Antre-temps, je renaîtrai
- Amandine
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Antre-temps, je renaîtrai
La poésie... La seule passion que j'arrive encore à pratiquer...
Antre-temps
Je broderai le ciel d'un silence velours
Pour ma paupière en sang clore au fil du rasoir
Et borderai mes cils de nuages trop lourds
Arrosant d'un baiser ma larme honnie du soir
J'étranglerai la nuit d'un soleil dans la gorge
Ainsi qu'on broie le noir en se pinçant la veine
Comme un souffle-douleur de feu dans une forge
J'étoufferai le bruit incessant de ma peine
J'écumerai les bords d'un océan d'ivresses
Telle un marin sans port amoureux de son drame
J'inonderai la mer en flammes-sécheresses
Pour fleurir un désert sur le quai de mon âme
J'effacerai le jour d'un revers de médaille
Inversant l'émoi d'août en gouttes de Léthé
Comme on change de vie retournant son chandail
J'ombrerai l'horizon à l'ambre-azur d'été
J'haleinerai le flot de ce qui est écrit
Pour m'en faire une écharpe aux mêmes langueurs d'ondes
J'avalerai l'orgueil d'un orage sans cri
Lorsque l'écho mordra le joug d'un autre monde
J'allumerai les sens pour aimer l'ancolie
Humer la fleur du mal sans l'érafler beaucoup
J'alunirai enfin l'hydre de ma folie
Douze coups de minuit pour me pendre à son cou
Et puis je renaîtrai...
Antre-temps
Je broderai le ciel d'un silence velours
Pour ma paupière en sang clore au fil du rasoir
Et borderai mes cils de nuages trop lourds
Arrosant d'un baiser ma larme honnie du soir
J'étranglerai la nuit d'un soleil dans la gorge
Ainsi qu'on broie le noir en se pinçant la veine
Comme un souffle-douleur de feu dans une forge
J'étoufferai le bruit incessant de ma peine
J'écumerai les bords d'un océan d'ivresses
Telle un marin sans port amoureux de son drame
J'inonderai la mer en flammes-sécheresses
Pour fleurir un désert sur le quai de mon âme
J'effacerai le jour d'un revers de médaille
Inversant l'émoi d'août en gouttes de Léthé
Comme on change de vie retournant son chandail
J'ombrerai l'horizon à l'ambre-azur d'été
J'haleinerai le flot de ce qui est écrit
Pour m'en faire une écharpe aux mêmes langueurs d'ondes
J'avalerai l'orgueil d'un orage sans cri
Lorsque l'écho mordra le joug d'un autre monde
J'allumerai les sens pour aimer l'ancolie
Humer la fleur du mal sans l'érafler beaucoup
J'alunirai enfin l'hydre de ma folie
Douze coups de minuit pour me pendre à son cou
Et puis je renaîtrai...
- mischeuline
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- Enregistré le : jeudi 21 décembre 2006 23:26
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