il faut rationaliser au maximum, se dire l'inverse que tout va bien et qu'il n'y a pas de danger. Vouloir contrôler est contre productif. Hors face au danger même abstrait, on veut contrôler ou éviter ou prévoir. Et comme le dit l'adage: la peur n'évite pas le danger. En fait pire, pour nous il le crée, là où il faudra lâcher prise.


La solution
La solution idoine s'appelle l'exposition mais pourquoi et comment la pratiquer est LA clef fondamentale qui fera toute la différence. Réguler l'amygdale qui sonne l'alarme et qui est déréglé est un apprentissage. C'est douloureux et contre intuitif donc difficile. Mais à chaque fois que l'on fuit la peur on confirme à notre amygdale qu'il y a un danger. Et à chaque fois que l'on reste devant la peur on désensibilise l'amygdale qui va apprendre au fur et à mesure qu'il n'y a pas de danger. C'est là qu'être aidé et le plus tôt possible est important. Tel les chiens de Pavlov nous avons appris à paniquer et nous pouvons apprendre à redevenir calme en nous exposant graduellement à ce qui pose problème tout en laissant se dérouler les manifestations anxieuses dans le corps, laisser la peur nous traverser en étant un observateur. Prendre du recul sur les sensations de peur.


-L"accompagnement thérapeutique peut s'accompagner d'un accompagnement médical généralement anxiolytique et/ou anti dépresseurs. Si on ne peut/veut par recourir à l'allopathie, il existe des méthodes alternatives (acupuncture, hypnose, EMDR...) et des compléments alimentaires
Griffonia, Millepertuis, le Safran pour l'humeur,. Rhodiola, Inositol, Dolomite, Gingko, GABA, contre la nervosité et pour dormir l'aubépine en bourgeon, le Meladol c'est un mélange de CBD et mélatonine et bien d'autres encore. Sortir au soleil pour la vitamine D, faire de la cohérence cardiaque, faire de la visualisation ou de la méditation.
Mais je ne vous en/dé courage en rien sauf à prendre RDV avec un médecin allopathique en premier et à faire des TCC. Chaque cas à sa problématique et chaque patient sa sensibilité. Le sport (dans les bonnes proportions) et une alimentation saine (en évitant les excitants, café, soda, glutamate...) sont également des alliés précieux.


-5min pour comprendre l'hyper ventilation
Je te propose un petit exercice. Respire rapidement avec ou sans grandes inspirations suivant ton aise pendant 1min 30. Que se passe t il? Oh surprise! Tu ressens tous les symptômes d'une crise d'angoisse. La tête qui tourne, une bouffée de chaleur? Les jambes en coton? etc etc. Et c'est aussi la même chose qu'il t'arrivait quand tu étais gosse et que tu gonflais un ballon ou un matelas gonflable. Et cela t'amusait à l'époque probablement. C'est de l'hyper ventilation. Et ce n'est donc pas dangereux. Il s'agit juste d'un déséquilibre temporaire entre l'oxygène et le carbone dans le corps. Attention, la respiration étant un phénomène inconscient donc incontrôlé on ne sent rend pas compte quand on respire "mal" durant une crise. En revanche on se rend compte des symptômes, et parce que maintenant tu sais ce qu'il est en train de se passer, tu sais que les symptômes si ils sont désagréables sont inoffensifs, sauf si tu les alimentes en en ayant peur parce que tu ne sais pas ce qu'il t'arrive (effet boule de neige).

-5min pour arrêter une crise d'angoisse
Maintenant que l'on connait l'innocuité d'avaler trop d'air, arrêter une montée d'angoisse parait simple. Il suffit de faire l'inverse d'expirer plus d'air que d'en inspirer pour réduire l'oxygène dans ton corps. Une respiration de 4 secondes en inspi et 6 secondes en expire (à mettre à ta sauces pour le décompte) plusieurs fois, va réduire jusqu'à complètement les symptômes vertiges, oppression etc.

Si cette technique de respiration est très efficace, vous pouvez aussi respirer dans un sac et si la crainte du regard des autres vous gênes dire que vous faites de la spasmophilie. Il faudra néanmoins un jour ou l'autre s'en séparer. Car le but de l'exposition comme décrite dans le livre ci dessous est de s'exposer à sa peur en enlevant toutes nos béquilles.

-Je ne développe pas plus car tout est dans le livre qui suit:
• Livres de Christophe André "Psychologie de la peur".

En résumé
La première chose à faire est de comprendre ce qu'il nous arrive. Afin de ne pas alimenter la peur et se soulager. J'espère que tout ce qui précède y a contribué. La seconde chose à faire va être de s'exposer à ses peurs pour les faire diminuer. La technique des petits pas, de manière graduel et être très patient et très courageux. CF le schéma de la page 200 et 201/673 du livre de Christophe André et en PJ sous le nom "Graphe-expo-peur". En phase ascendante de la peur (même en le sachant à l'avance) on a l'impression que la peur ne va pas cesser de monter. Et quand elle marque un plateau, on a l'impression qu'elle ne va pas s'arrêter dans le temps et que l'on va rester ainsi, alors qu'elle va redescendre. Et il va falloir répéter les expos plusieurs fois pour voir la peur diminuer. Il va falloir prendre tout les signaux du corps comme des signaux et non la réalité. Tout cela afin de désapprendre à l'amygdale ce qu'elle a cru être un danger. Car à chaque fois que vous ne fuyez pas devant les symptômes l'amygdale apprend de votre comportement, qu'il n'y a pas de danger et qu'il sonne l'alarme pour rien. Et à l'inverse à chaque fois que l'on fuit, qu'il a raison d'être vigilant. C'est pourquoi paradoxalement jusqu'à présent plus vous cherchiez la sécurité plus vous angoissez/paniquiez. Ainsi il est probable que vous ayez fini par être bien nul part.
Si vous nourrissez (contre votre volonté) des pensés d'angoisse au quotidien, sachez que c'est tout à fait normal. Et que l'exposition va elle aussi indirectement les atténuer dans un second temps. Là aussi il va falloir être patient et faire confiance à la technique mise en place et qui fonctionne sur de nombreux patients et dans de nombreux troubles anxieux comme l'agoraphobie, les phobies, le TAG... et laisser tomber au moins un temps la question du pourquoi on en est là, pourquoi cela m'arrive à moi, l'anamnèse. Ne pas chercher à expliquer au moins au début et ne pas réagir aux symptômes est contre intuitif, c'est pourquoi c'est si difficile. En revanche la compréhension de savoir pourquoi et comment on se confronte en expo va vous aider.

-D'autres mesures aidantes hors cas de crise in situ cette fois, ce sont les séances d'hypnose pour se relaxer. Vous en trouverez beaucoup sur Youtube.
La cohérence cardiaque, la méditation pleine conscience, la projection positive (le cerveau ne ferait pas la différence entre le réelle et nos pensées). J'ai essayé, l'acupuncture, le reïki, l'EMDR, les magnétiseurs, sans succès me concernant. Et j'ai aussi perdu beaucoup de temps à ma chercher. Le cerveau cherche à donner du sens et à la manière d'une thérapie analytique "Freudienne", j'ai beaucoup cherché le pot aux roses qui n'existait pas. Ce qui a eu pour effet d'alimenter le trouble au lieu de m'aider.

Si le besoin ce fait sentir d'être accompagné je réitère le choix de la consultation d'un psy formé aux TCC et sinon Didier Havé psychologue fait d'excellentes videos au sujet de l'anxiété et j'ai personnellement effectué sa formation:
https://www.youtube.com/c/DidierHav%C3%A9psychologue

Conclusion
Toutes ces explications ont pour but de comprendre et rassurer. C'est essentiel dans les troubles anxieux, déjà parce que cela soulage mais aussi pour arrêter les cercles vicieux évoqués précédemment, on sait e qui se passe au moment où cela se passe. Mais aussi pour rendre efficace la thérapie, savoir à quoi sert ce que l'on met en place et pourquoi on le fait.
Je conseille donc de lire le livre, écouter les vidéos ci joint. Prendre un rdv chez un généraliste pour faire un check des symptômes dont on doute qu'ils soient psychologiques et avoir une lettre de recommandation vers un psychiatre spécialisé en TCC. Une fois fait, essayer de déterminer si l'on doit travailler sur son anxiété uniquement ou si un problème de fond est à creuser. En cas d'impossibilité, essayer les compliments alimentaires, Mr Havé propose une formation en ligne. Et pour l'anamnèse lire des livres.

Sachez que vous n'êtes pas faible bien au contraire. Le courage n'est pas l'absence de peur mais agir malgré la peur ;)
Alors courage à vous.







2 LA DEPRESSION
Un peu comme l'anxiété, la dépression est une réaction du cerveau pour nous protéger, comme un fusible qui saute sur une installation électrique. Et là plus d'énergie, alors même que c'est ce qui nous manque le plus pour faire face, nous en sortir. Le cerveau dit qu'il n'en peut plus et a besoin de repos. Et donc il va falloir faire malgré le manque d'énergie, montrer à nouveau au cerveau que non! Tout n'est pas voué à l'échec ou à la souffrance. Je préconise aussi avant des se poser trop de questions de régler au moins partiellement son problème d'anxiété, car celui ci va biaiser toutes vos réflexions à la baisse. D'autres part être à la fois le marbre et le sculpteur est très difficile. Donc avoir l'écoute d'un professionnel qui oriente, connait les schémas et a un regard extérieur facilite grandement la guérison.


Connaissance de soi
-De l'écart qui existe entre "ce que l'on veut" et "ce qui est" nait la souffrance. Cela s'appelle la dissonance cognitive. Parfois cela peut être englobé dans une séquence temporelle dans le cas de traumas. On stress dans le présent d'un événement du passé et nous empêche de voir le futur sereinement. La manifestation excessive de l'émotion associé dans une situation anodine sont les marqueurs d'un noeud, d'une névrose que l'on va rejouer à l'infini.


La dépression est encore plus spécifique à l'individu que ne l'est le trouble anxieux. Mais répondre à la question de ce qui ne va pas entre ce que l'on veux et ce qui est. Et voir si une névrose dut à un événement passé se cache derrière notre réaction est un bon début.
Si le dépression est dut à un épuisement. On s'arrête là, pas de névrose ou de pathologie autre que le burn out. Du repos des médocs, apprendre à s'écouter quand on est fatigué, trouver des exutoires pour que cela ne se reproduise pas.


-Si rien ne vient à la conscience on peut essayer de remonter au problème par les émotions. La tristesse est le signe que l'on ne parvient pas à faire le deuil de quelque chose. La peur un signal d'un danger imminent, elle est là pour nous protéger. La colère sert à poser ses limites car nos valeurs ont été bafouées. Mais elle peut aussi se muer en sentiment d'injustice envers soi, les autres ou une situation. La frustration est un mélange de colère et de tristesse qui nous indique en plus que nous n'avons plus le contrôle de la situation (ça ne dépend pas/plus de nous). Et enfin la honte un sentiment de culpabilité souvent à cause d'un jugement extérieur ou de soi même. (schéma "Emotion2" en PJ)
https://www.youtube.com/watch?v=_DakEvdZWLk
https://www.youtube.com/watch?v=82YjKelbCqg
https://www.youtube.com/watch?v=1JlWRRHH2lA



-De manière simplifiée le cerveau humain fonctionne ainsi: comme vu précédemment avec l'anxiété, le cerveau limbique est l'endroit où est stocké la mémoire que l'on appelle l'inconscient quand celle ci est "oubliée" pas consciente, et l'amygdale siège des émotions. Le cortex pré frontal lui est le lieu de la réflexion immédiate.
Ce que nous appelons instinct ou intuition est en faite la mémoire oubliée, l'inconscient qui communique des informations par le biais de sensations et émotions au corps. L'inconscient est comme un agrégat de toutes nos expériences passés. Car si le cortex pré frontal est capable de traiter des millions d'informations à la seconde, le limbique en traite bien plus. Ce dernier est donc plus puissant mais aussi plus rapide car logiquement le pré frontal demande d'arbitrer, de trancher, de réfléchir et cela prend du temps de peser le pour et le contre... Chaque expérience de la vie répétée fini par passer dans le limbique afin de libérer de l'espace au pré frontal pour fonctionner étant moins performant. On ne réfléchit plus depuis bien longtemps à comment marcher ou allumer une ampoule et dernièrement vous avez peut être appris à effectuer une tache sur votre PC par exemple, qui est devenue automatique.

Les autres fonctions du cerveau sont de vous garder en vie (entre autre en économisant ton énergie) et comme on l'a vu avec l'anxiété ça dérape parfois quand l'alarme interne est déréglée. Mais aussi donner du sens à ce que l'on voit, à ce que l'on fait, cela s'appelle le biais de confirmation. Et là c'est mon hypothèse, le biais de confirmation mêlé à la conscience et l'instinct de survie s'appel l'ego.
Globalement les humains suivent leurs désirs/envies qui servent leurs besoins en suivant leurs croyances filtre de leurs valeurs (c'est très important pour la suite). Si nos besoins nous donnent le but et nos valeurs nous donnent la direction, l'intelligence est comment nous mettons en oeuvre ces schémas (théorie des schémas) quant aux émotions elles sont notre GPS, elles nous indiquent si nous suivons notre itinéraire. Il est donc primordiale de se connaitre et de connaitre ses valeurs, ses besoins, ses émotions (test MBTI, VIA, Schwartz ci dessous).
La vie n'a d'autres sens que la perpétuation de l'espèce, des gênes, de la connaissance de soi et donc ta réalisation et ton expansion. Le cerveau est fait pour donner du sens et l'ego te maintenir en vie. Chaque événement nous révèle à nous même (déterminisme). Ainsi les hommes passent à l'action pour deux choses s'éviter un problème ou gagner un bénéfice. L'envie et la crainte sont les leviers de l'action et de l'apprentissage. En découle des émotions, qui ne sont ni bonnes ou mauvaises. Elles sont agréables ou désagréables. Et nous en faisons plus pour nous éviter une émotion désagréable que pour en gagner une agréable, c'est l'aversion à la perte, c'est aussi pourquoi malheureusement la peur comme moyen d’éducation, de communication, de gouvernance fonctionne (mais uniquement à court terme). Ces émotions découlent de tes pensées, tes pensées de tes croyances, et tes croyances de ton éducation, ton savoir et ton expériences. Mais si les faits sont objectifs les croyances et les jugements sont subjectifs. C'est la définition même des projections, objectivement les faits sont neutres mais subjectivement nous filtrons nos besoins et attentes fonction de nos croyances, jugements et chacun à les siennes et en fait sur les autres. On va développer tout ça.
https://talentedgirls.fr/inspire/jugement-des-autres/


-Ne sois pas gentil soit vrai. Si les autres ne pensent pas à vous, il faut également savoir être égoïste, non par vengeance mais parce que tu es l'unique responsable de ton bonheur. Entre le désir d'être aimé et la peur de ne pas être accepté pour qui l'on est, il faut se choisir soi, toujours. C'est parce que l'on inverse la cause à effet que nous échouons. Le désir de s'affirmer précède la reconnaissance. Là où nous pratiquons le «faire plaisir» par peur de décevoir. C'est un égoïsme salvateur que d'être responsable et ne pas faire porter sur les autres nos besoins. Combien de personnes se comportent comme des tirant persuadées que leur bonheur dépend de l'autre? C'est donc un égoïsme in finé altruiste, ce n'est plus de l'égoïsme mais de la responsabilité. "Etre bien avec soi même pour être bien avec les autres".
https://www.youtube.com/watch?v=oZWOYtVHpkY


-L'estime de soi est composée de l'amour de soi, l'image de soi et la confiance en soi. C'est aussi être sûr de ses qualités, et ne plus chercher l'approbation, à être complété ou avoir peur d'être jugé. Encore faut-il connaître ses qualités. La confiance en soi est de l’ordre du faire quand l'estime de soi de l'ordre de l'être.
Gagner en estime de soi c'est connaître sa et ses valeurs, les aimer, être bienveillant avec soi (image de soi, bien se juger, s'aimer), respecter ses valeur ou les faire respecter, qu'elles se retrouvent en cohérence avec tes besoins, choisir ses pensées (qui vont déclencher des émotions, des actions et résultats). Respecter ses valeurs (congruence).
Etre authentique, s'autoriser à avoir des émotions et des besoins et les identifier, reconnaître qu'elles sont les siennes et qu'elles sont valables. En prendre soin.
L'estime de soi est de ta responsabilité et tout est de ta propre évaluation.
Avoir conscience de sa valeur n'est ni de la prétention ni de l'orgueil ou de la suffisance.

-La base Socratique "Connais toi toi même": ETLMSF les Ep sur l'estime de soi, les besoins, les valeurs, les croyances et le bonheur sont essentiels.
https://www.youtube.com/watch?v=a82VN1RZI-k
https://www.youtube.com/watch?v=Kh5Wqit84Vk
https://www.youtube.com/watch?v=OqInPOy50p4
https://www.youtube.com/watch?v=OE7ftXsYq1g
https://www.youtube.com/watch?v=mym9UzxOs5g
Le MBTI pour savoir comment tu fonctionnes;
https://www.16personalities.com/fr
Le VIA charactère afin de hiérarchiser tes qualités:
https://www.viacharacter.org/
Et pour connaitre tes valeurs:
http://www.psychomedia.qc.ca/psychologi ... its-revise

Toi, toi et les autres, les autres et toi
En préambule un extrait que j'affectionne du film d'Alain Resnais "Mon oncle d'Amerique" sur les travaux du professeur Laborit:
https://www.youtube.com/watch?v=6X8x-_a ... X8x-_aE_x4

Selon Henri Laborit la mise en action, l'expression de la colère et la lutte permet d'éviter la frustration. Notamment pour gérer la frustration de la hiérarchie. Le langage cache par la logique et les valeurs apprises, cette hiérarchie avec ses rapports de soumission, dominant/dominé. La honte et la culpabilité sont apprises durant le processus de "l'enfant soumis" afin de le forcer à se plier aux règles de socialisation du groupe. A contrario l'inhibition de l'action aura pour conséquence la dépression la somatisation car il aura retourné la colère contre lui. L'action ou l'acceptation sont les seuls issus. Acceptation par la logique ou par les valeurs et croyances qui cachent des rapports de domination. Voilà en gros ce que nous savions en 1980.
-Revenons maintenant à la dissonance cognitive, l'écart entre "ce qui est" et "ce que l'on veut". Il est important de savoir que la dissonance cognitive est partout sous différentes formes, elle sert aussi à l'apprentissage (on va le voir plus bas avec le pouvoir de la vulnérabilité). Présent dans tous les aléas de la vie c'est une émotion désagréable que l'on va tenté de fuir. Pour ne pas avoir à passer à l'action, ne pas avoir tord, pour rendre son monde acceptable nous développons un tas de stratégies. C'est une des raisons pour lesquelles l'être humain n'est pas rationnel. Mais cela devient problématique quand elle se transforme en croyances erronées ou pire si la croyance est issu d'un traumat et donc devient une névrose. Cela explique aussi pourquoi la vérité n'intéresse pas l'être humain, on est pas rationnel pour le meilleur comme pour le pire. (Le meilleurs de la rationalité donne des ingénieurs qui font des fusées pour aller sur la Lune. Le pire de la rationalité donne des dictateurs. Le meilleur de l'irrationalité des artistes et le pire de l'irrationalité au mieux des névrosés.)
Ainsi pour s'éviter la souffrance de la dissonance cognitive et pour donner du sens à ce que nous vivons, nous interprétons, nous jugeons. Ces interprétations ou jugements (qui sont propre à celui qui les émet) nous révèlent nos besoins présents ou passés inassouvis et peuvent devenir des croyances. (cf croyances limitantes ci dessous)
Alors pour s'éviter une souffrance nous distordons la réalité lorsque cette réalité ne correspond pas à nos valeurs ou nos besoins.
Les conséquences font que nous mentons aux autres et à nous-même. Soit nous nous coupons de nos besoins pour neutraliser le problème (résignation, déni) ou en se durcissant ou en s'éloignant des personnes, soit nous nous justifions, soit nous rendons les autres responsables ou bien en demandant la permission ou encore en revendiquant notre besoin à travers une cause. Tout cela pour s'en éviter la responsabilité (ego).
Par exemple, si tu as rendez-vous avec un ami et que celui ci est en retard. Pour ma part passé 10 min de retard j'ai peur qu'il lui soit arrivé un problème, voir un accident. C'est mon interprétation, qui révèle chez moi mes peurs que je projète sur la situation. Cette interprétation m'appartient, je pourrais penser que cette personne ne me respecte pas à la place, car elle n'accorde pas d'importance à notre entrevue. Ou m'amuser de la récurrence des retards de cet ami tout en sachant qu'il est fiable malgré tout et va arriver. Et il y a autant d'interprétations, de réactions face à une situation qu'il existe d'êtres humains. Et pourtant les faits sont les mêmes, factuellement la personne est juste en retard. C'est une petite névrose si tu t’inquiètes, c'est une grosse névrose si tu penses que c'est un complot dont tu es la victime.
Le rôle très important de la psy est de faire le distinguo entre les croyances ou interprétations (il lui est arrivé quelque chose de grave) et les faits neutres (il est en retard). Car ceux-ci sont révélateurs de nos distorsions et donc nos besoins et croyances (besoin d'être rassuré, croyance que je ne suis pas assez, manque d'estime de soi...) afin de se ré approprier ses besoins, ce qui revient à se redonner le pouvoir. En passant à l'action c.a.d. se donner à soi-même ce que l'on cherche, être responsable de ses besoins, entre autre si il s'agit de confiance ou d'estime de soi en se connaissant MBTI, Schwartz en s'aimant avec ses valeurs, en ayant conscience des projections, que chacun a le siennes et en est responsable. Mais aussi passer à l'action en assumant ses besoins en osant faire la demande par l'expression de ses besoins.
La seule difficulté est de croire que parce que j'exprime mon besoin je suis fragile, je remets mon bien-être à l'autre et lui expose mes failles et que ce sera pire si l'autre ni consent et que c'est justement là tout le problème. Ce qui est faux car c'est bien en assumant ses besoins que l'on en reprend le pouvoir, celui d'être soi. C'est également le but du travail thérapeutique pour une vie épanouie, que de reprendre le pouvoir en allant vers soi.
La conquête d'une identité distincte nous met face à la solitude existentielle. C'est pourquoi l'ambivalence entre le désir de s'affirmer tel que nous sommes et celui de se faire accepter est encore plus forte chez ceux qui présentent un déni de la solitude. Lorsqu'on nous accepte "tels que nous sommes" nous ressentons moins cette solitude. Car nous ne souffrons pas de solitude mais d'incompréhension. Chose à laquelle nous remédions en nous comprenant et en aidant l'autre à nous comprendre. De plus on peut associer à tord la peur de non reconnaissance de notre ressenti et donc de notre besoin avec la peur d'avoir tord de le ressentir alors que c'est notre fonctionnement/la stratégie pour répondre à ce besoin qui est mis en cause pas le ressenti.
-Quand le problème se mue parfois en problème structurel, avec des croyances limitantes :
1. Le tout ou rien: Votre pensée n'est pas nuancée. Vous classez les choses en deux seules catégories : les bonnes et les mauvaises. En conséquence, si votre performance laisse à désirer, vous considérez votre vie comme un échec total.
2. La généralisation à outrance: Un seul évènement malheureux vous apparaît comme faisant partie d'un cycle sans fin d'échecs.
3. Le filtre : Vous choisissez un aspect négatif et vous vous attardez à un tel point à ce petit détail que toute votre vision de la réalité en est faussée, tout comme une goutte d'encre qui vient teinter un plein contenant d'eau
4. Le rejet du positif: Pour toutes sortes de raisons, en affirmant qu'elles ne comptent pas, vous rejetez toutes vos expériences positive. De cette façon, vous préservez votre image négative des choses, même si elle entre en contradiction avec votre expérience de tous les jours.
5. Les conclusions hâtives: Vous arrivez à une conclusion négative même si aucun fait précis ne peut confirmer votre interprétation.
a) l'interprétation indue. Vous décidez arbitrairement que quelqu'un a une attitude négative à votre égard et ne prenez pas la peine de voir si cela est vrai.
b) l'erreur de prévision. Vous prévoyez le pire et vous êtes convaincu que votre prédiction est déjà confirmée par les faits.
6. L'exagération (Dramatisation) et la minimisation: Vous amplifiez l'importance de certaines choses (comme vos bévues ou le succès de quelqu'un d'autre) et vous minimisez l'importance des choses jusqu'à ce qu'elles vous semblent toutes petites (vos qualités ou les imperfections de votre voisin, par exemple). Cette distorsion s'appelle aussi «le phénomène de la lorgnette»
7. Les raisonnements émotifs: Vous présumez que vos sentiments les plus sombres reflètent nécessairement la réalité des choses : «C'est ce que je ressens, cela doit donc évidemment correspondre à une réalité»
8. Les «dois» et les «devrais»: Vous essayez de vous motiver par des «je devrais» ou des «je ne devrais pas» comme si, pour vous convaincre de faire quelque chose, il fallait vous battre ou vous punir. Et cela suscite chez vous un sentiment de culpabilité. Quand vous attribuez des «ils doivent» ou «ils devraient» aux autres, vous éveillez chez vous un sentiment de colère, de frustration et de ressentiment.
9. L'étiquetage et les erreurs d'étiquetage: Il s'agit là d'une forme extrême de généralisation à outrance. Au lieu de qualifier votre erreur, vous vous apposez une étiquette négative: «Je suis un perdant». Et quand le comportement de quelqu'un d'autre vous déplaît, vous lui accolez une étiquette négative: «C'est un maudit pouilleux». Les erreurs d'étiquetage consistent à décrire les choses à l'aide de mots très colorés et chargés d'émotions.
10. La personnalisation: Vous vous considérez responsable d'un évènement fâcheux dont, en fait, vous n'êtes pas le principal responsable.
Source : Être bien dans sa peau, Dr David D. Burns, Éditions Héritage, pages 65-66


-L'auto sabotage:
https://www.youtube.com/watch?v=P2M3YRn7-0k


-Se poser les bonnes questions. Remplacer les « pourquoi? » par des « comment? »
https://www.youtube.com/watch?v=rl7-VNObsXE
Comment est-ce que je peux rendre telle tâche plus facile ou plus amusante ?
Comment est-ce que je peux rendre le succès inévitable ?
Quelles sont les trois choses que je peux faire cette semaine pour me rapprocher de mon objectif ?
Comment est-ce que je peux apprécier le voyage autant que la destination ?
Comment est-ce que je peux être présent et aimant auprès de mes enfants aujourd'hui ?
Comment est-ce que je peux trouver l'argent dont j'ai besoin pour telle ou telle chose ?
Quelle personne est-ce que j'ai envi d'être dans cette situation ?
Comment cette situation est-elle parfaite pour moi ?
Qu'est-ce que je suis en mesure de changer dans cette situation ?
Qu'est-ce que j'ai à apprendre de cette situation ?
Comment est-ce que je veux prendre soin de moi aujourd'hui ?
Qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui pour être fière de moi ce soir ?
Qu'est-ce que j'ai envie d'apporter au monde ?
Quel est mon plus grand talent ?
Qu'est-ce que j'adore chez moi ?

-Projections. Les jugements appartiennent à leur auteur.
Tout le monde fait des jugements de valeurs en les énonçant comme une vérité universelle. Exemple: "la glace à la fraise c'est bon" ou "c'est de la bonne musique". Non, l'auteur de l'affirmation aime la glace à la fraise et devrais dire "j'aime la glace à la fraise". Sans parler de tout les adjectifs et adverbes qui n'ont de sens que pour leur auteur, "beau, bon, bien, grand..." ne veut rien dire c'est subjectif. Ainsi tout est jugement, jugement d'une situation mais jugement des autres personnes aussi. Encore un exemple: si tu vois une personne tomber tu peux te moquer d'elle, t'inquiéter de sa santé, une autre va se dire que c'est bien fait, qu'elle n'avait qu'à faire attention...etc
Il existe autant d'interprétations que de personnes différentes. Et tu n'as aucune influence sur le jugement de l'autre.
Beaucoup de gens vont malgré tout te juger (à l'aune de leurs besoins et valeurs), comme tu vas les juger aussi (pour savoir à qui tu as à faire). Certains par exemple préfèrent la couleur bleu au rouge. Et le bleu, n'est pas mieux que le rouge ou qu'une autre couleur. Imagine que tu es une couleur, tu es le rouge ou le bleu. Tu auras toujours des gens qui préfèrent le bleu au rouge et inversement. Et le bleu n'a nul autre vocation que d'être du bleu et le rouge du rouge sans aucun jugement de mieux ou de moins bien sauf pour la personne qui juge, elle juge en fonction d'elle, de ses goûts, de son intérêt. Remplace rouge et bleu par blond et brun si ça t'arrange et tu vois que c'est pareil.
Quand une personne te juge elle ne pense pas à toi. C'est à elle même qu'elle pense et à ses propres besoins et ses valeurs (jugement de valeur). On peut aussi en déduire que les gens passent leur temps à se parler à eux mêmes indirectement sans le savoir. Soit tu corresponds aux besoins et valeurs de ton interlocuteur soit non mais en aucun cas cela ne te défini. Il est donc inutile de chercher à plaire, ce n'est pas de ton ressort. C'est là que la phrase «On ne peut pas plaire à tout le monde» prend tout son sens. Tu n'as aucune influence là dessus. Tu es donc soit avec la bonne personne soit avec la mauvaise personne. Pas mauvaise au sens mal intentionnée. Mauvaise au sens de correspondance. Il faut alors soit trouver un compromis qui n'entache pas les valeurs des deux parties en exprimant ses besoins, ou alors l'accepter et ne plus voir cette personne (oui même si c'est un proche, famille etc). Ce n'est pas grave car nous sommes des milliards sur cette terre. Et tu trouveras une personne qui aime le rouge ou les blonds ou ... ajoute ce que tu veux ici ;)


-Qui tu es ne doit jamais être remis en cause par personne. Tu es le seul à pouvoir en juger et tu te dois l'amour de toi, être dans ton propre camps. Distingue qui tu es de ce que tu fais, une critique sur ce que tu as fait de qui tu es. Prends du recul pour savoir si la critique sur ton travail fait par ton boss, par exemple, est une critique personnel car elle est mal formulé ou si tu l’interprètes mal? Ou si c'est une critique sur le résultat? Raté une tâche ou ne pas avoir fait ce qui était demandé n'est jamais un problème personnel, mais un problème de manière de faire ou de compréhension de la tâche à accomplir, de résultat ou au pire des compétences que tu n'as pas encore acquis.
Dans le genre des critiques mal formulées tu as le «t'es con» qui ne signifie pas que tu es con car personne n'est con. D'abord il faut toujours une comparaison, hors on est tous le con d'un autre, et on l'a vu les attaques personnelles ne sont pas recevables, et enfin la bonne formule serait de dire «ce que tu fais me dérange». Et là on comprend que ce n'est non seulement plus "l'être" mais "le faire" qui pose problème, et que c'est de l'avis unique de l'autre, mais aussi que rien n'est con mais une mauvaise compréhension de ce que fait l'autre (chacun a une bonne raison de faire ce qu'il fait) ou que vous avez peut être des avis qui divergent c'est tout. On est passé de «l'être» au «faire» au changement de responsabilité de l’interprétation, de l'acte, à l'incompréhension de ce qui motive l'acte et on l'espère une recherche de cette compréhension. Le jugement est un raccourci langagier et intellectuel inepte pour faire rentrer l'autre dans son champ de valeur.

-D'autre part les gens vont essayer de te faire porter la responsabilité de leurs problèmes, surtout si tu ne les aides pas. Car tout le monde fait des transferts sur les autres selon qui il est. Cela s'appel du chantage affectif.
Malheureusement tout le monde fait ça, même toi. Ne te plie pas au chantage affectif, tu n'es pas responsable des problèmes et besoins des autres et tu n'as pas à te justifier de ton refus. Je le répète chacun est responsable de ses besoins. Et tu ne dois pas chercher ta validation en faisant des choses pour les autres. Surtout que ça ne fonctionne pas.

-Les gens ne font jamais rien contre toi. Ils font ce qu'ils font pour eux.N'écoute pas les critiques, les jugements, ne prends JAMAIS rien personnellement. C'est juste que parfois en face, c'est toi.Fais aussi la différence entre un jugement et un conseil argumenté et à la fin fait tes propres choix. Toi seul est responsable et connait tes besoins et valeurs


-L'affirmation de soi.
Extrait du livre "Les clefs du passé" de Noèmie de Saint Sernain.
"L'affirmation de soi consiste simplement à se respecter en toutes circonstances. C'est ne plus tenir compte des attentes, besoins et désirs de l'autre mais de privilégier les nôtres.C'est être pleinement soi même, c'est à dire libéré du souci de plaire et de faire plaisir.
Une bonne affirmation de soi consiste à revendiquer ses opinions, ses besoins, ses émotions, ses valeurs et ses limites, mais aussi à oser dire non avec délicatesse et bienveillance. S'affirmer,c'est être authentique c'est cesser de jouer un rôle pour être approuvé. Cela demande du courage car nous avons tôt fait de renoncer tellement la peur du rejet peut être grande.Pourtant,lorsque nous disons oui sans conviction, c'est à nous que nous disons non. Le recours  à un "oui",s'il présente des avantages, est aussi un moteur ambigu car cela revient en réalité à être accepté pour ce que nous ne sommes pas au lieu d'être aimé tels que nous sommes.Quel paradoxe! 
Ce n'est pas de la gentillesse que de dire oui quand on aimerait dire non. C'est de la soumission. Et, comme pour toute victime, nous finirons par nourrir des sentiments de haine et de colère vis à vis de ces bourreaux auprès desquels nous n'osons pas nous affirmer. Alors,qui est le véritable responsable?Si nous avons tant de mal à dire non ou à accueillir les «non»,c'est parce que nous oublions à quoi nous disons non. Un ami nous demande:«Je peux passer te voir ce soir?»Lorsque nous disons non à cet ami,nous disons non à sa demande pas à lui! Les autres font de même,et le comprendre, et même le dire à ses enfants ou à son partenaire,peut permettre une meilleure acceptation des refus.
Nous tremblons tous à l'idée d'oser être nous mêmes pour toutes les raisons qui ont été décrites. L'assertivité est pourtant ce qui nous ouvrira au respect de l'autre et à son bien être,sans jamais faire passer le sien avant le notre.

Oser être soi, c’est aussi renoncer à plaire et accepter de perdre. Car oui, cette nouvelle attitude peut faire fuir ceux que l'on prenait pour               nos amis, mais commeI'a dit Aristote: "Celui qui n'est plus ton ami ne l'a jamais été". Habitués à nous focaliser sur les aspects déplaisants, nous ne voyons pas toujours que si il y a perte, il y a aussi un gain. Dans le cas décrit nous gagnerons de nouvelles relations saines et authentiques et le respect de soi. 
Nous n‘osons pas dire non à notre employeur qui nous demande de faire des heures supplémentaires dans le cas présent, il ne s’agit pas                   de dire non à chaque fois,mais de refuser lorsque nous ne sommes pas disponibles. Lorsque nous disons oui, nous cherchons en réalité à éviter un confit, un jugement ou des conséquences préjudiciables. En disant non, nous pallions cela mais nous perdons notre                                                   liberté et, toujours, le respect de nous mêmes. 

​Sur le long terme, que se passera t'il? La qualité de nos rapports en pâtira nécessairement, nous lui en voudrons, même inconsciemment. Plus            grave encore, en faisant cela nous bafouons des besoins fondamentaux de respect, de liberté,de repos. 
 Hors,qui ne se respecte pas? L'employeur qui est libre de demander ou nous qui sommes tout aussi libres de refuser? 
Nous ne sommes pas toujours clairs sur ce que cache notre comportement car nous sommes nous même dans un conflit  intérieur. Cette                    dualité qui nous fait osciller vient de deux besoins qui s'opposent: le besoin d'affirmation et le besoin d'approbation. Nous l'avons vu, nous pouvons      ajourner quelquesInstants un besoin mais il devra  être comblé rapidement pour éviter les pollutions émotionnelles. Pourtant, les besoins ne             s'affrontent jamais: c'est uniquement parce que l'un des deux est mal compris. En évaluant ce qui se cache réellement  derrière notre besoin             d'approbation, nous pourrons en avoir  une vision plus juste. 
Dire non devient plus facile lorsque nous savons à quoi nous disons oui.
 
Sommes nous en train de nous aimer ou de nous maltraiter. Voilà une question à laquelle nous devons répondre chaque    fois que  nous  sommes tiraillés  entre  nos mécanismes archaïques et nos besoins à satisfaire. La meilleure façon de s’aimer consiste à  devenir un     bon ami pour soi même. "




-Tu vas rencontrer un tas de gens qui vont te détester et tu ne sauras pas pourquoi, un tas de gens vont te jalouser, et ce n'est pas de ta faute. Et plus tu vas réussir plus de gens vont te détester. Mais ce n'est pas ça qui est intéressant. Il est surtout bon de savoir pourquoi? Parce que tu représentes ce qu'ils n'ont pas réussi à faire. Ce qu'ils ne s'autorisent pas à faire, à être. De même que si tu jalouses une personne c'est que tu ne t'autorises pas à faire quelque chose. Une fois de plus ce n'est pas l'autre ou la situation qui nous pose problème mais nous même. Nous nous parlons à nous même. Ombre noir/ombre blanche
https://www.youtube.com/watch?v=mriGX5DutlM

-Nous avons vu l'importance de la connaissance de soi individuellement et en groupe.Je ne vais pas développer plus l'identité et expliquer la différence entre le caractère (génétique), ce qui relève du tempérament (éducation) ou l'expérience, de plus cela relancerait le débat entre l'inné et l'acquis (alors que selon moi c'est un mélange des deux). Nous avons vu pourquoi nous agissons en réponse à des critères de besoins et de valeurs, poursuivons sur le "comment". Pourquoi faisons nous les choses que nous faisons de la manière dont nous le faisons. Pour aller plus loin dans le concept de la dissonance cognitive, ce que l'on peut dire c'est que notre cerveau pour prendre toutes ces décisions essaye constamment de mettre à l'équilibre 6 principes. Alignement entre environnement, action, savoir, croyance, identité, émotion. C'est une version plus élaboré de la dissonance cognitive de Léon Feistinger.
https://www.youtube.com/watch?v=wLjr_J314qc

-Se donner ce que l'on cherche et oser faire part de nos besoins est la clef du bien-être. Et la manière de le faire est tout aussi importante.
https://www.youtube.com/watch?v=bIjRxdN-kL8

La CNV schématiquement consiste à exprimer ses besoins avec assertivité dans le but de trouver une issus favorable aux parties en présence sans domination/soumission et se déroule comme tel :
1 Observation: Exprimer la situation sans jugement (sans jugement ce n'est pas si simple).
2 Sentiment: Exprimer ce que cela nous fait ressentir (cela permet de prendre la responsabilité de ses interprétations).
3 Besoin: Faire part de son besoin.
4 Demande: Demander ou proposer une solution équitable.



-Si comprendre les autres au travers de leurs besoins te fera comprendre le sous texte et les enjeux de la situation. Comprendre ce que tu ressens, tes émotions, tes jugements sont donc autant de chance de te connaître toi.La vie est un miroir «Nous ne voyons pas le monde tel qu'il est mais tel que nous sommes» signifie que chaque chose qui t'interpelle qui t'émeut a quelque chose à t'apprendre sur toi. Tout ce que tu aimes, tout ce que tu détestes, tout. Car toi aussi tu fais des projections, tu interprètes selon qui tu es. Le sujet n'est pas l'objet, la situation mais toi.Ce que tu ressens, tes émotions, tes jugement sont donc autant de chances de te connaître. Alors décrypte tes émotions.
Demande toi qu'attends tu de tel ou tel chose/événement? Quelles sont les pensées qui précèdent tes émotions?
N'attends plus des autres qu'ils te donnent ce que tu veux ou disent qui tu es. Apprécie, valorise tes valeurs et ainsi ton estime de toi.
Et ne te sens pas jugé quand tes valeurs ne sont pas respectées c'est ton ego qui est touché. Mais tu n'es pas ton ego. (dissonance cognitive entre ce que tu voudrais et la réalité). Rappel: quand la colère se manifeste c'est le signe que tes valeurs ne sont pas respectées.
Tes émotions sont tes amies, elles sont le GPS qui t'indique si tu es sur la bonne ou la mauvaise voix. Accueille les, prends conscience des pensées qui les ont générés pour mieux réagir en conséquence. Les émotions agréables nous indiquent ce que l'on aime et donc à nous connaitre et cela nous invite à les reproduire, c'est simple. Mais les émotions désagréables nous font réfléchir, il ne faut surtout pas les nier. Les écouter va nous faire progresser. C'est un signal à décrypter, une fois apprivoisées, les émotions permettent de déterminer avec de plus en plus de précision et de subtilité les décalages internes, signe que l'un de nos besoin n'est pas satisfait. Connaître et reconnaitre ses émotions parfaitement va donc vous aider grandement (cf les 3 pdf en PJ, Rising queen, Besoins fondamentaux et change ma vie-emotions).
Attention tout fois au bluff de la peur, pour les anxieux. 90% de nos peurs ne se produiront jamais.


-Maintenant que tu connais quels sont tes besoins, tes valeurs qui vont déclencher tes interprétations, tes émotions. Tu sais que tu en es responsable et que les autres aussi sont responsables des leurs. (attention au chantage affectif et à sa propre définition de l'amour).
Il est donc aussi très important de distinguer les croyances, des connaissances, d'un désir, d'un besoin, d'une valeur, un avis, une interprétation, un jugement, les faits, les actes, les sentiments, les émotions. Le plus difficile est d'en avoir sur soi bien sur, être juge et parti. Car la seul chose qui existe est dans le réelle, la vérité chacun à la sienne, la vérité est une histoire que l’on se raconte pour faire coller le réelle à nos croyances et besoins.
(optionnel voir la zététique et les biais cognitifs)

L'amour
-Beaucoup confondent l'amour avec l'attachement. Pour l'illustrer, voici une citation que j'aime beaucoup:
"La meilleure des relations est celle dans laquelle votre amour pour l’autre dépasse vos propres besoins.
L’inverse peut être un indice que votre relation doit se terminer. Si vous avez besoin de quelqu’un plus que vous l’aimez, c’est un signe de dépendance, pas d’affection. Trouvez quelqu’un où l’amour est la force dominante et dans laquelle la relation est beaucoup plus épanouissante."
Dalaï Lama

-Ne fais rien qui aurait pour but d'attirer l'amour de l'autre et fait tout pour t'attirer l'amour de toi. Respecte toi et respecte tes valeurs, c'est très important, en dépit même de ce que les autres pensent.
L'inverse, agir pour espérer une reconnaissance va te faire transiger sur tes valeurs et alimenter un sentiment de créance.
Celle-ci va créer du ressentiment et tout ce que tu feras contre ta volonté tu le paieras ou le feras payer aux autres d'une manière indirecte. Avec pour autre conséquence de t'attirer des personnes qui ne t'aiment pas toi, ou aimeront uniquement ce que tu fais pour eux et tu l'apprendras dans la douleur.
Tu n'es pas obligé de rendre des services pour être apprécié.
Mentir à toi ou aux autres te met dans de mauvaises situations même le plus petit des mensonges, même le plus petit écart sur tes valeurs. Tu perds ton temps et celui des autres.

-N'oublie jamais qu'il faut être deux dans n'importe quelle relation. Ne porte pas la responsabilité de ne pas être apprécié et ne fait pas porter le chapeau à l'autre non plus. Chacun est responsable de ses besoins.
Dans toutes relations c'est du 50/50, une personne n'est pas plus responsable de ne pas satisfaire les besoins de l'autre (donner) que celle qui a des besoins (recevoir). Se voir reproché de ne pas être assez comme si ou comme ça n'a aucun sens.
Tu n'es pas ce que l'autre décrit de toi. Tu ne portes pas l'entière responsabilité d'un désaccord, ni de ses besoins ou encore de ses problèmes. Tu es juste du bleu face à une personne qui préfère le rouge.
-Tu n'es pas responsable de l'intérêt de l'autre (famille, job, amis). Ni de l'amour ou du désamour que ton partenaire a pour toi. Tu es digne d'amour. L'Amour et l'estime de soi sont inconditionnels, ta présence en ce bas monde se justifie à elle seul.
Il faut éviter les liens d'attachement névrotiques c.a.d. la demande implicite que l'on adresse à l'autre de venir combler nos blessures d'enfance, lorsque l'enfant qui est en nous ne se sent pas la capacité de grandir et de développer son autonomie. Ne cherche pas dans ton couple ou avec tes amis ce qu'il t'a manqué dans ton enfance l'autre n'est pas là pour te réparer et inversement. Tu n'y arriveras pas car c'est impossible, l'un est un panier percé, même si cela peut paraitre gratifiant de passer pour le sauveur pour l'autre.
Certains cherchent leur "moitié" pour parlé d'un.e conjoint.e. ce sont des relations de dépendance pas d'amour. Plus tu seras complet seul, moins tu chercheras de personnes pour te compléter (avec toutes les dérives de subordination que cela comporte), c'est une raison supplémentaire pour penser à toi et faire les choses pour toi et te rendre heureux toi même.Avant d'être en amour pour l'autre soit en amour pour toi. Tu seras alors en mesure de donner ce que tu possèdes, de l'amour. Et capable de le recevoir des autres puisse que tu es capable de te l'accorder. C'est de la véritable gratitude désintéressé. C'est aussi ça être bien avec soi même pour être bien avec les autres. L'autonomie affective te protège du besoin du regard des autres, de la validation et du désamour.
https://www.youtube.com/watch?v=ncFIHQNpdXQ



-Parfois le désaccord peut venir de l'expression même de cet amour.
Les 5 langages de l amour:
Le contact physique
Les mots réconfortants-encourageants
Le temps de qualité
Les cadeaux ou attentions
Les services rendus

https://sesentirbien.coach/podcast/66/


-L'amour n'est pas conditionnée, l'amour n'est pas un besoin, ni de la connexion (similarité, sens), l'amour n'est pas l'obéissance...
L'amour est inconditionnel (optionnel, le livre de Quentin Lions: Guérir du mal d'amour)
Tu n'as pas à gagner ton droit d'exister. Ton droit à être, d'aimer et d'être aimé est inaliénable, sans condition, sans restriction, sans mérite, indépendant de qui tu es et de tes faits et gestes. Dans une rencontre chacun veut que l'autre corresponde à son prisme par lequel il voit sa vie, ses projections. Et si nous avons tendance à nous y plier c 'est à cause du besoin intrinsèque voir anthropologique d'appartenance des êtres humains afin de se sentir en sécurité. Ainsi chacun cherche à créer une connexion avec ses semblables. Une connexion qui se fait soit par similitude soit par complémentarité. Mais tu n'as pas la main sur cette connexion, ne le fais pas au détriment de tes valeurs, ne donne pas dans le mimétisme. La connexion est un résultat pas un préalable. (cf driver éducatifs ci après)
https://www.youtube.com/watch?v=7AyM2PH ... e=emb_logo


-Le piège du triangle de Karpman en video et en exemple:

https://www.youtube.com/watch?v=kF1_qecmP4Y&t


Le père : Quand tu auras fini tes devoirs, je t’emmène faire un tour, d’accord ? Tu dois avoir envie de prendre un peu l’air, non ? (Sauveur)
Le fils : J’aimerais mieux aller voir mes copains, ils m’attendent dehors…
Le père : Tu ne préfères pas sortir avec moi ? On serait bien tous les deux, rien qu’un petit tour… (Victime)
La mère : Mais laisse-le aller avec ses amis, tu ne vois pas que tu l’embêtes ? (Bourreau)
Le père : Ne me parle pas comme ça devant lui ! Je suis son père et je veux faire un tour avec mon fils, ne te mêle pas de ça ! (Bourreau) Et toi, viens, on va aller entre hommes taper quelques balles ! Viens avec ton vieux père, tu me feras plaisir… (Victime)
La mère : Et moi, là-dedans, qu’est-ce que je fais ? La cuisine, comme d’habitude ! (Victime)




-Nous nous en remettons aux autres pour avoir un avis de nous. Nous leurs laissons le pouvoir de nous dire qui nous sommes et comment nous ressentir.
Reprenons notre pouvoir et chacun ses responsabilités. Les gens ne font rien pour ou contre toi, ils font ce qu'ils font pour eux.
Ainsi chercher leur approbation, leur amour ou avoir peur de le perdre ou encore vouloir qu'ils te donnent de la valeur n'a aucun sens. La peur du regard de l'autre n'a aucun sens. Les gens ne pensent pas à vous. Ne prends jamais rien personnellement. Les autres projettent sur toi leurs besoins, c'est ce que toi tu dois cesser de faire aussi.
https://www.youtube.com/watch?v=cMqVocDLJiY

-Tu n'es pas responsable des émotions des autres.
https://www.youtube.com/watch?v=2vW4I-XN39Q



Education
-Sois ton meilleur ami. Tu vas échouer encore et encore. Tu sais pourquoi? Parce que personne ne réussit tout sur tout, et encore moins du premier coup. Tu es là pour apprendre. L'école, notre éducation nous apprend qu'il faut détester l'échec, pire que tu es mauvais si tu échoues, C EST FAUX. Car nos actions et nos échecs ne nous définissent pas. Et c'est faux car personne ne réussit tout du premier coup, pas d'apprentissage sans échec. 9 fois sur 10 l'apprentissage ce fait par l'échec et l'école est là pour que tu apprennes, la vie est faite pour que tu apprennes. Personne n'a la science infuse.
Thomas Edison a dit qu'avant de savoir créer l'ampoule il avait trouvé 999 façons de ne pas créer l'ampoule jusqu'à la 1000ème.
Tu échoues quand tu arrêtes d'essayer, pas avant. Et même échouer n'est pas grave, l'important c'est ce que tu retiens de cet échec. Le but, la réussite comme l'échec ne te définissent pas. C'est cet échec qui est créateur de réussite quand il s'accompagne d'une remise en question.
Tout le monde échoue. Einstein ne savait pas parler avant 3 ans et était un cancre jusqu'au lycée. Steve Jobs n'avait pas le bac... Ne laisse pas le système te ranger dans des cases limitantes.


-De plus notre éducation nous habitue à voir ce qui ne va pas chez nous. En pointant du doigt nos échecs, pire en nous apprenant à avoir honte de nous. Non seulement nos échecs ne nous définissent pas mais cela nous habitue à voir les 10% de ce que nous n'aimons pas chez nous.
Regardons les 90% qui nous rendent fier de nous, afin de retrouver l'estime de nous même. L'exemple de ce fameux entretien annuel (si tu as la malchance d'être salarié) qui vaut pour bilan de ton taf et où les 90% du bilan sont très bons, jusqu'à ce que viennent les 10% à améliorer. Et à la fin de l'entretien tu n'auras retenu que les 10% qui prendront toute la place dans ton impression générale. La honte est un poison, c'est retourner la colère de l'échec contre soi, c'est du masochisme.

-Responsable ne veut pas dire fautif, coupable. Et quand tu t'es trompé il n'y a pas de honte à avoir, c'est une occasion d'apprendre. Distingue la responsabilité de la culpabilité. La responsabilité signifie que tu te portes garant de ce que tu fais. Coupable signifie que tu es responsable du résultat, mais du mauvais résultat. Que tu l'aurais fait volontairement mal.


-Abandonne le perfectionnisme, pour l'amour du travail bien fait. Accepte de te tromper, ce que tu fais n'est ni qui tu es, ni gage de ta valeur.

-Pour finir, l'éducation (parentale-école) est basée la plupart du temps sur la soumission=récompense («le fait plaisir») et bêtise=punissions ou dit autrement la carotte et le bâton.L’éducation par le bâton fait intervenir l'ego dans ce qu'il a de pire, la fierté, l'orgueil. Cette réprimande habitue le sujet à agir par opposition, pour prouver le contraire de ce dont on l'accuse (qu'il n'est pas "con, méchant, incapable...et à de la valeur). Contrairement à l’éducation bien veillante, qui vise l'émancipation.
Cette éducation nous a habituée à faire en fonction des autres pour plaire et avoir de la valeur. Je t'aime si tu m'écoutes. C'est très efficace à court terme la culpabilité, mais désastreux à long terme. Oublie ça, sois toi-même, c'est ce qui va te rendre heureux, pas la soumission à la norme ou aux autres. Te révéler à toi même, exploiter ses qualités est gratifiant et émancipateur. Et être soi est sexy, sois toi-même tous les autres sont déjà pris.
Tes parents veulent que tu sois ingénieur quand ton souhait est d'être jardinier? Ils ne pensent pas à mal en te destinant à une carrière. Mais si ils t'aiment plus qu'ils ne s'aiment eux, ils accepteront, (tes choix, ta sexualité etc) ce qu'ils font s'appel une projection de leur propres envies sur toi. Mais personne ne sait ce qui est mieux pour les autres. Quand les autres veulent que tu sois gentil ce n'est pas pour toi c'est pour eux. Tu rencontreras peu de personnes qui feront passer tes propres besoins avant les leurs, et seul ceux qui t'aimeront respecteront tes besoins et tes décisions, c'est ainsi que tu les reconnaîtras.

-Drivers éducatifs qui te permettraient d'obtenir l'amour des autres (petites voix intérieures) :
Fais plaisir : Altruisme VS peur de décevoir
Dépêches-toi : Dynamisme VS Stress
Sois parfait : Volonté et rigueur VS peur du jugement et procrastination
Fais un effort : Se dépasser et persévérance VS Fatigue et complexité
Sois fort : Ambition et LeaderShip VS Intolérance et manque d'écoute_
https://www.youtube.com/watch?v=GO3066S6oa0



Les solutions
La douleur venant de la dissonance cognitive, l'écart entre ce qui est et ce que l'on veut, savoir ce qui dépend de nous ou pas est de fait très important.
Le stoïcisme en propose une maxime que voici: "Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l'être et la sagesse de distinguer l'un de l'autre". Marc Aurèle

Le bonheur c'est faire ce que l'on aime, la liberté c'est faire ce que l'on veut. Hors la liberté c'est le choix. Et le choix c'est la connaissance. La connaissance est la conscience, la conscience est donc la liberté.
Si dans un premier temps il faudra donc faire remonter le problème à la conscience (ce qui crée la dissonance) grâce au questionnement vu plus haut. Petite précision, il peut s'agir d'une remonté à la conscience d'un événement traumatique, ou d'une prise de conscience grâce à la connaissance de soi, ou encore de ses schémas et croyances.
Une fois le problème cerné la solution est comme la stoïcisme le propose, de soit agir, passer à l'action (afin de changer ce qui peut l'être) pour prendre en charge ses besoins ou de les exprimer, ce que propose la CNV. Ou de procéder à la résilience par la restructuration cognitive si le problème est structurel, son mode de fonctionnement, ou ses croyances.

La résilience ne demande pas d'oublier, d'accepter l'insupportable ou encore de rester passif. Ce n'est pas non plus un optimisme béa ou niais. C'est un acte volontaire, consenti en accord avec soi comme nous allons le voir. Rappelons que voir le verre à moitié vide c'est voir le manque et être pessimiste, le voir à moitié plein de l'optimisme et le voir à moitié vide et à moitié plein du réalisme.

Dans le cas d'un trauma du passé (ce qui ne peut pas être changé) la solution est de pardonner.
-Les vertus du pardon:
Quand tu choisis de pardonner à ceux qui t'ont fait du mal, tu supprimes le pouvoir qu'ils ont sur toi
Le ressentiment, ou la rancœur, est une émotion négative qui nous emprisonne, lorsque nous la ressentons.
Cette émotion provient d’une blessure qui a été affligée à l’offensé par un offenseur “Tu m’as blessé et je t’en veux” “je ne peux pas accepter ce qui a est arrivé, je veux que ça n’ait pas existé”.
Il est, bien entendu, tout à fait compréhensible que nous puissions ressentir par moment ce genre de ressentiment.
Cependant, il risque de devenir un véritable poison lorsqu’il stagne trop longtemps dans l’esprit.
La douleur d’avoir subi la blessure est entretenue par la rancœur, car on ressasse sa haine, sa colère envers l’offenseur et du coup… on pense sans cesse à ce qui nous est arrivé.
Dans le cas de la rancune, le lâcher prise passe par le chemin du pardon. Certains pourraient penser “ce serait trop facile pour mon offenseur, que je lui pardonne” et pourtant, réfléchissons… qui souffre le plus du ressentiment ?
Lâcher prise à travers le pardon permet d’éviter de perpétuer en soi et chez les autres le mal subi, d’éviter de rester accroché au passé et de vivre dans un perpétuel ressassement d’une situation à laquelle on voudrait tellement moins penser…
Souvent, ce qui nous empêche de pardonner, ce sont … des croyances, encore une fois :
“Pardonner, c’est oublier” : bien au contraire, pardonner veut dire lâcher prise du désir de vengeance et avancer vers la possibilité de se distancer de l’évènement douloureux, de ne plus ressentir des émotions violentes en se souvenant incessamment de ce que nous avons subi et… de qui nous l’a fait subir. Nous essayons aussi de garder le contrôle, afin de ne pas revivre ce qui nous a fait souffrir et, dès lors, nous y pensons beaucoup… trop !
“Pardonner signifierait se réconcilier” : ce n’est pas parce que nous parcourons le chemin du pardon que nous allons devoir entrer en relation avec celui qui nous a offensé… là, ce sera notre propre choix. Pardonner ou se réconcilier sont des actions différentes qui ne sont pas obligatoirement liées.
Pardonner signifierait que l’on renonce à ses droits : faire valoir ses droits est un aspect primordial du respect de soi-même. Pardonner ne veut pas dire nier l’offense ou encore accepter qu’elle continue…

Jean Monbourquette, prêtre, lui aussi comme Tony De Mello et psychologue québécois spécialisé dans le deuil, préconise douze étapes afin de parvenir au pardon :
1. Décider de ne pas se venger et faire cesser les gestes offensants : le désir de représailles avive la blessure et l’empêche de cicatriser.
1. Reconnaître sa blessure et reconnaître l’humiliation ressentie : on ne peut pardonner si l’on persiste à nier qu’on a été offensé et blessé et que, du même coup, nous avons pu ressentir de l’humiliation et de la honte. Cette étape peut faire penser qu’il va falloir revivre consciemment un évènement que l’on voudrait oublier, mais il en est de l’offense comme d’un hameçon dans le doigt : on ne peut l’enlever en l’arrachant : il faut l’enfoncer davantage dans la chair pour en dégager la pointe.
2. Partager sa blessure avec quelqu’un : la blessure renferme sur soi. Le fait de la dire à quelqu’un qui pourra écouter sans juger, sans moraliser, sans accabler de conseils (n’hésitez pas à “donner ces consignes” à la personne de confiance que vous choisiriez pour raconter votre offense) permet de revivre l’évènement avec plus de calme et l’attitude d’acceptation inconditionnelle de l’écoutant déteindra sur la personne offensée.
3. Bien identifier la perte pour en faire le deuil : quand une personne nous offense, nous avons un deuil à faire des attentes que nous avions vis-à-vis d’elle. Un sentiment de tristesse y est lié. Faire un inventaire précis des dommages causés par l’offense permet de prendre conscience que ce n’est pas tout notre être qui est offensé, mais seulement une part de nous-même.
4. Accepter sa colère en son envie de se venger : souvent, nous estimons devoir refouler tout mouvement d’agressivité, cela nous a été enseigné. Or, tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime. Une émotion refoulée surgira tôt ou tard sous formes de “déviation” : cynisme, hostilité, accusation, bouderie… Ne pas reconnaître sa colère et son envie de se venger sous prétexte de vouloir pardonner, c’est se mentir à soi-même et travestir le pardon et grimace sociale.
5. Se pardonner à soi-même : on ne peut pardonner à autrui avant de s’être pardonné à soi-même. Pardonner de n’avoir pu se préserver de cette offense, de n’avoir pu se défendre, se pardonner d’en souffrir encore…
6. Commencer à comprendre son offenseur : cela ne signifie pas l’excuser… encore moins le disculper. Comprendre vise à sortir l’offenseur et ses gestes de l’irrationnel qui est toujours une menace qui fait peur. Comprendre l’offenseur humanise celui-ci. Il perd ce côté menaçant d’être l’incarnation du mal absolu; un être exécrable, trompeur, dangereux, haineux, irresponsable. Face à un mal absolu on ne peut avoir qu’une réaction dans l’absolu, violente et sans nuance. Condamner autrui sans mesure c’est rendre absolue une situation qui, en somme n’est que relative. Condamner autrui sans mesure c’est manquer d’objectivité.
7. Trouver le sens de sa blessure dans sa vie : il s’agit de découvrir un sens positif à l’offense reçue. Comment se servir de cet échec à son avantage pour grandir, s’enrichir, avancer… au lieu de s’apitoyer sur soi-même. Il y a du bon à espérer de chaque malheur. Il y a des acquis possibles à trouver dans chaque perte, dans chaque offense : Mieux se connaître – acquérir plus de liberté intérieure – moins dépendre de la considération et de l’amour des autres – apprendre à dire « non », à mieux se défendre, à mesurer sa confiance – avoir plus de compassion pour les autres offensés – ne plus se positionner en sauveteur, en victime, en persécuteur, en donneur de leçons… Cette découverte, chacun la fait pour lui-même.
8. Se savoir digne de pardon, c’est déjà pardonner : les personnes qui sont incapables de se pardonner sont incapables de pardonner aux autres. Les personnes qui sont incapables de recevoir le pardon d’autrui, de se sentir aimées pour elles-mêmes sont incapables de se pardonner à elles-mêmes et de pardonner aux autres personnes. C’est beaucoup plus facile d’être généreux et de donner des choses que de se laisser aimer…
9. Cesser de s’acharner à vouloir pardonner : essayer de pardonner est un grand pas. Si on sent que cela ne marche pas, ce n’est peut-être pas le bon moment, ou nous avons peut-être besoin d’aide pour y arriver…
10. S’ouvrir à la grâce de pardonner : se donner l’autorisation d’y arriver. Sortir de la croyance “je n’y arriverais pas” ou “il ne faut pas”.
11. Décider ce que l’on va faire de la relation : y mettre fin ou la renouveler.
Pardonner peut être compliqué si la personne nous ayant fait souffrir est décédée, inaccessible, ne se sent pas concernée, se sent non coupable… Dans ce cas, étant donné que la démarche du pardon est la nôtre et non la sienne, nous pouvons procéder via l’écriture thérapeutique : mettons par écrit tout ce que nous ressentons par rapport à ce que nous avons vécu. Expliquons les fait vécus de notre côté de la barrière, exprimons ce qu’ils ont engendrés dans notre vie, expliquons ce que nous voudrions qu’il se passe. Et enfin, décidons ce que nous allons faire de cet écrit.

Quelques questions à se poser, en toute honnêteté envers soi-même :
A qui n’ai-je pas pardonné ?
Est-ce que je retire un avantage de ce lien de ressentiment entre cette personne et moi ?
Est-ce que je souhaite entrer dans le chemin du pardon ?
Suis-je prêt à me pardonner à moi-même ?
Suis-je prêt à lâcher prise de ce ressentiment ?
Ne pas pardonner c'est continuer à faire vivre dans sa conscience ce que l'on reproche à l'autre de nous avoir fait subir. Ce qui revient à se l'infliger soi même.
Pardonner ce n'est pas excuser.


-La restructuration cognitive est un moyen de sublimer les problèmes.
Car c'est un indicateur que l'un de nos besoins est insatisfait.
On sait que la pensée humaine s'articule ainsi: événement/circonstances(neutre)+pensée+émotion+action=résultat.
On comprend vite que le seul levier d'action sont nos pensées. Car on sait que les circonstances sont neutres, seul ce que tu en penses a de la valeur, agis sur tes pensées, tes interprétations. Nos pensées sont créatrices de notre réalité. Ce que nous pensons des faits est même plus important que les faits eux mêmes.
Model de Brooke Castillo ou colonne de Beck:
https://www.youtube.com/watch?v=hNxqaXkORuk
https://www.youtube.com/watch?v=WV0jBYiiSHE
https://www.youtube.com/watch?v=DwkSHMi3Mnc
https://www.youtube.com/watch?v=cWCeEmGlG48
https://www.youtube.com/watch?v=TE6N-kA7EeQ

-Changer de paradigme, comprendre et reprendre le contrôle de ses pensées et donc de sa vie pour ne plus se faire balloter par la vie, car tout est dans la conscience. Avoir conscience de ce que tu fais, de ce que tu veux, pour réorienter tes pensées et ta façon de faire pour être aidant pour toi. Chacun a une bonne raison de faire ce qu'il fait et la manière dont il le fait. Même quand cela revient à se tirer une balle dans le pieds. Ne riez pas si vous êtes en train de lire ces phrases, c'est que vous aussi vous vous êtes tiré une balle dans le pieds. Vous avez fait du mieux que vous pouviez avec les connaissances que vous aviez mais cela est revenu à se tirer une balle dans le pieds. Pas de culpabilité ici, on a vu plus haut la notion de responsabilité. Au contraire vous avez fait preuve d'un tel courage que d'autres auraient probablement abandonnés avant, alors que vous vous êtes épuisé à essayer. Et c'est parce que vous n'aviez pas conscience d'une autre façon de faire que vous avez échoué.
https://www.youtube.com/watch?v=JwXYF3Ttxx0


-"Nous pouvons jeter des pierres, nous plaindre d'elles, trébucher dessus, les escalader, ou les utiliser pour construire."
William Arthur Ward.
Quand j'ai eu vent de la théorie des schémas j'y ai tout de suite adhéré car une histoire m'est revenue en tête qui avait fait tilt. Alors que je me trouvais devant la TV avec mon père, les infos ont annoncé un durcissement des conditions d'obtention du contrôle technique pour les voitures. J'entends encore la réaction de désapprobation et de dépit de mon père devant une telle mesure. Avant de me rappeler que le père d'une connaissance avait lors de la première mise en place du contrôle technique quelques années au par avant ouvert un centre/garage où effectuer celui ci. Hors on sait, on l'a vu plus haut et dans le schémas joint, que l'émotion de frustration (colère+tristesse) est démobilisatrice face à quelque chose de plus grand que nous avec pour conséquence nous nous couper de notre pouvoir à passer à l'action. Et j'ai compris que là ou mon père y voyait un problème, un autre y avait vu une opportunité.Et que probablement toute mon éducation était emprunt de ses croyances. Cela a fait écho à nouveau plus tard quand j'aiappris l'existence d'un livre qui s'appelle "Père riche, père pauvre."
Il n'est pas question de renier qui l'on est et de retourner sa veste pour aller dans le sens du vent. On le verra en dessous avec la restructuration cognitive.
Et si vous vous dites que parfois on a pas le choix de réagir face à certains événements, détrompez vous. Qu'est ce qui est le plus difficile dans la vie? La mort répondrez vous peut être? Et bien sachez que dans certains pays, la mort est une fête, elle signifie pour le défunt le départ vers un monde meilleur et donc est célébré comme tel.


-"Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre accord"
Eleanor Roosevelt
Pour comprendre cette citation, j'ai une petite histoire toute simple à vous raconter. C'est celle d'une femme qui se ballade dans la rue, lorsqu'elle croise quelqu'un qui lui dit "Rhoo c'est moche ce que vous avez fait, teindre vos cheveux en violet". Cette dame ne s'en offusqua pas. Vous savez pourquoi? Car elle n'avez pas les cheveux violets. Cette seconde histoire pourrez servir à illustrer les projections d'autrui, et que rien n'est à prendre personnellement. Mais c'est avant tout pour dire que comme le dit Eleanor Roosevelt si vous ne pensez pas vous même que vous avez les cheveux violets la remarque ne vous touchera pas et que si vous pensé avoir les cheveux violets elle vous touchera. Cela peut paraitre curieux et évident pour un exemple concret, mais cela vaut surtout pour ce qui est de l'ordre de l'abstrait. J'ai personnellement eu beaucoup de mal avec cette citation de E. Roosevelt, car je pensais légitime de ne pas apprécier les remarques, que je pensais infondées, j'y étais très susceptible. Puis j'ai compris que ce n'était pas le sujet des remarques en tant que telle qui me dérangeaient. Mais les remarques quelles quelles soient avec pour cause une recherche d'approbation extérieur par manque d'estime personnelle, dont je suis responsable. Tout cela pour montrer que ce qui n'existe pas dans la conscience n'existe pas dans le réelle et inversement.


"Ce qui ne vient pas à la conscience revient sous la forme du destin. "
Carl Gustav Jung.


-L'inconscient est un enfant de 4 ans. Hacke ton cerveau et choisis tes pensées au sujet des événements et circonstances. Ce sont elles qui vont définir ta réalité tes émotions et in fine tes actions. Mais pour éviter de se mentir choisis tes pensées en cohérence avec tes valeurs et besoins. Notre cerveau valide nos croyances par le biais de confirmation, utilise le à ton avantage.
https://sesentirbien.coach/podcast/87/

La restructuration cognitive en détail, comment la pratiquer.
La douleur psychologique est dut au gap qui existe entre ce que l'on voudrait et ce qui est. Et plus l'écart est grand plus la douleur est grande. Le but va donc être de faire recoller ce qui est avec ce que l'on veux sans dévoyer nos valeurs mais en changeant la stratégie avec laquelle nous répondons à nos besoins c.a.d. changer nos désires et croyances. Le but est donc de changer tes pensées pour des pensées plus valorisantes et agréables et qui solutionnes ton problème, mais qui restent en accords avec tes valeurs et avec tes besoins. (rappel les croyances filtrent tes valeurs et tes désirs servent tes besoins).
Alors pourquoi résistons nous au réelle? Nous n'aimons pas la réalité elle n'est pas conforme à ce que l'on voudrait et donc nous est désagréables et nous la distordons pour qu'elle corresponde à nos envies et croyances pour ne pas avoir mal, sauf que l'évitement et le déni fini par faire encore plus mal sur le long terme, alors que cela nous soulageait sur le court terme. Peut être ne parvenons nous pas à faire machine arrière affronter cette douleur devenue alors encore plus grande à force de l'éviter? Ou nous ne sommes pas prêt à changer, nous n'avons peut être plus la force, épuisé car pris dans cette douleur devenue plus grande alors? Nous ne sommes pas prêt, nous avons besoin d'être compris dans notre douleur, que notre souffrance soit reconnue pour établir une connexion qui soulage (et qui nous a manqué)? Mais c'est une étape à laquelle il ne faut pas rester. Attention, la découverte d'un coupable n'a jamais rien solutionné. On le sait aussi l'ego persiste à vouloir nous protéger du changement qui nécessite de se mettre hors de notre zone de confort.
Ainsi pour s'éviter de la souffrance nous interprétons, nous jugeons. Nous mentons aux autres et à nous-même. Soit nous nous coupons de nos besoins pour neutraliser le problème (résignation, déni) ou en se durcissant ou en s'éloignant des personnes, soit nous nous justifions, soit nous rendons les autres responsables ou encore en demandant la permission ou encore en revendiquant notre besoin à travers une cause. Nous prenons un animal de compagnie, nous mangeons, prenons des drogues... Tout cela pour s'en éviter la responsabilité. Ca peu fonctionner temporairement comme une béquille, jusqu'à la disparition de la béquille ou les effets néfastes du substitut. Et comme on ne peut trouver une solution extérieur à un problème intérieur. La vie nous représentera le problème à l'infini et toujours plus fort.
Le changement est donc semé d'embuches, la résistance de l'ego, les croyances... et nous l'avons vu tout le monde à une bonne raison de faire ce qu'il fait et comment il le fait. (C'est aussi pourquoi il est impossible de sauver quelqu'un de soi même.)
Le réelle étant ce qu'il est c'est une pur perte de temps que de vouloir le changer ou vouloir changer les autres. Le salut ne passera que par le changement de son paradigme. Le fameux adage, soyez le changement que vous voulez voir.
Parfois il n'y a pas de prise de conscience d'événement déclencheur car pas d'événement traumatique, c'est la prise de conscience de la stratégie bancale qui se suffit.

L'étape après la remonté à la conscience du problème est donc le changement de stratégie toujours afin de faire recoller ce que l'on veut avec ce que l'on voudrait et arrêter le distorsion cognitive douloureuse et accepter la vulnérabilité que cela demande, ce que ne va pas aimer notre ego.
Nous l'avons vu la cognition s'établie dans cet ordre: événement+pensée+émotion+action=résultat (Beck/Castillo). On peut placer les émotions avant la pensé si l'information est dans l'inconscient. Mais ce qui est important c'est que dans cette séquence, c'est uniquement sur la pensé que nous avons un contrôle grâce à la réflexion permise par le cortex pré frontal. C'est LA bonne nouvelle, celle de reprendre le pouvoir et le contrôle sur ses pensés et sa vie. A ce moment il faut donc changer de stratégie pour alimenter notre besoin initial autrement (qui reflète notre désir) pour assouvir ce que l'on veut. Et/ou changer nos croyances (qui reflètent nos valeurs) qui se heurtent à "ce qui est", pour la faire coller à la réalité. La fameuse restructuration cognitive.
Exemple: si tu as besoin d'aider tout le monde parce que ton désir c'est d'être aimé. La réalité va te montrer que cela ne fonctionne pas comme stratégie. Changer ta croyance "qu'il faut être gentil pour être aimé" par "s'aider et s'aimer soi même avant d'aider et d'aimer les autres" va préserver ta valeur amour (le ce que tu voudrais). Et tu vas pouvoir combler ton besoin en faisant des choses qui te plaisent sans attendre de retours des autres mais pour soi, pour combler ton désir qui ne repose plus sur les autres (le ce qui est) comme faire des choses que tu aimes, tes passions, tes loisirs.
Un autre exemple: admettons que tu aimes la cohésion sociale et qu'au boulot la culture du chacun pour soi est la règle. Changer sa croyance que tu trouveras de la bienveillance au travail car ce n'est pas le lieux, ce n'est pas renoncer à ta valeur. Et nourrir ton besoin autrement en arrêtant de désirer le trouver au travail pour le faire ailleurs comme en t'inscrivant dans une associations, faire du sport d'équipe etc va nourrir ton besoin.
Ce ne sont que des exemples et pour chaque cas l'idée est de réduire la distance entre ce qui est et ce que l'on veut. Avec un changement de stratégie de ses désirs pour combler ses besoins coté "ce que l'ont veux". Et un changement du filtres de ses croyances pour faire matcher ses valeurs à la réalité, "ce qui est". Il faut donc connaitre ses désirs à distinguer de ses besoins et ses valeurs et les distinguer de ses croyances.
(schèma "restructuration cognitive" en PJ)
Une fois fait il faut répéter l'opération au moins pendant 2 mois pour changer une pensée en habitude pour qu'elle devienne automatique (plasticité du cerveau, nouvelle connexion neuronal). Et comprendre qu'elle va te mette en inconfort pendant ce petit moment de transition. Cet inconfort il faut le prendre pour un signe de changement (cf Brenée Brown lien plus bas). La restructuration cognitive et un principe des T.C.C. Thérapies Comportementales et Cognitives et d'autres thérapies l'utilisent.
"Rien ne vous emprisonne excepté vos pensés, rien ne vous limite excepté vos peurs, rien ne vous contrôle excepté vos croyances."
Marianne Williamson

Le pouvoir de la vulnérabilité
Par défaut votre cerveau n'a que quatre objectifs : rechercher le plaisir, éviter la douleur, économiser l'énergie et donner du sens. Ces priorités inconscientes dictent chacune de vos actions. Il faut faire la différence entre les émotions qui vous disent de vous arrêter net parce que quelque chose ne va pas (qu'il faut vous défendre ou fuir ou se soumettre), versus les émotions qui vous disent que vous êtes en train d'évoluer, de déployer vos ailes, de devenir la prochaine version de vous même. Car la dissonance cognitive peut également être utile pour l'apprentissage contrairement à ce que nous dit notre ego qui lui préfèrera avoir raison ou voudra vous garder en vie.
https://www.ted.com/talks/brene_brown_l ... e#t-780654
https://www.ted.com/talks/brene_brown_on_vulnerability
https://www.youtube.com/watch?v=6cQi5wSWXFE

-Un petit laïus pour faire la différence entre le pouvoir de la vulnérabilité qui est de la dissonance cognitive positive et le stress du trouble anxieux. Tout le monde ressent de la peur, la manière dont elle est canalisée, par quel concept, fait toute la différence. C’est d’ailleurs d’après moi tout l’objet d’une éducation réussie, orienter ces émotions de manière à pouvoir fonctionner dans le monde. Il faut entre autre chose distinguer bon et mauvais stress et faire preuve dans tous les cas d'intelligence émotionnelle.
https://www.youtube.com/watch?v=k1ympFJR4WU

Tout ce qui précède ne s'applique qu'aux névroses pas aux psychoses. Cela va de soi, mais cela va mieux en le disant.



Les super pouvoir de l'être humain, résumé:
- Avec ces quatre principes il est possible de hacker notre cerveau. Etre capable de comprendre que les autres ne font qu'exprimer leurs besoins. Et ainsi traduire toutes leurs paroles pour comprendre ce qu'ils expriment mieux qu'eux mêmes (et in finé ne plus rien prendre pour personnel). Est le premier. Par exemple quand votre concierge vous interpelle de bon matin en bas des escaliers pour vous compter qu'elle a eu son fils au téléphone hier soir qui est parti faire des études à l'étranger. Ce n'est pas pour vous mettre en retard ou vous dire qu'il fait des études en agro ingénierie. Mais pour exprimer qu'il lui manque et qu'elle est heureuse et elle attend surement de l'empathie.
Le second consiste à faire pareil avec soi. La vie est un miroir et j'appelle ça inverser le miroir, comprendre que toutes les projections que nous émettons sur des éléments extérieurs ont en fait quelques choses à nous apprendre sur nous. Et toutes celles des autres sur eux. C'est ne plus se demander si les autres m'aiment ou si ce que je fais est bien, attendre un retour. Mais se demander pourquoi je pense ce que je pense à propos de tel ou tel situation ou des autres. Un manque d'amour d'estime de moi quand je ne suis pas sur de plaire par exemple? Quel est le besoin caché, qu'est ce que cela dit de moi les pensées que j'ai à propos de la situation et des autres? Ou quel besoin exprime mon interlocuteur, au travers de ses propos? Quand une personne vous dit qu'elle ne vous aime pas ce n'est pas vous qui êtes nul, pas beau. Vous n'êtres pas à son gout c'est différent. Vous serez au gout d'une autre personne et si vous croyez cette personne c'est une preuve d'un manque d'estime de soi. Le subjectif est un avis personnel et il faut vérifier si l'objectif l'est vraiment. Peut être même qu'elle ne vous l'a pas dit et que vous l'avez déduit de vous même tellement cette croyance vous habite et filtre vos pensées? La seule réalité de ce que les autres pensent ou attendent de vous, c'est vous qui la créez.
Vous calquez les pensées et les attentes des autres sur vos pensées et vos attentes envers vous-même. Plus vous vous exercerez à retourner le miroir et à vous demander ce que vous vous dites à propos de la situation et qu'est ce que cela dit de moi et qu'est ce que cela dit de mon interlocuteur? Plus vous comprenez ce qui ce joue réellement et plus vous vous sentirez zen. Il existerait trois niveaux de sagesse, le premier où tout est de la faute des autres, le second où l'on pense que tout est de sa propre faute, et le dernier où l'on comprend que rien n'est de la faute de personne.
Ainsi en repérant vos manques/besoins là ou nous sommes susceptibles en sur réagissant (signe qu'il s'agit de névroses du passé) et ainsi faire d'un moment désagréable une chance de changer et de les combler. Vous vous donnez une chance de grandir et d'être plus heureux.
Votre troisième super pouvoir est d'avoir conscience du biais de confirmation de le voir à l'oeuvre et de l'utiliser à bon escient.


Et le quatrième pouvoir est de changer la méthode/la stratégie avec laquelle vous répondez à vos besoins et vos valeurs sans en changer mais en changeant vos croyances et vos désirs, en utilisant la restructuration cognitive. Et ainsi cultiver notre amour de soi. Toujours dans le respect de soi et de ses valeurs.

Conclusion
Je me répète un peu dans les concepts, mais les développements, les conséquences sont multiples c'est pourquoi je n’hésite pas à parler de paradigme.
Je le répète une dernière fois? Nous ne voyons pas le monde tel qu'il est mais tel que nous sommes. Le monde est neutre et c'est à partir de "tel que nous sommes" qu'il peut changer, c'est le seul élément sur lequel nous avons le pouvoir.
Tout cela permet de reprendre le pouvoir sur soi, sur sa vie, de comprendre ce qui se joue réellement à l'instant T et faire preuve ainsi d’intelligence émotionnelle. Savoir que l'amour et les valeurs sont distincts et inconditionnels. Pour aboutir à l'autonomie affective et la maturité.
De la dissonance cognitive entre ce que tu voudrais et ce qui est naît la souffrance.
"Ce qui est" tu n'as donc pas la main ou tu as déjà fait tout ce qui était en ton pouvoir. Dans ce cas, utilise le stoïcisme et la résilience. "Ce que tu veux" utilises le modèle de Brook en accord avec tes valeurs. Et regarde si il s'agit d'une névrose. Faire la différence entre les émotions et changer nos pensés qui vont en générer de nouvelles. Communiquer ses besoins (CNV) en utilisant l'assertivité ou le pardon en fonction des cas.
Rabattre les cartes et distinguer ce qui est de notre responsabilité ou de celle de l'autre ou de personne et savoir l'exprimer. Se connaître afin de se comprendre et mieux comprendre les autres. Distinguer la vérité et les biais cognitifs (zététique) des croyances, identifier ses valeurs, son identité, ses besoins et en être responsable. Comprendre ce que nous disent nos émotions et celles des autres et comment fonctionne notre cerveau.
Faire le distinguo entre "le faire" et "l'être" afin de s'aimer inconditionnellement (l'être) et ne rien prendre de personnel et accepter d'être remis en cause (le faire) quand c'est un moyen d'apprendre et grandir. Prendre tes responsabilités et donc ton pouvoir et rendre celui des autres aux autres (projections).
Tout cela ne doit pas se faire quelques heures, semaines ou mois, mais toute la vie.

En résumé face aux problèmes de la vie on a le choix entre accepter, quitter, améliorer ou se plaindre/se soumettre.
Pour savoir quelle option choisir, utiliser le stoïcisme. Accepter correspond à ce qui ne peut être changé (dans la dissonance cognitive) et quitter aussi. On ne peut pas changer les autres, les faits ou le passé à titre d'exemple.
Et améliorer correspond à ce qui peut être changé. Pardonner, restructuration cognitive, connaissance de soi, amour de soi (lire Epictète, "Ce qui dépend de nous").
Accepter: par la logique indubitable de ce qui ne peut être changé et l'acceptation de ses limites.
Quitter: Une personne? Oui parfois. Eviter de quitter une situation car elle se reproduira.
Améliorer: pardon, restructuration cognitive, CNV, connaissance de soi.
Se plaindre: uniquement si cela ne dure pas. Passer au plus vite à la phase résolution.


Bonus
Pour finir quelques citations et une petite histoire:

"Colère, dépression, culpabilité et honte, sont une alarme qui signifie que nous ne somme plus en relation avec nos besoins, que nous sommes retourné dans le jeu de qui a raison. La colère que nous jugeons quelqu'un, dépression, culpabilité et honte que nous nous jugeons."
"Tout jugement est un besoin insatisfait."
Marshall Rosenberg


"Une personne en colère est une personne qui souffre."
Inconnu


« Un jour, j’ai tout lâché, épuisé.e. J’ai renoncé à mon travail, à mes relations, à ma vie.
Je me suis réfugié.e dans la forêt pour parler avec une personne que l’on disait très sage.
– Pourrais-tu me donner une bonne raison de ne pas baisser les bras?, ai-je demandé.
– Regarde autour de toi, me répondit la voix de la sagesse, vois-tu la fougère et le bambou ?
– Oui, répondis-je.
– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sortit des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.
La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
La troisième année, toujours rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
La quatrième année, de nouveau, rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sortit de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.
La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’ont rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.
Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de faire pousser des racines ? dit l’ancienne et continua…
Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.
Ne regrette jamais un seul jour de ta vie. Les bons jours te rendent heureux. Les mauvais jours te donnent de l’expérience. Les deux sont essentiels à la vie.
Le bonheur rend doux.
Les tentatives rendent fort.
Les peines rendent humain. Les échecs te rendent humble.
La réussite te fait rayonner.
Si tu n’obtiens pas ce que tu désires, ne désespère pas… Qui sait, peut-être es-tu juste en train de fortifier tes racines. »


"Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J'ai compris qu'en toutes circonstances
J'étais à la bonne place, au bon moment
Et alors, j'ai pu me relaxer
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
ESTIME DE SOI
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J'ai pu percevoir que mon anxiété
Et ma souffrance émotionnelle
N'étaient rien d'autre qu'un signal
Lorsque je vais à l'encontre de mes convictions
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
AUTHENTICITE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J'ai cessé de vouloir une vie différente
Et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive
Contribue à ma croissance personnelle
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
MATURITE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J'ai commencé à percevoir l'abus
Dans le fait de forcer une situation ou une personne
Dans le seul but d'obtenir ce que je veux
Sachant très bien que ni la personne, ni moi-même ne sommes prêts
Et que ce n'est pas le moment
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
LE RESPECT
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J'ai commencé à me libérer
De tout ce qui n'était pas salutaire
Personnes, situations
Tout ce qui baissait mon énergie
Au début, ma raison appelait ça de l'égoïsme
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
AMOUR PROPRE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J'ai cessé d'avoir peur du temps libre
Et j'ai arrêté de faire de grands plans
J'ai abandonné les méga projets du futur
Aujourd'hui, je fais ce qui est correct
Ce que j'aime
Quand ça me plaît et à mon rythme
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle
SIMPLICITE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J'ai cessé de chercher à toujours avoir raison
Et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé
Aujourd'hui, j'ai découvert
L'HUMILITE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir
Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe
Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois et ça s'appelle
PLENITUDE
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir
Mais si je la mets au service de mon coeur
Elle devient un allié très précieux
Tout ceci est ...
SAVOIR VIVRE"

Charlie Chaplin

Liste de ressources dans lesquelles piocher en fonction du thème recherché:
Livres:
Les clefs du passe - Noémie de Saint Sernin
Ne soyez pas gentil, soyez vrai - Thomas D'Ansembourg
Le paradoxe du chimpanzé - Dr Steve Peters


Chaines Youtube:
https://www.youtube.com/c/Autonomieaffective
https://www.youtube.com/channel/UC06FoI ... 4s35fiYdVQ
https://www.youtube.com/c/Changemavie
https://www.youtube.com/c/EstherTaillifet
https://www.youtube.com/c/Ettoutlemondesenfout
https://www.youtube.com/c/MardiNoirPTLF
https://www.youtube.com/c/PsykoCouac


Les thèmes de l'assertivité, l'écoute active, la théorie des schémas, l'intelligence émotionnelle...sont tout autant de sujets que je trouve intéressant et que je n'ai pas ou peu développé afin de ne pas alourdir le propos déjà dense où chaque idée est déjà à approfondir. Mais que vous pouvez retrouver et approfondir par vous même. Plus vous allez avancer à la découverte de vous même plus le chemin sera agréable. Alors bonne route.
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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

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Message par EZEKIEL »

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clopinette

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Message par clopinette »

Bonjour @EZEKIEL nom biblique 😇.... sympa de donner des liens, mais faudrait peut-être expliquer un peu de quoi il s'agit ? Perso, je ne télécharge pas des trucs dont je ne connais pas la teneur ? 🤔
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EZEKIEL
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Message par EZEKIEL »

Bonjour @clopinette les liens correspondent au long message qui précède.
En lisant tu comprendras. Cordialement
clopinette

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Message par clopinette »

Merci @EZEKIEL comme la page précédente donnait des liens YouTube, je n'ai pas fait le rapprochement.

En lisant, je note ceci : extraits
Pour comprendre les origines biologiques il est bon de rappeler quelques fondamentaux
Ainsi les crises et attaques sont des signaux émis, en premier lieu par l'amygdale de la partie limbique du cerveau puis sous forme d'adrénaline dans tout ton corps ..... Car dans ton corps le sang se concentre dans tes organes vitaux .... C'est un reste de fonctionnement archaïque de notre cerveau .... D'où cette impression de mort imminente ....
Je regrette mais les expériences de EMI (expérience de mort imminente) n'a RIEN À VOIR AVEC LE CERVEAU ! C'est une vision matérialiste du monde médical qui cherche une cause biologique au phénomène ! C'est l'esprit qui incarne notre corps physique qui sort de ce corps.

Je continue ma lecture, mais je tenais à préciser ceci.
clopinette

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Message par clopinette »

Dans le cas d'un trauma du passé (ce qui ne peut pas être changé) la solution est de pardonner.
Pas d'accord avec ce poncif ! :pasca: pourquoi pas tendre l'autre joue aussi ? On n'efface pas le mal qu'on peut nous faire en pardonnant, le mieux est de passer à autre chose, travailler sur la résilience, le lâcher-prise afin ne plus avoir ni rancœurs, ni remords, ni amertume. Mais on ne pardonne pas ! La magnanimité n'est pas la solution. Désolée, c'est mon avis ?! :bloque:

Il y a beaucoup à lire, pas un PB, mais je ne vais pas TOUT relever, d'autant que c'est pas mal de blabla et de redites ... Tout ce que je lis là, je le sais déjà ... Ça me concerne peu ... Je n'ai pourtant pas la science infuse ? 🤓 peut-être une certaine expérience de la vie ? Et pas mal de recherches sur soi et de remises en question ? Tout en sachant qu'on cherchera toute sa vie, rien n'est jamais acquis ...

Intéressant au demeurant !! 👍

Bonne route 🌻
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